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  • Jeu : devinette confinée

    Privés de sorties, privés de terrasses et d’apéro entre amis, nous sommes un peu sombres. Peu à peu, une lassitude nous gagne. Pour notre blog aussi, c’est la disette. Pas de réunions où se retrouver entre adhérents, ou entre citoyens autour d’un thème qui nous anime, qui nous fait débattre…et nous chamailler. Seules quelques consultations en ligne viennent réveiller notre conscience citoyenne, et nous ne manquons pas de vous en avertir quand votre participation est possible, et parfois même attendue. Telle cette sollicitation de la mairie du 18e sur le thème de la restauration scolaire du jeudi 4 février. 

    Et entre temps… ? Pour ne pas perdre le contact avec vous, nous avons créé la rubrique de la "culture confinée" : présentations en ligne d’expositions de peinture, captures de pièces de théâtre, concerts enregistrés en vidéo, etc…. Inspirés par un ami blogueur du 12e arrondissement, nous essayons maintenant une série de devinette : retrouver l’adresse d'une boutique disparue, comme aujourd’hui, ou localiser une curiosité architecturale. Nos archives photographiques sont très riches et y plonger fait ressortir des souvenirs associatifs, que les plus anciens de l’asso sauront peut-être apprécier. 

    Bien sûr, nous sommes toujours à l’écoute des remarques que vous pourrez faire, vos observations sont les bienvenues. Et dans la mesure de notre savoir et de nos connaissances, nous nous engageons à répondre à vos sollicitations. 

    Devinette n° 1 : Le monde des reptiles 

    Nous avons beaucoup d’archives dans l’association, et notamment de nombreuses vues du quartier, des quartiers quand on considère les trois arrondissements autour du carrefour Barbès.

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    Celle-ci date de 2004, et présente un singulier commerce…. la vente de serpents, de toutes sortes. C’était un grand magasin, assez profond pour comporter de grandes boites vitrées, chauffées pour certaines, avec des reptiles plus ou moins impressionnants, à l’allure endormie, souvent.

    Le magasin en question était installé dans notre quartier au 43... Mais de quelle rue ? Vous souvenez-vous ?

     

  • Sécurité : Barbès au bord de l'explosion

    Depuis la sortie de la période de confinement la situation autour du carrefour Barbès se dégrade grandement du point de vue sécuritaire. Le deal de cigarettes et drogues en tous genres, le recel de bijoux, les agressions, les vols à l'arrachée, les intrusions dans les immeubles pour abriter divers trafics et autre prostitution, les cambriolages, sans compter les règlements de compte entre délinquants, mais également les ventes à la sauvette qui sont de retour ici (tout comme à Château Rouge), sont devenus le quotidien des habitants de ce secteur durant l'été. Des exemples frappants : le 26 août dernier, devant le 49 boulevard de la Chapelle, en pleine journée et devant des passants et des riverains terrorisés, un homme s'est fait taillader à coup de machette par deux hommes, sans doute un règlement de comptes ; mêmes scènes ou presque, hier après-midi 1er septembre, ce sont deux agressions à coup de couteaux avec des blessures très graves, au même endroit à l'angle du boulevard Barbès et de la rue de la Goutte d'Or, à deux heures d'intervalle !

    D'une manière générale, ce territoire ne semble plus régi par les lois de la République mais par celles mafieuses de groupes d'individus qui prétendent régner sur nos boulevards et nos rues.

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    Que ce soit côté 10e sur le boulevard de Magenta, sur les "boulevards-frontières" de la Chapelle et de Rochechouart, même du côté 9e, mais surtout du côté du 18e sur le boulevard Barbès et dans les petites rues adjacentes, les riverains font état d'une situation extrêmement difficile qui cumule de très nombreux problèmes. Notre association a rarement connu en si peu de temps autant de signalements de la part de nos adhérents mais aussi de beaucoup d'autres habitants et de commerçants de ce secteur (il va sans dire que les autorités politiques et policières reçoivent elles aussi ces nombreux signalements), et c'est là le signe d'une situation inacceptable qui devrait plus alarmer les autorités compétentes en matière de sécurité, en l'occurrence principalement la Police nationale.

    La situation n'est plus tenable. Les autorités, la Préfecture de police en premier lieu, mais également la Ville de Paris, doivent agir et vite. Nous avons écrit au Préfet de Police, en espérant qu'il nous entende.

    Nous attendons du ministère de l'Intérieur et de la Préfecture de police une prise de conscience de la gravité de la situation sécuritaire de Barbès qui connait actuellement des proportions inédites, même pour Barbès, et que soient mises en oeuvre des mesures à la hauteur des problèmes rencontrés. Nous demandons une présence effective des forces de l'ordre, tous les jours, du lundi au dimanche et du matin au soir. Il ne s'agit pas de faire stationner un car de CRS dont la présence passive n'empêche aucunement les crimes et délits de se dérouler ici, mais d'effectifs de police qui entreprennent un travail actif pour régler cette situation inacceptable. Le commissariat du 18e a certes reçu des nouveaux effectifs ces dernières années, mais au vu des problèmes à l'ampleur inédite que connait cet arrondissement, le ministère de l'Intérieur devrait sans doute continuer le renforcement des effectifs.

    Nous aimerions également qu'enfin les services des Douanes travaillent à démanteler durablement le trafic de cigarettes, qui n'est aujourd'hui presque plus que la façade de trafics et deals de produits encore plus dangereux. Et bien entendu, il est indispensable de régler durablement ces problèmes et non les déplacer à des quartiers voisins comme cela a trop souvent été le cas par le passé.

    Concernant la Ville de Paris, si son champ d'action est très limité en matière de sécurité, elle peut néanmoins agir, avec les agents de la DPSP (la future "police municipale") mais aussi par d'autres moyens. Elle devrait par exemple faire enlever le kiosque à journaux, dont la réouverture n'est hélas plus à espérer. Cet édicule très dégradé ne fait que participer aux trafics, servant de cachette et de paravent pour les vendeurs de cigarettes et autres dealers. Nous demandons son enlèvement depuis de nombreux mois, là il devient urgent d'agir. Et peu nous chaut l'argument du contrat publicitaire lié au kiosque qui n'en est plus qu'un support, la sécurité passe bien avant.

    La Ville peut également agir indirectement avec la question de la propreté, ici le moindre encombrant pouvant servir de cachette. Il faudrait assurer un passage très régulier pour enlever systématiquement les encombrants et petits déchets dans ce secteur (mais cela suppose de coordonner trois services d'arrondissements différents). Côté 18e, il est urgent d'assurer le nettoiement de la friche du 8 boulevard Barbès, et il serait d'ailleurs nécessaire de remplacer l'actuel grillage de cette friche, qui permet de faire passer en dessous divers produits à cacher, par une paroi pleine. Cela semble être des détails, mais si l'on veut que la situation change durablement, il faut agir de concert sur tous les plans qui permettront de ramener la tranquillité dans le quartier en plus de celui de la sécurité à proprement parler, la propreté et l'aménagement urbain en font pleinement partie.

    Barbès a déjà connu des moments de tension par le passé, mais actuellement nous vivons une période qui semble dépasser tout ce que l'on a pu connaître ces dernières années. Il est temps que les pouvoirs publics agissent de toute urgence avec la mise en œuvre de moyens à la hauteur des enjeux et des aspirations légitimes des riverains à une tranquillité publique. Sans quoi Barbès va finir par exploser.

  • "Barbès batailles" un documentaire à ne pas rater

    Nous avons eu l'opportunité de visionner en avant-première le film documentaire Barbès batailles, réalisé par Lydie Marlin et Andrés Criscaut, et nous vous conseillons vivement de le voir si vous le pouvez. Il sera diffusé le 18 mars sur France 3 Paris Ile-de-France, après Soir 3

    Le documentaire Barbès batailles montre comment la Goutte d'Or (hélas confondue ici avec Barbès) s'est historiquement construite avec différentes migrations et à travers les combats pour le partage et contre l'exclusion. De la Guerre d'Algérie aux Sans-papiers de Saint-Bernard, c'est toute l'histoire récente des migrations en France qui se retrouve ici. D'ailleurs, les réalisateurs auraient pu remonter encore plus loin le lien étroit entre ce quartier populaire et les migrations. Pensons aux Juifs d'Europe de l'Est fuyant les pogroms aux 19e siècle et trouvant refuge dans le Nord du quartier, ou encore aux Allemands, Belges et Luxembourgeois qui, venant chercher du travail dans les industries parisiennes durant la seconde du 19e siècle, se retrouvèrent eux aussi à la Goutte d'Or, pour ne citer que ces deux exemples.

    Ce travail documentaire permet notamment de faire émerger une parole bien peu entendue sur le vécu de la Guerre d'Algérie dans la Goutte d'Or. Car très peu le savent, le quartier de la Goutte d'Or a été un véritable champ de bataille à cette période, avec son lot d'attentats, de tortures et d'exécutions sommaires. 

    Une projection du documentaire avant-première se déroulera à la salle Saint-Bruno, le 14 mars à 19h, en présence des réalisateurs Lydie Marlin et Andrés Criscaut, du délégué de l’antenne de France 3 Paris Ile-de-France Marc Degli Esposti, et du producteur délégué Thierry Aflalou. Attention, le nombre de place est limité, il faut impérativement s'inscrire au préalable (cliquer ici). Une discussion aura lieu à l’issue de la projection, un pot convivial sera également proposé.

     

    C'est où ?

    Salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 14 mars 2019, à 19h



  • Le kiosque de Barbès a réouvert... pour de bon !

    On vous parle souvent du kiosque de Barbès sur ce blog, mais comment ignorer cet acteur central de Barbès (le carrefour, car, rappelons-le, Barbès n'est pas un quartier, mais plutôt la rencontre de plusieurs quartiers). Ce fameux kiosque, on l'avait vu fermé durant de longs mois pendant les travaux de rénovation du viaduc du métro qui le surplombe. Puis il a réouvert, pour ensuite être de nouveau fermé, cette fois pour des problèmes récurrents de sécurité aux abords, pour réouvrir quelques semaines plus tard. Et enfin, il a de nouveau fermé ses portes en décembre dernier, cette fois pour la bonne cause : pour être remplacé par un nouveau modèle.

    La fiche accolée à l'ancien kiosque nous apprend qu'il est destiné à partir pour la commune de Nogent-le-Rotrou ; souhaitons-lui une belle seconde vie dans l'Eure-et-Loir, après plusieurs décennies de bons et loyaux services pour la famille Lebcher, Michel le père qui l'a longtemps tenu, et Samir le fils qui le fait vivre à présent.

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    Les travaux se sont fait un peu attendre, mais une fois la dalle de soutien coulée, le nouveau kiosque a vite été installé à son nouvel emplacement, légèrement décalé coté Sud par rapport à l'ancien emplacement. Une fois les dalles de granit replacées au sol et les branchements électriques assurés, l'ouverture pouvait se faire.

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    Vendredi dernier, le 1er février, Samir Lebcher, épaulé d'une nombreuse et efficace équipe de la société Médiakiosk, a commencé l'aménagement intérieur du kiosque. Un modèle de kiosque dont tout le monde n'apprécie par forcément le design extérieur, mais dont il faut reconnaître qu'à l'intérieur, il est plus grand, plus lumineux et plus ergonomique pour son kiosquier.

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    Samir Lebcher, heureux de retrouver Barbès

    Dès le lendemain, le kiosque a ouvert ses portes au public, faisant la joie des lecteurs  du quartier, ravis de pouvoir de nouveau acheter leur journal au pied du métro Barbès-Rochechouart et d'y retrouver la bonne humeur de Samir Lebcher.

     

  • Fermeture du kiosque de Barbès pour travaux

    Ce vendredi 20 décembre, le kiosque à journaux de Barbès va fermer pour un mois environ. Cette fois, la fermeture est  programmée de longue date, et c'est pour la bonne cause. En effet, l'ancien kiosque, fort vétuste, va disparaitre au profit d'un kiosque nouveau modèle, de même dimension que celui récemment installé place du Château Rouge.

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    Samir Lebcher devant son kiosque

    La réouverture devrait se faire fin janvier 2019. On retrouvera un kiosque plus grand et plus lumineux et surtout plus ergonomique pour son kiosquier, Samir Lebcher, qu'on retrouvera, lui et son employé, avec le plus grand plaisir, l'an prochain donc.

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    Le nouveau kiosque place du Château Rouge

  • Un kiosque nouvelle génération à Château Rouge

    Nos lecteurs connaissent notre attachement à la présence des kiosques à journaux dans le paysage parisien, et c'est donc avec plaisir que nous voyons le retour du kiosque de la place du Château Rouge. En effet, ce dernier avait disparu depuis quelques semaines, le temps de travaux, mais c'était pour mieux revenir. 

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    Ce kiosque avait été retiré de la place début 2015, pour permettre les travaux d'agrandissement de la station de métro Château Rouge. Après la réouverture de la station de métro, nous nous étions inquiétés de ne pas voir revenir ce kiosque. Finalement, un kiosque "ancien modèle" de petite taille avait été replacé ici en attendant l'installation d'un kiosque de la dernière génération. Cette installation temporaire visait à maintenir ce service aux habitants tout en occupant positivement l'espace selon la mairie. 

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    C'est donc un nouveau modèle qui est dorénavant installé, un édicule plus grand, mieux éclairé, plus agréable pour la clientèle mais également pour le kiosquier. C'est aussi un changement de côté. Avant les travaux de la Ratp, le kiosque s'ouvrait sur le boulevard Barbès, l'ouverture face à la sortie de métro, testée avec le petit modèle temporaire, est consacrée par cette réimplantation.

    Après la réouverture du kiosque de Barbès, voilà une bonne nouvelle pour nos quartiers. Et pour que vivent ces kiosques, on ne le répétera jamais assez, il suffit d'aller y acheter son journal ou son magazine préféré !

  • Barbès Times Square

    Le "carrefour Barbès", point de jonction des boulevards Barbès, de la Chapelle, de Magenta et de Rochechouart, est un lieu emblématique de Paris. Plusieurs repères urbains impriment sa personnalité, à savoir le cinéma le Louxor, le viaduc et la station de métro Barbès-Rochechouart, ou encore plus récemment, la Brasserie Barbès. Mais c'est sans doute le magasin Tati qui marque le plus fortement l'identité de Barbès dans l'imaginaire de gens. En effet, le magasin au Vichy rose, présent ici depuis 70 ans, couronne le carrefour avec son enseigne lumineuse emblématique.

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    Célébration d'une victoire au foot devant Tati, juin 2014

    Mais pourquoi évoquer en titre Times Square, le célèbre quartier de New York connu pour son carrefour et ses écrans lumineux ? L'enseigne de Tati vantant d'avoir "Les plus bas prix" est loin de rivaliser avec les écrans new-yorkais, nous direz-vous. C'est sans compter avec la nouvelle installation publicitaire de Tati, un magasin qui désormais appartient au groupe Gifi. Il y a quelques jours, pas moins de sept écrans lumineux publicitaires géants ont fait leur apparition derrière les vitrines du premier étage de Tati, à l'angle des boulevards Barbès et de Rochechouart. On avait déjà vu apparaître ces écrans dans les vitrines du rez-de-chaussée, ils n'y sont plus aujourd'hui. Sur ces écrans défilent les publicités du magasin, de jour comme de nuit. Et de nuit, le magasin ainsi paré ne dépareillerait pas à Times Square, tant la luminosité du dispositif publicitaire est forte.

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    Sans parler de l'invasion publicitaire qui prend ici des dimensions considérables, cela n'est pas sans conséquence pour les riverains qui se voient éclairés par ces écrans, particulièrement pour ceux habitant côté impair du boulevard de Rochechouart, côté 9e, et malgré le viaduc qui aurait pu être un obstacle. En effet, la lumière provoque une grande gêne pour les habitants des appartements dont les fenêtres sont en vis-à-vis de Tati. Des riverains, dont certains de nos adhérents, ont écrit au magasin pour se plaindre du  problème, mais aucune réponse pour l'instant. Si la règlementation locale est relativement permissive pour ce type d'écrans, il ne saurait être question de tolérer une telle pollution lumineuse pour le voisinage. Une extinction a minima en soirée ne paraît pas être une demande insensée et permettrait aux voisins de retrouver le sommeil. 

    Le problème que nous signalons ici risque de se multiplier, tant ce type d'écrans se développe à Paris ces derniers temps. Reste à savoir si la ville laissera faire ou si elle adaptera sa réglementation pour en éviter les excès.

     

  • La Goutte d'Or sur France Culture avec Anne Hidalgo

    C'était sur France Culture vendredi 29 juin, le magazine de la rédaction : il commence par un tour d'horizon de la situation dans nos quartiers de Château-Rouge la Goutte d'Or, Barbès et La Chapelle, et continue par une longue interview d'Anne Hidalgo que vous pourrez même voir si vous préférez l'image à l'écoute. Pas d'interview des élus locaux, mais des échanges avec les associations locales, y compris SOS LA Chapelle ou ASA PNE que nous connaissons bien.

    Donc, ne passez pas tout de suite au second encadré car vous vous priveriez de la partie audio, et des conversations intéressantes que la journaliste a recueillies. 

     

    Nous avons été surpris d'entendre la maire de Paris affirmer que les réunions des opérations Tous mobilisés (Château-Rouge et aussi Goutte d'Or - Polonceau) s'étaient conclues sous les applaudissements. Nous avons participé à ces réunions et nous n'avons rien entendu de tel. Curieux tout de même.

    Si l'on dresse un premier bilan pour Château-Rouge, après des améliorations rue Dejean et une inauguration en fanfare prometteuse de Paris Respire, force est de constater que les moyens ne sont plus mis en œuvre pour faire respecter l'interdiction de circuler le samedi.

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    Du côté de la Goutte d'Or, (voir notre article du 25 juin), le bilan est décevant. Comment demander encore aux habitants et commerçants de se mobiliser et de faire des propositions alors que pour des choses simples demandées depuis des mois (voire des années), on ne fait pas respecter l'espace devant le parvis de l'église Saint-Bernard le dimanche, espace qui sert habituellement à des jeux de ballon pour les enfants (nous reviendrons bientôt plus en détail sur ce sujet dans un article dédié).

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    Et que dire du square Bashung, très peu ouvert et très peu entretenu!

    C'est d'ailleurs suite à ces déceptions et agacements que notre association n'a pas souhaité participer à la réunion Tous mobilisés Lariboisière-Saint Vincent de Paul, à laquelle nous étions invités, et pas davantage à la marche exploratoire organisée par la mairie. Nous nous en sommes expliqués auprès des élus du 10e arrondissement. Des propositions et des remarques, nous en faisons depuis bien longtemps. Citons par exemple l'état déplorable des pieds d'arbres du boulevard de Magenta, le non-respect des espaces autorisés pour leur étalage par certains commerçants, des aménagements rue Ambroise Paré comme des jardinières en pleine terre qui pourraient apporter un peu d'apaisement aux habitants; que dire de la signalétique en piteux état, des plots complètement défoncés face à la sortie du passage Paré-Patin, le balisage au sol de la zone 30 autour de l'hôpital pour les vélos... En voulez-vous encore ? 

    De plus, alors que notre association a justement été créée pour que élus et services des 9e, 10e, et 18e travaillent ensemble, pourquoi sélectionner de petits secteurs et ne pas prendre exemple sur la ZSP élargie ?

     

  • Kiosque de Barbès: c'est reparti

    Samir Lebcher, le kiosquier de Barbès, avait annoncé qu'il serait de retour sur ses terres. C'est fait depuis lundi matin. Nous lui avions rendu visite place Colette au métro Palais Royal (voir notre article du 6 septembre 2017) où il a passé une année. La réouverture du point presse était attendue par de nombreux clients du quartier. Nous avons pu le constater lors de notre passage lundi.

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    Samir se dit très content de ce retour, même si les choses n'ont pas été toujours simples... "Je retrouve des visages familiers, et c'est un bonheur" nous a-t-il confié.

    D'après les dernières informations dont il dispose, le kiosque nouvelle génération sera opérationnel début février 2019, ce qui nécessitera une fermeture d'environ trois semaines en janvier. Le kiosque est désormais ouvert de 8h à 19h, alors n'hésitez pas à passer par là.

  • Une fête des marchés bien discrète à Barbès

    Retour sur quelques jours qui devaient être festifs un peu partout dans Paris.

    La communication de la ville de Paris a surfé sur la Fête des marchés qui se tenait du 30 mai jusqu'au week-end des 2 et 3 juin. Depuis quelques années, en effet, la Ville s’attache à relancer la fréquentation des marchés, dont on constatait un certain assoupissement. Ces jours-là, elle participe financièrement à l’animation sur les marchés qu’elle confie à ses délégataires. De quoi s’agit-il ? Une animation avec des moments conviviaux, des ateliers récup’, des concours du plus bel étalage, des paniers de fruits et légumes à gagner, etc. Il n’est qu’à aller faire un tour sur le compte Twitter de notre gestionnaire local, le groupe Dadoun, pour voir un album photo de cet événement sur d’autres marchés. 

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    La mairie a même fait imprimer, en grand nombre,  des sacs en toile que les marchands ont mission de distribuer à leur clientèle. D’après nos informations, chaque commerçant reçoit un carton. Un agent du groupe Dadoun coordonne les animations. 
    Sur la photo ci-dessous, ne vous trompez pas. Si vous voyez un viaduc, sachez que c’est celui du boulevard de Grenelle et la cliente au large sourire qui montre le caddie isotherme qu’elle vient de recevoir est sur le marché de Grenelle (69 étals entre la rue de Lourmel et la rue du Commerce 15e). 

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  • Journée grand nettoyage

    Comme nous, vous avez peut-être reçu cette injonction de la Ville de Paris : 
     
    Participez à la Journée du Grand Nettoyage *
     
    Ok, injonction c’est un peu fort, mais vous voyez l’idée. C’est vrai que dans certains pays, les citoyens ont une approche de l’espace public plus collective, ou du moins ils se l’approprient plus individuellement ce qui tend à le respecter davantage, et à le préserver collectivement. Dans notre éducation des dernières décennies, nous avons dû rater un chapitre, et au fil des années l’espace public est devenu ce qui n’est pas propre à chaque individu, mais reste justement public et relève donc d’un traitement public. Le corollaire c’est aussi un entretien public, réalisé par les agents de la Ville, payés par les impôts des citoyens de la ville. La boucle est bouclée. Pourquoi devrais-je me préoccuper de la propreté de mon trottoir, étant donné que des services de nettoiement sont organisés pour le faire, et que mes impôts sont collectés pour financer ce service… ? Devrais-je mettre deux fois la main à la pâte ? (ou à la poche !)
     
    Raisonnement juste, évidemment. Mais si certains quartiers sont repoussants de saleté à certaines heures, ce n’est pas parce que les services ne font pas leur travail correctement, c’est qu’ils sont très fréquentés, par des milliers de personnes, des dizaines de milliers, qui toutes ne sont pas habituées à prendre soin de l’espace public — ce qui est un doux euphémisme ! Ailleurs, un coup de balai, un ramassage hebdomadaire des encombrants peuvent suffire à faire place nette. Les habitants des avenues boisées du 16e ne bénéficient pas de plus d’heures de nettoiement, mais au mètre linéaire de voirie ils sont moins nombreux à le fréquenter, à y faire leurs courses..., on y trouve moins de commerces, moins de fast-foods, moins de marchands de frites, moins de ventes à la sauvette (!), etc.  Le quartier est donc moins sali aussi au fil des heures. Et le résultat est visible. Passez vers 17h avenue Henri Martin, les enfants sortent des écoles du quartier avec leur nounou et même si, par inadvertance, l’un d'eux jette le papier du croissant par terre, l’environnement ne ressemblera pas à notre sous-viaduc un samedi vers 17h… 
     
    De là, à nous demander, à nous habitants de Barbès, de prendre des gants en caoutchouc, une pelle et un seau pour nettoyer nos trottoirs, nos coins de décharge, les pieds des piliers inondés d’urine, les abords des fast food jonchés de papier gras…. 
     
    Certes, cette proposition s’adresse à tous les Parisiens, pas seulement à nos voisins autour du carrefour. Néanmoins, nous le prenons mal, car non seulement nous souffrons de la fréquentation intense de notre quartier, et des désagréments qui y sont liés, nous n’arrivons pas à obtenir un surcroît de service, qui s’imposerait pourtant pour bénéficier du même résultat qu’ailleurs, et nous devrions nettoyer nous-mêmes ? Plutôt aller à la pêche. Enfin…, si cela vous tente, c’est le 9 juin ! Inscrivez-vous, inscrivez-vous !! 
     

    * Chaque année, la Ville de Paris organise une Journée du Grand Nettoyage. La prochaine édition aura lieu le samedi 9 juin. Le principe ? Devenez ambassadeurs de la propreté de Paris en organisant une action de nettoyage dans votre quartier ! Proposez dès aujourd'hui le nettoyage citoyen du lieu de votre choix ou inscrivez-vous pour une action déjà proposée, puis laissez-nous faire le reste : à l’approche de l’événement, nous vous fournirons pinces, gilets, sacs... et tous les équipements nécessaires.

     

    En revanche, si vous avez programmé un rangement de vos placards, à défaut d’un grand nettoyage, en raison de l’approche imminente de l’été, nous vous proposons de porter le fruit de vos efforts au 26 rue Laghouat, chez Accueil Goutte d’Or, qui organise une braderie le 6 juin de 10h à 18h. 
    Cela peut être 
    - des vêtements et chaussures d’enfant, femme et homme 
    - des jeux et jouets
    - des livres d’enfants
    - des objets de décoration
    - du petit électroménager
    etc… 
    Il va sans le dire que tous ces dons doivent être en bon état… et propres. 
    Le centre AGO consacrera la recette de cette braderie au financement d’une semaine de vacances pour 6 familles du quartier. 
     

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  • C'est le jour des conseils d'arrondissement

    Après le dernier long week-end avant l'été, les conseils d'arrondissement se tiendront ce jour mardi 22 mai. Pour le 9e, ce sera à partir de 18h30 ; un conseil qui devrait être de courte durée avec seulement 11 délibérations.

    Dans le 10e, même heure avec 22 délibérations et sans doute des questions en pré-conseil à partir de 18h. On peut regretter que ces questions n'apparaissent pas sur le site de la mairie.

     

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    Enfin dans le 18e, les délibérations seront beaucoup plus nombreuses, comme c'est le cas à chaque fois avec de nombreuses attributions de subventions aux associations. Une série de questions et vœux des divers groupes politiques est également au programme.