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Action Barbès - Page 19

  • Culture déconfinée : les Bouffes du Nord rouvrent leurs portes !

    Les horaires sont adaptés au couvre-feu, la jauge est réduite, tout le protocole sanitaire est attentivement déployé, mais ça y est, les Bouffes du Nord rouvrent leurs portes à un public qui les attend depuis bien trop longtemps !

    C'est avec Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten, mis en scène par Jeanne Candel et dirigé par Léo Warynski, que le théâtre de la place de la Chapelle revient à partir du 19 mai. Le nombre de places est de fait limité, ne tardez pas à réserver la vôtre !

    Le Viol de Lucrèce

    Musique Benjamin Britten
    Livret Ronald Duncan
    D'après la pièce d'André Obey inspirée du poème de William Shakespeare

    Direction musicale Léo Warynski
    Mise en scène Jeanne Candel

    "En composant en 1946 Le Viol de Lucrèce, d’après une pièce d’André Obey, Britten et son librettiste, pacifistes convaincus et engagés depuis bien avant la guerre, s’adressent à une société européenne meurtrie par la guerre et la haine. En renonçant à la grande machine opératique, ils abordent pour la première fois la forme plus intimiste de l’opéra de chambre. Britten écrit en effet pour un petit effectif de musiciens et de chanteurs-acteurs expressifs dans un langage musical et théâtral où la force de la narration prime sur l’illusion scénique. Britten reprend à son compte le mythe de l’épouse vertueuse et suicidaire en écrivant une partition d’une puissance d’évocation exceptionnelle qui interroge le désir et son vertige d’angoisses sous toutes ses formes : l’amour réciproque, les envies coupables et la frustration. Britten invite à réfléchir sur la violence des rapports humains, sur la sexualité et ses zones d’ombre. Par la force de l’incarnation de son héroïne-victime, Britten nous place devant le tragique de la condition humaine."

    bouffes-du-nord,10e,théâtre

    C'est où ?

    Les Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de La Chapelle, Paris 10e

    C'est quand ?

    Du 19 au 29 mai 2021 : le mercredi 19, les jeudis 20 et 27, les samedis 22 et 29 et le mardi 25 mai à 18 h

  • SCMR : les études confirment les apports positifs de ce dispositif

    L'Institut de Santé Publique de l'Inserm vient de publier le rapport scientifique sur les Salles de consommation à moindre risque en France. Ce rapport était attendu par beaucoup, car après cinq ans d'expérimentation des SCMR en France (Paris et Strasbourg), cette étude vient apporter des données objectives sur l'impact de ce dispositif, ainsi que des préconisations pour l'avenir. 

    Cet épais rapport de 349 pages comporte trois volets présentant les résultats de trois études complémentaires :

    • COSINUS : COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues
    • COSINUS éco : Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque
    • Recherche sociologique sur l’impact de la salle de consommation à moindre risque sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale

    Les résultats de ces études montrent des résultats clairement positifs, à des différents degrés, sur l'ensemble des axes de recherches : santé publique et réduction des risques,  diminution des coûts de santé publique, tranquillité publique.

    Nous avons lu attentivement ce rapport scientifique et nous en faisons ici une courte synthèse pour exposer les points saillants. Pour plus de précisions et de détails, vous pouvez vous reporter au rapport, un lien de téléchargement est disponible en bas de l'article.

     

    Un effet bénéfique pour la santé publique

    Commençons par l'étude COSINUS (COhorte pour l’évaluation des facteurs Structurels et INdividuels de l’USage de drogues), une étude lancée sur plusieurs années pour suivre l'évolution de la santé d'une cohorte d'usagers de drogue (p. 28-96). Cette partie s'intéresse aux usagers de drogues et aux effets d'une SCMR sur leur santé, leur lien avec le système de soins et leur insertion sociale.

    Côté santé, le rapport fait état notamment d'une diminution modeste des contaminations au VIH et à l'hépatite C (infections VIH - 6% et VHC  - 11%), d'une baisse significative des complications liées aux injections, et d'une réduction des overdoses pour les usagers "exposés" à une SCMR. Cela entraine une diminution des passages en service d'urgences mais également des consultations chez les médecins généralistes et spécialistes. Le rapport précise toutefois que "[…] le fait d’avoir fréquenté les SCMR n’a pas permis d’améliorer l’accès au dépistage VHC, aux médicaments de l’addiction aux opiacés, à la médecine de ville".

    Autres points marquants de cette étude : les usagers de drogues fréquentant une SCMR sont beaucoup moins enclins à commettre des délits. De même, et très logiquement, ils s'injectent nettement moins dans l'espace public. Conséquemment, les seringues abandonnées dans l'espace public sont beaucoup moins nombreuses.

     

    Les SCMR permettent des réductions de dépenses publiques

    Le second volet de ce rapport présente les résultats de Cosinus Éco (Évaluation économique des salles de consommation à moindre risque). Les chercheurs mobilisés pour cette étude ont produit une estimation du rapport coûts/efficacité  des SCMR vis à vis des dispositifs existants comme les CAARUD (p. 97-122). 

    L'étude économique s'est attachée à mettre en balance les coûts et les bénéfices apportés par les SCMR. Les résultats exprimés sur une projection à dix ans d'existence des SCMR. L'étude montre que la SCMR parisienne évite 22 décès (- 6,7 %), elle réduit les risques de contamination aux VIH VHC (voir plus haut). Mais les coûts médicaux évités les plus importants sont ceux liés aux passages aux urgences évités (3.487 millions d'euros), puis ceux liés aux endocardites (1.730 millions d’euros), aux abcès (1.045 millions d’euros), aux overdoses (0.495 millions d’euros). 

    Et même si l'implantation entraine des dépenses et des coûts supplémentaires dus à son efficacité (une vie sauvée engendre des coûts de santé à plus à long terme), les chercheurs de l'Inserm de conclure que "[les] analyses et les conclusions qui en découlent sont conservatrices et suggèrent que les SCMR seraient coût-efficaces dans le contexte de la France". Autrement dit, qu'il serait économiquement bénéfique pour la société de déployer le système de SCMR en France.

     

    La présence d'une SCMR n'entraine pas de dégradation du quartier qui l'accueille

    Cette partie nous intéresse particulièrement, et ses analyses et ses conclusions ne surprendront pas celles et ceux qui suivent de près ce dossier de manière objective. Il s'agit donc de "La recherche sociologique sur l’impact de la SCMR sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale", une étude dirigée par la chercheuse Marie Jauffret-Roustide (p. 124-303).

    Cette étude s'appuie sur plusieurs matériaux :  une série d'entretiens avec des riverains de la salle (pro, opposants et indifférents), des professionnels de la RDR, des policiers du secteur, des agents de la gare du Nord... ;  une analyse des discours médiatiques sur la SCMR ; ainsi que l'analyse de l’enquête EROPP (Enquête sur les représentations, Opinions et Perceptions sur les Psychotropes) menée en 2018.

    Plusieurs points sont à retenir. Commençons par l'aspect médiatique où l'ont voit, sans surprise, que les médias généralistes ont une tendance nette à donner plus la parole aux riverains opposants à la SCMR, faisant souvent le choix du sensationnalisme. C'est ce que nous constatons avec le journal Le Parisien, par exemple, dont la journaliste en charge du secteur à cesser subitement de nous interroger depuis que la salle est ouverte alors que cette même journaliste faisait très régulièrement appel à notre association auparavant. Un choix de la subjectivité délibéré donc. Ce traitement médiatique biaise forcément la perception que l'on se fait du quartier vu de l'extérieur. Pour autant, les riverains affichent une pluralité de positions que l'on retrouve à travers les différents entretiens menés avec eux.

    L'étude montre clairement que le secteur Gare du Nord/Lariboisière accueillait une scène ouverte de toxicomanie bien avant l'implantation de la SCMR et que les problèmes rencontrés aujourd'hui dans les rues avoisinantes ne sont pas tous imputables à la SCMR (amalgame que peuvent faire les opposants, souligne le rapport), tant s'en faut !

    Les chiffres émanant du commissariat du 10e ne montre aucune augmentation de la délinquance imputable à la SCMR. Le secteur Lariboisière ne fait d'ailleurs pas plus l'objet d'appels de riverains pour des questions de toxicomanie que les autres secteurs du 10e arrondissement.

    Ce qu'il ressort globalement c'est que dans ce périmètre, c'est bien la Gare du Nord qui attire des usagers de drogues et non la SCMR.

     

    Un outil efficace à déployer

    Le rapport scientifique de l'Inserm conclut à des effets positifs de l'implantation de SCMR là où existent des scènes ouvertes de toxicomanie. Il est préconisé d'ouvrir d'autres structures, dont certaines pourraient s'adosser à des dispositifs existants, comme certains CAARUD qui pourraient se voir adjoindre une salle de consommation. Cela permettrait des économies substantielles en terme d'investissement.

    Il revient maintenant au gouvernement de prendre ses responsabilités et de mettre en œuvre ces recommandations pour une meilleure prise en charge des usagers de drogues et particulièrement ceux sans hébergement, pour des raisons évidentes de santé publique mais également de tranquillité publique.

     

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    Entrée de la SCMR rue Ambroise Paré, mai 2021

  • Embarquez à bord du Sagan Express à la médiathèque Françoise Sagan

    La médiathèque Françoise Sagan propose en mai et juin "Gares & trains", une exposition thématique sur le train à voir, à écouter, à découvrir avec vos enfants.

    "En mai et juin, la salle d’actus vous invite à embarquer à bord du Sagan Express, un attelage de découverte et d’évasion consacré au rail, aux gares et aux trains. Située à proximité immédiate de deux gares parisiennes, la médiathèque devient elle aussi un quai d’embarquement pour des voyages familiers ou étonnants. Laissez-vous emporter dans nos sélections de documents, au rythme de la machine."

    médiathèque-françoise-sagan,10e

    À bord du Sagan Express :

    Trains d’exception

    Du plus ancien, au plus légendaire, en passant par le plus effrayant et celui qui vous rendra nostalgique, venez découvrir notre sélection de trains et partez dans votre imagination.

    Sélection de Narration de Crimes Ferroviaires

    A travers de cette sélection de romans policiers, vous constaterez que prendre le train n’est pas toujours sans risques et que les auteurs ont depuis longtemps été inspirés par ce moyen de locomotion.

    Attention au départ!

    Les trains ont toujours fascinés les enfants. retrouvez ici des documentaires sur la fabuleuse histoire du train, de magnifiques albums illustrés, des romans policiers, sans oublier des histoires de trains-fantômes à vous faire dresser les cheveux sur la tête!!!

    Entre deux gares…

    Quand le cinéma s’empare du train, tout peut arriver, des rencontres, des romances, des crimes, de l’horreur et même parfois…de magnifiques voyages.

    Trains et Gares : Numérique

    Pour apprendre tout ce que l’on peut faire de chez soi, recharger un passe navigo, se faire rembourser un billet en cas de retard, mais aussi découvrir en avant-première les innovations de la SNCF ou encore les sites regroupant les plus belles gares du monde.

    Hoboes (1/2) : de pages en images, à travers l’Amérique

    A la rencontre des hoboes, vagabonds des rails, qui occupent une place tout à fait particulière dans l’imaginaire culturel américain. Voici quelques récits et films pour mieux les connaître.

    Hoboes (2/2) : chanter le train, la misère, le travail et la liberté

    De l’influence de la culture hobo dans les musiques populaires américaines ou le parcours de certains artistes.

    Entendez-vous siffler le train ?

    On embarque pour un voyage musical, voyage hommage à un moyen de transport qui a enflammé et enflamme toujours les imaginations, le train.

  • Une collecte contre la précarité menstruelle

    Afin de lutter contre la précarité menstruelle que deux millions de femmes et jeunes filles subissent en France, une grande collecte de protections hygiéniques se déroulera le week-end du 8 et 9 mai 2021, de 14 h à 18 h, dans le 18e arrondissement.

    Dans ce cadre, les Sisters Red, un groupe d’adolescentes âgées de 12 à 16 ans, recherchent plusieurs bénévoles afin de renforcer leur équipe. Cet appel à bénévoles est ouvert à tout public et également aux hommes.

    Pour faire un don, il vous suffit de venir déposer des protections hygiéniques au Bar commun (135 Rue des Poissonniers) et au bar Le Supercoin (17 Rue Boinod), et des boites à don seront mises à votre disposition.

    Contact : awadiopparis@gmail.com

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  • Conférence en ligne : "Quel Paris en 2030 avec le futur PLU bioclimatique ?"

    Le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) propose une conférence en ligne :  "Quel Paris en 2030 avec le futur PLU bioclimatique ?". cette conférence se déroulera ce vendredi 7 mai 2021, de 18 h à 19 h 30.

    "Du premier édit de 1607 à la mise en œuvre d’un PLU bioclimatique, le règlement urbain a toujours codifié les formes urbaines afin d’améliorer notre cadre de vie. Aujourd’hui, le changement climatique nous impose de relever de nombreux défis d’adaptation du cadre urbain et replace l’outil règlementaire au cœur des préoccupations parisiennes.

    La Ville de Paris a ainsi annoncé la révision de son Plan Local d’Urbanisme (PLU) afin de mettre en œuvre le premier PLU bioclimatique en France. 

    Qu’est-ce que le Plan Local d’Urbanisme ? Comment peut-il favoriser une ville bioclimatique ? Quels sont les enjeux d'adaptation des territoires au changement climatique ? Comment s’investir dans la concertation pour inventer le Paris de demain ? Rendez-vous le 7 mai prochain à 18h pour tenter de répondre à ces questions."

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    Programme 

    - Le PLU bioclimatique : un outil pour redessiner Paris ? Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris, des relations avec les arrondissements et de la transformation des politiques publiques.

    - Les règlements urbains qui ont façonné Paris, Christiane Blancot, Directrice des études à l'Atelier Parisien d'Urbanisme

    - Changement climatique : faire la ville dans la ville, Philippe Madec, architecte-urbaniste de l'Atelier Philippe-Madec

    - Changement climatique : repenser l'architecture de demain ? par Pascale Dalix, architecte et co-fondatrice de l'agence Chartier Dalix

    Vous pouvez visionner en direct la conférence sur le lecteur ci-dessous. Pour voir les commentaires des internautes et poser vos questions aux intervenants, rendez-vous sur Youtube (la conférence sera également disponible en replay).

  • Un exposition sur les tirailleurs sénégalais à l'occasion du 8 mai

    L'association SOS Casamance organise ce samedi 8 mai, à l'occasion de la journée du souvenir, une exposition dédiée aux tirailleurs sénégalais. Un rappel historique qui est toujours bienvenu pour redire la place importante de ces soldats dans l'armée française lors des conflits mondiaux.

    L'exposition sera visible au 22 rue de la Goutte d'Or et elle sera ouverte uniquement le samedi 8 mai 2021, de 10 h 30 à 18 h 30.

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    C'est où ?

    22 rue de la Goutte d'Or , Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 18 mai 2021, de 10 h 30 à 18 h 30

  • C'était hier, quand la voiture s'invitait partout

    Aujourd'hui, nous vous envoyons une carte postale d'un passé pas si lointain. Vue sur l'hôpital Lariboisière dans les années 1970. On aperçoit la Goutte d'Or avec la flèche de l'église Saint-Bernard en fond, mais au premier plan ce qui attire le regard quelques décennies plus tard, c'est la cour centrale de l'hôpital qui est littéralement envahie de voitures. En effet, juste sous les fenêtres des malades et des services, s'alignent des dizaines de voitures, ce qui est un comble quand on sait que l'architecture de cet hôpital a été conçue pour assurer une bonne ventilation des bâtiments pour permettre aux patients de bénéficier d'un "bon air".

    Les années ont passé et on n'imaginerait pas aujourd'hui cette cour transformée en parking. Ce petit retour dans le passé nous montre l'omniprésence de la voiture dans la conception de l'espace public. On était là à l'apogée du "tout voiture", mais si depuis la répartition de l'espace public est redistribuée progressivement en défaveur de la voiture, il faut rappeler que ce mode de déplacement minoritaire à Paris occupe toujours un place majoritaire de l'espace parisien. Il y a donc encore de la marge pour faire plus de place aux modes de déplacement doux.

    Et peut-être que dans un avenir pas si lointain, nous porterons le même regard sur des rues et places qui aujourd'hui font encore trop de place à la voiture, que celui que nous portons sur cette cour-parking.

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  • Une présence policière inédite sur le secteur Barbès - Goutte d'Or

    Certains l'auront sans doute remarqué : le bleu est omniprésent dans le sud de la Goutte d'or en ce moment. Et par là nous ne visons pas l'agréable beau temps sévissant à Paris depuis quelques jours, mais bien l'impressionnant déploiement de forces de l'ordre observable dans tout le quartier ces deux dernières semaines.

    De mémoire d'habitants, on avait pratiquement jamais vu cela. Quasi concomitante avec le début du Ramadan, une période marquée traditionnellement par une présence policière accrue, cette démonstration de force se distingue cependant des années précédentes par le nombre de fonctionnaires engagés et surtout par l'activisme de ces derniers sur la voie publique. Alors qu'elles nous avaient trop souvent habitués à une passive attente dans leurs camions, les forces mobilisées - policiers et gendarmes - occupent depuis trois semaines le terrain comme jamais. Elles patrouillent quotidiennement, contrôlent le respect des règles sanitaires (port du masque, couvre-feu) - et même du code de la route ! -, avec un zèle inhabituel pour le quartier.

    Cette présence policière massive et continue produit d'ailleurs déjà de premiers effets positifs dans une zone particulièrement éprouvée par les violences ces derniers mois. Les abords immédiats de la station Barbès ont ainsi été en bonne partie libérés de leurs nombreux dealers, permettant ainsi de restaurer un fragile sentiment de tranquillité. Fait rare, les vendeurs à la sauvette qui opéraient sous le métro aérien après les marchés du mercredi et du samedi ont quitté les lieux, demeurés propres toute la semaine désormais. L'afflux massif et quotidien de personnes venant faire leurs courses à Barbès avant la rupture du jeûne se fait aussi sans débordements majeurs, contrairement à certaines années précédentes. Bref, les choses s'arrangent dans un quartier qui en avait grandement besoin. Et s'il nous semble normal de dire quand cela va mal, il nous a paru tout aussi juste de saluer lorsque cela va mieux.

    Bien sûr, cette présence policière massive ne constituera pas la solution miracle à tous les problèmes du quartier, surtout si elle prend fin dès le terme du Ramadan, en mai prochain. Forcément, il faudra veiller aux éventuels effets de report qu'un tel déploiement de force ne manquera pas de provoquer, certains étant déjà visibles du côté de la rue de Sofia ou de la gare du Nord. Evidemment, nous devrons rester vigilants face aux éventuels effets d'affichage sécuritaires dont notre quartier pourrait être de nouveau l'instrument dans la perspective d'échéances électorales à venir.

    En attendant, ne boudons pas notre satisfaction de voir les pouvoirs publics prendre (enfin !) la mesure de l'insécurité pourrissant la vie quotidienne des habitants du Sud de la Goutte d'or depuis bien trop longtemps. Cet effort policier est nécessaire à cet endroit actuellement. Espérons qu'il dure et s'étende, sans se dissoudre.

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  • Un concours d'éloquence pour les lycéens du 9e

    La Mairie du 9e arrondissement, en partenariat avec Sciences Po Paris et les lycées de l'arrondissement, lance le premier concours d'éloquence pour les élèves de seconde du 9e.

    "Ce concours, organisé à la fin de l'année scolaire, sera l'occasion de favoriser les arts et la culture, tout en permettant aux lycéens volontaires d'accéder à  une expérience unique et enrichissante.

    Plus qu'un simple concours de rhétorique, il s'agira de donner aux élèves des clés afin qu'ils puissent défendre des causes qui leur tiennent à cœur et deviennent ainsi de véritables citoyens éclairés au service de la cité. Ce projet est également pédagogiquement stimulant, et leur sera d'une grande utilité pour leurs années de lycée. En effet, l'éloquence est à la croisée de nombreuses disciplines : français, littérature, philosophie mais aussi histoire et arts ; ce concours sera donc l'opportunité pour les élèves de lier et de réinvestir des connaissances diverses.

    Pour préparer le concours, un système de mentorat à la mairie du 9e arrondissement sera mis en place tout au long du mois de juin encadré par sept étudiants de Sciences Po Paris.

    Des ateliers individuels ou en très petits groupes seront ainsi donnés par des étudiants de Sciences Po, dans le cadre de leur parcours civique, sur les créneaux où les élèves n'auront pas cours."

    Les élèves du 9e actuellement scolarisés en classe de seconde et intéressés par ce concours sont invités à se porter volontaires par l'envoi d'un courriel de motivation à : webmairie9@paris.fr

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  • Perry Féérique, un nouvel atelier de réparation de vélos au coeur de la Goutte d'Or

    Au 32 rue Laghouat, tout à côté de l'Olympic Café, un nouvel atelier de vélo a ouvert ses portes en février dernier : Perry Féérique.

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    Dans cet atelier loué par la Semaest, Matteo et son acolyte vous accueille du lundi au samedi pour prendre soin de votre deux-roues. Vous pouvez même prendre rendez-vous avant de vous déplacer pour un accueil sans attente (matteo@perryfeerique.fr / 01 88 48 42 86), et il y a même possibilité de réserver un créneau directement en ligne (cliquer ici).

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    L'accueil est sympathique et professionnel, et les délais de réparation sont raisonnables. Que de bonnes raisons pour emmener réparer sa bicyclette chez Perry Féerique !

    perry-feerique,velo,reparation,18e

    Perry Féérique

    32 rue Laghouat, Paris 18e

    Site internet : perryfeerique.fr/

    Mail : matteo@perryfeerique.fr

    Tel : 01 88 48 42 86

  • Des avocats fiscalistes vous aident à remplir votre déclaration des revenus

    Chaque année, au moment de la déclaration des revenus, des avocats du Barreau de Paris, spécialistes du droit fiscal, vous conseillent et vous aident à remplir votre déclaration de revenus, n'hésitez pas à en profiter !

    Les mairies d'arrondissement accueilleront le 6 mai prochain ces consultations gratuites auprès d'avocats fiscalistes pour vous aider avec votre déclaration de revenus. Pour bénéficier des conseils de professionnels de la fiscalité, il est impératif de prendre rendez-vous au plus vite.

    Précisons qu'il n'est pas obligatoire d'habiter dans l'arrondissement choisi, et que ces consultations sont gratuites et confidentielles. Pensez à vous munir de votre déclaration de revenus 2020 ainsi que de tous les documents permettant aux avocats fiscalistes de vous aider.

    La prise de rendez-vous peut se faire en ligne, en remplissant le formulaire dédié, ou en appelant le 39 75 (prix d'un appel local).

    Pour rappel, les dates limites de déclaration d'impôts sur le revenu :

    - pour les déclarations papier : 20 mai 2021 ;
    - par internet pour les départements numérotés de 50 à 974/976 : 8 juin 2021.

    impots,consultations,avocats-ficalistes

  • Vote en ligne de trois projets au Conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge

    Suite à la rencontre publique du jeudi 18 mars 2021, les habitants du Conseil du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge sont invités à s'exprimer sur le financement de trois projets. Il s'agit de s'exprimer sur chacun des projets indépendamment.

    Des habitants et des associations du quartier sollicitent le budget du conseil de quartier sur trois projets présentés pendant la réunion du 18 mars. Vous pouvez dès aujourd'hui vous prononcer sur leur financement.

    Chacun se fera un avis sur le projet, mais nous marquons un intérêt particulier pour le projet présenté par Home Sweet Môme, une association très dynamique qui, avec ses animations, fait la joie des petits dans le 18e.

     

    Projet 1: "De nouveaux bacs pour les magnolias"

    Le collectif Magnolias et le jardin partagé l'Univert souhaitent proposer 3 nouvelles bordures pour les magnolias de la rue Saint-Bruno. Un premier pied vient tout juste d'être repensé par Johan (jardinier-artiste-bricoleur de l'Univert), et les retours des passants.es ont été très positifs. Depuis 2014, année de lancement du jardinage au pied des magnolias, l'objectif reste le même : faire vivre la nature en ville, de façon participative et collective (jardiniers.ères des environs, n'hésitez pas à rejoindre l'aventure!).

    Budget : 3 500 euros de fonctionnement
    Projet 1 : Pour voter, rendez-vous ici

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    Projet 2 : "Le spectacle Taroo"

    Le groupe "village festif" souhaite solliciter le conseil de quartier pour le financement d'un spectacle. Taroo est un spectacle qui nous parle des préjugés, de ces maghrébins ou africains qui sont souvent ceux qui sont nos éboueurs ici. Ici ou ailleurs, ce sont les invisibles que nous voyons seulement quand il n'y a plus qu'eux qui travaillent, comme en temps de confinement. Taroo est un spectacle entre cirque, parkour, acrobatie, détournement d'objet et magie, avec pour seul objet : une poubelle. Durant la Fête, le spectacle, d'une durée de 15 minutes, aura lieu à trois reprises au cours d'une ou deux après-midi, dans le cadre du "village festif".

    Budget : 1 000 euros de budget de fonctionnement
    Projet 2 : Pour voter, rendez-vous ici

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    Projet 3 : "Opération de solidarité : distribution de kits créatifs aux enfants"

    Dans ce contexte particulier où les enfants sont contraints, privés de leurs activités socio-culturelles, sportives et artistiques et conformément à l'article 31 de la Convention Internationale des Droits des Enfants "Les Etats parties reconnaissent à l'enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique" l'association souhaite offrir aux enfants des quartiers de la Goutte d'Or un kit créatif pour qu'ils puissent s'évader, rêver et créer notamment pendant ces vacances de printemps, une alternative aux écrans.

    Budget : 1000 euros de budget d'investissement.
    Projet 3 : Pour voter, rendez-vous ici

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