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  • Des idées pour l'espace sous viaduc à la Maison de l'Architecture Ile de France

    La Maison de l'architecture en Ile de France située dans le beau couvent des Récollets près de la gare de l'Est a organisé l'an dernier son second appel à projet ClimaX Paris (2017). Et vous pouvez aisément imaginer le thème choisi en regardant la photo ci-dessous. Idée suggérée par la mairie du 10e, il s'agissait de proposer des aménagements des espaces de la "Low Line". Dit autrement (ce que l'on préfère), le sous viaduc. On notera que les associations impliquées dans la concertation sur la promenade urbaine n'ont pas été informées...

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    L'appel à idées était ouvert aux architectes, paysagistes, designers, artistes et étudiants. Un jury a choisi jeudi 15 février les 3 lauréats parmi les 12 nominations (sur une soixantaine de projets reçus).

    Les propositions ont davantage porté sur la mise en lumière de l'espace sous le viaduc. On note quelques idées sur les usages mais davantage pour des utilisations spontanées et non programmatiques favorisant les conditions d'appropriation éphémères, évènementielles, ludiques ou plastiques rendues possibles par l'éclairage. Les ponts au-dessus des voies ferrées, espaces qui offrent de belles perspectives, ont fait l'objet de plusieurs idées notamment pour des activités de loisirs.

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    Le 1er prix a été décerné au projet "Paris Swings" avec l'idée d'un sol coloré (Bonjour en 25 langues différentes) et l'installation de balançoires prévues pour être repliées les jours de marché notamment.

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    La "Ligne 2 Ligne Bleue" a obtenu le 2ème prix, un projet pour interagir avec les abords du boulevard de La Chapelle et surtout au niveau des voies ferrées. Il s'agit d'un fil conducteur sous forme de peinture au sol (pas aisé à voir sur la photo) avec l'idée de gestes artistiques et co-produits avec les habitants.

    Le 3ème prix a été décerné à un projet sur la transformation des vibrations du métro en électricité avec des faisceaux lumineux qui éclairent le sous viaduc grâce à des détecteurs (comme dans certains halls d'immeubles), en insistant aussi sur le pont au-dessus des voies ferrées de la gare de l'Est. Une idée "écologique" qui ne génère pas de pollution lumineuse.

    Enfin, le prix du jury a été attribué  au projet "La Piste" comme on peut le voir ci-dessous.

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    Il s'agit dune piste de course sur l'ensemble du parcours avec des polarités pour attirer le promeneur.

    Ne voyez pas ici de projet ficelé et surtout décidé. Mais certaines idées peuvent peut-être nous inspirer. Pour plus de détails sur les présentations, c'est ici et .

    Prochaine étape, la réunion de présentation par la ville des usages possibles et des premières décisions. Mais avant cela, nous devrions avoir connaissance du bilan d'étape de l'agence AAA pour l'année 2017.

  • Le dimanche, sous le viaduc, on enlève...

    L'espace sous le viaduc du métro de la Ligne 2 pourrait être une promenade agréable comme elle le fut à son origine, et comme on peut encore le voir sur des cartes postales anciennes. Les temps ont bien changé depuis lors et de promenade, agréable ou pas, rien ! Ce sont même des voitures qui occupent le plus souvent ce grand espace, le dimanche particulièrement. Nous vous en parlons ici régulièrement. Nous en avons parlé également au commissaire chef du 2e district de Paris de la police de proximité qui manage l'opération Barbès Respire. Il nous a expliqué que, pour lui, il n'y avait pas de petits sujets ou de grands sujets pour rétablir le calme et la sécurité dans ce quartier, mal traité depuis des années. 

     

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    Enlèvement de voiture le dimanche 21 mai vers 15h. Crédits photos Guillaume Antoine.

     

    Cela pourrait paraître anodin de laisser des automobiles stationnées là le dimanche. Tout comme est anodin de ne pas ramasser des encombrants laissés par un plombier indélicat, parce que le service des enlèvements ad hoc n'a pas été alerté, en temps et en heure. Le bidet reste trois jours ! Le sac de gravats aussi.... Phénomène anodin aussi la paroi couverte d'affichages sauvages. De fil en aiguille, rien ne parait plus essentiel, ni propreté élémentaire, ni comportement simplement respectueux d'autrui ou du bien commun. En laissant s'enkyster les dysfonctionnements de l'ordre et de l'espace publics, on se retrouve dans la situation actuelle : des rats dans les squares, des sans-logis sous les ponts (ou sous les porches), des camions sur les trottoirs, des motos sur les aires de stationnement de vélos, des marchands à la sauvette partout où ils peuvent s'installer.... Le résultat est navrant, et quand la coupe est pleine, on assiste à une explosion de vindicte, une amplification hors limite dans les médias, des prises de position sur place par des candidats législateurs en manque de visibilité... La chienlit, aurait dit de Gaulle.

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    Donc, oui, nous apprécions l'opération Barbès Respire qui suit son bonhomme de chemin, qui veille au retour à la normale, point par point, après des saisies, des enlèvements, des rappels à la règlementation, des verbalisations, des déferrements, etc. Nous souhaitons que les politiques soutiennent le plus longtemps possible — en donnant les moyens et en les maintenant dans la durée — ce dispositif qui donnera des résultats petite touche par petite touche. 

    A noter à propos de l'enlèvement des véhicules automobiles stationnés sous le viaduc : il faut que la mairie, la voirie... s'engagent à fermer l'espace réservé au marché les jours sans marché autrement qu'avec des barrières dont les cadenas ne tiennent pas 15 jours ! Innovez, Messieurs! Trouvez ou copiez des solutions qui durent et sécurisent de façon plus efficace cet espace. 

    Ajoutons à ces avancées lentes de reconquête de l'espace public, la perspective de la promenade urbaine, notre belle Arlésienne bien à nous ! 

     

  • Quelques idées pour la promenade urbaine

    L'atelier d'architecture autogérée (AAA) a du reporter la seconde réunion qu'il avait programmée pour le 7 avril en raison des vacances scolaires et du risque d'absentéisme. Alors, revenons ensemble sur la première qui s'était tenue le 24 mars.

    Elle n’a pas été facile pour ses animateurs. La salle située au premier étage du centre d’animation de Château-Landon (10e) était sous-dimensionnée pour la foule venue donner son avis. Elle comptait des habitants avertis par notre blog peut-être ou par la communication des mairies, également des membres de notre association et de deux autres, DemainLaChapelle et SOS Chapelle, implantées de chaque côté de la place de La Chapelle (10e et 18e) avec lesquels nous avons noué des relations en vertu de l’adage « l’union fait la force ». Dans ces conditions, foule et exiguité de la salle, il a été difficile d’échanger de la manière que l’aurait souhaitée M. Petcou, le directeur d'AAA, et sans être trop critique, on peut dire que la maitrise de la réunion lui a échappé. 

    Nous avons dit, déjà, ici, notre déception lors de la séance de présentation de AAA et de ses associés dans le projet de Promenade urbaine le 3 mars dernier (lire notre article du 7 mars). Nous nous attendions un peu ce vendredi-là à une séance de travail construite sur les mêmes bases, à savoir des tables rondes affichant quelques mots-clé : cuisine du monde, espace public, déchetterie et recyclage, agriculture urbaine, etc. Nous comprenons le principe. Il faut faire parler le public de ses envies le plus spontanément possible. En lui proposant des concepts assez globaux, on peut lui faire dire ce que cela lui évoque et ainsi faire émerger sa vision du projet. Dans un tout autre domaine, la méthode rappelle les séances de communication publicitaire autour du lancement d’un produit. Paperboard et markers : « Et si je vous dis « travail » vous pensez à quoi ? » pour voir si le nouveau produit a bien l’effet escompté sur le public ou répond bien à l'attente du client. 

    Il a fallu très peu de temps pour se rendre compte que ce type de concertation, ou de co-construction, expression patentée, ne convenait pas à la salle. Nous avions noté en arrivant un peu avant 19h qu’une pré-réunion était déjà en cours. De fait, quand nous sommes entrés, quelques personnes étaient déjà assises autour des tables, sans que nous sachions si elles étaient des collaborateurs de AAA ou des invités. Quand M. Petcou a pris la parole, il a oublié de se présenter et de les présenter, or la moitié des personnes présentes ne le connaissaient pas. On percevait déjà un flottement. Très opportunément, Elise Fajgeles, élue du 10e, a pris la parole pour ramener un peu de sérénité, apporter les informations nécessaires, rappeler rapidement l’historique du projet, préciser la mission de l’AAA, et expliquer en quoi consistait la réunion. Heureusement.

    Quelles ont été les principales remarques exprimées dès le début ? 

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  • Marché Barbès : une histoire de bannes

    Le mardi et le vendredi, veille de marché à Barbès (cliquez ici pour notre article du lundi 22 février sur le marché Barbès), on peut voir s'affairer les employés de la société qui gère l'installation du matériel.

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    Voilà longtemps que l'on s'interroge sur les bannes abandonnées après le marché et qui reste bien sûr sous le viaduc. Il y en avait bien une vingtaine le jour de la prise des photos.

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    Une petite dernière ?

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    On vous épargne les autres !

    Donc pourquoi sont-elles là ? Lors d'un échange avec les employés présents, nous apprenons qu'elles appartiennent en fait à d'autres sociétés de gestion de marché (couleur différente, nous avons pu le constater sur le camion). Ainsi des commerçants prendraient des bannes de ci de là, et faute de place dans leurs camions certains jours ou pour cause de trop mauvais état, ils les abandonneraient. Il faudrait donc que ce soit le bon gestionnaire qui viennent les rechercher !

    Simple non ?

     

  • Une histoire sans fin

    Ils sont passés par ici, ils repasseront par là !

    De qui s'agit-il ? Des pigeons du carrefour Barbès (nous les avions déjà évoqués en juillet dernier "Station Barbès : les pigeons sont les plus forts !"). La RATP a fait l'effort après maintes sollicitations et photos à l'appui de tendre un nouveau filet anti-pigeons au printemps pour protéger son patrimoine centenaire, à savoir les structures de la ligne aérienne n°2. Le sous-viaduc mérite bien un peu d'attention.

    Peine perdue, ces volatiles ont déjà trouvé la faille et deux d'entre eux conversent tranquillement sous les voutes du métro aérien, comme le montre la photo ci-dessous, prise par un de nos fidèles lecteurs. 

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    Nous avons décidé de ne plus perdre notre temps avec les dégâts que causent les pigeons, pourtant bien réels, ni même de signaler aux personnes pleines de bonnes intentions qui les nourrissent que leur action de nourrissage est punie par la loi, et passible d'une amende. Non. Nous passerons simplement en levant la tête pour ne pas être décoré soudainement d'une fiente intempestive.... 

  • Station Barbès : les pigeons sont les plus forts !

    Nous ne ferons pas ici de longs commentaires au sujet du dispositif posé il y a quelques jours au niveau de la voûte de la station Barbès face à Tati (voir notre article du 11 juillet).

    Les photos suffiront!! Nous avons de nouveau contacté la RATP.

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  • Un nouveau filet anti-pigeons à Barbès

    Nous avions demandé, il y a plusieurs mois, à ce que le filet anti-pigeons au niveau de la station Barbès face à Tati soit changé. Rappelons que c'est un problème récurrent, les filets étant rapidement abimés. Soit les pigeons ont gagné en force, soit la matière des filets n'est pas adaptée.

    L'avenir le dira. Ouvrons l'oeil.

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    Installation du nouveau filet jeudi dernier

     

  • Armoires électriques : enquête en cours

    Inclure l'état des armoires électriques du sous-viaduc, boulevard de la Chapelle, dans le champ de nos préoccupations d'association de quartier est un peu osé... En cherchant bien, nous en avons déjà parlé à l'occasion d'une inspection des pieds d'arbres, ou du stationnement des voitures qui occupent l'espace tous les dimanches et jours fériés. Juste pour dire que ce n'est pas une découverte pour nous, de constater que ces armoires électriques ont subi à plusieurs reprises les effets du vandalisme.

    De quel objet s'agit-il précisément ?

    Comme dans tous les marchés de la Ville de Paris, les marchands qui s'acquittent de leurs droits et sont légalement inscrits auprès du gestionnaire de marché ont la possibilité de se brancher sur le secteur et d'alimenter qui un comptoir frigorifique qui une plaque chauffante et tous, en hiver, leur éclairage électrique. Il existe donc plusieurs armoires électriques de taille respectable (voir photo 1), fermées à clé, et des points de branchement en hauteur, plus nombreux (voir photo 2).

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    L'état des armoires est devenu préoccupant ces derniers mois. En effet, à plusieurs reprises nous les avons découvertes éventrées, parfois les portes hors de leurs gonds, ou même cassées, des détritus entassés à l'intérieur. Or, les signalements que nous avons faits ont eu des échos variés et n'ont pas toujours été efficaces. Jusqu'à ce que nous rencontrions un responsable de la voirie du 18e, lors d'une marche exploratoire fin avril avec le maire du 10e, Rémi Féraud — un exemple de coopération inter-arrondissements si rare et pourtant bénéfique !

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    Outre l'aspect dangereux que présente un tel équipement dans l'espace public, il est clair que nous nous sommes pris au jeu de savoir qui peut bien vandaliser de la sorte ces pauvres armoires. Et d'enquêter et de faire des suppositions, et de nous perdre en conjectures...

    Première hypothèse, la plus souvent avancée, les armoires servent de caches pour les cartouches de cigarettes de contrebande. On pourrait le penser de l'armoire la plus proche de la sortie Guy Patin du métro. Mais celle-ci résisterait plutôt bien. D'autres niches situées dans le pied des feux tricolores font évidemment office de cache à cigarettes, ou d'autre chose... Tout le monde le sait, mais celles-ci sont refermées après utilisation, généralement.

    Deuxième hypothèse : du pur vandalisme ? Des portes brisées, des tags rageurs sur la peinture marron... Pas trop crédible sur le long terme. En effet, en suivant de près le cas de l'armoire située au niveau du centre Barbara, nous nous sommes aperçu que sitôt réparée (nous avons été en contact avec la DVD dès la réparation faite), elle était de nouveau fracturée. Les vandales attendraient, cachés derrière un pilier du viaduc, pour à nouveau perpétrer leur « crimes » ? Peu probable.

    Troisième hypothèse, c'est l'accès au réseau électrique qui est recherché. L'armoire dont il est question dans le paragraphe précédent a été « ouverte », en fait la serrure forcée, très rapidement après la réparation, mais, si l'on peut dire, proprement.

    Qui peut avoir besoin de se brancher sur le secteur en dehors des commerçants du marché, qui y ont un accès libre ? Qui utilise cet espace du sous-viaduc en dehors des jours et horaires de marché ? Une enquête s'impose. Car les réparations à répétition ont un coût naturellement pour la ville, autrement dit, nos deniers collectifs sont mis à contribution. On aimerait que ce soit pour d'autres missions... On aimerait aussi savoir si d'autres armoires plus solides, moins faciles à forcer existent dans le catalogue des équipements municipaux... 

     

  • En attendant la rénovation du boulevard de La Chapelle

    ... nous profitons de quelques rayons de soleil hivernal pour vous faire visiter. Voulez-vous un avant-goût de ce que pourrait afficher dans quelques années (quelques mois.... ?) les murs actuellement gris et fissurés de l'hôpital Lariboisière ? Avec une bonne couche d'enduit, ils pourraient offrir une longue bande continue de street art, cet art très urbain, coloré et parfois surprenant, qui a évolué au cours des dernières décennies jusqu'à acquérir quelques lettres de noblesse. Au point d'avoir ses galeries, ses blogs, ses enchères, ses expos, ses figures labellisées et ses adeptes ! 
     
    Voici quelques camions qui appartiennent aux marchands de fruits et légumes du marché de Barbès pour vous en donner une idée. Nous avions présenté en octobre 2012 les palissades sur Magenta des collectifs TRBDDSGN et French Kiss et  le portrait d'un autre artiste reconnu, Jean Moderne aka RCF1 le 11 mai 2014. Autres auteurs, autres inspirations. (voir ici le 1er octobre 2012, sur le bd de Magenta)

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  • Sous viaduc du pont Saint-Ange : l'antichambre de Calais

    Notre projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad progresse, si ce n'est dans les faits au moins dans les esprits et notre association va tout faire pour que cela continue. Mais, avant une quelconque progression, nous ne pouvons ignorer la situation actuelle des migrants en attente d'un voyage compliqué vers l'Angleterre ou plus loin, outre-atlantique. Situation très préoccupante, tant du point de vue humain que du point de vue sanitaire. Notre projet d'un espace continu de promenade se heurte à leur présence. Humainement, nous ne pouvons faire comme s'ils n'existaient pas et demander à ce que le "problème" soit traité...  Il faut considérer les hommes et non l'occupation illicite et leur statut de clandestins. Sans une solution d'hébergement temporaire dans des locaux appropriés, plutôt dans le 10e, car la proximité des gares jouent un rôle important, sans l'aide d'une association caritative, sans un financement ad hoc, nous ne serons pas en mesure de faire avancer le dossier. Aussi, soyons clairs, dans le cadre du projet de promenade urbaine, régler, ou essayer de régler la question des migrants est une priorité. C'est ainsi que notre association a demandé au Secrétariat général de l'Hôtel de Ville, lors du dernier comité de pilotage Barbès, que le cabinet de Dominique Versini, adjointe chargée de la lutte contre l'exclusion et la précarité, soit représenté dans les prochains groupes de travail. Et peut-être des associations comme Emmaüs.

    Dans cette vidéo que nous vous proposons, la conclusion est de la responsabilité des auteurs, mais les faits sont tenaces et les migrants ne disparaîtront pas par magie. Sous le viaduc du pont Saint-Ange, non plus. Ne faisons pas comme si des aménagements interdisant leur installation dans cet espace allaient être LA solution. Pas plus que les palissades un temps ne l'ont été, ni la clôture par des grilles, ni l'occupation par des matériaux d'Eurovia... Des mesures analogues ne feront que déplacer les installations, les repousser.

     

    En décembre (18.12.2014) une manifestation à Calais, en ville, réclamait un changement de politique. Les expulsions n'étant pas aux yeux des organisateurs une solution, ni digne, ni efficace. (voir la vidéo ci-dessous) La présence des migrants à Calais est une longue histoire. On se souvient de la fermeture du centre de Sangatte, le 23 mai 2002, seulement trois ans après son ouverture. Fini le soi disant "appel d'air de l'immigration clandestine dans le monde". Sans qu'aucune amélioration à terme n'en résulte. Une réflexion à froid, éclairée, prenant la vraie mesure du problème, aurait dû apporter des solutions plus pérennes et plus humaines que le statut quo. C'est Calais et sa maire, qui ont fait pencher la balance récemment vers l'action : "Beauvau a confirmé mercredi la création d'un accueil de jour pour clandestins à Calais, sur demande de la maire Natacha Bouchard (UMP)". (voir article du Figaro du 4 septembre 2014). Sans garantie de succès. La France n'est pas seule en cause, l'instabilité de l'Afrique y est pour beaucoup.

     

    Il y a quelques jours, nous avons appris que l'ONG Human Rights Watch a montré du doigt la France et les conditions que sa police réserve parfois aux populations migrantes.  Lire l'article de Libération du 20 janvier dernier. Ou celui du Monde du même jour. Nous ne prendrons pas position sur des faits qui se passent à Calais. Ici à Paris, il ne semble pas qu'il faille déplorer des violences de cet ordre. Mais, les conditions de vie sous ce viaduc battus par les vents du nord, sans sanitaires, sous des tentes légères, sont déjà une grande violence en soi. 

    Pour mieux comprendre lire le témoignage d'Olivier Favier dans dormirajamais.org où il dépeint les réfugiés sous le viaduc. C'était en septembre. 

     

  • Des précisions sur le nettoyage du quartier Barbès

    Nous recevons fréquemment des messages, certains juste interrogatifs, d'autres plus véhéments quant à l'état de malpropreté du quartier. Aussi avons-nous pris notre plume pour interroger Gilles Ménède chargé de la propreté du 18e depuis le printemps dernier, une tâche hautement périlleuse!

    Nous avions bien sûr agrémenté notre message de quelques photos évocatrices. Voici donc l'essentiel de cette missive et les réponses de l'élu, en couleur.

     

    Nous avons appris que les services avaient eu des difficultés (effectifs notamment) pendant l'été et que tout ne tarderait pas à rentrer dans l'ordre et donc à s'améliorer. Nous avons donc légitimement demandé: "A quelle échéance mettez-vous cette amélioration? "

    Mes équipes font le maximum quotidiennement.

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    Nous avons voulu savoir si les horaires de collecte qui datent du changement de concessionnaire, passage de marché de Derichebourg à Pizzorno, juste avant l'été, étaient inchangés.

    Les dates sont les mêmes depuis le 21 juin 2014. A savoir : 
    * sur la Butte, l'horaire de collecte est décalé le dimanche uniquement de 7h a 9h30 (6h  à 8h30 les autres jours)
    * sur le secteur Château Rouge, l'horaire de collecte est de 17h à 23h
    * sur tous les autres secteurs,  l'horaire de collecte est de 17h à 22h.

    Parallèlement, nous avons demandé des précisions sur l'organisation du nettoyage autour de la station de métro Barbès et sur le boulevard de la Chapelle, en semaine et également les jours de marché, après le démontage des bâches. La brigade d'après marché passe entre 15 et 17h environ. Que se passe-t-il ensuite ? La section DPE 18e passe le jeudi matin et le dimanche matin ou est-ce une autre procédure qui est mise en place ? Un accord avait été passé avec le 10e pour compenser les traces des marchés à la sauvette quand les vendeurs étaient concentrés rue Guy Patin. Mais maintenant qu'ils sont davantage sur le pont Saint-Ange, ce dispositif a-t-il été maintenu ? 

    Le traitement de ce secteur reste inchangé (Bd Chapelle, tour du métro Barbès, placette Charbonnière). Il est balayé chaque matin du lundi au dimanche entre 6h30 et 9h30. En après-midi, le balayage est effectué du lundi au samedi entre 16h30 et 19h30. Le lavage est réalisé 2 fois par semaine. Les dépôts sont collectés plusieurs fois par jour. Le déblaiement du marché chaque mercredi et samedi est assurée par la fonctionnelle. Le jeudi et dimanche matin (lendemain de marché), les équipes constatent de moins en moins de déchets sur le plateau, voire pas du tout certains jours.

    Les vendeurs se sont installés depuis mi-avril sur la prolongation du plateau du marché boulevard de la Chapelle. Un partie est traitée le mercredi et samedi après-midi et en complément, les jeudis et dimanches matin par une autre équipe.

    Nous n'avons pas oublié les fameuses odeurs d'urine autour de la station de métro! Elles sont combattues par des passages à l'eau chaude. Mais les informations dont nous disposons sont déjà anciennes. Qu'en est-t-il aujourd'hui?

    Le long du métro côté Louxor reste sous vigilance. Le lavage est effectué 2 fois par semaine le matin. Quand cela est possible, nous assurons également un traitement de lavage avec la laveuse équipée d’un groupe haute pression.

    Par ailleurs, le service de propreté a fait une demande de pose d’une sanisette fixe le long du métro.

     

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    De nombreux habitants ignorent encore que le sous viaduc est un territoire du 18e, les caniveaux aussi sans doute, mais le trottoir côté hôpital l'est-il aussi ou son nettoyage est-il de la responsabilité de la DPE 10e ? 

    Le trottoir de l’hôpital Lariboisière est balayé du lundi au samedi par les équipes de la division du 10e. Le lavage est assuré deux fois par semaine jeudi et dimanche.

     

    Notons que nos questions trouvent toujours une oreille attentive de la part de Gilles Ménède et des services. Et nous les en remercions ici, particulièrement Mélanie Jeannot. Il n'en reste pas moins que certains habitants confrontés quotidiennement aux mêmes états de saleté sont excédés. Nous avons en ce moment des retours réguliers de la placette Charbonnière, de la rue du même nom et de la rue Caplat. Nous comprenons leur irritation et leur lassitude, voire leur désenchantement pour certains, installés là avec une vision acceptée de quartier populaire, mixte, animé, convivial, mais moins sale....