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Action Barbès - Page 54

  • Culture confinée : "Trois, deux un... Live !" aux Trois Baudets

    Les restrictions sont toujours de mise, et si vous ne pouvez pas venir à eux, Les Trois Baudets viendront à vous ! Soutenir les artistes c’est soutenir la filière du spectacle toute entière, et même sans public, la salle des Trois Baudets reste ouverte aux artistes. 

    Les Trois Baudets se plient de nouveau en quatre pour accueillir des artistes qui ont à leur disposition équipe et équipement de la salle pour répéter dans les meilleures conditions.

    À la clé, des sets de 30 minutes diffusés gratuitement les samedis à 19 h sur Facebook et Youtube pour permettre au public d’avoir un aperçu du travail effectué. Alors à vos agendas pour ne rater aucun de ces sets proposés !

     

    Trois, deux un... Live !

     

    unnamed (4).jpgSAMEDI 06 MARS - 19 h
    CORA LYNN et ALEX MAZZOLENI
    Morceaux originaux et reprises rock 50’s s'entremêlent. Leur rock’n’roll aux influences blues, jazz et country fait du bien ! Il fait écho à ces héros du passé tout en se conjuguant au présent.

    EVENT

     

     

     

     


    unnamed (5).jpgSAMEDI 13 MARS - 19 h
    HAYLEN
    Diva au timbre envoutant, Haylen livre une musique langoureuse, savant mélange de soul et de rock’n’roll, teintée de blues et ne laisse personne indifférent.

    EVENT

     

     

     

     


    unnamed (6).jpgSAMEDI 20 MARS - 19 h
    NIKOLA
    Dans sa poésie, Nikola met en lumière la beauté et la violence du quotidien. Il chante, parle et crie sur ses compositions. Un style cru qui prend aux tripes. C’est sincère, parfois dur, mais ça fait du bien.

    EVENT

     

     

     


    unnamed.jpgSAMEDI 27 MARS - 19 h
    BAKEL
    Bakel revendique aussi bien des influences pop-folk que chanson française. Un grand écart qu'elle assume avec aplomb. Singulière collection de confessions, sa musique est une mise à nu habitée de pulsion universaliste.  

    EVENT

  • Notre proposition pour le Budget participatif 2021 : "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés"

    Il ne reste plus que deux jours avant la fin du délai pour le dépôt des propositions pour le Budget participatif 2021 (fin des dépôts le 28 février à 20 h). À la fin de cette première phase, se fera la sélection des projets retenus pour être proposés aux suffrages des Parisiennes et des Parisiens.

    Notre association est maintenant habituée à proposer des projets, dont plusieurs ont été retenus et élus par les habitants ces dernières années (éclairage du viaduc du métro, en 2015 ; une rue-jardin Richomme en 2017). Notre dernière proposition, la mise en lumière de l'église St Bernard de la Chapelle, couplée à la proposition de rénovation de la flèche de l'église, a remporté le suffrage des habitants du 18e arrondissement lors de la dernière édition du Budget participatif en 2019. Cette année, c'est pour le budget "tout Paris" que nous faisons un proposition. 

    Les propositions pour "tout Paris" doivent répondre cette année à la thématique "Le Paris de demain". Notre projet intitulé "De jolies bordures pour les pieds d’arbre végétalisés" s'inscrit dans cette thématique. Nous proposons donc la création de bordures protectrices et décoratives pour les pieds d’arbre végétalisés.

    La ville de demain s’annonce plus verte et plus investie par ses habitants. Dans cette perspective, le permis de végétaliser octroyé par la ville permet d’emblée à des habitants de végétaliser des pieds d’arbre notamment. Ce mouvement de réappropriation de l’espace public répond à deux aspirations fortes des habitants pour la ville du futur : une ville plus verte et plus belle encore.

    Cependant, ce mouvement amorcé depuis quelques années, et qui prend de l’ampleur, produit des résultats très inégaux en termes de protection des plantations, de sécurité et d’esthétique. Si la végétalisation des pieds d’arbre est bien accueillie par les habitants, en revanche certains aménagements de bordure posent problème d’un point de vue esthétique et surtout de sécurité. S'ajoute un problème non négligeable, celui de la visibilité des installation par les personnes mal-voyantes. 

    Nous proposons donc que pour chaque pied d’arbre bénéficiant d’un permis de végétaliser la Ville y installe systématiquement des bordures de protection, solides et esthétiques. Cela permettrait donc d’assurer une protection durable des végétaux tout en respectant l’esthétique des rues parisiennes.

    Il pourrait être imaginé deux modèles (circulaire et rectangulaire) pouvant s’adapter aux différentes formes et dimensions de pied d’arbre. Leur esthétique devrait s’inscrire dans le "style parisien", être assorti au mobilier urbain existant. C’est-à-dire qu’il puisse s’intégrer harmonieusement aussi bien dans des quartiers à caractère historique que dans les nouveaux quartiers de la Capitale. Ce dispositif devra également répondre impérativement à des critères de visibilité pour faciliter les déplacements des personnes mal-voyantes.

    Les Parisiennes et les Parisiens aspirent à plus de végétal dans la ville de demain, mais également à une ville plus belle et plus accessible, notre proposition s’inscrit donc dans ce mouvement pour répondre utilement aux problématiques afférentes.

    Si d'emblée vous voulez soutenir notre idée, n'hésitez pas à "liker" notre projet sur le site du Budget participatif, vous pouvez même vous associer au projet.

    budget-participatif,2021,proposition

  • Documentaire : "Petites phrases, grandes conséquences", retour sur "le bruit et l'odeur"

    La chaine de télévision LCP a diffusé récemment deux documentaires réalisés par Tomas Raguet : Petites phrases, grandes conséquences. Le réalisateur revient à travers ces deux volets sur quatre phrases politiques emblématiques prononcées par quatre présidents de la République : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. De nombreux témoignages viennent étoffer ces deux films.

    C'est la première partie qui nous intéresse particulièrement ici. En effet, Thomas Raguet, le réalisateur, a retenu "le bruit et l'odeur" concernant le président Chirac. Petite phrase, mais phrase choc prononcée lors d'un meeting à Orléans le, 19 juin 1991. On l'oublie souvent, mais cette sentence prétend alors décrire une situation vue à la Goutte d'Or.

    "Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte d'or où je me promenais avec Alain Juppé la semaine dernière, il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur !"

    Pour revenir sur cette phrase, plusieurs personnes témoignent, mais c'est principalement à travers le vécu et le parcours de Mams Yaffa que le documentaire aborde le sujet. Le réalisateur a judicieusement mis en balance le discours tenu par Jacques Chirac - un discours défendu par Michèle Alliot-Marie dans le documentaire -, face au témoignage de Mams Yaffa, qui en 1991 était un enfant "issu de l'immigration" vivant à la Goutte d'Or, et qui, aujourd'hui, trente ans plus tard, est devenu un élu du conseil d'arrondissement du 18e (il est adjoint au Maire du 18e chargé des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques). Il y a comme un petit air de revanche républicaine à travers cette mise en miroir.

    Capture d’écran 2021-02-24 à 22.37.19 - copie.jpg

    Mams Yaffa

    Vous pouvez regarder ces deux documentaires de 52 minutes sur la chaine  Youtube de LCP , ou directement ici :

     

    Petites phrases, grandes conséquences. 1ère partie : La droite en dérapage contrôlé

     

    Petites phrases, grandes conséquences. 2nd partie : La gauche contre le peuple

  • Culture confinée : Musique avec Beethoven

    La musique apaise les esprits. Nous en avons besoin, qu'en pensez-vous ?

    "Je ne peux décemment pas dire aux gens : je suis sourd. Si encore j’exerçais un autre métier, passe encore. Mais dans mon cas c’est une situation terrible. … Je t’en prie, Ne parle à personne. C’est un secret que je te confie." C’est ainsi que Beethoven supplie son ami Franz Gerhard Wegeler de rester discret sur la disgrâce qui le frappe douloureusement. Ils ont entretenu une correspondance très fournie, qui est très riche en confidences et en anecdotes. Une mine d'informations pour les historiens.

    À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827), Arte a proposé récemment, — en fait en 2020 mais le temps ne s'est-il pas un peu arrêté ? — un documentaire sur la vie du grand musicien allemand, son ascension dans la société bourgeoise de l’époque, ses succès qui bientôt lui assureront une position plus confortable. "Je vais bien. Mon art me vaut des amis et de la considération, et cette fois je gagnerai même assez d'argent", écrit-il à son frère lorsque il entreprend une grande tournée européenne comme virtuose itinérant. Il a vingt cinq ans.

    Malheureusement, Arte ne laisse pas éternellement ces documentaires en ligne et ce beau témoignage de la vie de Ludwig van Beethoven ponctué d'extraits de sa correspondance et de ses compositions, cet accès direct à son quotidien, l’évocation de son tempérament, de son énergie, ce voile découvert sur ses doutes : La faiblesse de mon ouïe… n’est plus accessible. Ceux qui l’ont vu comprendront notre déception à ne pas pouvoir le partager avec nos sympathisants et lecteurs du blog. À défaut, nous vous proposons d’écouter Daniel Barenboim qui interprète la Sonate N° 1 de façon magistrale. Vous verrez, après cela, tout va mieux !

     

    Sonate N° 1, Daniel Barenboim 

     

    Symphonie N° 6, dite la Pastorale

    Pour passer plus de temps avec Beethoven sur France Musique, c'est ici. Avec notamment Daniel Barenboim, interprète magnifique et Élisabeth Brisson, historienne et lien incontournable vers le musicien...

    beethoven,musique,concert,culture

  • Promenade urbaine : les "toilettes en bois" vont être enlevées

    Le 19 février dernier, en compagnie d'autres associations et collectifs d'habitants, nous avons parcouru la Promenade urbaine avec les adjoints à la propreté du 10e et du 18e arrondissement, Léa Vasa et Fred Badina-Serpette, ainsi qu'un représentant de la direction de la propreté de la Ville.

    Un grand nombre de sujets ont été discutés, retenons deux points importants abordés lors de cette marche.

    D'abord côté marché Lariboisière (aka "marché de Barbès"), si le nettoiement de l'après marché par la "fonctionnelle" ne pose aucune question, il est toujours parfaitement réalisé, se pose la question du nettoiement du "marché de la misère" qui se tient en parallèle du marché alimentaire. Aujourd'hui, si tout va bien, c'est le lendemain matin que le terre-plein-central du boulevard et les rues adjacentes où le marché de la biffe s'installe (en ce moment la rue Guy Patin) sont nettoyés cette fois par les agents de la propreté des 10e et/ou 18e arrondissements. Nous avons plaidé pour un nettoiement systématique les soirs de jours de marché (mercredi et samedi) de l'espace de marché, mais également des rues qui voient parfois se former le marché informelle (rues Guy Patin, pont de Jessaint...). Espérons avoir été entendus.

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    Boulevard de la Chapelle, après le "marché de la misère"

    Autres sujet d'importance sur la Promenade urbaine : la présence des "toilettes en bois" dont l'expérimentation ici est un échec patent. Léa Vasa et Fred Badina-Serpette nous ont annoncé que ces édicules de bois allaient bientôt être retirés du boulevard.
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    En attendant de trouver des solutions pérennes, des urinoirs de type "goutte" (ces urinoirs gris qu'on trouve le long du canal Saint-Martin) vont être déployés tout au long de la promenade urbaine. Avec d'autres habitants nous avons insisté pour que ces urinoirs soient nettoyés quotidiennement, sept jours sur sept. Nous avons demandé également qu'une signalétique adaptée puisse indiquer les emplacements des toilettes le long du boulevard, cela ne règlera pas tout, mais en matière de propreté, nous savons que les réponses sont toujours multiples et qu'il faut agir de concert sur plusieurs fronts : prévention et nettoiement.

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    Autre lieu et autre dispositif qu'on aimerait voir partir et remplacé par une solution plus acceptable : "l'uritrottoir" au pied de l'église Saint-Vincent de Paul dans le 10e