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Action Barbès - Page 54

  • "Le Neuf a une idée", aux habitants de voter

    Nous avions évoqué dans un précédent article le lancement de la première phase du concours “Le Neuf a une idée”, lancé par la mairie du 9e arrondissement, et dont l'idée retenue se verra débattue au Conseil du 9e arrondissement, puis de celui de Paris. Les habitants étaient alors invités à proposer une idée pour améliorer la vie quotidienne dans leur arrondissement. Nous sommes à présent dans la phase de vote par les habitants de l'arrondissement qui sont invités à choisir parmi les idées retenues.  

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    Parmi les quatre-vingt idées proposées, douze sont soumises aux votes des habitants jusqu’au 18 mars. Et la procédure ira bon train, car l’idée qui aura recueilli le plus de voix sera présentée au Conseil d’arrondissement de ce 18 mars.

    Les douze propositions reflètent certaines préoccupations des habitants et nous souscrivons volontiers à quelques unes, comme la meilleure maitrise de la circulation et du stationnement des cars de tourisme que nous appelons de nos voeux depuis plusieurs années déjà.

    Les douze idées :

    - Élaborer un code de la rue destiné à en encadrer les nouveaux usages (trottinettes, accessibilité, etc).
    - Réglementer la circulation et le stationnement des cars de tourisme dans le 9ème arrondissement.
    - Étendre le dispositif "Paris Respire" à plus de rues, ou plus de jours.
    - Garantir aux résidents de l'arrondissement le tarif préférentiel de stationnement le week-end, quel que soit leur véhicule (privé, de fonction, de location, etc).
    - Rédiger une charte de bonne conduite écologique afin que les entreprises et les copropriétés du 9ème arrondissement réduisent leur gaspillage énergétique.
    - Établir l'interdiction de fumer dans les parcs et jardins publics du 9e.
    - Interdire le chauffage extérieur pour les terrasses non-couvertes ou fermées, afin de réduire le gaspillage énergétique.
    - Organiser l'accueil par des résidents bénévoles identifiés comme "ambassadeurs" dans les zones touristiques de l'arrondissement.
    - N'autoriser que la circulation des deux-roues électriques dans la ville.
    - Mettre en place un réseau de voisinage destiné à favoriser l'entre-aide et les services entre les résidents de l'arrondissement.
    - Interdire aux établissements avec terrasses de diffuser de la musique à l’extérieur.
    - Mettre à disposition des sacs à déjections canines.

     

    Pour voter, c'est par ici.

  • Succès pour la première séance de cinéma-débat à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    C’est parti ! Un samedi par mois, projection pour tous d’un documentaire « à sujet fort » à la Bibliothèque de la Goutte d’Or ». Nous étions à la première séance, samedi 2 mars dernier.

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    La nouvelle directrice, Catherine Geoffroy, est arrivée en juin dernier à la tête de la Bibliothèque de la Goutte d’Or, bel outil, mais souffrant d’une légère désaffection. « Oui, livre, bibliothécaire … ça sent la poussière, dit Catherine Geoffroy, nous préférons dire ‘troisième lieu’. Le domicile, le lieu de travail et … la bibliothèque où l’on peut venir rêver, lire le journal ou une BD, bien au chaud, suivre des ateliers … à tout âge. Et bien sûr, lire des livres sur place, ou les emporter ! ».

    Et pourquoi pas voir des films ? Des films « avec du contenu, bien sûr. Plutôt des documentaires à sujet fort, et variés. Une fois par mois, le samedi à 15h. Entrée gratuite. Et si possible, un débat avec le réalisateur après la projection. »

    Début février, la directrice de la bibliothèque se lance, sans budget - « un an d’attente ! » -, choisit un film avec son équipe, parmi ceux, nombreux, que les bibliothèques et cinémathèques de Paris peuvent projeter gratuitement. Ce sera La traversée, d’Élisabeth Leuvrey, qui touche particulièrement la Goutte d’Or :

    « Sur le ferry qui relie Marseille à Alger (un jour et une nuit), chaque été, des retraités vont au pays pour toucher leur pension, pour passer leurs vacances au bled, voir la famille …. Les discussions sur le bateau parlent de départ et de pays. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires.

    En mer, nous ne sommes plus en France et pas encore en Algérie, et vice-versa. 

    La réalisatrice filme ces conversations, ces confidences : beau documentaire sur l'exil, l'immigration, l'identité, la vie et les émotions de ceux qui flottent entre deux mondes. » 

    Allez ! Top chrono ! L’équipe fait le tour des (nombreuses) associations du quartier, distribue des tracts, bouge tout le monde, même les chibanis qui se retrouvent les samedi sur la place Polonceau. On sort le projecteur vidéo, on fait un peu d’ombre avec le rideau de fer, on tasse les présentoirs de la salle de lecture, on installe des chaises … Et l’équipe attends … 5, 10, 20 spectateurs ? Panique à bord (du ferry !), ce sont 56 spectateurs d’âges divers qui se présentent ! Il faut encore pousser les meubles, sortir d’autres chaises. La projection se déroule dans un silence attentif. Applaudissements ! Elisabeth Leuvrey, la réalisatrice, souhaitait venir discuter avec les spectateurs, mais ne pouvait pas. Bernard Taglang, figure du quartier, s’improvise animateur.

    Pour Catherine Geoffroy, ce coup d’essai fut un coup de maître ! Début avril, rendez vous donc pour une nouvelle séance, le film n’est pas encore connu.

    Et en attendant (il se passe toujours quelque chose à la bibliothèque de la Goutte d’Or), notez cette « Conférence interactive », samedi 23 mars de 16h à 18h, qui propose de tout savoir sur les proverbes. Apportez votre proverbe préféré, français ou étranger, Sylvie Brunet, auteure de nombreux livres sur la langue française, animera une séance d’échange sur vos proverbes : comment naissent les proverbes ? Comment se transmettent-ils au cours des âges ? L'entrée est libre et gratuite.

  • "Embellir Paris" : à vous de choisir

    Vous avez jusqu'à demain 14 mars pour choisir vos projets artistiques préférés dans le cadre de l'opération baptisée "Embellir Paris". Nous l'avions évoqué dans notre article Paris s'embellit... et n'a pas oublié nos quartiers !, du 9 novembre 2018. Deux sites, parmi les vingt retenus pour l'opération, nous intéressent particulièrement. En effet, le premier se situe à l'angle de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin (10e), et le deuxième sous le viaduc du métro, boulevard de la Chapelle, sur le parcours de la Promenade urbaine, entre Barbès et La Chapelle (10e/18e). 

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    "Canopée Cyclo-poétique", proposition de Paule Kingleur et Paris Label

    Lancée le 8 mars dernier, la phase de vote par le public s'achèvera donc demain. Pour voter, il suffit de se rendre sur le site dédié et de se prononcer sur les oeuvres en compétition. Parmi ces propositions, au nombre de dix-sept pour l'angle de rue Ambroise Paré-Guy Patin et de quatorze pour le boulevard de la Chapelle, il y a du meilleur et du pire, nous vous laissons juges.

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    "Botanica", proposition de Caddous & Alvarez

  • Réunion publique : présentation de l'extension de Paris respire - Château Rouge et des aménagements dans la Goutte d'Or

    Mercredi 13 mars, une réunion publique à la mairie du 18e arrondissement sera consacrée la présentation du projet d'extension de la zone Paris respire à Château Rouge et des aménagements de voirie dans le quartier de la Goutte d'Or. La réunion se tiendra en présence d'Éric Lejoindre, maire du 18e arrondissement, de Gilles Ménède, adjoint au maire chargé de la Propreté, de la Voirie, des Transports et des Déplacements, de Sandrine Mees, élue et référente du Conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge, ainsi que les équipes de la Direction de la Voirie et des Déplacements qui seront présentes pour vous présenter les projets d'aménagement et répondre à vos questions.

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    On ne va pas le cacher, les habitants du quartier - et Action Barbès également -  attendent ce rendez-vous avec un peu de méfiance, la dernière réunion de présentation du projet d'aménagement des rues Myrha et Léon a beaucoup déçu l'assistance, tant les aménagements proposés étaient éloignés des attentes des riverains. Espérons que les nombreuses récriminations formulées alors auront été entendues. Dans l'attente, pour mieux comprendre les problématiques en jeu, on pourra relire notre article pour une révision du plan de circulation de la Goutte d'Or.

     

    C'est où ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Mercredi 13 mars 2019, à 19h

  • Conférence-concert : Hector Berlioz dans le 9e et ses relations avec le Conservatoire

    À l'occasion du 150e anniversaire de la mort d'Hector Berlioz le 8 mars 1869, sa mémoire sera évoquée dans les lieux mêmes où il donna pour la première fois sa célèbre Symphonie Fantastique le 5 décembre 1830 : l'École royale de chant et de déclamation de l'Académie royale de musique !

    Cette conférence, ponctuée par des moments musicaux avec des professeurs du Conservatoire municipal du 9e et du Conservatoire national de musique, permettra aussi, avec la lecture d'extraits des Mémoires de Berlioz, de rappeler les liens forts qui l'ont uni au Conservatoire national qu'il fréquenta régulièrement toute sa vie d'abord comme lecteur à la bibliothèque, étudiant, puis bibliothécaire et bien sûr comme compositeur et chef d'orchestre.

    L'entrée est libre et gratuite, mais il sera possible de remercier les deux intervenantes musicales avec la mise à disposition de corbeilles en fin de manifestation.

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    C'est où ?

    Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD), 2 bis rue du Conservatoire, Paris 9e

    C'est quand ?

    Jeudi 14 mars 2019, à 19h

     

  • "Barbès batailles" un documentaire à ne pas rater

    Nous avons eu l'opportunité de visionner en avant-première le film documentaire Barbès batailles, réalisé par Lydie Marlin et Andrés Criscaut, et nous vous conseillons vivement de le voir si vous le pouvez. Il sera diffusé le 18 mars sur France 3 Paris Ile-de-France, après Soir 3

    Le documentaire Barbès batailles montre comment la Goutte d'Or (hélas confondue ici avec Barbès) s'est historiquement construite avec différentes migrations et à travers les combats pour le partage et contre l'exclusion. De la Guerre d'Algérie aux Sans-papiers de Saint-Bernard, c'est toute l'histoire récente des migrations en France qui se retrouve ici. D'ailleurs, les réalisateurs auraient pu remonter encore plus loin le lien étroit entre ce quartier populaire et les migrations. Pensons aux Juifs d'Europe de l'Est fuyant les pogroms aux 19e siècle et trouvant refuge dans le Nord du quartier, ou encore aux Allemands, Belges et Luxembourgeois qui, venant chercher du travail dans les industries parisiennes durant la seconde du 19e siècle, se retrouvèrent eux aussi à la Goutte d'Or, pour ne citer que ces deux exemples.

    Ce travail documentaire permet notamment de faire émerger une parole bien peu entendue sur le vécu de la Guerre d'Algérie dans la Goutte d'Or. Car très peu le savent, le quartier de la Goutte d'Or a été un véritable champ de bataille à cette période, avec son lot d'attentats, de tortures et d'exécutions sommaires. 

    Une projection du documentaire avant-première se déroulera à la salle Saint-Bruno, le 14 mars à 19h, en présence des réalisateurs Lydie Marlin et Andrés Criscaut, du délégué de l’antenne de France 3 Paris Ile-de-France Marc Degli Esposti, et du producteur délégué Thierry Aflalou. Attention, le nombre de place est limité, il faut impérativement s'inscrire au préalable (cliquer ici). Une discussion aura lieu à l’issue de la projection, un pot convivial sera également proposé.

     

    C'est où ?

    Salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 14 mars 2019, à 19h



  • La Journée Nationale de l'Audition dans le 10e

    Le jeudi 14 mars prochain, c'est la Journée Nationale de l'Audition. Dans le 10e arrondissement, plusieurs évènements sont organisés autour de cette journée de sensibilisation.

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    D'abord, avec une conférence-débat, organisée par l'association Audio-Île de France, "La santé auditive, son impact sur notre santé", qui sera donnée le 12 mars à la Mairie du 10e, salle des mariages, à 19h30, entrée libre et gratuite.

    Il sera également possible de faire des dépistages auditifs gratuits, sans visée commerciale, le 14 mars, à l'hôpital Lariboisière (service ORL), de 9h à 13h, et ensuite à la Mairie du 10e (accueil dans le hall) de 14h à 18h.

     

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  • Municipales 2020, le retour de la politique politicienne dans les arrondissements !

    Dans la perspective des élections municipales de 2020, qui se dérouleront dans pratiquement un an (les dates précises ne sont pas encore connues), nous vous proposons un état des lieux de la pré-campagne qui a déjà commencé. Il ne s'agit pas de se prononcer sur telle ou telle candidature, nous nous en garderons bien, ni de faire des prédictions improbables, mais plutôt de voir comment s'amorce cette campagne et qui sont les candidats en lice, parmi lesquels figure peut-être la ou le futur maire de Paris. Après un premier article sur la course à l'hôtel de ville, aujourd'hui nous abordons la situation des 9e, 10e et 18e arrondissements.

     

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    Dans le 9e

    Cet arrondissement est le seul à Paris à avoir changé de majorité en 2014, passant d'une gauche « modérée » à une droite « modérée », Delphine Bürkli (LR) l'emportant alors avec une très courte majorité. Cette majorité homogène UMP-UDI en 2014 a plus ou moins éclaté. L'UDI est passé avec armes et bagages à LREM, comme l'a montré l'élection à l'Assemblée nationale de Sylvain Maillard, conseiller d'arrondissement et ex-adjoint à la maire du 9e, mettant fin aux longues années de domination des ex RPR/UMP et aussi le positionnement actuel du premier adjoint à la maire du 9e, Alexis Govciyan, élu lui aussi sous l'étiquette UDI. Au sein des élus LR, des tendances pas toujours compatibles entre elles se font jour avec des « sarkozistes », des « fillonistes », des « juppéistes », des « lemairistes ».... certes, la diversité peut être une force, mais le clivage ne se fera t-il pas en fonction de la compatibilité de ces tendances avec LREM ? A cet égard, AGIR, le parti de Franck Riester, semble tenir la corde.

    La gauche, vraisemblablement emmenée par Pauline Véron, peut-elle espérer reconquérir cet arrondissement ? Dans le contexte actuel, disons que cela semble fort peu probable.

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    Dans le 10e

    S'il est le candidat de LREM, c'est probablement dans cet arrondissement que l'actuel porte parole du gouvernement, Benjamin Grivaux, le sera - n'oublions pas qu'il y a été élu député en 2017. Il pourra alors compter sur le soutien d'ex-LR passés à LREM comme la conseillère de Paris Deborah Pawlik ou bien Laurent Schouteten.

    À gauche, le départ pour le Sénat de l'ancien maire élu en 2014, Remi Féraud, remplacé par Alexandra Cordebard, peut être perçu par certain comme un trompe l'oeil, tant l'ancien maire du 10e reste présent dans cet arrondissement, comme au sein du Conseil de Paris où il est toujours président du groupe socialiste. Se pose la question de savoir s'il y aura d'autres défections au sein des socialistes pour rejoindre LREM comme cela a été le cas pour Elise Fajgeles en 2017 ? La même question se pose du côté de la droite. La réponse ne devrait pas tarder.

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    Dans le 18e

    Cet arrondissement va être l'un de ceux à Paris les plus intéressants à observer au cours de ces élections municipales 2020, tant la situation y est complexe.

    Pour être un peu direct, on ne peut pas dire que l'élection d'Eric Lejoindre (PS) en 2014 a été des plus convaincantes. Certes, l'arrondissement est très difficile, mais les problèmes demeurent, que ce soit à la Goutte d'Or, à Barbès ou à Château Rouge, sans parler de La Chapelle et de la Porte de la Chapelle, et on ne voit guère le bout du tunnel. Et cela même si tous ces problèmes ne sont pas imputables à la mairie, la préfecture ayant aussi sa part de responsabilité.

    Dans cet arrondissement les personnalités politiques y sont nombreuses et devraient jouer un rôle important, devant la scène ou dans les coulisses. Mentionnons la présence du communiste Ian Brossat, actuel adjoint à la maire de Paris chargé du logement, mais aussi tête de liste aux prochaines élections européennes et donc peut-être un peu éloigné en 2020 ; du député Pierre-Yves Bournazel (AGIR), dont il ne faut pas oublier qu'aux législatives de 2017 il a battu Myriam El Khomry, encore aujourd'hui conseillère de Paris ; de Danièle Obono, la députée FI qui a créé la surprise avec son élection en 2017 dans la 17e circonscription de Paris, ou celle de l'encore influent Daniel Vaillant, ex-ministre de l'Intérieur.

    Du côté de LREM, il est difficile d'estimer son poids, les législatives de 2017 n'ont pas été ici un raz-de-marée pour le parti présidentiel comme d'autres arrondissements en ont connu, et le parti souffre de ne pas avoir ici de personnalité de premier plan. Pour autant, c'est un parti qui pèsera sûrement dans la bataille du 18e. Et même s'il n'a pas lui non plus de "figures d'envergure", EELV est bien implanté localement et devrait compter.

    Et pour corser le tout, il se murmure que des personnalités extérieures à l'arrondissement seraient intéressées à briguer le mandat de maire du 18e, l'avenir nous le dira.

    Dans le contexte actuel, la question du basculement de l'arrondissement à droite n'est pas irréaliste, avec une victoire de la droite « modérée », n'oublions pas les années Chirac-Juppé. Mais ici, encore plus qu'ailleurs, le jeu est encore tellement incertain qu'il serait vain de tenter un pronostic sur l'issu du scrutin municipal de 2020.

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  • Présentation du livre "Des jeunes, des cris" d'Ahmed Ghayat

    La toute nouvelle association de solidarités et d'échanges culturels France-Maroc Rassemblance, emmenée notamment par Samir Lebcher, le fameux "kiosquier de Barbès", organise au Cinéma le Louxor, en collaboration avec l’association Marocains Pluriels, une présentation de Des jeunes, des cris, le dernier livre d'Ahmed Ghayat, un ouvrage réalisé en collaboration avec la photographe Karen Assayag (édition Le Fennec).
     
    La soirée se déroulera ce jeudi 7 mars à 18h. L'entrée est libre, mais il est plus prudent d'annoncer sa venue par mail à Rassemblance.18@gmail.com.

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    C'est où ?

    Cinéma Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    Jeudi 7 mars 2019, à 18h

  • Réunion publique : présentation des aménagements autour de la gare du Nord

    À l’issue des différentes rencontres, ateliers et réunions qui ont eu lieu depuis le début de la concertation sur l’aménagement des espaces publics des abords de la gare du Nord, la Ville de Paris et la mairie du 10e organisent une réunion publique, mardi 12 mars 2019 à 19h, à la Mairie du 10e.
    Cette rencontre sera l’occasion de présenter les conclusions du diagnostic citoyen et les premières orientations des aménagements urbains envisagés sur les abords de la Gare du Nord, des aménagements qui vont accompagner la transformation à venir de la gare
    Vous pouvez encore contribuer à ces réflexions en déposant votre avis sur le site dédié sur idee.paris.fr.
    Notons que la concertation autour du projet de SNCF-Gare Connect a été réouverte depuis le 1er mars. En effet, de nombreuses voix s'étaient élevées pour dénoncer le caractère expéditif de la concertation préalable, obligeant donc la SEMOP à relancer cette dernière, et peut-être cette fois à mieux prendre en compte les avis des riverains. Nous vous en disons plus très vite.
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    C'est où ?

    Salle des Fêtes de la Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-Saint-Martin 75010

    C'est quand ?

    Mardi 12 mars 2019, à 19h

  • Municipales 2020, le retour de la politique politicienne à Paris !

    Dans la perspective des élections municipales de 2020, qui se dérouleront dans pratiquement un an (les dates précises ne sont pas encore connues), nous vous proposons un état des lieux de la pré-campagne qui a déjà commencé. Il ne s'agit pas de se prononcer sur telle ou telle candidature, nous nous en garderons bien, ni de faire des prédictions improbables, mais plutôt de voir comment s'amorce cette campagne et qui sont les candidats en lice, parmi lesquels figure peut-être la ou le futur maire de Paris. Nous traiterons aujourd'hui de la course à l'hôtel de ville et dans un prochain article de la situation dans les arrondissements qui nous concernent directement, les 9e, 10e et 18e arrondissements.

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    La bataille de Paris

    Certes, il y a d'abord les élections européennes du 26 mai prochain qui nous diront quel est le rapport de forces entre les différentes tendances politiques, bien que la particularité de ce scrutin n'en donnera pas une image très précise, disons que nous verrons les grandes tendances. Dans cette attente, la pré-campagne 2020 pour la mairie de Paris se met en place. La presse se fait l'écho des sondages* sur les chances respectives des candidats à la candidature côté La République en Marche (LREM) à être d'abord candidat puis tenter ensuite d'être élu, des sondages qui font grincer des dents dans ce même partiDes élus Les Républicains (LR) déclarent leur soutien à une candidature de Pierre Yves Bournazel, actuel député des 9e et 18e, sous l'étiquette LR/AGIR. Les écologistes ont déjà plus ou moins préempté leur candidats avec Julien Bayou, actuel Conseiller régional IdF, avec Antoinette Guhl, adjointe à la maire de Paris (économie sociale et solidaire) et David Belliard, co-président du groupe EELV au Conseil de Paris.

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    L'hôtel de ville de Paris en 1859, détail (photographie Gustave le Gray)

    Bref, doucement mais sûrement, personne n'ayant envie de rater le coche, les choses se mettent en place. Mais quelle est la situation de départ, c'est à dire où en sommes nous aujourd'hui d'un point de vue politique après cinq ans de mandature Anne Hidalgo ?

    Comme on le dirait dans la sphère LREM, le Conseil de Paris fonctionne en apparence encore comme dans « l'ancien monde » : une nette majorité pour la coalition socialistes-écologistes-communistes (91 conseillers au total, majorité à 82 voix) et une opposition regroupée autour d'un pôle LR (55 conseillers élus sous l'étiquette UMP en 2014) et UDI-MODEM (16 conseillers), donc un clivage classique gauche/droite. En termes de voix, rappelons pour mémoire que la candidate de la gauche Anne Hidalgo avait recueilli 55% des votes contre 45% à la droite.

    Voilà pour les apparences qui sont aujourd'hui trompeuses car l'irruption de LREM dans le paysage politique et la progression de la France Insoumise ont fait exploser les choses à Paris comme un peu partout en France. Nous n'évoquons pas le Rassemblement National (ex FN) qui n'a jamais réussi à véritablement percer à Paris, la Capitale faisant exception à une très grande partie de la France.

    À gauche, les relations se sont tendues, tant au sein de la coalition qu'au sein des partis politiques. Au Parti Socialiste (PS), ou "de ce qu'il en reste" diront les taquins, on peut observer trois tendances. D'abord celle d'Anne Hidalgo qui ne se présente plus guère comme « socialiste » et préfère l'étiquette « de gauche ». Ses relations avec le président de la République et donc avec LREM restent floues. Certains ex-socialistes ont franchi le pas et ont rejoint LREM comme Julien Bargeton, ex-adjoint aux finances ou vont sans doute le faire prochainement comme l'ancien premier adjoint Bruno Julliard. Une troisième tendance semble apparaitre avec les soutiens de Benoit Hamon, favorables à une gauche plus radicale. Il est vrai, sans vouloir être trop désagréable, que, stratégiquement, se présenter aujourd'hui sous l'étiquette PS présente un certain risque pour les candidats.

    Si les communistes semblent s'orienter vers le maintien de leur accord avec les socialistes, les écologistes pourraient bien choisir une relative indépendance à l'instar de ce qu'ils font pour les élections européennes, positionnement dangereux pour les socialistes qui rappelons le n'ont la majorité au sein de l'actuel Conseil de Paris qu'avec les voix écolos. Mentionnons la très probable candidature de Danielle Simonet pour la France Insoumise (LFI), un parti qui a progressé significativement à Paris lors des derniers scrutins nationaux.

    On a donc aujourd'hui une gauche parisienne assez éclatée. Et pour être complet, il faut garder en mémoire que les élections législatives de 2017 ont été très défavorables à la gauche de la majorité municipale à Paris puisque nombre de députés socialistes sortants comme Seybah Dagoma, ou encore Jean-Christophe Cambadelis et Patrick Bloch ont été battus par des candidats LREM ou proche alors presqu'inconnus.

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    L'ancien Hôtel de ville de Paris

    Qu'en est-il à droite ? Les choses ne vont guère mieux. Le pacte de l'opposition municipale LR/UDI-MODEM a clairement volé en éclats lui aussi avec le ralliement de l'UDI-MODEM à LREM et la scission au sein de LR entre la branche « conservatrice », soutien de Laurent Wauquiez, et la branche « progressiste », emmenée à Paris par Pierre-Yves Bournazel. De ce côte aussi les candidats à la candidature ne manquent pas non plus. Citons de mémoire Florence Berthoud, Jean-Pierre Lecoq, Rachida Dati, respectivement maires des 5e, 6e et 7e arrondissements côté LR, et du député Pierre-Yves Bournazel pour LR/AGIR.

    Voilà pour le tableau général que nous ne prétendons pas être exhaustif. Car il faudra sans doute compter aussi avec des candidatures de personnalités hors parti, ou des listes citoyennes comme on avait commencé à en voir émerger lors des dernières municipales. Des candidatures qui, même si leurs chances d'emporter le scrutin sont très hypothétiques, peuvent venir brouiller le jeu électoral, quelques pour-cents peuvent faire basculer une élection d'arrondissement et changer la donne pour l'élection de la ou du futur maire de Paris. Mais nous ne sommes pas encore aux élections, beaucoup de choses peuvent changer d'ici là.

     

    * : À propos des sondages électoraux, nous tenons à préciser qu'il faut toujours être très prudent à leur lecture quand il s'agit d'une élection comme celle de la mairie de Paris, ces sondages étant réalisés sur l'ensemble de la capitale ou au mieux sur quelques arrondissements-test. En effet, il faut rappeler que l'élection du maire de Paris se fait par les conseillers de Paris élus dans chaque arrondissement au scrutin de liste majoritaire. C'est donc pas moins de dix-sept scrutins (c'était vingt avant la fusion des quatre premiers arrondissements) qu'il faut observer pour connaitre l'issue de la bataille pour la mairie de Paris. Il faut rappeler aussi, que si le contexte national influe sur les résultats des élections locales, les élections municipales montrent toujours des exceptions à cette règle, des personnalités localement bien implantées pouvant se jouer d'un contexte national défavorable et l'emporter.

  • À l'agenda d'Action Barbès

    Les engagements ne manquent pas pour Action Barbès et l'agenda est rarement vide. Dans les jours et semaines à venir, comme tout au long de l'année, nous avons de nombreux rendez-vous prévus.

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    La journée commence à Barbès (photo J.-R. B.)

    Pour exemple, quelques rendez-vous importants durant une même semaine :

    • 12 mars : Réunion publique de présentation des aménagements autour de la gare du Nord ; ça sera là la restitution du travail de concertation mené ces dernières semaines (ce genre de réunion dure généralement de deux à trois heures).
    • 13 mars : Comité de voisinage de la ZSP 10-18 ; un rendez-vous régulier pour faire le point sur les opérations de police et de la BPSP, et faire remonter les observations et les suggestions des associations de riverains (ici aussi, c'est deux à trois heures).
    • 13 mars : Réunion sur l'extension de la zone Paris respire à Château Rouge (encore deux heures).
    • 15 mars : Jury du concours des Parisculteurs, pour la parcelle située sur la Promenade urbaine ; Action Barbès est conviée comme membre, sans voix délibérative, du jury qui choisira le projet qui s'implantera sur le pont de La Chapelle, au dessus des voies de chemin de fer de l'Est. Un choix à faire entre de beaux projets - dont un nous séduit particulièrement, mais nous ne pouvons pas en dire plus pour l'instant - (là c'est trois heures annoncées).

    Et la tendance est à la démultiplication des réunions, comités et autres commissions, à la durée souvent excessive, qui gagneraient en efficacité avec une meilleure gestion du temps et de la prise de parole. Et la perspective des élections municipales de 2020, même si cela paraît bien loin pour beaucoup de Parisiens, est déjà une préoccupation pour les élus de tous bords et autres impétrants, et va inévitablement conduire à décupler les rencontres publiques. Le bénévolat associatif demande parfois de l'endurance !

    Nous ne vous cacherons pas que certaines semaines, voire certains jours, c'est un véritable casse-tête pour se répartir les réunions entre les membres du Conseil d'administration, toutes et tous bénévoles rappelons-le. Car il est vrai que parfois le manque de coordination entre les services, les mairies d'arrondissement, l'Hôtel de ville et la préfecture conduit à des surcharges d'agenda, et pas que pour nous, même certains élus sont confrontés à ce dilemme. Il nous faut donc prioriser selon l'importance des réunions et l'actualité des sujets.

    Mais rappelons que toutes ces rencontres montrent avant tout une vitalité citoyenne certaine, qui, même si elle demande beaucoup de temps et d'énergie, si elle prend parfois des tournures un peu virulentes et si elle ne donne pas toujours satisfaction, loin de là, il est plutôt rassurant que la vie de la cité préoccupe ses habitants et qu'ils y prennent part activement.