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Action Barbès - Page 210

  • Loin de la Goutte d'Or l'absinthe regnait encore

    Après les articles que nous avons publiés la semaine dernière sur la Goutte d'Or de Gervaise et les méfaits de l'alcool sur la classe ouvrière, relatés par les Frères Bonneff, nous avons trouvé une archive de la télévision suisse romande sur la fabrication, ou plutôt sur la fin de la fabrication de cette boisson anisée. 

    L'archive date du 27 novembre 1960. Le documentaire est réalisé par Claude Goretta et le journaliste est Jean-Pierre Goretta. Il est tourné dans le Val-de-Travers où poussent la grande absinthe et la petite absinthe - où étaient cultivées, comme le précise une des personnes interveiwées - des plantent qui entrent dans la composition du breuvage interdit. Sortez vos alambics ! 

  • Des murs qui nous parlent en image...

    C'est un clin d'oeil à l'actualité. Le Festival de la bande dessinée d'Angoulême se termine ce week end. Une amie, abonnée à notre blog, nous a adressé un diaporama des murs peints d'Angoulême qui nous a séduit par son charme et les souvenirs qu'il fait revivre.. Nous nous demandons bien pourquoi la ville de Paris ne se tourne pas davantage vers les arts graphiques pour faire disparaître des pignons disgracieux qui gagneraient à changer de look. Les artistes ne manquent pas. 

    Autrefois les pignons hauts, ceux bien en vue, et sans fenêtre, étaient recouverts de publicités peintes, ou de réclames, selon le jargon de l'époque. Il en reste quelques rares exemples, dont un sur les Grands Boulevards - de mémoire - qui vante la qualité du savon Cadum. A moins, que le temps ait fini par délaver la peinture. Regardez aussi ce gros plan - ci-dessous - sur une carte postale du carrefour Barbès, dans les années de début du XXe siècle, qui montre la forêt de publicités au-dessus des maisons d'angle, celles qui ont vu naître, prospérer et brûler Vano. La règlementation sur les zones de publicité a fait évoluer la situation. Il reste toutefois quelques zones qui souffrent, par exemple la place Pigalle, les abords des périphériques, etc. 

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    Nous avons supprimé la fenêtre sur le diaporama qui imposait sa musique dès l'ouverture de notre blog, quelque soit l'article en cours de lecture. Une musique agréable, jazzie, mais... bon, voilà.

    SI vous voulez retrouver le diaporama des murs d'Angoulême, il vous suffit de cliquer ici

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  • Drogue : une salle de consommation bientôt

    En tant que responsables de l'association ACTION BARBES, nous sommes confrontés depuis plus de dix ans à la problématique de la toxicomanie, parce que les habitants de notre quartier, de nos quartiers situés autour du carrefour Barbès au sens large, se sont souvent plaints auprès de qui voulait bien les entendre et ont exprimé leur désarroi face à la présence des toxicomanes. 

    Au cours des dix dernières années la situation a cependant changé. Les programmes de diminution des risques de transmission des maladies infectieuses (VIH - Hépatite C) ont permis de réduire la contamination chez les usagers de drogues, population particulièrement touchée dans la décennie précédente. Ces programmes incluent la distribution de kits d'injection et la collecte des seringues usagées. 

    Lors du dernier conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul qui a eu lieu le lundi 28 janvier, l'équipe d'animation avait cru répondre à la demande des habitants en leur proposant une formule nouvelle, à savoir trois tables rondes sur des thèmes très larges (espace public/sécurité/toxicomanie - précarité/solidarité/logement - voirie/circulation/urbanisme/propreté) autour desquelles les personnes présentes pourraient très librement exposer les problèmes locaux répertoriés par elles et avancer des propositions originales, en débattre...

    Nous nous sommes trouvés à la table débattant de la toxicomanie. C'est le sujet de la drogue qui a emporté le morceau de prime abord. Pétitions, insécurité, agressions... ont été les maîtres mots des premières interventions. Nous ne reprendrons pas ici par le menu les déclarations des participants. Nous les connaissons des conseils de quartier précédents, et des réunions sur le sujet tenues à la mairie du 10e depuis plusieurs années. 

    Pour notre part, nous nous déclarons favorables à l'expérimentation de la salle de consommation à moindre risque, y compris dans le 10e. Nous ne saurions vous expliquer mieux que ne le fait Alain Lhostis dans son intervention au conseil de Paris du 10 décembre 2012.

    C'est clair et raisonnable. C'est une attitude lucide et charitable, qui tient compte de la détresse des usagers comme de la sécurité des habitants. Pourquoi dans ces conditions faut-il attendre plus longtemps pour procéder à l'expérimentation? Pourquoi s'obliger à assister à des injections en scènes ouvertes, craindre les intrusions dans les halls d'immeubles ou à l'hôpital, déplorer l'état dégradé de certains toxicomanes très précarisés ? 

    Seule manque la volonté politique d'aller de l'avant, maintenant.

    Autre danger : une seule salle sera-t-elle suffisante pour absorber la demande ? N'est-ce pas courir à l'échec si rapidement elle se trouve submergée par l'affluence ? Ne court-on pas le risque d'inquiéter les riverains si les usagers de drogues de tout Paris, voire de l'Ile-de-France, se donnent rendez-vous autour de la seule et unique salle de conso de la région ? Quitte à tenter l'expérience, tâchons de la tenter dans de bonnes conditions.

    Informations :

    Le Conseil de Paris a voté en octobre 2010 son accord de principe pour ouvrir une ou des salles de consommation de drogues à moindres risques dans le Nord-Est parisien.

    Toujours en conseil de Paris, le 15 octobre, Alain Lhostis a fait voter un voeu dans le même sens, en priant la ministre de la santé de hâter la rédaction du décret dont tout dépend.

    Le 12 octobre, notre présidente Elisabeth Carteron avait, elle aussi, interpellé la ministre Marisol Touraine sur l'antenne de France Inter avec la même demande. Son intervention commence à la minute 108'32 puis la ministre lui répond.

    Notre article du 15 octobre reprend le texte du voeu d'Alain Lhostis : Les salles de consommation à moindre risque de retour au Conseil de Paris

    Notre article du 31 octobre 2012  :  Marisol Touraine s'est saisie de la question

    Le point de vue de EELV sur leur site : http://elus.paris-eelv.fr/?Une-salle-de-consommation-a 

  • Quand on parle de nos maires dans la presse


    paris,9e,10e,élections-municipales,rémi-féraud,jacques-bravo,pauline-véronLe Parisien a donné une série d'articles sur les arrondissements en janvier. A-t-il anticipé une campagne très précoce pour les élections municipales, puisque, déjà, des candidats se sont déclarés dans les deux camps ? Pour mémoire rappelons que le scrutin n'aura pas lieu avant la mi-mars 2014, en ce qui concerne le deuxième tour..

    Pour l'instant nous avons noté pour vous deux articles sur les maires des 9e et 10e arrondissements, qui sont les plus proches de nous.

    paris,9e,élections-municipales,Jacques-bravo,pauline-véronPour sa succession, Jacques Bravo, maire du 9e, officialise sa préférence pour Pauline Véron, son adjointe depuis 2001 devenue adjointe au maire de Paris chargée de l'économie sociale et solidaire en juillet 2012. Il ne semble pas vraiment craindre un retour de la Droite aux manettes du 9e, car selon lui, personne à l'UMP n'est assez crédible ou bien implanté dans le paysage, dénonçant au passage le « tourisme électoral » de certains. Les oreilles de Pierre Lellouche ont-elles sifflé ?

    Lire l'article du Parisien du 17 janvier 2013.

     

    rencontres-avec-Remi-Feraud.jpgQuant à Rémi Féraud, maire du 10e il se déclare candidat à sa propre succession. Elu en 2008 avec un taux frisant les 75% de votes en sa faveur, et jeune encore – 41 ans ! – il n'est pas incongru qu'il veuille continuer la tâche qu'il s'est assignée et pour laquelle il a été si largement élu. Il cite notamment la reconquête de l'espace public et les grands défis du vivre-ensemble, dans un arrondissement toujours secoué par des « querelles de voisinages ».

    Lire l'article du Parisien du 18 janvier 2013.

    Nous suivons de très près ses actions et la pression qu'il exerce sur le gouvernement pour faire avancer l'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque. En effet, lui s'est déclaré favorable à l'ouverture d'un tel dispositif, mais la balle est dans le camp de Marisol Touraine, qui doit préparer soit un décret, soit un projet de loi et convaincre les députés de le voter. Faute de quoi on restera dans le champ des bonnes intentions.

  • Dans ce cas qu'on règle la circulation par un feu tricolore !


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    La cérémonie des vœux de Rémi Féraud en mairie du 10e, jeudi dernier, a été l'occasion de croiser Elise Fajgeles, une de nos interlocutrices préférées en matière d'espace public. En effet, elle est chargée de cette délégation pour le 10e et souvent nous avons eu des débats sur tel ou tel aménagement de voirie. Des débats cordiaux, car c'est une élue qui sait écouter les habitants, même si parfois elle ne tient pas tous les cordons qui mènent à la décision. Cette fois, elle voulait nous voir pour nous confirmer une décision qui ne laisse pas de nous surprendre. Le retour d'une circulation autorisée au passage Paré-Patin.

    Ah ? Tiens !

    Remémorons les faits. Lors du réaménagement du boulevard de Magenta qui se termine en 2006 (Le Moniteur du 9 mai 2006) par une inauguration en grandes pompes et sous des fanions colorés, il fut décidé de rendre les trottoirs aux piétons en ré-équilibrant l'espace public à leur profit. Parmi les innovations de taille on avait la restriction des chaussées roulantes à une seule voie de chaque côté, doublée d'une voie pour bus en site protégé, la plantation d'une deuxième rangée d'arbres, des dispositifs sécurisant les passages piétons aux intersections, etc. Et la mairie avait fait accepter par le chef de projet l’aménagement d'une placette et même l'idée que la rue Ambroise Paré ne déboucherait plus sur le boulevard de Magenta. Pendant longtemps cette voie, qui permettait aux automobilistes « futés » de rejoindre le Magenta en contournant l'hôpital Lariboisière leur évitant l'embouteillage fréquent du carrefour Barbès, se trouvait très encombrée, au point de bloquer la circulation sur le boulevard de Magenta lui-même. Les anciens habitants du quartier se souviendront de cet engorgement qui nuisait gravement aux accès à l'hôpital, parmi d'autres inconvénients.

    A la suite de cette fermeture, les habitudes ont été longues à prendre. Devant l'embouteillage du boulevard de la Chapelle, de nombreux automobilistes continuaient à contourner l'hôpital par les rues de Maubeuge et Ambroise-Paré et venaient s'entasser rue Guy-Patin. Le barreau Patin sous le viaduc était alors à double sens, créant un pataquès de taille. Puis au fil des années, les automobilistes se sont enhardis à franchir les interdits du passage Paré-Patin, au point qu'ils sont des centaines chaque jour à l'emprunter sans plus de formalité, dans un sens comme dans l'autre.


    paris,10e,circulation,voirie,passage-paré-patin,boulevard-magenta,piste-cyclable,piétonsNous avons maintes fois demandé à ce que ces infractions soient verbalisées, d'autant qu'une caméra plantée au beau milieu du Magenta balaie le champ. Mais rien ne vient.

    Nous nous sommes même entendu dire par un représentant de la Préfecture de Police que le passage était interdit à TOUT VEHICULE, y compris ceux d'urgence, puisque les panneaux d'interdiction ne sont pas accompagnés d'exception, du type « sauf véhicule d'urgence ». Mais sans plus d'émotion pour la situation et les dangers induits.

    paris,10e,circulation,voirie,passage-paré-patin,boulevard-magenta,piste-cyclable,piétonsRécemment, c'était le 3 décembre (Le Parisien), dès 8h30, les taxis se sont emballés dans un mouvement de protestation contre leurs difficiles conditions de circulation dans Paris, mais surtout le manque d'espace autour de la gare du Nord, la concurrence des moto-taxis et des fraudeurs sans licence. Elise Fajgeles a participé à la réunion qui a suivi, au cours de laquelle elle n'a pu que prendre connaissance de la demande des taxis parisiens de lever l'interdiction au passage Paré-Patin. Demande acceptée par l'Hôtel de Ville dans le cadre des accords passés entre la Ville et les taxis. On cède ici pour ne pas céder là. Dommage que le « ICI » soit justement chez nous. Car, enfin, si nous protestons depuis plusieurs années de la dangerosité de ce passage pour les piétons et les cyclistes du Magenta, justement parce que l'interdiction d'y circuler n'y est pas respectée, ce n'est pas en l'autorisant à d'autres véhicules, qu'on en diminuera la dangerosité. Ne nous y trompons pas, de nombreux taxis passent déjà allègrement, au risque extrêmement faible d'être verbalisés et beaucoup d'autres leur emboîtent le pas, les véhicules de la Propreté de Paris, les voitures de la Banque Postale, et bien d'autres.

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    Dans le cas avéré d'une réouverture du passage, qu'on y implante un feu tricolore qui retiendra les véhicules autorisés (ou non) aussi longtemps que le flux sur le boulevard de Magenta est au vert. C'est un minimum !

    Nous sommes méfiants sur la durée de l'expérience, même si l'Hôtel de Ville s'est engagé sur une durée de 6 mois seulement, et qu'il a promis de procéder à des comptages, histoire de pouvoir revenir à la situation actuelle. Or celle-ci n'est pas satisfaisante non plus....

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    La rue Ambroise-Paré sans les palissades qui interdisent le stationnement des porte-huit.

  • Vano à terre

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    Cette fois, l'affaire semble pliée ! L'enseigne est à terre, appuyée à la benne censée se remplir des restes des magasins Vano détruits par un incendie en juin 2011.

    VANO -- NOVA ? Place aux jeunes et à la musique... ? N'anticipons pas trop.

    Merci à Xavier qui nous a adressé cette photo. 

    Le Figaro s'est intéressé également au sort de cette parcelle tout récemment. Voir l'article du ici

  • Le Café des Seniors au son du piano de Chopin samedi prochain

    La ville de Paris et son centre d'action sociale (CASVP) développe de nombreux services en direction des personnes âgées, des clubs de rencontre, des aides à domiciles, des soutiens sous diverses formes. 

    Dans ce cadre, nous apprenons l'ouverture très récente, le 7 janvier dernier, d'un restautant au 8-12 rue de la Tour des Dames. Un peu loin néanmoins pour les aînés du quartier Barbès. Dommage car le lieu sera doté également d'un club proposant des séances de gymnastique et des initiations, voire perfectionnement...., à l'informatique. 

    Toujours pour les seniors, que gâte décidément la mairie du 9e : un café culturel, très bientôt, le 2 février à 9h30, à la brasserie Le Général La Fayette, à l'angle de la rue du faubourg Montmartre et de la rue La Fayette, au 52. La société historique du 9e,  9e Histoire, animera la rencontre en faisant revivre Chopin dans le quartier où il fit ses premières armes. Un lieu emblématique où se trouvait les premiers ateliers Pleyel, la cour Cadet, devenue petit square de quartier, entre les brouissements de livres et de documents anciens sur lesquels veille la Commission du Vieux Paris et les marchands de légumes de la rue Cadet, sans oublier la façade métallique du Grand Orient. Chopin reconnaitrait-il les lieux ? Peut-être pas.  

    Nous vous invitons à relire (voire à télécharger sur le site de la mairie du 9e) le guide de quartier Trudaine Rochechouart aux pages 38-39 qui retracent l'histoire des facteurs de piano Pleyel rue Cadet puis rue de Rochechouart où joua Chopin.

    Ce rendez-vous destiné aux seniors du 9e abordera : « Chopin à Paris (1831-1849) et dans l’actuel 9e arrondissement ». Un café-débat pour connaître les lieux encore visibles dans le 9e où le musicien a vécu et créé ses œuvres. L’occasion d’évoquer Paris, capitale de la musique, les grands boulevards et la Nouvelle Athènes... Animé par Didier Chagnas de l’association 9e histoire.

    samedi 2 février à 9h30
    brasserie « Au Général La Fayette »
    52, rue la fayette 
    Entrée libre. 
    Informations – Tél. : 01 71 37 76 77  

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    Pour les restaurants Emeraude, les clubs :

    Obtention de la carte de restauration et de la carte d’accès au club après inscription auprès du centre d’action sociale du 9e – 6, rue Drouot, tél. : 01 71 37 73 00, du lundi au vendredi de 8h30 à 17h : Les restaurants Emeraude sont destinés aux personnes de plus de 65 ans (ou plus de 60 ans si elles sont reconnues inaptes au travail) et qui habitent à Paris depuis au moins 3 ans. Les Clubs seniors s’adressent aux Parisiens préretraités et retraités à partir de 55 ans, ou en situation de handicap. 

    Le CLIC Paris Emeraude Nord-Est se trouve aussi à la mairie du 9e, 6 rue Drouot, et reçoit tous les mercredis matin de 9h à 12h. Sans rendez-vous. Accueillir, informer, conseiller, orienter les Parisiens âgés et leur famille, voilà sa mission.
    Pour tout renseignement, contactez le 01 40 40 27 80 

  • Pensez au conseil de quartier ce soir

     

    Juste un rappel : le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul se tient ce soir à l'école Belzunce, dès 19 heures. L'équipe d'animation vous proposera de vous installer en petits groupes autour des galettes et des bolées de cidre, afin que chacun puisse exprimer ses attentes dans un cadre plus "cosy", mais surtout faire des propositions constructives pour améliorer la vie de tous dans le quartier. C'était une préoccupation dans l'équipe d'animation, celle de rompre avec la litanie des critiques tous azimuts, stopper la livraison d'idées clé-en-main et des réponses marquées du sceau de la mairie, l'intention de ne plus répondre aux questions que peuvent se poser légitimement les habitants du nord 10e, mais de leur proposer d'y réfléchir eux-mêmes et peut-être de trouver des pistes de réponses. Un vrai challenge. 
    A charge ensuite aux élus de répondre dans un prochain conseil de quartier aux suggestions entendues.
     

     

    Ne les décevez pas, venez et participez à ce remue-méninges !

    Le programme dans notre article du vendredi 11 janvier, et l'on vous avait dit de vous inscrire....

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  • Concert ce soir rue Pierre l'Ermite : musique indienne

    De nouveau, de la musique près de chez vous, dans un cadre très agréable, au coeur de la Goutte d'Or, ce soir à 18h, chez Alban Caussé, 3,rue Pierre-l'Ermite.

    Annoncez-vous au 06 60 87 75 46 car si l'entrée est libre, elle reste dans la limite des places disponibles. Participation libre au profit de l'association ActionsTiersMonde. 

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    Pour débuter l'année, Alban Caussé propose un voyage au cœur de l'Inde et de sa musique avec les "frères Kawa" qui sont de passage à Paris. Originaires de l'Inde du nord (Jaipur), ils nous offrent une soirée exceptionnelle de Tablas et de Sarangui, instruments traditionnels. Issus d'une famille de musiciens depuis plusieurs générations, ils perpétuent la tradition de cette musique séculaire et de ses codes. C'est une occasion rare d'approcher cette musique et ses interprètes. Alban espère que vous serez plus que jamais curieux et nombreux à cette occasion.
    Cliquez ici pour une biographie plus complète des musiciens.
  • Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord ce soir

    C'est dans la salle des fêtes de la mairie du 10e qu'aura lieu cette année le concert annuel de l'harmonie du Chemin de Fer du Nord.

     

    Samedi 26 janvier à 16h30 


    Salle des fêtes de la mairie du 10e 


    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Au programme :

    • Slavia, Jan Van der Roost
    • Sur un Marché Persan, Albert W. Ketelbey
    • Apocalyps II, Piet Swerts
    • Carpe Diem, Jean-Philippe Vanbeselaere
    • Libertango, Astor Piazzola
    • Le Chemin de Fer du Nord, Stéphane Loridan

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  • La poissonnerie de la rue des Martyrs

    La poissonnerie bleue de la rue des Martyrs est fermée. Vous l'aviez noté aussi ! Une belle poissonnerie, installée depuis bien longtemps et fréquentée par tous les amateurs de poissons du quartier. 
    Que s'est-il passé ? 
    Un départ en retraite sans repreneur ?? 

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    Nous nous sommes renseignés auprès de l'élu du 9e chargé du commerce (notamment du commerce, car ses délégations sont plus vastes) : "Elle a effectivement fermé fin novembre, par suite d'un litige privé entre le bailleur et le commerçant. Le local est concerné par la disposition du PLU qui protège les locaux artisanaux rue des Martyrs. Seul un artisan est donc susceptible de reprendre ce local. A notre connaissance, pas moins d'une quinzaine de poissonniers ont manifesté un intérêt et deux offres seraient en cours d'examen par le propriétaire bailleur, en vue d'une reprise effective qui serait programmée en février." Merci à Frédéric Hervo pour ces informations.
     
    Concernant la protection de l'artisanat local, Pauline Véron, ajointe au maire de Paris et élue du 9e, nous disait également qu'elle se félicitait de cette clause qu'elle avait contribué à faire inscrire au Plan local d'urbanisme (PLU) lors de sa dernière mouture, car elle renforce les moyens de la municipalité pour veiller au maintien des commerces de bouche, notamment, mais de l'artisanat parisien en général. 
    Nous sommes heureux de cette issue, car les poissonneries ne sont plus très nombreuses. Doit-on y voir à nouveau un signe de l'intolérance des habitants à l'égard de nuisances, cette fois olfactives ?
  • Sur les pas de Gervaise - suite

    A la suite de notre article sur Gervaise et la Goutte d'Or, un de nos adhérents et fidèle lecteur nous a écrit. Voici son message .... Nous le remercions pour ces pages relatives à la Goutte d'Or qu'il nous a fait connaître.

    « Les quelques lignes que je vous soumets (voir transcription ci-dessous) relatives à la rue de la Charbonnière et aux parages de celle-ci (jusqu'au boulevard de la Chapelle) donnent pourtant à voir une misère et des problèmes sociaux guère différents de l'évocation de Zola. Nous sommes pourtant vers 1910 et les auteurs (Léon et Maurice Bonneff, écrivains "prolétariens", auxquels je suis apparenté) enquêtent sur les ravages de l'acoolisme, y compris ce que nous appellerions l'"alcoolisme mondain". Ils dénoncent en particulier les cabaretiers, "mastroquets" et autres débiteurs de boissons, qui assujettissent leur clientèle ouvrière par l'alccol et la dette (ces enquêtes très détaillées ont paru sous le titre "Marchands de folie", Ed. Marcel Rivière & Cie, Paris, 1913, 186 p.).

    Les frères Bonneff (tous deux "morts au champ d'honneur", en 1914) sont les auteurs de nombreux articles journalistiques (dans La Depêche du Midi, l'Humanité de Jaurès, etc.) et d'enquêtes sur la classe ouvrière et les "métiers qui tuent", parues en volumes; également de romans et piécettes de théâtre. »

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    L'arrière-Boutique

    La rue de la Charbonnière commence boulevard de la Chapelle et se termine rue de la Goutte d'Or. La première partie, du n°1 au n°17 et du n°2 au 20, n'offre rien de remarquable. Mais dans la seconde section, le passant constate avec surprise que la grande majorité des maisons, pour ne pas dire toutes, sont occupées par des débits et des hôtels.

    Derrière les vitres, devant les comptoirs, des filles postées qui cognent au carreau pour appeler les passants. Jadis, les trottoirs étaient infestés par les malheureuses : une plainte des habitants eut pour effet de leur interdire le stationnement sur la voie publique. Alors les cafés les recueillirent et les arrières-boutiques servirent d'alcôves. Dans ce quartier populeux, à proximité des grandes voies qui mènent à Clignancourt, à la Villette, au faubourg Saint-Denis, aux deux gares, les louches débits attirent les jeunes ouvriers. Ils trinquent avec les filles, et, de même que le mastroquet des Halles, ne loge sa clientèle que si elle absorbe au préalable absinthe et cognac, le cabaretier proxénète n'abrite les amours des passants que s'ils payent une contribution en petits verres. Jour et nuit, la maison distribue l'alcool et les plaisirs frelatés.

    Le soir, la rue de la Charbonnière, qui dans Paris n'a pas sa pareille, devient le rendez-vous des malandrins. A la lueur d'une lampe à pétrole qui fume dans l'estaminet, on aperçoit les filles et leurs protecteurs. Le samedi les bals-musettes reçoivent leurs habitués. Et c'est là que parfois la police opère des arrestations. Il n'est point rare qu'au milieu d'une danse la salle soit envahie par les inspecteurs, qui imposent silence aux musiciens de l'orchestre, enjoignent aux assistants de lever les mains ­– ceci pour échapper aux agressions de la bande – et appréhendent les hommes dont ils ont le signalement. Dans ce quartier où le commerce des vins prédomine, ce ne sont point seulement les marchands de charbon, les hôteliers, les épiciers, les buralistes, qui vendent l'alcool en importante quantité, mais aussi les maîtres de lavoir, qui tiennent cantine. Ils ont la clientèle des ménagères, blanchisseuses et repasseuses qui choquent le petit verre d'alcool avec les couleurs de lessive. Le bon marché du produit : deux ou trois sous le verre d'eau-de-vie, favorise la consommation. Rues de la Goutte-d'Or, de Chartres, boulevard de la Chapelle, les estaminets ne sont pas rares qui ressemblent à ceux de la rue de la Charbonnière. Un loueur de voitures tient un débit pour les marchandes des quatre saisons. Le matin, quand elles viennent chercher leur véhicule, le soir, quand elles le remisent, elles peuvent déguster les apétitifs dans la maison. Et tous les comptes se règlent sur le zinc, devant des consommations variées.


    Dans le fac simile édité en 1978 par Hachette du Guide Parisien d'Adolphe Joanne (édition 1863), on peut lire la description un brin méprisante ci-après :

    Marchands de vin - Liquoristes

    Nous n'avons rien à dire des marchands de vin, sinon que leurs établissements ne sont guère fréquentés que par les ouvriers, les commissionnaires et les cochers. On comptait avant l'annexion (1860 ndlr), plus de 4000 cabaretiers et marchands de vin au détail; ce nombre c'est certainement accru dans une très forte proportion depuis l'agrandissement de Paris.

    Les liquoristes chez lesquels il n'est pas de très-bon goût d'entrer, vendent au détail des fruits à l'eau de vie, des liqueurs, de l'eau de vie, du rhum, de l'absinthe, etc. La principale maison de ce genre est celle de la Mère Moreaux, place de l'Ecole, 4.