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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Des nouvelles du quartier Louis Blanc

    paris,barbès,goutte-d-or,louis-blanc,police,consommation-d-alcool,stationnement-illiciteNous nous intéressons régulièrement aux différents conseils de quartier du 10e ; il faut dire que les sujets évoqués sont souvent proches de ceux du quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et du quartier Goutte d'or Château rouge. La plènière du CQ Louis Blanc de mars dernier en est un exemple et certains points glanés dans le compte-rendu, qui nous est parvenu ces jours-ci, intéresseront nos lecteurs.

    Le partage de l'espace public : un sujet qui revient souvent dans nos colonnes. C'est un thème récurrent et sans grande avancée. Voilà ce qu'en disent les habitants :

    - un grand nombre d'infractions, d'incivilités liées à des occupations indues de l'espace public

    paris,barbès,goutte-d-or,louis-blanc,police,consommation-d-alcool,stationnement-illicite- du stationnement intempestif dans le quartier La Chapelle

    - la présence de scooters sur les trottoirs (devant les commerces de scooters)

    - la consommation d'alcool le soir sur l'espace public

    Le commissaire Grinstein, arrivé récemment dans le 10e, était invité. Il avait accepté de rencontrer Action Barbès, dans son commissariat de la rue Louis Blanc en février, pour faire connaissance (voir notre article ici). il sera probablement présent lors de la réunion de rentrée du conseil de quartier Lariboisière à l'école Belzunce.

    Ses réponses varient peu. Pour le stationnement illicite, des opérations de verbalisation sont effectuées rue Louis Blanc - pas devant le commissariat, bien sûr, la rue Louis Blanc traverse le périmètre du CQ pour se terminer à la place de La Chapelle - notamment avec des demandes d'enlèvements, mais la situation se dégrade dès le départ des policiers. Pour les étalages non autorisés, la DPP (direction de la prévention et de la protection) est habilitée à verbaliser, rappelle le commissaire. Or, nous savons combien cette direction manque d'effectifs pour être vraiment efficace.

    Pour les problèmes de consommation d'alcool, il faut savoir que le quartier Gare du Nord-La Chapelle est frappé d'une interdiction de vente après 21h par arrêté préfectoral. Pour verbaliser, le commissaire explique qu'il faut disposer d'une preuve ou d'un témoignage précis. Par ailleurs, le montant du PV est peu dissuasif. Et encore fait-il aussi que les consommateurs soient solvables.

    Des arguments que nous connaissons bien ; ils sont les mêmes côté 18e.

    Et pourtant, à toujours dire qu'on ne peut rien faire, qu'on n'en a pas les moyens, ou que la réponse judiciaire est trop lente ou inadaptée, à ne pas réagir faute de mission clairement définie, il semble que les policiers ne se sentent plus investis d'une autorité incontestable. Et les délinquants ne le perçoivent pas autrement. Il n'est pas rare de voir un groupe de policiers traverser un autre groupe de buveurs, largement alcoolisés, urinant au besoin le long dun mur, ou encore écarter des vendeurs à la sauvette qui ne se cachent pas vraiment pour poursuivre leurs affaires.... Pourquoi se gêner dans ces conditions ? C'est l'image de la police qui en prend un coup ! Et notre environnement qui se dégrade... 

  • Les rideaux de douche des cafés parisiens auraient encore de beaux jours devant eux

    Il est assez rare qu'une décision de justice soit aussi commentée, et de surcroît négativement, avec une telle insistance, quand elle concerne de simples terrasses de café.  Cinq établissements parisiens, qui étaient dans le collimateur de l'association Droits des non fumeurs, ont eu gain de cause aux yeux des juges de la cour d'appel de Paris (relaté dans Le Parisien du 11 mai) . Ainsi la preuve ne serait pas apportée que les espaces extérieurs bâchés des brasseries et cafés seraient des lieux fermés. Si les juges de la cour d'appel de Paris sont aussi peu convaincus par les arguments des non fumeurs, pourquoi ne pas retourner la démonstration ? Ces espaces sont-ils des lieux ventilés dans lesquels les consommateurs non fumeurs sont à l'abri du tabagisme passif, que la loi qui interdit de fumer dans les lieux fermés et un tant soit peu fermés (par exemple les halls de gare et même les quais...) avait pour objectif de supprimer ?

    C'est le froid et le profit plus que le souci de la fumée et de la santé qui auront eu le dessus dans cette affaire.
    Chronologiquement, les fumeurs sont sortis à l'extérieur du café dans un premier temps pour "s'en griller une" en janvier 2008 (application de la loi sur l'interdiction de fumer dans les bars). Les cafetiers leur ont installé quelques chaises et tables dehors, devant l'établissement ou devant la terrasse fermée. C'est ainsi que les terrasses prenaient de l'ampleur, même dans des espaces où jamais on ne les aurait imaginées. Une fois assis, à la première bise venue, les fumeurs ont ressenti le froid. Les propriétaires ou gérants de bars leur ont installé des chaufferettes sur pied, en applique ou suspendues. On commençait à vouloir chauffer la rue... Quel gaspillage honteux ! "On pourrait peut-être fermer un peu pour confiner les calories en terrasse?" Les cafetiers ont alors investi dans les bâches et rideaux transparents pour refermer leurs terrasses et protéger les consommateurs fumeurs, tout en jetant un oeil inquiet sur la facture de gaz et bientôt d'électricité, car les chaufferettes au gaz devront disparaître en janvier prochain. On ne peut nier que leur investissement ait été lourd et pèse dans la balance à l'heure de rationaliser le dossier.

    paris,terrasses,cafés,bâches,interdiction-de-fumerTout cela est navrant, à l'heure où l'on dénonce pêle-mêle notre facture énergétique, l'emploi majoritaire du nucléaire dans la production électrique, les achats d'électricité à l'étranger lors des pics de consommation, le manque d'investissement dans les énergies alternatives, etc... il se trouve encore des juges pour baisser la garde face au lobbying des cafetiers-limonadiers et autres investisseurs du secteur. Car ne nous méprenons pas, les grandes enseignes de restauration, rapide ou non, les brasseries à établissements multiples, les cafés qui ont pignon sur rue et leurs terrasses tentaculaires sont souvent du capital anonyme et sont la propriété de fonds de placement et autres sociétés d'investissements. Difficile dans ces conditions de discuter avec le patron. Celui-ci est devenu un gérant qui doit rentabiliser l'affaire selon les exigences du financier au risque de perdre son job. Une donnée à prendre en compte.

    Toujours à propos des terrasses, une petite victoire tout de même d'associations de riverains de la rue Montorgueil: la Cour d'appel de Paris a refusé que les commerçants occupent totalement les trottoirs de cette rue piétonne "circulée" comme aime à le rappeler Jacques Boutault maire du 2e. Voir l'article de Métro du 16 mai à ce sujet.

  • Une réserve de matériaux de voirie sous le viaduc

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    L'extrémité nord de la rue de Maubeuge n'est pas très habitée, c'est un fait. D'un côté l'hôpital Lariboisière avec certains de ses bâtiments les plus anciens (secteur Pierre Lescot): les  murs s'effritent depuis des décennies, offrant un aspect lépreux, que cachent partiellement d'immenses panneaux publicitaires, tout aussi laids. De l'autre côté, un immeuble de la SNCF ou société apparentée (Railrest et Transport ferroviaire), plutôt moderne, un profil assez conquérant, façade majoritairement en verre. Les institutionnels, qu'ils soient présentables ou pas, ne font pas une rue humanisée. De fait, cette extrémité de la rue de Maubeuge ressemble à une sortie de zone industrielle. 

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     Que voit-on une fois passé le viaduc, côté 18e ? La rue de Tombouctou. Elle débouche sur le boulevard de La Chapelle, après avoir dépassé la rue de Jessaint qui franchit, elle, les rails du réseau de la Gare du Nord. Elle est balisée par deux hammams dans des immeubles anciens en bon état, et des commerces dont une boulangerie qui aux beaux jours proposent à ces clients quelques chaises en terrasse. Un cadre populaire de manière générale comme l'est le 18e arrondissement.

     Entre les deux lieux que nous venons de décrire, il existe un espace, situé sous le viaduc, qui est en quelque sorte un "no man's land", une zone dont la fonction est incertaine, indéfinie, voire ignorée. On a bien cherché à lui en donner une, en implantant une station de Vélib', près du pilier sud-est, côté 10e donc. Mais les vélib' sont rarement au rendez-vous. Les gestionnaires diront peut-être, comme ils l'ont fait pour la station sous le viaduc, aussi, devant chez Tati, que "la station est peu productive", en langage courant cela signifie peu utilisée, mais dans cette logique, sait-on si elle est peu ou pas utillisée parce que les vélos manquent, ou bien ces derniers manquent-ils -de fait la station n'est pas réapprovisionnée- parce qu'elle est peu utilisée ?

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    En ville aussi, la nature a horreur du vide. C'est ainsi que l'espace du terre plein central du boulevard de La Chapelle accueille régulièrement des occupants divers. Pendant longtemps des camionnettes et des voitures particulières ont stationné sur ce trottoir bien que surélevé. La ville, pour éviter que le lieu ne devienne un parking, y a fait poser des blocs en béton qui en limitent l'accès. Ce bornage a eu pour effet immédiat de le rendre sale, car les engins de la propreté n'ont pu continuer à le nettoyer correctement. C'est du moins ce que nous ont dit des agents de la DPE rencontrés sur place. On peut le concevoir.

    Depuis quelques semaines, ce sont des matériaux qui occupent les lieux. Entourés de palissades vert et blanc, ils s'étendent d'une pointe à l'autre de l'espace. Pour combien de temps ? A qui appartiennent-ils ? S'agit-il des travaux de rénovation des réseaux ErDF ou d'un autre concessionnaire de la Ville ? Mystère.

    Lors d'une récente réunion, nous avons posé une question informelle à un chargé de mission de la mairie du 18e sur le devenir de cet espace...: Oui, il y aurait une rénovation en vue dans un proche avenir.

    Mais encore ?

  • L'espace public se mercantilise un peu plus

    Même si le temps n'est pas très engageant et qu'il faut une dose d'énergie importante pour affronter les flots de touristes qui montent et descendent la rue de Steinkerque, nous sommes allés jusques aux pieds des jardins du Sacré Coeur pour faire des photos.

    Depuis plusieurs mois traine sur notre bureau une coupure de presse (Le Parisien du 10 avril 2012), conservée là parce qu'elle avait piqué notre curiosité. Le titre en était "Halte à la baraque à frites". Ici, à Barbès, la baraque à frites nous a laissés un souvenir brûlant. Les derniers arrivés ne savent pas : en lieu et place de la station de Vélib' située sous le viaduc, côté 9e-18e, se trouvait au début des années 2000 une grande baraque dite à frites, même si les gaufres étaient davantage sa spécialité. Elle a brûlé un samedi matin. Les flammes qui s'en échappaient léchaient et noircissaient les voûtes du viaduc devant un cordon de sécurité et des centaines de badauds fascinés par le feu. Cette roulotte ambulante n'a pas été autorisée à reprendre son emplacement par la suite ; elle est désormais stationnée en haut de la trémie du métro, au carrefour des rues de Clignancourt et de Rochechouart avec le boulevard. Là où se trouvait plus tôt un kiosque à journaux. Qui lui a changé de trottoir, pour s'établir près de la fontaine Wallace.... On n'est pas loin du jeu des chaises musicales.

    Revenons à l'article : " Halte à la baraque à frites. » C’est le mot d’ordre de la mairie de pour les nouveaux commerces de rue qui s’implantent aujourd’hui dans la capitale. Onze kiosques ont d’ores et déjà vu le jour sur les seize emplacements prévus aux abords de lieux prestigieux, comme Montmartre (XVIIIe), la tour Eiffel (VIIe) ou le rond-point des Champs- Elysées (VIIIe). "

    Nous sommes allés voir place Suzanne Valadon, au pied du funiculaire, où les touristes attendent tranquillement de monter dans la voiture.

    Voici la place qui accueille la gare basse du funicuaire avant l'installation des boutiques miniatures.


    Agrandir le plan

     Maintenant deux boutiques de rue trônent au milieu de l'espace, en vis-à-vis des sanisettes, formant une haie d'honneur aux touristes et promeneurs amateurs de Montmartre.

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    De face : le kiosque du même style que les kiosques à journaux de la Ville de Paris propose des chapeaux, c'est Mademoiselle Charivari.

    L'autre, plus petit mais plus original, propriété de deux vaillantes entrepreneuses, vend des jogurts sous différentes formes. Actuellement le panneau annonce "Frozen jogurt", on dira qu'ils sont glacés peut-être.

     

     

     

     La station basse du funiculaire. Nous la trouvons bien jolie avec ses deux ailes en verre au-dessus des guichets.

     

     

     

     

    paris,sacré-coeur,funiculaire,palce-suzanne-valadon,boutiques-de-rueLes mêmes de dos.

    A y regarder de plus près, les personnes qui attendent au fond de l'image, sont devant les deux sanisettes...

  • Attention Passage dangereux

    Dans notre quartier de gares, un train ne peut pas en cacher un autre ! Ils s'arrêtent tous en bout de quai. En revanche, une voiture peut en cacher une autre, et cela même sur les passages pour piétons ! On vous explique. 

    Nous nous sommes battus pendant des années pour que le passage Paré-Patin soit mieux sécurisé : pour les lecteurs qui ne fréquentent pas le boulevard Magenta vers le 150, disons qu'il s'agit du passage qui fait la jonction entre les rues Ambroise-Paré, Guy-Patin et le boulevard de Magenta, il est légalement réservé aux véhicules d'urgence et, désormais aussi, aux taxis qui sortent vers Magenta. C'est une bataille perdue, avouons-le. Les automobilistes ont continué à emprunter ce passage pour gagner le Magenta vers le carrefour Barbès et s'épargner le tour du terre-plein central sous le métro aérien. D'autres poussent même l'infraction jusqu'à tourner à gauche vers la place de la République. Aux heures d'affluence, certains restent coincés au milieu de la chaussée... dans la voie de bus, ou au beau milieu du trottoir. 

    Depuis peu, et c'est une de nos lectrices qui nous en a informés, la Voirie a fait poser des plots en plastique blanc au milieu du boulevard de Magenta pour empêcher les voitures de tourner à gauche. 

    paré-patin

    .... et pour marquer les esprits, la Voirie a aussi ajouté un panneau indiquant l'interdiction de tourner à gauche, ou plutôt l'obligation de tourner à droite. Voir ci-dessous :

    paré-patin

    Mais les resquilleurs ne sont pas à une infraction près. Ils sont dangereux, ils le savent, et ils continuent allègrement à contourner les obstacles. Voyez vous-mêmes : 

    paré-patin

    On fait comme on peut : les uns passent à gauche des feux (ci-dessus), les autres à droite, directement sur le passage piétons (ci-dessous). Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. Les piétons et les vélos n'ont qu'à bien se tenir !

    véhicule passant sur le passage pietons_2.jpg

    Même les pompiers - alors que le véhicule n'était pas en urgence- écrasent allègrement les plots blancs!

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    Nous nous demandons à quoi sert la magnifique caméra située au beau milieu du Magenta, justement au-dessus du feu tricolore qui régule le flux automobile au déboucher de ce petit passage Paré-Patin ? Et qui permet aussi aux piétons, notamment ceux qui viennent de la gare du Nord par la rue Ambroise-Paré, de traverser le boulevard de Magenta. Faut-il absolument qu'on déplore un accident corporel pour qu'elle fasse son oeuvre et tente de dissuader les mauvais conducteurs ? A défaut qu'elle fonctionne à tous les coups, on pourrait la signaler par un ajout au panneau à flèche blanche : Attention vous êtes filmés

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  • Faubourg Poissonnière : place aux arbres, vélos et piétons !

    paris,vélo,piétons,environnement,arbres,urbanisme,budget-participatifLe titre de cet article est emprunté au nom du projet lancé par l'association Paris en Selle que nous avons rencontrée la semaine dernière. De quoi s'agit-il ?

    Nous avons plusieurs fois évoqué le plan vélo pour Paris lancé par l'Hôtel de Ville en 2015, notamment en ce qui concerne le 9e, le 10e et le 18e. Rappelons que les grandes lignes de ce plan sont les suivantes :

    • faire passer le mode de transport vélo de 3% des déplacements en 2014 à 15% en 2020, fin de la mandature actuelle,
    • réduire la vitesse des automobiles dans les petites voies en passant de 50 à 30km/h,
    • mettre en place autant que faire se peut des doubles sens pour les vélos là où il y a des sens uniques pour les voitures,
    • création de grands axes cyclables Nord-Sud et Est-Ouest.

    Vous trouverez tous les détails de ce plan sur la page "Paris se dote d'un plan vélo" de la Ville.

    Dans le cadre du budget participatif version 2016, l'association Paris en Selle s'est lancée dans un pari très audacieux mais aussi très constructif puisqu'il concerne d'abord une voie très chargée et compliquée — surtout à partir de la rue de Maubeuge —, la rue du Faubourg Poissonnière, et ensuite à cheval sur deux arrondissements, les 9e et 10e.

    Quelle est la nature de ce projet ?

    Reprenons l'argumentaire de Paris en Selle :

    • végétaliser la rue pour la rendre plus accueillante et plus agréable,
    • permettre une circulation sécurisée à vélo dans les deux sens,
    • élargir les trottoirs, installer des terrasses et apaiser la circulation.

    Mieux que de paraphraser la description du projet, référons-nous à la page qui lui est consacrée sur le site du budget participatif : Fbg Poissonnière : place aux arbres, vélos et piétons ainsi que la fiche de présentation préparée par les soins de cette association.

    Etudié par les Services de la Ville et agréé par les deux mairies d'arrondissement, le projet porte le numéro 5 pour le 9e avec un montant d'investissement de 500 000€ et le numéro 33 pour le 10e avec un montant de 500 000€ également.

    Voyons quelques projections réalisées par les promoteurs du projet.

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    Action Barbès soutient ce projet et vous incite à faire de même en votant pour lui, que vous habitiez dans le 9e ou dans le 10e sachant, comme le rappelle le site du budget participatif, qu'il y a "deux votes concomitants : pour les projets d’envergure parisienne et pour les projets d’arrondissement" et que pour ces derniers "un-e Parisien-ne peut voter que pour les projets* de son arrondissement de résidence, ou celui dans lequel il travaille" .

    * vous avez la possibilité de voter pour les 5 projets que vous préférez pour l'arrondissement.

    Vous remarquerez aussi la difficulté de ce projet à cheval sur deux arrondissements : il peut très bien être adopté dans le 9e et pas dans le 10e (ou inversement). Il faut donc que les deux arrondissements soient sur la même longueur d'onde pour qu'il se réalise.

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  • Le Sohan café:un lieu à découvrir

    Un peu loin de Barbès mais tout près de la place de la Chapelle, le Sohan Café a ouvert ses portes en mai de cette année, un commerce original et convivial dans un quartier qui en a bien besoin. C'est Lisa (on l'appelle ainsi) qui en est la gérante. Le local situé en rez-de-chaussée d'un immeuble de logements sociaux a été aménagé entièrement à ses frais (pour un montant conséquent) et donc à son goût. Lisa est née en Iran et est arrivée en France avec sa famille alors qu'elle avait 18 ans au moment de la guerre Iran-Irak. Et elle a décidé d'y rester, tout d'abord en ouvrant un restaurant de cuisine française dans les Hauts de Seine. Mais cette amoureuse de Paris a rejoint la capitale dès que ses enfants ont été autonomes. Elle habite depuis cinq années dans le quartier Pajol.

    Lisa précise qu'elle ne s'est pas lancée dans cette aventure pour s'enrichir. Elle souhaitait avoir une occupation qui lui permette des rencontres enrichissantes. Elle est comblée. Les clients qui franchissent la porte sont du quartier mais pas seulement, de nationalités et de milieux sociaux divers. Elle a choisi d'ouvrir ce café-restaurant iranien parce que la plupart des boutiques de produits de son pays d'origine se trouvent dans le 15e arrondissement. Dans le nord, il n'y avait rien et, a-t-elle ajouté, l'Iran est devenu très à la mode; en effet, depuis la mise en place du visa aéroport à Téhéran, les touristes ne sont plus obligés d'aller à l'ambassade. L'entrée en Iran est donc facilitée. Tous les produits alimentaires sont livrés par un grossiste qui se trouve en Allemagne et qui dessert toute l'Europe. Pour les objets d'artisanat, ils arrivent directement de créateurs qu'elle a rencontrés lors de ses voyages en Iran.

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    Ce commerce est concerné par le projet de Promenade urbaine et Lisa souhaite que le trottoir soit élargi afin d'installer une vraie terrasse. Elle a tenté cet été de mettre quelques tables mais elle a subi des vols et a vu une de ses vitres cassée. La dégradation du quartier se fait sentir et certains clients non résidents du quartier ne  souhaitent plus y revenir. C'est un peu comme pour les Libraires associés lorsqu'ils organisent des évènements. C'est regrettable et nous espérons qu'élus et préfecture de police prendront la mesure des difficultés pour les commerçants. L'opération Barbès-Chapelle Respire en place depuis janvier doit contribuer à une amélioration. La ville doit maintenant mettre la main à la pâte pour soutenir les commerçants notamment en exerçant une plus grande vigilance en matière de propreté aux abords.

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    Lisa est parfois un peu découragée mais reste positive. Alors, n'hésitez pas, allez la rencontrer autour d'un thé, d'un café, d'une pâtisserie ou encore de mazzehs.

    Une visite à la page FB du Sohan Café peut-être

  • Un commerce fermait au 88, rue de Rochechouart

    Any Boutique, une boutique de prêt-à-porter et accessoires (!) un peu désuète, il faut bien le dire, mais qui avait sa clientèle fidèle depuis des lustres dans le haut de la rue de Rochechouart. Depuis quelques semaines, une affichette proclamait que les derniers articles vous seraient cédés à moitié prix, et que la boutique était à vendre. Voilà, c'est dit, "on ferme boutique" ! 

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    Le tronçon de la rue de Rochechouart entre la rue du Delta et le boulevard n'est pas au plus haut de sa forme, au niveau des commerces. La pharmacie à l'angle a fermé, avant l'été de mémoire, les deux locaux de l'immeuble au 90, chez Camille, un bar assez pittoresque du temps de sa splendeur (petite visite sur le blog de Paris-Bise-Art s'impose), et un quincaillier, sont dans un état désespéré qui dure depuis bientôt dix ans. Des renseignements glanés auprès des services de la Ville de Paris et du bailleur social, propriétaire de l'immeuble, nous ont appris qu'un litige sur les indemnités opposaient les parties, locataire contre bailleur, et qu'en attendant une résolution acceptée par tous, l'état des lieux continuait de souffrir, voire de se dégrader.

    En revanche, d'autres ont ouvert au cours de l'année, rue de Rochechouart aussi, mais en amont de l'avenue Trudaine. Citons notamment les quatre restaurants en pieds de marmite au niveau de l'école maternelle : Papilles (on aime la "cuisine réconfortante, en service continu" !), L'Epuisette, Paccio  et sur le trottoir de la maternelle en face, Faggio.

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    Ces deux situations contrastées à quelques centaines de mètres l'une de l'autre montrent bien ce que l'environnement peut apporter, et combien la tendance est fragile. Laissez se dégrader plusieurs locaux et ce sont les boutiques les plus proches qui commencent à voir sombrer leur chiffre d'affaires. Ouvrez un bar branché (type le Dunkerque ou Chez Bouboule) et les autres suivent. Souvent.

    En l'occurence, si Any boutique a fermé, ce n'est pas dû exclusivement à la proximité des deux boutiques délabrées les plus proches, avouons que la ligne de prêt-à-porter avait sans doute besoin d'un petit coup de jeune, mais cette proximité n'a pas aidé. Hier, nous avons poussé la porte pour prendre des nouvelles... une couturière piquait derrière sa machine au fond du local, seuls quelques vêtements étaient encore exposés dans la vitrine et l'affiche de solde avait disparu. "La boutique n'est plus à vendre" nous a dit cette femme sans s'étendre sur les circonstances. 

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    Si vous avez lu avec attention l'article de ce blog hier, 19 décembre, vous vous posez peut-être la question du rachat par la Société d'économie mixte de la ville, la Sémaest ... C'est en effet le type de commerces ou plutôt de locaux que rachète volontiers la Sémaest, qui les rénove, les remet aux normes les plus récentes, et ensuite s'enquiert d'un repreneur qui y fera vivre son négoce dans de bonnes conditions. Mais le 9e n'est pas dans le secteur d'intervention de cette fée du commerce parisien. C'est tout. 

    Nous souhaitons donc bonne chance à ce nouveau commerçant. 

  • Consultation sur l'aménagement des abords de la gare du Nord

    La Ville de Paris et la mairie du 10e arrondissement organisent actuellement une consultation sur l’aménagement des espaces publics des abords de la gare du Nord, dans la perspective des travaux engagés par SNCF Gare Connect.

    L'agence État d'Esprit Stratis a été mandatée pour mener une consultation auprès des usagers et des riverains. L'opération ne concerne que les espaces publics dépendants de la Ville, et non de la gare elle-même. Une première réunion s'est tenue avec les acteurs des déplacements (taxis, VTC, association de cyclistes...) pour recueillir leurs doléances. Une autre réunion s'est tenue vendredi 8 février dernier à la mairie du 10e, cette fois en présence des acteurs économiques (hôtels, commerces...) et des associations et collectifs de riverains, Action Barbès en était.

    Pour notre part, nous avons particulièrement insisté sur la nécessité d'un meilleur partage de l’espace public, favorisant les déplacements doux et piétons, tout en maitrisant mieux les trajets et stationnements automobiles, des taxis et VTC en particulier, mais aussi des deux-roues motorisés. Cela passerait par une limitation du trafic automobile en surface au profit du souterrain. Nous avons rappelé également l'impératif de s’assurer de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et de leurs accompagnants. Plus concrètement, nous avons proposé d'élargir les trottoirs rue du faubourg Saint-Denis (côté impair) et rue de Maubeuge (côté pair) pour favoriser les déplacements des piétons cheminant dans l’axe Nord-Sud. Nous proposons également la création d’une grande esplanade piétonne comprenant la partie Sud de la place Napoléon III et le boulevard de Denain, et d'y accentuer le caractère végétal, tout en préservant la perspective monumentale. 

    D'une manière générale, nous avons rappelé que, certes la gare du Nord est la plus grande gare d’Europe et qu'il est logique de penser les importants flux de voyageurs, cependant, il faut garder à l’esprit que c’est aussi un quartier densément peuplé et qu’énormément de gens y vivent et y travaillent au quotidien, il faut donc que les aménagements puissent répondre aux attentes de ces différents publics et que la tranquillité des riverains soit respectée.

     

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    Un atelier visite aura lieu sur place, ce samedi 16 février de 10h à 12h, en présence des architectes du cabinet d’aménagement. La participation est libre, mais le nombre de place est limité, pour des raisons de sécurité. Aussi, si vous souhaitez participer il faut s'inscrire par mail.

    Vous pouvez également contribuer à ces réflexions en déposant votre avis sur le site dédié idee.paris.fr.

  • Le printemps des commerces

    Nous avions remarqué depuis quelques années combien le haut de la rue de Rochechouart avait changé de physionomie. Une animation nouvelle y règne, particulièrement en soirée, et occupe largement les trottoirs. Ce ne sont pas moins d’une demi-douzaine de restaurants ou cafés qui s’y sont installés, entre la rue Pétrelle et l’avenue Trudaine.

    Disparue la quincaillerie Amaria, le concessionnaire Peugeot, la miroiterie en face, et juste avant l’école maternelle le petit cours des halles, remplacé par un fleuriste assez éphémère, puis un réparateur de scooters, et bientôt…. allez savoir ! Le restaurant italien Fagio s’est étendu avec succès à la place de la supérette. Quels seront les prochains ? Que deviendra la boutique du photographe Desallais ? Déjà on ne se souvient plus trop de ce qui a occupé l’espace de la Cave à bières….

    Le faubourg Poissonnière, quant à lui, avait connu ses propres transformations, d’un autre genre. Au cours de la décennie passée ce sont des commerces de vêtements de cérémonie qui ont colonisé le quartier, d’abord le boulevard de Magenta puis le haut du faubourg. Avec une tentative d’en enrayer le cours par la Ville en créant les opérations Vital Quartier (un petit florilège de nos articles sur le sujet par ici). Mais depuis deux ans, des commerces de bouche résistent ou même se créent. Par exemple la boulangerie d'Aurélie Ribay dont nous avions salué l’arrivée (voir notre article du 5 septembre 2018). Mais aussi la boutique de bagles et de jus de fruit, à côté de la boucherie de M. David, successeur de M. Leboine. D’autres ont moins de réussite, et ne tardent pas à fermer, tels les remplaçants de Monsieur Schnellbaum qui, pendant plus de dix ans, a offert ses services funéraires au 169. Ainsi en va-t-il du commerce dans Paris. Ça bouge ! N'oublions pas Ferdinand, le fromager du 42 rue de Dunkerque, qui attire une clientèle de connaisseurs.commerce,9e,10e

    En ce printemps, on ne peut passer à côté de l’ouverture de la brasserie Bellanger (140 rue du Faubourg Poissonnière), il y a seulement quelques semaines. Notre regard observateur avait déjà repéré l’importance des travaux en façade, alors que dans le passé, seuls les stores et le nom du café changeaient, tout en restant, plus ou moins, dans leur jus. Pêle-mêle on avait connu la Brasserie des artistes, le Paris Nord, le Paris Juste, d’autres peut-être.

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    L’arrivée de la Brasserie Bellanger n’est pas passée inaperçue dans le petit monde des médias en ligne qui réagissent à ces événements. Ainsi la création de Charly et Victor (ouverte le 26 avril dernier et menu ici) a été commentée dans LesRestos.com, doitinparis.com, newtable.com, timeout.fr, cequepensentleshommes.fr, Sortir à Paris, Le Figaro très brièvement et L'Express en dévoilant une inspiration probable trouvée dans le modèle Big Mamma, les signalent aussi.

    L’investissement est important, la volonté de surfer sur la vague de la qualité alimentaire et des circuits courts est indéniable, sans doute aussi le business plan table-t-il davantage sur une rentabilité due au nombre plus qu'à la marge. Ajoutez à cela une bonne dose de communication efficace. On peut donc compter sur des prix abordables pour le client du quartier ou l’usager des gares. Au vu de l’accueil sur la toile, notre conseil est : n’hésitez pas, allez-y, testez... car, comme vous le savez, c’est le seul moyen d’avoir un avis.

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  • Promenade urbaine : l'inquiétant silence de la ville

    Mais que se passe-t-il avec la promenade urbaine ? Va-t-on finalement savoir à quoi vont ressembler les boulevards de la Chapelle et de la Villette à la fin des travaux ?

    Les travaux de voirie ont bien commencé, mais ils ont débuté avec une première mauvaise surprise. Contrairement à ce qu'il avait été annoncé, la circulation n'est pas réduite à une voie sur le boulevard de la Chapelle le long de l'hôpital Lariboisière, mais pire encore, la piste cyclable disparait et le trottoir n'est pas élargi. Officiellement la deuxième voie ajoutée au projet, qui n'en prévoyait q'une, est une piste cyclable que les véhicules de secours peuvent emprunter en cas d'affluence pour desservir l'hôpital, sans rire. Mais de qui se moque-t-on ? Cet aménagement est bien une suppression pure et simple de la piste cyclable protégée au profit d'une seconde voie de circulation automobile. Et il est à parier que bien d'autres véhicules que ceux de secours prendront cette voie, les deux-roues motorisés assurément. Sur cette portion, c'est en définitive un recul énorme pour les circulations douces. On aimerait que la ville mette autant d'énergie pour faire reculer la voiture ici, qu'elle en met pour piétonniser les berges de Seine. On ne saurait comprendre ce Paris à deux vitesses, avec un centre privilégié et une périphérie sacrifiée.

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    Les travaux de la promenade urbaine le long de l'hôpital Lariboisière (28 septembre)

    Mais pour les reste, la question des usages, l'organisation du marché et de l'espace de convivialité, l'aménagement de la place de la Chapelle, la ferme urbaine entre La Chapelle et Stalingrad et surtout le projet d'éclairage qu'on nous a bien fait miroiter pour mieux nous dire ensuite qu'il n'y avait pas d'argent pour le financer, pour tout cela nous n'avons plus aucune information. Non seulement nous ne savons pas ce qui nous attend, mais nous ne savons pas non plus quand nous pourrons en savoir plus. En effet, depuis la dernière réunion publique au printemps dernier, plus aucune nouvelle de l'hôtel de ville, et aucune réunion n'est annoncée.

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    Piste cyclable coté 18e sur le boulevard de la Chapelle un jour de marché (24 octobre)

    Ce silence n'est pas sans nous inquiéter. Après la disparition inopinée de la piste cyclable nous craignons que d'autres mauvaises nouvelles n'arrivent. Car pour l'instant, la promenade urbaine se résume à l'aménagement de quelques passages piétons, rien d'autre.

    Ce n'est pas le tout de se vanter dans les médias que les services de la ville sont "tous mobilisés" pour les quartiers populaires, encore faut-il pouvoir le constater sur le terrain, et là, on en est loin. 

  • Commission Propreté du 18e

    La dernière Commission propreté du 18e arrondissement s'est tenue le 12 avril dernier à la mairie d'arrondissement sous la houlette de Gilles Ménèdes, adjoint à la propreté. Action Barbès était présente en tant que représentante du Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge. Différents points ont été abordés lors de cette réunion.
     

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    Tout d'abord, il a été question des prochaines opérations de nettoiement et de sensibilisation des habitants à la propreté, déployées sur des secteurs dont les contours ont été précisés à cette occasion. Concernant les quartiers qui nous intéressent, une opération se déroulera du 28 mai au 1er juin sur le secteur Marx Dormoy-Philippe de Girard. Nous avons proposé d'y inclure le passage Ruelle et la cité de la Chapelle. Une seconde opération aura lieu du 11 au 15 juin sur le secteur Château Rouge-Barbès (de Château Rouge à Ordener). Nous avons ici demandé d'y inclure les rues de Suez et de Panama, la rue d'Oran (entre la rue des Poissonniers et la rue Léon) et la rue Pierre Budin; nos propositions sur ces deux secteurs ont été acceptées.
     
    La représentante du Conseil de quartier de La Chapelle a évoqué le problème récurrent des nombreux déchets alimentaires abandonnés sur les trottoirs de la rue Philippe de Girard après les distributions alimentaires par des collectifs d'aide aux réfugiés. Gilles Ménèdes a rappelé que ces distributions n'étant pas autorisées, il est difficile de négocier le nettoiement des lieux de distribution comme cela se fait habituellement avec d'autres collectifs et associations caritatives.
     
    À propos des sanctions à l'encontre des contrevenants, la DPSP dresse actuellement entre 300 et 500 procès-verbaux par semaine sur le 18e arrondissement. Nous avons redemandé à connaître les statistiques détaillées sur la nature de comportement sanctionné (jet de mégot, déchet, miction...) et par localisation. "Un travail doit être mené en ce sens" a répondu la mairie. Il nous semble avoir déjà entendu cette réponse.
     
    Parmi les annonces, retenons la journée de "Grand nettoyage" (anciennement "Paris fais-toi belle") qui se déroulera cette année le 9 juin et l'arrivée à la DPE du 18e de nouveaux matériels : 
    - une débroussailleuse électrique
    - deux souffleuses électriques
    - un aspirateur à feuilles autotracté
    - un micro-aspirateur électrique portatif
     
    Par ailleurs, la ville de Paris a commandé une nouvelle (énième...) campagne de publicité sur la propreté. Etonnement de notre part car nous avons bien gardé en tête la promesse faite en juillet 2017 par Anne Hidalgo de cesser ces campagnes publicitaires qu'elle qualifiait alors de coûteuses et inefficaces. Nous en avons profité pour demander s'il était possible de connaître le montant alloué à l'agence BVA par la ville de Paris pour l'enquête sur la propreté à Château Rouge (voir notre article du 5 avril). La transparence devrait aller de soi.
    Enfin, nous avons tenté de savoir si on avait retrouvé le mystérieux donneur d'ordre pour la pose des fameux potelets de la rue Myrha et si la dépose de ce dispositif était prévue prochainement. Là encore, la réponse se fait attendre...