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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Viaduc du métro à Barbès

    Le 17 mai sur ce même blog, nous vous annoncions l'interruption de la ligne 2 pour le week end dernier. En effet, et nous avons eu le plaisir de voir des engins de travaux publics circuler sur le viaduc, à la place des habituelles rames du métro. De nombreux bus ont circulé boulevard de La Chapelle pour compenser l'absence de métro, bien que très difficilement samedi.

     

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    La RAlogo-ratp.gifTP réalise des travaux de modernisation entre les stations Belleville et Blanche. C'est bien. Nous la félicitons modestement d'entretenir son réseau. Mais depuis des mois, nous avons alerté nos contacts de la RATP sur le volume excessif des annonces faites dans les hauts parleurs de la station... de la station aérienne, bien sûr, d'où le son s'échappe sans contrainte. Tous les riverains peuvent en témoigner : même fenêtres fermées, ils profitent des recommandations du transporteur parisien.

    Que faut-il faire ou entreprendre pour que le volume du son baisse raisonnablement ?

  • Rénovation de la station Château Rouge : les gros travaux ont commencé


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     A l'issue des travaux préparatoires menés par les services de la voirie (DVD) d'avril à juin 2015, qui devaient permettre au niveau du carrefour du Château Rouge la réalisation des travaux et l'aménagement des installations de chantier (modification de l'éclairage public, dépose de mobilier urbain, dépose de la fontaine de Wallace, etc...), la RATP a démarré le 7 juillet 2015 les travaux proprement dits de rénovation de la station Château Rouge pour une durée prévisionnelle de 26 mois. Ce calendrier respecte bien le planning présenté lors de la réunion publique du 16 avril 2015, ce qui est positif.

     

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    Aménagement provisoire de la place du Chateau Rouge
    pour permettre les travaux de la RATP avec suppression de la fontaine Wallace

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    Travaux préparatoires à l'installation des installations de chantier de la RATP 

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    Aménagement provisoire de la place du Château Rouge
    et du boulevard Barbes pour permettre les travaux de la RATP 

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    Installations de chantier de la RATP à l'entrée de la rue Poulet 

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    Vue des installations de chantier de la RATP à l'entrée de la rue Poulet

    La 1ère phase des travaux concerne la création de l'extension de la salle d'accueil sous le boulevard Barbès via une tranchée ouverte (travaux de génie civil les plus conséquents), prévue pendant juillet et août 2015. Cette 1ère phase de travaux ne comprendra pas de travaux dans la station même. 

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    Démarrage du terrassement pour les travaux de création de l'extension de la salle d'échange

    Petit bémol : la RATP avait indiqué lors de la réunion publique du 16 avril 2015 qu'un dispositif de communication spécifique serait prévu pendant la durée du chantier, avec notamment la diffusion régulière dans un périmètre élargi de notes d'information sur le chantier. A notre connaissance, il n'y a pas eu de notes d'information.

    Pour ne pas être en reste, la Mairie du 18e avait annoncé lors de cette même réunion la mise en place d'un comité de suivi pour les personnes intéressées. Or, depuis lors, aucune information particulière n'a été transmise sur ce comité de suivi.

    Il est à espérer qu'autant la RATP que la Mairie du 18e respecteront au plus vite leurs engagements afin d'assurer une information régulière et constante des travaux, avec la mise en place d'un réel comité de suivi permettant de faire remonter les observations et doléances des riverains et usagers de la ligne. De la bonne concertation en somme... 

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les travaux prévus, toutes les informations sont données ici (notre article de novembre 2014) et là (notre article d'avril 2015).

  • Métro ligne 4 : interruption partielle de trafic du jeudi 27 au dimanche 30 août 2015

    Nous relayons le message de la RATP :

    En raison de travaux de maintenance, et notamment le remplacement d'un aiguillage à la station Gare du Nord (dans le cadre de la mutation du métro de Paris à horizon 2030), le trafic de la ligne 4 est interrompu entre les stations Porte de Clignancourt et Réaumur – Sébastopol du jeudi 27 au dimanche 30 août 2015 inclus.

    Métro,ligne-4,trafic

     

    Pendant cette période d'interruption partielle du trafic de la ligne 4, des navettes de remplacement circulent à une fréquence comprise entre 2 et 10 minutes :

    Métro,ligne-4,trafic

     

    Vous pouvez retrouver ce message sur le site de la RATP.

     

  • Un été de travaux : un point sur la Promenade urbaine

    L'été est traditionnellement une période intense de travaux dans l'espace public parisien, et l'été 2019 aura été particulièrement chargé en travaux, dans nos quartiers notamment. Nous vous proposons à travers une série d'articles de faire un point sur les principaux chantiers de l'été dans nos quartiers. Nous commençons avec un point sur l'avancée des travaux de la Promenade urbaine avec un reportage photo.

     

    Renouveau des boulevards de La Chapelle et de La Villette

    Si les travaux  de voirie ne sont pas encore achevés sur les boulevards de La Chapelle et de la Villette, on commence tout de même à voir prendre forme la nouvelle configuration de ces artères, avec une circulation piétonne particulièrement facilitée. Par contre, côté viaduc, la RATP a d'ores et déjà terminé son chantier de rénovation. Notons que la prochaine rénovation de cette envergure se fera dans les années 2040 !

    travaux,voirie,18e,étéLe revêtement de la chaussée a été entièrement renouvelé sur le tronçon Barbès-Maubeuge durant le mois de juillet 2019

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    Re-calibrage du trottoir et de la chaussée sur le boulevard de la Chapelle entre Chapelle et Stalingrad, août 2019

     

    Le mobilier urbain arrive

    Suivant les travaux de voirie, le mobilier urbain commence à (re)prendre place, comme le kiosque à journaux de la place de La Chapelle qui est réimplanté comme annoncé du coté 10e arrondissement. 

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    Kiosque à journaux, place de La Chapelle, 12 août 2019

    Là c'est un kiosque nouvelle génération qui est implanté, par contre, côté Stalingrad c'est le retour des kiosques traditionnels, mais qui eux abriteront d'autres activités que la vente de journaux. Nous nous réjouissons d'avoir été entendu, avec bien d'autres, quant à notre désir de voir un mobilier urbain parisien "classique" implanté sur le parcours de la Promenade urbaine, et le choix de ces édicules de style néo-haussmannien nous satisfait pleinement.

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    Édicules commerciaux sur boulevard de la Villette, 24 août 2019

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    Les futurs demi-terrains de basket sous la station Stalingrad boulevard de la Villette, 24 août 2019

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    Parcours d'apprentissage de vélo boulevard de La Chapelle à l'intersection avec la rue Philippe de Girard, 12 août 2019

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    Mise en place des nouveaux modèles de corbeille de rue sur le boulevard de la Chapelle à l'intersection avec la rue de Maubeuge, 12 août 2019 

     

    Lumière !

    Le déploiement du nouvel éclairage, qui sera sans doute un marqueur fort de ce territoire, suit sont train, et nous pouvons déjà apprécier les nouvelles suspensions qui ne dépareillent pas avec le style du viaduc. On a hâte de voir l'éclairage fonctionner dans sa totalité (à la fin de l'automne), un éclairage qui non seulement va contribuer à sécuriser le cheminement sous le viaduc mais surtout qui va mettre en valeur en l'illuminant ce magnifique ouvrage d'art qu'est le viaduc du métro.

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    Mise en place des suspensions sur le pont de La Chapelle, 12 août 2019

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    Alignement de suspensions sur le pont Saint-Ange, 21 juillet 2019

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    Une suspension sur le pont Saint-Ange, 21 juillet 2019

     

    Oasis urbaine

    Ce projet issu du Budget participatif et connexe à la Promenade urbaine a été livré au début de l'été et le square Louise de Marillac a réouvert ses portes au public.

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    Vue du coté Est du square Louise de Marillac réaménagé, 12 août 2019

     

    Un peu de culture...

    Finissons cette promenade - non exhaustive -  avec un peu de culture, d'abord avec l'espace d'exposition photos sur le pont Saint-Ange, une proposition d'Action Barbès, qui accueille une première exposition assez réussie sur l'histoire des quartiers environnant la Promenade urbaine.

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    Et enfin, vous pouvez aussi découvrir la série de photos de Randa Maroufi "Les Intruses" (en collaboration avec l'Institut des Cultures d'Islam), projet lauréat de l'opération Embellir Paris que l'on peut découvrir sur le boulevard de la Chapelle entre Barbès et l'intersection Maubeuge-Tombouctou.

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    Accrochage des photos de la série "Les Intruses" boulevard de La Chapelle, 19 août 2019

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  • Réaménagement des Grands Boulevards : 1ère réunion de concertation

    Nous avons annoncé cette première réunion de concertation  ici même (voir article du 29 mars) et en délégation, Action Barbès, s’est rendu sur place. La Ville a choisi le Gymnase Jean Verdier, situé dans le 10e arrondissement, non loin  de la place de la République, pour accueillir les quelques 200 personnes, riverains, commerçants, représentants d'associations, venus entendre les urbanistes parisiens.

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    Les services de la ville avaient préparé une présentation (en ligne prochainement sur le site de la mairie du 10e) avec de nombreuses photos pour illustrer le projet, dont on nous dit bien qu’il n’est qu’au stade de la proposition, puisque la concertation ne fait que commencer, et que, Annick Lepetit le dit elle-même, les habitants et les usagers des quartiers longeant les Grands Boulevards, sont les meilleurs experts.

    Pour répondre aux questions et remarques du public, les maires des 2, 3, 9, 10  arrondissements et Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée de la voirie et des transports. Concernés par ce vaste projet de mise à double sens de cinq  boulevards – Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Poissonnière, Montmartre -, la Préfecture de police et la RATP, l’agence de développement de Paris, avaient également  leur représentant.

    Quelques chiffres et spécificités

    C’est un axe de 1700 mètres du carrefour Richelieu- Drouot à la place de la République ;
    Des boulevards de largeur variable : Saint-Martin 12,50 à 17 m, Saint-Denis 14 à 15 m, Bonne Nouvelle 16 à 17 m, Poissonnière 15,50 à 17 m, et Montmartre 15 m, source de problèmes évidents ;
    Bordés par des zones 30 et de nombreux équipements culturels ;
    Les traversées piétonnes varient de 12,50 à 17m selon les endroits.
    On relève la présence de 3 lignes de bus (20-39-48) et de 5 stations de métro.
    Pour le stationnement, il faut tenir compte des 7 stations de taxis.
    De 119 places de stationnement VL (véhicules légers) dont 17 aires de livraisons et de 23 mètres linéaires de stationnement pour les deux-roues.
    Les débits moyens de circulation automobile aux heures de pointe varient le matin de 1100 véhicules/h à 1800 le soir.
    C’est un axe accidentogène en raison de la vitesse excessive et des fréquents changements de file et cela pour plus de 50% des accidents mettant en cause des deux- roues motorisés. Une vraie autoroute urbaine...

    Qu'est ce qui devrait changer? Que dit le projet ?

    Dans le sens Est-Ouest, soit de République vers Opéra, le projet propose un couloir de bus ouvert aux vélos de 3,50 m et 2 files de circulation automobile.

    Dans le sens contraire, Ouest-Est, il propose une file de stationnement, sur la rive Sud, une bande cyclable de 1,50 m bordée d’un zèbrage peint au sol de 70 cm et une seule voie de circulation, dont on comprend qu’elle a pour but de soulager l’axe Quatre-septembre- Réaumur.

    Par ailleurs, seront créés 22 refuges au centre de la chaussée pour les piétons (comme sur le boulevard de Magenta), des stationnements en lincoln sur certains tronçons et un traitement spécifique en entrée et sortie des quartiers en zone 30 km/h, enfin des itinéraires cyclables sécurisés. A cette question des pistes cyclables, certains ne voient pas d’un bon œil le passage de la piste cyclable par la rue René Boulanger, car cette solution, voire ce détour, cassera la continuité de la piste ou, au moins, sa lisibilité. Il semble pourtant difficile de faire autrement étant donné l’étroitesse de la chaussée du boulevard Saint-Martin, très encaissé à cet endroit.

    « On fera aussi le ménage dans le mobilier urbain » affirme la Direction de la Voirie et des Dépalcements.

    Notons que les pieds d'arbres seront traités en stabilisé avec grilles ! Ce que nous demandions dès le début des plantations sur le boulevard de Magenta, Rémi Féraud ayant lui même reconnu l'échec de ces plantations lors de la réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier, à l’Hôtel de Ville.

    La concertation continuera avec les différents partenaires de la ville concernés, les associations et les conseils de quartier jusqu'en juillet de cette année. Puis mi 2012, on passera aux études et aux marchés publics avec un début des travaux prévu pour l’été 2012 et la livraison au printemps 2013 en même temps que la place de la République.

    Un projet plutôt bien accueilli

    Les associations de commerçants et de salles de spectacles approuvent le principe du réaménagement mais insistent sur la nécessité de bien écouter les riverains;

    Des inquiétudes nombreuses se manifestent sur la question des reports de circulation dans les rues limitrophes, voire même sur les artères qui ne sont pas dans la toute proximité… comme la rue de Paradis. La DVD déclare que des études sont faites pour anticiper tous les problèmes de report.

    D’autres craignent pour les cyclistes dans l'axe O/E et dénoncent le manque de continuité du cheminement de l’axe E/O. Des interventions posent la question des étalages et terrasses : les commerçants devront respecter le nouveau règlement de la Ville (l'association Droits du piéton insiste pour que les maires d'arrondissement soient très précis dans l'élaboration des Chartes, sensées être plus efficaces sur le respect du règlement). D’autres enfin s’inquiètent de la suppression prévue des potelets qui risque d'entrainer un stationnement anarchique sur les trottoirs.

     Et des propositions

    Jacques Boutault, maire du 2e, demande qu'on permute la file de stationnement avec la bande cyclable pour les vélos, les cyclistes seront mieux protégés (ordre existant sur le bd de La Chapelle près des Bouffes du Nord). Il souhaite, comme la RATP, qu’on crée un couloir de bus en continu, ce qui n'est pas le cas dans le projet actuel. Il préconise aussi d’implanter de nouvelles stations Vélib et des parkings vélos, qui sont les moyens de transport citadins à favoriser. Et quid des autocars de tourisme nombreux sur cet axe ?

    Jacques Bravo quant à lui a déclaré qu’il serait vigilant pour les tourne à gauche et pour que soit préservée la tranquillité du quartier vert du Faubourg Montmartre. Il demande également un calendrier précis des tranches de travaux.

    annick-aide-inauguration-sociale-enfance-4.jpgAnnick Lepetit le répète, il n'y aura pas d'expérimentation. « Cela ne sert à rien de mettre des barrières partout pendant six mois…. Et il ne s'agit pas seulement d'un réaménagement de la circulation mais bien d'un aménagement urbain. »

    Si nous partageons son point de vue, nous ne sommes pas d'accord avec elle lorsqu'elle affirme que la piste cyclable, seulement matérialisée par une bande zébrée au sol, sera respectée par les automobilistes qui en ont désormais l'habitude. Les utilisateurs de vélos le savent bien : elle sera empruntée par les deux-roues motorisés au premier encombrement et occupée par les automobilistes en mal de stationnement.  Nous votons pour la solution préconisée par Jacques Boutault et l’inversion de l’ordre des files sur la rive sud du boulevard. La protection des cyclistes est indispensable. De plus, nous savons que les verbalisations sont trop rares et donc pas dissuasives.

    Affaire à suivre dans les arrondissements. Dans le 10e, une prochaine réunion devrait se tenir en mai d'après Elise Fagjeles élue du 10e chargée des déplacements.

     

  • La Promenade Urbaine Barbès-Stalingrad à la peine

    Nous avions quitté la réunion du comité de pilotage Barbès d'avril dernier sur une note d'espoir. L'APUR, dont nous saluons une fois de plus l'implication et le travail réalisé en concertation avec associations et conseils de quartier, avait alors présenté des pistes à l'ensemble des services présents. Une réunion était annoncée après l'été plus particulièrement sur le carrefour Chapelle. On verra un peu plus tard, que le sujet n'a pas été traité.

    Nous étions donc à l'Hôtel de Ville le 8 octobre pour faire le point sur le quartier Barbès mais aussi découvrir les propositions de la Voirie suite aux pistes présentées par l'Apur.

    Beaucoup d'intervenants et de représentants de différents services de la ville, les commissaires, la RATP, on imagine aisément un temps d'expression réduit pour chacun. Alors de quoi a-t-on parlé ?

    Le marché Barbès

    Le maire du 10e a bien conscience de la lassitude des habitants au-delà du problème des réfugiés. Il l'a dit. Deux phénomènes inquiétants persistent pourtant côté 10e: la piste cyclable dégradée suite au stationnement des camions les jours de marché à la fois sur la piste et le trottoir, et le marché sauvage à Barbès et sous le viaduc entre Chapelle et Stalingrad. Une partie de la solution se trouve dans la promenade urbaine. Le représentant du maire du 18e confirme ces problèmes et signale de nombreux messages d'habitants qui vont dans le même sens.

    Côté police 18e, on reconnaît que l'été n'a pas été facile et qu'il y a eu une dégradation. Le marché sauvage revient en effet sur Barbès (nous l'avons en effet constaté) tout en continuant sur Chapelle. C'est un peu mieux depuis la rentrée et de nouveaux policiers doivent arriver dans l'arrondissement.

    La nouvelle commissaire de cet arrondissement a accepté de nous rencontrer prochainement. Une occasion de faire le point sur les problèmes qui persistent.

    Nous n'avons pas manqué d'insister sur la nécessité de revoir le fonctionnement du marché quitte à réduire le nombre de commerçants. La situation est catastrophique. Un certain nombre de camions, trop gros,  sont pourtant interdits. Malgré nos demandes de rendez-vous avec l'adjointe chargée du commerce du 18e et son intention d'organiser une réunion, rien n'a bougé.

    Stationnement en épi ? Double-file ? Suppression d'une voie de circulation les jours de marché ?  Rien de précis. Une réunion (déjà annoncée en avril) devrait se tenir avec les services concernés. Nous souhaiterions que les choses bougent visiblement.

     

    Côté voirie

    Des annonces bien décevantes et quasiment pas un mot sur le carrefour Chapelle et ses encombrements. Pas de projet de modification de la circulation alors même qu'on parle beaucoup de pollution et d'écologie. Même la proposition de placette devant les Bouffes du Nord a été retoquée car d'après la Direction de la voirie (DVD), la circulation serait aggravée. (... ?)

    Donc pas de révolution, vous l'aurez compris.

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    Ici, au niveau de la déchetterie on devrait supprimer les stationnements

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    Même chose côté 10e

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    De l'autre côté du carrefour Chapelle en allant vers Stalingrad

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    Et côté Est, on continue à réfléchir à cause de la station de taxis (en d'autres termes, on hésite.) 

     

    Ces quelques modifications n'interviendront qu'au printemps 2016.

     

    Le viaduc

    C'est là qu'intervient la direction Jeunesse et sport qui propose dans un premier temps, la dépose des grilles des terrains de sport.

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    Dans un deuxième temps, on pourrait proposer un parcours sportif orienté vers les nouvelles pratiques : street work out, fitness, roller... Rien n'est encore tranché.

    Quant à l'éclairage du viaduc voté dans le cadre du budget participatif du 18e, un comité de pilotage va voir le jour pour l'ensemble des projets. Action Barbès y sera convié. 

    Enfin, la RATP va entreprendre des travaux de renforcement des ponts au-dessus des réseaux des gares Nord et Est. Pour prendre connaissance de l'intégralité du document, cliquez ici :

    Travaux viaduc ligne 2 - Bd la Chapelle.pdf

     

    "La ville doit travailler au projet et revenir ensuite avec l'Apur pour des réunions de concertation avec les associations et les conseils de quartier" a conclu le secrétaire général de l'Hôtel de Ville.

    Appuyés par Rémi Féraud, nous avons obtenu que le Comité de pilotage (CoPil) Barbès, qui existe depuis 2007, et qui est spécifique aux problèmes du quartier Barbès ne soit pas confondu avec une structure (à inventer) type Commission extra municipale des déplacements (CEMD) qui serait, elle, réservée à la Promenade Urbaine. Pas de date pour cette future structure. Par contre, le prochain Copil devrait se réunir début 2016.

    Quelque peu déçus par cette réunion, nous avons sollicité le secrétaire général de l'hôtel de ville pour tenter de connaître le projet à moyen et long terme. Nous rencontrerons début novembre une conseillère de la Maire de Paris chargée de l'Architecture, du Patrimoine et de l'Espace Public. Nous espérons ainsi pouvoir apporter de bonnes nouvelles à nos adhérents et aux lecteurs...et relancer notre projet de street art qui semble oublié.

     

  • Promenade urbaine: on est parti jusqu'en 2020

    Beaucoup d'habitants étaient venus la semaine dernière au nouveau centre d'animation du boulevard de la Chapelle pour la présentation du bilan du Civic Lab. On constatait cependant que peu de riverains du 10e avaient franchi le viaduc. Les plus motivés sans doute, des membres du conseil de quartier Louis Blanc- Aqueduc et d'associations de quartier. Le gros des troupes venait donc du quartier autour de la place de la Chapelle, logique puisque le Civic Lab y était installé jusqu'au malheureux incendie début décembre.

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    Nombre d'élus des 10e et 18e arrondissements avaient fait le déplacement, mais personne du 19e, semble t-il.

    Qu'a t-on appris de nouveau?

    L'équipe de l'Atelier d'Architecture Autogérée (AAA) a rappelé ses objectifs, nous ne reviendrons pas là-dessus. Ses missions: repérage des dynamiques civiques et urbaines, co-construction du Civic Lab, mise en place de nouveaux usages proposés par les acteurs du quartier et propositions participatives pour l'aménagement urbain. Des cartographies ont été élaborées (on peut regretter que l 'éclairage du viaduc retenu dans le cadre du budget participatif 2015 ait été omis dans la présentation), pour les lieux bien ensoleillés, sur les types de commerces implantés le long du parcours, sur la répartition hommes/femmes dans l'espace public. Pas inintéressant pour le citoyen qui connait mal son quartier mais pour les autres... Tout cela relevait davantage du diagnostic. Pas suffisamment de détails sur la façon dont ont été menées les enquêtes auprès des habitants ou passants interrogés. Par exemple, on apprenait qu'à Barbès les propositions étaient davantage tournées vers le social, la solidarité, la citoyenneté, la propreté, l'hygiène ?  Nous avions demandé à être informés de la présence de l'équipe du Civic Lab à Barbès mais nous n'avons pas eu de retour. Alors, combien de personnes consultées ? A quels moments ? On n'en saura pas plus. Nous sommes donc intervenus pour rappeler que nous déplorions depuis le début de l'aventure le manque d'informations pour les riverains du secteur Barbès-Tombouctou et de la Goutte d'or.

    Quelques propositions ont cependant émergé même si la plupart d'entre elles avaient déjà été évoquées lors des réunions de réflexion avec l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) : un atelier de réparation de vélos, une cuisine mobile (c'est un peu ce qu'on a suggéré pour l'espace convivial au centre du marché), une recyclerie (là aussi déjà proposée en lieu et place de la déchetterie), un espace d'agriculture urbaine, un espace de co-working, une bibliothèque mobile, des commerces équitables... Quant à la suggestion pour une esplanade sur le pont Saint Ange pour des débats ou des projections, le bruit des métros et des trains semble avoir été oublié. 

    Les avis exprimés ensuite par les habitants étaient mitigés. Certains très enthousiastes, d'autres beaucoup moins, d'autres encore déçus par un manque de nouveauté. "Ce sont des trucs qu'on voit partout ! " s'est exclamé l'un d'entre eux. Des habitants se sont interrogés sur l'utilité même de cette 1ère phase. On pourra juger de l'efficacité  du travail mené par AAA quand seront  présentées les premières propositions concrètes d'aménagement. Plusieurs questions ont inévitablement porté sur les sauvettes. Un sujet que nous n'évoquerons pas davantage ici.

    Quel calendrier?

    Incontournables, les travaux de la RATP, à savoir la réfection des peintures anti-corrosion du viaduc. Le planning est bien confirmé. On commencera à l'ouest, à Anvers, en juillet 2017, pour aller jusqu'à la Chapelle (station incluse) pour une durée d'un an. Puis, second tronçon jusqu'à Colonel Fabien qui se terminera en 2019. Tout l'espace sous le viaduc (et aux abords) sera utilisé par la RATP. On vous prévient, il y aura sans doute un impact sur la circulation. La Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) profitera de la phase de travaux n°1 pour réaliser des études de circulation et proposera alors plusieurs scénarios d'aménagements. Il faudra ensuite consulter des entreprises.

    Parallèlement, la DVD a annoncé des travaux réalisés par les Eaux de Paris place de la Chapelle de janvier à juin 2017. Il s'agira de faire passer de gros tuyaux. Quelques bouchons supplémentaires à prévoir là aussi !

    Une nouvelle agence est en passe d'être choisie par la Ville et nous devrions en savoir davantage en début d'année 2017 quant à la suite de la concertation et son mode de fonctionnement. Un container sera réinstallé place de la Chapelle et un autre dans le 10e (mais pas de lieu pour le moment). Nous serons alors vigilants à ce que soient enfin abordés les réaménagements de voirie (sens de circulation, pistes cyclables, continuité du terre plein au niveau du carrefour Tombouctou, carrefour apaisé place de La Chapelle), les problèmes du stationnement des autocars, ceux liés au bon fonctionnement du futur marché Barbès. Un travail en atelier avec la DVD, des plans comme cela a été le cas lors du réaménagement des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès dans le cadre d'une commission extra municipale de déplacements. 

    Nous n'avons pas manqué de reparler du marché Barbès qui va donc être déplacé vers l'Est pendant un an. Nous avons rappelé la position de notre association sur la nécessité de réinstaller en 2018, un marché alimentaire, plus aéré, plus sécurisant, avec donc moins de linéaires, la condition indispensable pour ne plus avoir de camions stationnés sur les trottoirs ou les ponts. Nous avons également insisté sur la nécessaire réduction de la circulation, c'est un engagement de la Ville et  les épisodes de pollution du mois de décembre ne peuvent que nous donner raison.

    Nous participerons mi janvier à la réunion du Comité de pilotage Barbès à l'Hôtel de Ville. Ce sera l'occasion de revenir sur ces points.

    L'occasion de faire état aussi d'une certaine déception au vu du bilan présenté par l'AAA. Nous sommes restés sur notre faim : pas d'atelier de concertation avec des habitants motivés, avec des outils et des compétences en gestion de la voirie, avec des conseils de quartier déjà au fait des problèmes connus de tous, pas d'actions de la DVD pour initier une analyse de la circulation à la place de la Chapelle qui ne laissera pas, en l'état, la possibilité de créer une quelconque promenade.... Au lieu de travailler concrètement sur le projet, nous avons assisté à une occupation temporaire d'un tout petit bout d'espace public, très circonscrit à la Place de la Chapelle — rappelons que le second conteneur est resté fermé derrière la déchetterie et qu'aucune action, aucune présence n'a été perçue au-delà. En tant qu'association et via notre blog, nous avons fait de notre mieux pour rendre plus visible l'animation du Civic Lab' mais il nous semble qu'il est resté très confidentiel. Oserons-nous dire que nous craignons d'avoir perdu 6 mois de plus vers la mise en oeuvre du projet ? 

  • Quels usages pour la Promenade urbaine?

    La salle était presque pleine pour assister à la présentation des possibles usages de la Promenade urbaine. Plusieurs habitants du 10e avaient fait le déplacement, sans doute les plus motivés. A la tribune, les maires des 10e et 18e, un représentant pour le 19e, la responsable de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

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    Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par la fin puisque nous avons appris que le rapport d'activités de l'agence AAA promise pour fin janvier était enfin en ligne. Et surtout, que l'enveloppe budgétaire de 650 000 € annoncée et prévue pour la concertation et la mise en œuvre du projet, et donc destinée à cette agence, sera réduite à environ 170 000€. Le solde permettra d'alimenter en partie le budget pour l'éclairage du viaduc. Une bonne nouvelle pour Action Barbès et les deux autres associations (Sos La Chapelle et Demain La Chapelle) qui se battaient depuis un an pour que la ville cesse le partenariat avec AAA (voir notre article d'avril 2017). Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous avons appris qu'enfin une étude était à l'ordre du jour pour envisager une seconde sortie à la station de métro La Chapelle. Comme quoi les mobilisations peuvent servir à quelque chose.

    Pour autant, même si les lignes ont un peu bougé, on ne sera pas vraiment dans une promenade urbaine comme nous l'avions imaginée en 2013. On savait que le parcours était complexe et une continuité difficile à mettre en œuvre. Aussi, il faut admettre qu'on est davantage dans une juxtaposition d'équipements.

    Les propositions de la Ville

    Voirie

    En premier lieu, il faut savoir que les travaux de voirie qui devaient commencer en avril, à partir du carrefour Barbès, sont repoussés. En effet, ils sont conditionnés par les travaux de rénovation de la RATP, travaux qui ont pris un peu de retard. On nous a annoncé un démarrage pour juin. Il n'y aura finalement pas de piste cyclable sur le trottoir côté 18e suite à la concertation avec des associations de cyclistes. Elle restera à 1,60m de large. Le trottoir côté 10e boulevard de la Chapelle vers le théâtre des Bouffes du Nord sera élargi.

    Calendrier des travaux de voirie

    Juin-octobre 2018 - Tronçon Barbès-Tombouctou

    Octobre-décembre 2018 - aménagement du carrefour Tombouctou-Maubeuge

    Novembre 2018 à juillet 2019 - tronçon Chapelle-Stalingrad

    Mai-juillet 2019 - tronçon carrefour Tombouctou-Chapelle

    Les usages proposés

    Quatre axes ont été retenus: activités sportives, activités artistiques et culturelles, agriculture urbaine et végétalisation, activités économiques.

    Côté sport, un projet a été défini par la Direction de la jeunesse et des sports avec l' association du 19e Meltin'Club. Les terrains grillagés et fermés actuellement sous le viaduc vers Stalingrad seront rénovés pour accueillir du basket mais aussi d'autres sports, pour permettre une mixité d'occupation. On a entendu boxe et musculation. Les espaces devraient être sécurisés grâce à diverses animations et une vigilance exercée sur les nuisances possibles pour les riverains. Pour ces espaces, à court terme, on déposera un revêtement gomme pour une utilisation éphémère et, à moyen terme, on envisagera un embellissement du grillage. Puis, à long terme (compter un an et demi à deux ans), on ouvrira des espaces rénovés (deux terrains décentralisés côté 19e pour laisser un large passage). Des expositions photos pourraient être installées. Ces propositions n'ont pas fait l'unanimité mais semblent intéressantes si les lieux sont correctement gérés. Encore que la question de lieux de sport proches de la pollution des voitures et du bruit du métro se pose. La prudence s'impose donc.

    La suggestion d'un espace de glisse sur le pont Saint-Ange a, quant à lui, été plutôt défavorablement accueilli. Certes, il n'y a pas de riverains proches mais l'idée avancée d'en faire un lieu mixte avec pourquoi pas un espace d'exposition est totalement incongrue. Qui aimerait se rendre à une exposition avec un bruit assourdissant en fond sonore ? Franchement... Par ailleurs, nous avons fait remarquer que les espaces de glisse sont quasiment exclusivement masculins. On peut le regretter, mais c'est ainsi aujourd'hui. Et la place des femmes sur l'ensemble de la promenade a été évoquée à plusieurs reprises dans la salle.

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    La photo ci-dessus a été prise rue Léon-CLadel dans le 2ème arrondissement un samedi après-midi. Il ne manque que le bruit.

    Pour la culture, une responsable de la direction des Affaires culturelles de la Ville avait été invitée. Elle a insisté sur l'importance de l'offre culturelle. Mais encore ? On a entendu parler d'art urbain et d'une association du 20e ,"Art Azoï", qui interviendrait sur le parcours : de façon temporaire sur les murs de Lariboisière (Action Barbès a reproposé un tel projet cette année dans le cadre du budget participatif), et aussi sur les murs sous le viaduc (gageons qu'obtenir l'accord de la RATP ne sera pas aisé). Nous retenons une bonne idée (proposée également par Action Barbès depuis des années) pour des expositions photos sur l'histoire du quartier et le patrimoine de la ligne 2. On s'en réjouit donc. Une ludothèque pourrait trouver sa place dans le square Louise-de- Marillac. Les Arts de la rue seraient aussi mis à l'honneur. Les lieux culturels seront sollicités et le Point Ephèmère situé au bord du Canal Saint-Martin proposera des manifestations. Des pistes intéressantes donc, mais encore rien de bien précis.

    La Direction des espaces verts a ciblé des lieux à végétaliser, et particulièrement le pont de la Chapelle qui a l'avantage d'être bien exposé à la lumière. Ce serait donc un lieu favorable à la culture hors sol. Un projet, suivi par des professionnels (une nécessité a précisé la maire du 10e) pourrait donc être élaboré avec des plantations en bac. On approuve. Adieu palettes !

    Pour le marché, nous savons que le site est contraint mais nous avons noté que l'espace de convivialité figure bien sur les plans projetés. Pour autant, un plan n'est pas la réalité et nous devons rester vigilants.

    Enfin, des kiosques pourraient être installés sur le parcours et proposer différentes activités. Là encore, rien de précis.

    A noter que la piétonnisation du pont de Jessaint, proposée lors de précédentes réunions, a été abandonnée car elle nécessitait des modifications de sens de circulation, entre autres rue Jean-François Lépine (une hypothèse mal accueillie par les habitants de la rue) et a été jugée trop coûteuse.

    Les réactions dans la salle

    L'association SOS La Chapelle reconnaît être particulièrement déçue et regrette l'absence de liens avec les espaces culturels du parcours et de projet global. Alexandra Cordebard reconnaît qu'on ne voit pas encore la cohérence globale mais qu'on avance. Demain La Chapelle apprécie qu'on se rapproche de l'idée de départ du projet avec une bonne place pour l'art et la culture. Mais, comme Action Barbès, elle déplore le projet de terrain de glisse qui crée une rupture sur le linéaire. L'éternel problème de la propreté est évidemment revenu dans les débats. Comment cette promenade sera t-elle entretenue ? "Les nouveaux aménagements de l'espace permettront plus facilement aux agents de passer et donc de nettoyer" a répondu le maire du 18e arrondissement. Mais il faudra aussi que le mobilier urbain soit correctement entretenu ! Nous sommes une fois de plus intervenus sur l'état déplorable des armoires électriques (entre autres) qui jalonnent le parcours.

    L'adjoint chargé de l'urbanisme, Michel Neyreneuf, a repris un problème qui nous est cher : celui des barrières sous le viaduc à l'emplacement du marché, barrières sans cesse cassées, rarement réparées, puis à nouveau vandalisées et qui a pour conséquence de permettre aux véhicules d'y stationner en toute impunité. Il semblerait qu'enfin la ville de Paris ait pris la mesure du problème pour chercher des solutions viables de fermeture. En effet, Cécile Lagache responsable à la DVD a précisé qu'un marché public pour des bornes rétractables avec commandes à distance était à l'étude. Mais ne crions pas victoire trop rapidement car il n'est pas certain que l'espace marché en bénéficie...

    Autre point qui continue à fâcher, celui du maintien de la déchetterie. La ville ne veut pas entendre parler de sa suppression car elle la juge indispensable. "Pourtant, voilà des semaines qu'elle est fermée sans que cela semble poser problème !" s'est exclamé un habitant.

    On peut déplorer de ne pas avoir obtenu d'informations sur le choix des éclairages de mise en valeur du viaduc. Seule information glanée : le budget total alloué pourrait atteindre 5 millions d'euros.

    Par ailleurs, on nous avait annoncé que la présentation projetée était déjà en ligne le jour de la réunion publique, ce qui n'est toujours pas le cas au jour de parution de notre article!! Nous ne pouvons donc pas vous faire partager le lien vers ce document, utile pour mieux comprendre les projets.

    En conclusion, les maires des 10e et 18e ont assuré qu'ils seraient exigeants et vigilants. On espère donc qu'ils tiendront parole.

  • Mieux vivre à Montmartre

    Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.

    La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
    en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
    les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
    « Mieux vivre à Montmartre »

    Paris,18e,conseil-de-quartier-Montmartre,propreté

    A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.

    Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.

    On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :

    - les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.

    paris,montmartre,conseil-de-quartier,propreté,civisme- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?

    Quand c'est plein.... c'est plein !

    - les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.

    - les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.

    Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.

    Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.

  • Comment retrouver le Nord ?

    Savez-vous vous orienter à Paris et trouver un numéro dans une voie ?

    L'organisation de la voirie est très rationnelle à Paris. La numérotation des immeubles telle que nous la connaissons aujourd'hui a déjà deux siècles. Elle a commencé en 1806.

    Eclairage :

    Comme dans d'autres villes, où ce système perdure encore (à Berlin, par exemple), il fut un temps où les numéros des immeubles se succédaient selon la suite des nombres entiers naturels (1, 2, 3, 4, 5 etc.), d'une extrémité de la rue à l'autre, pour revenir sur le trottoir opposé. Ce qui avait pour résultat que le n°1 pouvait faire face au n° 59 ou 280, selon la longueur de la voie.

    Le nouvelle inscription des rues et le nouveau numérotage des maisons y afférant commença en 1806. Les explications, que donne le Dictionnaire des rues de Paris*, méritent deux lectures attentives... : voyez vous-même.

    « Chaque rue, cul-de-sac, boulevart (sic), etc., contient d'un côté une série de numéros impairs, et de l'autre une série de numéros pairs. Nous distinguons deux sortes de rues, etc. ; les unes que nous nommons longitudinales ou parallèles à peu près à la Seine, et les autres transversales ou à peu près perpendiculaires à la Seine. Les rues, etc., longitudinales contiennent des inscriptions et des numéros rouges, et les rues, etc., transversales des inscriptions et des numéros noirs. Les rues, etc., longitudinales commencent toujours à partir du point le plus élevé de la Seine, soit au nord, soit au midi, et les rues transversales commencent toujours, soit au nord, soit au midi, au point le plus près de la Seine. A partir du commencement de chaque rue, cul-de-sac, boulevart, quai, etc., les numéros de gauche sont impairs, et les numéros de droite sont pairs, donc si les numéros rouges vont en augmentant on marche dans le sens du courant de la Seine ; et si les numéros noirs augmentent vous vous éloignez de la Seine, et s'ils diminuent vous vous en rapprochez. »

    C'est limpide, non ?

    Prenons le faubourg Poissonnière, pardon, la rue du Faubourg Poissonnière. Elle est, selon l'article ci-dessus, plutôt transversale ou à peu près perpendiculaire à la Seine. Les numéros et toutes les inscriptions devraient être noirs, ce qui indiquerait la caractère de tranversalité de la voie. Mais ce marquage en couleur a disparu. Les plus petits numéros commencent donc au plus près de la Seine, pour nous, près des Grands Boulevards. Les numéros de gauche sont bien impairs (dans le 9e) et les numéros de droite sont bien pairs (dans le 10e). Quand les numéros augmentent, on peut donc en déduire qu'on s'éloigne de la Seine. La pente aurait presque rendu cette découverte flagrante sans les numéros... mais dans d'autres lieux, c'est moins visible.

    Ces connaissances peuvent être utiles, quand on cherche à localiser une adresse et qu'on a un peu le sens de l'orientation. Savoir où se trouve le Nord ne peut nuire. Imaginez que vous soyez sur la face Nord de la butte Montmartre. La rue est en pente descendante, mais les numéros augmentent. Vous en déduirez logiquement que vous ne vous dirigez pas vers la Seine mais vers le nord de Paris. Néanmoins, il apparaît que pour être tout à fait utiles, ces indications gagneraient à être couplées avec les couleurs rouge et noir d'origine.

    Entre temps, on a découvert le GPS... Ouf !

    Note : Google, que l'on peut critiquer par ailleurs, permet toutefois la lecture en ligne d'ouvrages tout à fait intéressants tout en en préservant l'état, qui ainsi ne souffre pas des manipulations. Ici le Dictionnaire des rues de Paris (titre complet : Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, contenant les noms anciens et nouveaux des rues, ruelles, culs-de-sac, passages, places, quais, ports, ponts, avenues, boulevarts, etc ; et la désignation des arrondissemens dans lesquels ils sont situés ; accompagné d’un plan de Paris) a été publié par l'auteur J. de la Tynna, rue J.-J.-Rousseau, n° 20, en 1812.

  • Interruption du trafic sur la Ligne 4 du métro

    La RAPT annonce des travaux de modernisation sur la ligne de métro 4, notamment à la station Chateau rouge, dans le 18e arrondissement..

    Le trafic sera interrompu entre les stations Porte de Clignancourt et Barbès-Rochechouart du 11 au 14 novembre inclus.

    Un service de bus de remplacement est mis à la disposition des usagers entre les stations Porte de Clignancourt et Barbès-Rochechouart.

    Voir l'affichage en stations et l'information sur www.ratp.fr

  • Aménagements de sécurité de la rue du 8 mai 1945 devant le parvis de la Gare de l'Est : c'est parti

    Après la certitude que le grand et ambitieux projet tant annoncé de réaménagement des abords de la Gare de l’Est (maintes fois évoqué depuis 2004, et repris en 2008 par l’actuelle majorité municipale dans son programme de campagne) ne verrait pas le jour pendant la présente mandature (cf. Journal d’Action Barbès n°27 de juin 2011) mais serait plutôt remplacé par quelques aménagements de sécurité destinés à sécuriser la zone de la rue du 8 mai 1945 pour les piétons, le projet de ces travaux d’aménagement de ladite rue, pour un budget de 300 000 €, nous a été dévoilé.

    Un projet totalement axé sur la sécurisation du tronçon Est de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros pairs du boulevard de Strasbourg et la rue du faubourg Saint Martin).

    Ces travaux, censés n’être que provisoires dans l’attente à moyen/long terme d’un réaménagement d’un périmètre plus large, devaient commencer ces jours-ci pour profiter d’une modification du planning de l’entreprise Fayolle qui les réalise.

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    Pour visualiser la carte en plus grand sur google maps, cliquez ici

    Ce projet de sécurisation se concentre sur le tronçon Est de la rue du 8 mai 1945, entre le boulevard de Strasbourg (numéros pairs) et la rue du faubourg Saint Martin / la nouvelle place Madeleine Braun. Les aménagements envisagés comprennent :

    ·   La création de deux ilots refuge sur les deux traversées reliant le parvis de la gare d’une part au coin de la rue du 8 mai 1945 et du boulevard de Strasbourg au niveau du Café de l’Est (au n°7 rue du 8 mai 1945) et d’autre part au coin de la rue du 8 mai 1945 et du boulevard du faubourg Saint Martin au niveau de l’Indiana Club (au n°129 rue du faubourg Saint Martin).

    ·  La création d’une nouvelle traversée piétonne et d’un ilot refuge entre le coin sud-est du parvis de la gare et la nouvelle place Madeleine Braun.

    ·   L’élargissement du trottoir de la rue du 8 mai 1945 (entre les n° 1 et N°7) et de l’angle avec le boulevard de Strasbourg (devant le Café de l’Est, la brasserie Les Tramways de l’Est, l’Hôtel Amiot et le traiteur Schmid), ce qui permettra de réduire la traversée piétonne entre le grand ilot central du boulevard de Strasbourg et le trottoir coté des numéros pairs.

    ·   La création de places de stationnement pour les deux-roues.

    Dans le projet, une bande cyclable était envisagée sur la remontée du boulevard de Strasbourg, mais ne verra finalement pas le jour dans un premier temps, car l’ilot-quai bus qui devait permettre la création de cette bande cyclable n’a pas reçu l’accord de la RATP.

    La partie Est de la rue du 8 mai 1945 est bien prise en compte par ce projet. Mais malheureusement, un oubli flagrant de ces aménagements de sécurité apparaît, puisque la partie Ouest de la rue du 8 mai 1945 de l’autre côté du boulevard de Strasbourg n’est pas considérée dans les travaux envisagés.

    Un oubli malheureux du projet actuel: le tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros impairs du boulevard de Strasbourg et le boulevard de Magenta) dont les traversées piétonnes, très fréquentées, sont actuellement très mal sécurisées.               

    La partie ouest de la rue du 8 mai 1945 (entre les n°8/9 au n°14/19) n’est pas traitée par le projet : rien n'est prévu pour les deux traversées piétonnes très fréquentées, malheureusement très mal signalées et très exposées à la circulation des voitures et des bus de cette voie.

    ·  La très longue traversée piétonne entre le coin sud-ouest du parvis de la gare (au niveau de la rue d’Alsace) et l’angle au coin du n°9 de la rue du 8 mai 1945 et de la partie des numéros impairs du boulevard de Strasbourg au niveau du Quick (au n°93 du boulevard de Strasbourg), très utilisée : elle est le prolongement direct de la sortie principale piétonne de la gare - avec le chemin piétonnier aménagé sur le parvis et la grille d’accès du parvis -. Sa longueur excessive est tout juste rythmée par un simple petit ilot ancien.

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    ·   L'autre traversée piétonne, plus courte mais tout aussi exposée au trafic automobile, entre le n°8 de la rue du 8 mai 1945 et le Monop’ au n°13 de cette même rue : sa signalétique est en très mauvais état, quasiment invisible ; les voitures accélérant depuis l’espace large du carrefour du boulevard de Strasbourg ne ralentissent et ne s’y arrêtent que rarement.

    paris,10e,gare-de-l-est,parvis,circulation,sécurité-des-piétons,dvd,rue-du8-mai-1945Ces deux traversées piétonnes, ne faisant pas l’objet d’une sécurisation dans le projet proposé, sont cependant très fortement empruntées par les riverains et les voyageurs venant de ou se rendant à la gare. L’étude effectuée en décembre 2008 par le groupe de travail inter-quartiers sur l’aménagement des abords de la gare de l’Est les avaient identifiées comme étant les plus utilisées dans la zone des abords immédiats de la gare. Actuellement, ces passages manquent clairement de visibilité (mauvais état des marquages au sol, manque de signalétique etc.) et posent assurément un problème de sécurité.

    Les importants flux de piétons sur ces deux passages piétons existants du tronçon Ouest de paris,10e,gare-de-l-est,parvis,circulation,sécurité-des-piétons,dvd,rue-du8-mai-1945la rue du 8 mai 1945 sont notamment alimentés en continue par les voyageurs des lignes de banlieue de la gare qui traversent le parvis de la gare de l’est pour s’engouffrer dans le métro au niveau du Quick et par les flux des usagers des lignes de bus 38, 39, 46, 56, 65, 30 et 350 dont les arrêts se situent sur la partie sud de ce tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 (pour les liaisons vers l'Est et le Sud de Paris). Et sans parler d’une part des flux d’écoliers et de collégiens se rendant depuis les quartiers situés à l’Est de la gare vers les écoles de la rue de Chabrol et de la rue des Petits Hôtels, et d’autre part des flux des riverains fréquentant le marché Saint Quentin au bout de la rue du 8 mai 1945.

    Nous avons contacté Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e, chargée des transports et de l’aménagement de l’espace public, qui nous a indiqué que cette absence de réaménagements prévus pour ce tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 était apparemment un oubli. Elle a donc demandé aux Services techniques de la Ville et à la Section Territoriale de Voirie d’étudier le sujet et de réexaminer ce qui était envisageable à court terme.

    Nous espérons que cet oubli pourra être rapidement réparé, afin d’arriver à l’objectif souhaité pour toutes les traversées de la gare de l’Est : améliorer la sécurité et renforcer la visibilité des traversées des nombreux piétons dans un secteur où le trafic automobile et des bus est très dense.

    Une affaire à suivre donc…