... nous profitons de quelques rayons de soleil hivernal pour vous faire visiter. Voulez-vous un avant-goût de ce que pourrait afficher dans quelques années (quelques mois.... ?) les murs actuellement gris et fissurés de l'hôpital Lariboisière ? Avec une bonne couche d'enduit, ils pourraient offrir une longue bande continue de street art, cet art très urbain, coloré et parfois surprenant, qui a évolué au cours des dernières décennies jusqu'à acquérir quelques lettres de noblesse. Au point d'avoir ses galeries, ses blogs, ses enchères, ses expos, ses figures labellisées et ses adeptes !
Voici quelques camions qui appartiennent aux marchands de fruits et légumes du marché de Barbès pour vous en donner une idée. Nous avions présenté en octobre 2012 les palissades sur Magenta des collectifs TRBDDSGN et French Kiss et le portrait d'un autre artiste reconnu, Jean Moderne aka RCF1 le 11 mai 2014. Autres auteurs, autres inspirations. (voir ici le 1er octobre 2012, sur le bd de Magenta)
Arrivés à l'extrémité du marché, nous butons sur les plots béton qui limitent l'espace carrossable, interdisent le tourner-à-gauche des automobilistes et les rendent fous de rage quand, empêtrés dans un flux dense Ouest-Est, ils veulent simplement laisser leur véhicule dans le parking Vinci de La Chapelle (il se trouve au numéro 112, juste face au bareau Patin). Il en va ainsi de la dure vie de l'automobiliste parisien.... il rage seul à son volant. Nous voulons toutefois offrir un peu de baume au cœur de cet automobiliste-là. Il paraît — de bonne source — que les plots vont disparaître, que la Voirie va même aménager un petit couloir en arc de cercle pour que le retour vers Barbès se fasse. Non ? Si ! Ce sera fait bien avant que le projet de promenade urbaine ne soit couché sur un papier, c'est promis. Ce printemps sans doute...
Autres véhicules encombrants ! les porte-huit des sociétés de location de voitures, installées en grand nombre dans la Gare du Nord. Les voitures vont et viennent entre les différents terminaux des loueurs et circulent sur le dos de ces camions articulés qui peuvent en transporter huit pour celui qui est stationné ici (voir photo ci-dessous) rue de Maubeuge, le long de l'hôpital, tout moteur ronflant et sans chauffeur. Nous l'avons cherché sans succès.... Etonnant, non ? Humm... Pas facile non plus de partir au volant d'un tel engin, même si la clé est restée sur le tableau de bord et que le moteur tourne.
Les transformations prochaines au cœur de la gare, qui vont permettre une dépose-minute des voyageurs en sous-sol en complément du parvis devant la gare, nécessiteront une nouvelle modification du sens de circulation de cette partie de la rue de Maubeuge comprise entre Ambroise-Paré et Boulevard de La Chapelle. Les experts de la Voirie ont calculé que les porte-huit pourront encore s'y garer malgré la circulation en sens contraire. Nous aurions préféré qu'ils ne le puissent plus.... Quoique... Parfois ils colonisent aussi le pont du chemin de fer, le pont Saint-Ange, des deux côtés du boulevard. L'idéal serait que les voitures circulent sur wagon, la gare est si proche !
Les cyclistes n'ont plus qu'à bien se tenir, s'ils s'en trouvent pour passer là.