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Action Barbès - Page 116

  • Rue de Compiègne : des riverains rencontrent le maire

    Pour cette deuxième rencontre de riverains de la rue de Compiègne avec Rémi Féraud, le rendez vous avait lieu sur place en fin d'après-midi. Pour rappel,  cette rue a été mise en double sens le 1er septembre  2015 dans le cadre du réaménagement du plan de circulation aux abords de la gare du nord. Des problèmes de circulation et de nuisances sont apparus rapidement. Il fallait donc trouver des solutions. Dans notre article du 23 mars, nous annoncions la pose de plots pour séparer la chaussée et interdire ainsi la dépose minute dans cette rue. Mais c'était sans compter sur le manque de civisme de beaucoup d'automobilistes.

    Pourtant, les panneaux l'indiquent: il faut se garer en sous-sol dans le parking Effia. Les 20 premières minutes sont gratuites, ce qui laisse normalement le temps d'accompagner ou de récupérer un voyageur.

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    Cependant, l'ajout récent du panneau arrêt minute n'est peut-être pas la meilleure idée. Elle peut prêter à confusion.  

    Un peu avant le rendez-vous, une équipe de policiers verbalisaient à tour de bras les véhicules qui s'arrêtaient pour descendre un passager. Véhicule particulier, taxi, VTC, pas de différence. Efficace. Une bonne vingtaine de PV dressés en un peu moins d'une heure. Mais nous savons qu'il est impossible de mettre des policiers en faction à tout moment de la journée. Reste l'utilisation de la caméra de vidéo surveillance qui, elle, ne bouge pas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en mars 1100 PV sur le secteur de la gare dont 600 rue de Compiègne.

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    Présents également à cette réunion sur site, le commissaire du 10e, Julien Miniconi, Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public et Hervé Biraud, responsable des services techniques de la voirie de l'arrondissement.

    Comment améliorer la situation?

    Évidemment continuer la verbalisation qui, espérons-le, finira par être dissuasive (135€). Des suggestions ont été faites comme la pose d'un panneau qui indiquerait clairement la verbalisation par vidéo surveillance. D'autres plots devraient être posés sur le côté impair de la rue pour empêcher des véhicules de monter sur le trottoir. L'entrée du parking est jugé étroit. Elise Fagjeles envisage de voir avec le gestionnaire du parking si l'accès peut être rendu plus aisé. De petites choses qui pourraient, mises bout à bout, apaiser la rue.

    Cependant, pendant la durée de la rencontre, tous ont pu constater qu'un bon nombre de véhicules s'arrêtaient sans scrupule, que des motards tentaient de passer sur le trottoir en demandant aux piétons de se pousser... et finissaient par reculer seulement lorsque le commissaire présentait sa carte de police ! Que faire avec de tels comportements ?

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    Le camion fait demi-tour bloquant la circulation.

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    Ce VTC dépose son client à l'angle Magenta-Compiègne sur la piste cyclable.

     

  • Demain conseil de quartier Lariboisière

    Au programme du Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent de Paul de lundi 11 avril, la propreté dans notre quartier. Un thème récurrent qui attire toujours les foules en principe!

    On parlera également de projets d'investissement qui seront soumis au vote des habitants.

    Rendez-vous dès 19h au 3 rue de Belzunce pour échanger et débattre.

    Page Facebook de l'évènement

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  • Comment s'inscrire à la Newsletter d'Action Barbès?

    Vous trouvez intéressante la lecture des dernières informations du quartier, mais parfois vous oubliez de cliquer sur le lien du blog d’Action Barbès… pas le temps…. pris par d’autres activités sur la toile… alors pourquoi ne pas vous inscrire à notre newsletter — lettre d’information hebdomadaire, publiée dans la matinée du samedi —   et vous la recevrez directement dans votre boite de messagerie ? Le confort total ! 
     
    Comment faire ?
    Facile ! Vous inscrivez votre adresse électronique dans l’espace situé sous la mention NEWSLETTER dans la marge de droite:
     

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    Il sera tout aussi facile de supprimer cet envoi hebdomadaire… 
     
    A samedi prochain, donc !!
     

     

  • Salle de conso : une réunion en mairie

    La mairie du 10e a annoncé la tenue d'une réunion à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ce sera le mardi 12 Avril à 19h30 comme l'indique la lettre adressée par la mairie du 10e aux habitants du quartier.

    Les prises de parole prévues sont le maire du 10e évidemment, la présidente de la Mildeca Danièle Jourdain-Meninger, les adjoints de la Maire de Paris Colombe Brossel (sécurité) et Bernard Jomier (santé), la directrice de Gaia-Paris Elisabeth Avril, sur le contenu du projet et son fonctionnement, le représentant de la Préfecture de police M. Boulanger, la responsable de l'INSERM chargée de la double évaluation, sanitaire et sociale pour les usagers et citoyenne pour les riverains Marie Jauffret-Roustide (voir notre article de juin 2014), la responsable du centre d'addictologie AP-HP de Fernand-Widal Florence Vorspran, pour les liens entre la SCMR et les structures déjà existantes, plus un grand nombre de responsables ou partenaires du projet  tels que l'Agence Régionale de Santé, la Ville de Paris, d'autres arrondissements, ...

    Le principe d'organisation sera comme les réunions précédentes de 2013 : des interventions de tribune, un 1er échange avec la salle, un retour en tribune pour les autres interventions, puis un 2ème échange avec la salle. En essayant de tenir sur deux heures, et d'avoir un équilibre global entre les interventions et les échanges avec la salle.

    La mairie du 10e reconduit donc le schéma de la réunion de 2013 dont on ne peut pas dire qu'elle avait été un succès. Cela est d'autant plus inquiétant que depuis cette date les esprits se sont considérablement échauffés comme en atteste, sur un autre sujet, la lamentable réunion tenue à Dauphine à propos de l'implantation d'un centre pour SDF dans le 16e (voir l'article de Libération sur le sujet).

    Alors, le dialogue est-il encore possible ? Nous avons déjà posé la question ici (voir notre article du 14 février dernier), ce qui nous a valu une volée de bois vert. Pour notre part, nous pensons que les esprits sont bloqués. On parle beaucoup de radicalisation en ce moment, et bien sur ce sujet (la SCMR) comme pour bien d'autres, celle-ci est à l'oeuvre et est mauvaise conseillère. Oui, l'ouverture de la SCMR pose des questions et, sans doute même, des problèmes. Personne ne le nie. Mais les postures adoptées par les opposants au projet, doublées d'une récupération politicienne, font que nous sommes dans une situation de blocage que, probablement, rien ne viendra changer tant que la preuve ne sera pas faite que cette SCMR n'est pas le diable qu'on veut en faire.

     

  • Des écrivains à la médiathèque Françoise Sagan

    "Ecoute, on lit", c'est un  évènement culturel proposé par l'association L'île Lettrée en deux lieux proches du square Alban Satragne, la médiathèque Françoise Sagan et le centre Pari's des faubourgs.

    On pourra y rencontrer de nombreux auteurs comme Boualem Sansal, Sophie Bessis, Marie Desplechin, Marc Victor, Michèle Audin...

    Rendez-vous les samedi 9 et dimanche 10 avril au 8-12 rue Léon Schwartzenberg. Plus d'informations sur le site de L'Île lettrée.

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  • Phono Museum Paris, tel le phénix

    Paris,musique,phono-museum,paris 9eDans un article publié mi-Février, nous nous demandions si le musée du son enregistré, Phono Museum Paris, situé au 53 boulevard de Rochechouart allait survivre à ses problèmes financiers. Et bien oui, le musée est sorti de ce mauvais pas, même si tout n'est pas encore réglé. Quelles sont les étapes de ce sauvetage ?

     

    Le financement participatif

    Avec une dette cumulée de 50 000€, le musée se devait d'abord de trouver des fonds pour se relancer. Une campagne de financement participatif a été lancée et les soutiens sont arrivés du monde entier. Les fonds collectés se montent à 32 000€, au-delà de l'objectif des 30 000 que le musée avait fixé.

    Cette campagne a été non seulement l'occasion de trouver des fonds mais aussi d'augmenter très significativement la notoriété du musée, notamment par une couverture presse très importante (Le Figaro, Les Inrocks, France Musique, Hartzine, Radio Nova Planet, mais aussi Business Sky.com télévision chinoise dans un joli reportage tourné à Montmartre, A journal of Musical Things, Mental Floss, un site américain avec 20 millions de visites chaque mois, ....

    Cette couverture presse a été doublée d'une campagne d'affichage très originale comme le relate le site Golem 13.

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    Devant Le Lapin Agile à Montmartre

    Pour connaître toute l'épopée de toute cette campagne, vous pouvez vous référer à la page Facebook du musée.

    Repartir sur des bases financières saines

    Le montant du loyer est le principal problème du musée. Le local est situé au pied d'un immeuble appartenant à la Ville de Paris et géré par Paris Habitat, bailleur de logements sociaux. Une médiation sous la double égide de la mairie du 9e et de l'Hôtel de Ville entre Paris Habitat et le musée est en cours et il semble que les nouvelles ne soient pas trop mauvaises de ce côté-là, le bailleur social semblant être d'accord pour une révision du montant du loyer. Le musée s'est par ailleurs déclaré prêt à assumer sa dette avec un échéancier précis à négocier.

    Obtenir le soutien financier de la mairie de Paris

    Le musée n'a pas ménagé ses efforts pour obtenir une aide financière de la Ville de Paris, mais celle-ci s'est fait attendre et a placé le musée dans cette délicate situation. Consciente du problème, la Direction des Affaires Culturelles a regardé la question de plus près et semble disposée, sous certaines conditions, à subventionner le projet.

    Un musée multi-facettes

    Le musée ne se contente pas de présenter des "machines parlantes", des affiches, des jukebox, des disques, des cylindres mais verra ses activités élargies en actions pédagogiques, cours de danse Belle Époque et Années Folles, projets d'expositions temporaires avec la Médiathèque de Paris et peut-être même avec la Bibliothèque Nationale de France ou le musée des Arts & Métiers. D'autres activités plus lucratives qui viennent financer le musée sont déjà en place telle la location de matériels au cinéma comme cela a été le cas pour le film Marguerite.

    Même si il reste beaucoup à faire, les choses ne se présentent pas trop mal. Beaucoup de travail en perspective pour l'équipe de bénévoles qui gèrent actuellement le musée, mais la passion est là.

    Un livre à propos de Montmartre

    paris,musique,phono-museum,paris 9eEt puisque nous vous parlons de Montmartre, il faut vous signaler la réédition d'un livre vraiment formidable. Il s'agit de "Montmartre du plaisir et du crime" de Louis Chevalier aux éditions La Fabrique (22€). C'est la réédition du livre paru dans les années 80 chez Robert Laffont. Louis Chevalier est un historien important de Paris. Le livre nous parle des plaisirs à Montmartre, non sur la Butte mais sur les boulevards de Rochechouart et de Clichy. De Zola à Mac Orlan, de La Goulue à Mistinguett, l'auteur passe au crible toutes les époques et décrit dans les moindres détails tout ce qui s'est fait entre La Chapelle et la place de Clichy. Pour les actuels habitants de ces quartiers qui connaissent bien leur environnement, c'est un enchantement de voir décrites les rues du haut du 9e, de la Goutte d'Or, de La Chapelle avec leurs souteneurs, leurs prostituées, leurs bandes, ... A lire, absolument.

     

  • Végétalisons notre 18e...

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    Nous avons déjà évoqué le lancement de la 2e édition de l'opération "Végétalisons notre 18e" (voir notre article du 1er mars 2016). Nous recevons une annonce ces jours-ci de la mairie du 18e, par mail — voir ci-dessus­ —, qui nous convie à une réunion publique d'information le 7 avril sur la végétalisation de nos quartiers du 18e, une invitation à mettre « du vert près de chez nous » (ancienne accroche sur le même thème !). Malgré les efforts de la mairie de Paris, en général, et de Philippe Durant, adjoint au maire du 18e, chargé de la nature dans notre arrondissement, en particulier, ce n'est pas une mince affaire.

    Les petites tentatives comme les plus conséquentes ne débouchent pas toujours sur des succès. Vous avez sans doute des coins de verdure ratatinée, des bacs où s'entassent les canettes et les papiers sales, des pots de plantes desséchées, et j'en passe... en tête. Non ? Vous voulez des exemples, peut-être ? En voici.

    Ce sont ceux que nous connaissons personnellement, qui ont mal tourné ou qui sont revenus à nos oreilles par tweets interposés ou dans les commentaires de ce blog. Un des plus anciens, deux ans au moins : les jardinières de couleur installées à cheval sur les barrières en croix de Saint-André du boulevard de La Chapelle à l'angle de la rue de Tombouctou n'ont pas fait long feu. Très pimpantes dans les premiers temps, elles ont manqué d'eau, puis de terre, et enfin elles ont en partie disparu. Un de nos lecteurs nous avait donné le montant de la somme investie... Bien sûr, argent jeté par la fenêtre, pourrait-on dire. Pourtant, pourquoi ces coquetteries florales seraient-elles réservées aux quartiers où rien ne se dégrade avec une telle rapidité ? Pourquoi en priver la majorité des habitants à cause d'une minorité peu soigneuse ou prompte à dégrader ?

    Second exemple, les pots de fleurs du refuge central du carrefour des rues Clignancourt-Muller-Ramey (lien: notre article du 18 décembre 2015 avec photos!). Une longue histoire... D'abord, l'envie des habitants d'éloigner les motos et scooters de cet espace qui reste avant tout un passage pour les piétons et non un parc de stationnement pour deux-roues. Ensuite, le besoin pressant d'un peu de vert. Certains avaient en tête les plates bandes carrées de la place Clichy avec herbes de la Pampa...  Sans aller jusque-là, on peut rêver un peu ! Un groupe d'habitants proches de ce carrefour s'est penché plusieurs mois sur la question, avec projet élaboré, croquis, choix des végétaux en fonction du climat, de l'arrosage toujours un peu problématique dès lors qu'il est laissé au soin des riverains, etc.. puis vint l'heure du « Vert près de chez vous » et la proposition d'intégrer le projet local dans le cadre de cette initiative municipale. Résultat, une grande déception car le « vert » s'est soldé par deux pots de couleur avec des plantes de taille moyenne à l'intérieur. Rien à voir avec le projet initial. Mais un souci d'égayer le lieu néanmoins.

    Un troisième cas nous a interpellés pas plus tard que lors de la dernière plénière du dernier conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge, le 30 mars. En fin de réunion, deux projets étaient présentés au public, et soumis au vote des présents afin de bénéficier d'un financement dans le cadre de l'utilisation des crédits dont jouissent les conseils de quartier (investissement : 8264 € et fonctionnement : 3306 € par an). L'un d'eux porté par une habitante de la Goutte d'Or avait déjà obtenu un permis de végétaliser par la Ville et ne demandait plus qu'à être concrétisé. Le lieu : l'espace en pointe situé entre les rues Polonceau et de la Goutte d'or, au débouché de la rue Pierre l'Ermite. 

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    Une vue "googolisée" de la placette avec ses platanes 

    Il s'agit d'implanter des jardinières d'assez grande taille au nombre de cinq, qui viendraient s'intercaler entre les bancs déjà existants, les platanes, le lampadaire et la sanisette. Pourquoi pas ? La jeune femme porteuse du projet a expliqué son souhait de voir cet espace devenir plus accueillant, alors que, souvent occupé par des groupes d'hommes seuls, très nombreux, il est ressenti, et notamment par les femmes, comme un terrain hostile, difficile à traverser sans gêne. On peut le comprendre. Même phénomène et même sentiment souvent entendu sur la placette Caplat-Charbonnière qui longe le boulevard de La Chapelle. Elle n'a pas manifesté le désir de voir ces personnes s'éloigner, mais simplement de diviser l'espace, de l'embellir aussi, pour que sa traversée en devienne plus facile.

    Tout le monde ne l'a pas entendu de cette oreille, et des voix se sont élevées pour dire que le but était de supprimer cette place à palabres, fréquentée deux fois pas semaine par les anciens... , que les jardinières seraient de nouveau un fiasco et se rempliraient de détritus. Et pour enfoncer le clou, pour dénoncer un projet raté, on a entendu parler des arcades de la rue de la Goutte d'Or, dont personne ne nie qu'elles sont une catastrophe. Les bacs à plantes vertes ont été mis là pour en éloigner des personnes sans domicile qui justement avaient élu domicile sous les arcades et qui ont continué entre les bacs en les disposant à leur goût. Pas simple, encore une fois. Les abords sont sales, la Propreté de Paris ne peut nettoyer sans que se déplacent les SDF, qui en général ne bougent pas ; ajoutez à cela les palettes du Leader Price qui envahissent les trottoirs... de façon totalement illicite. Une situation très critique, insupportable pour les habitants, qui fait toutefois l'objet d'un projet confié à une agence d'urbanisme mais qui ne saurait attendre sans que des mesures de bon sens soient prises rapidement. Soit. Mais rien à voir avec la placette à verdir !

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    La polémique a pourtant continué une bonne dizaine de minutes. Nous avons été surpris de l'hostilité que ce projet provoquait. Il a pourtant été voté à main levée et a été approuvé.

    Tout cela pour vous dire que faire du vert à Paris, y compris quand on a l'emplacement, un petit financement et de l'enthousiasme à revendre n'est pas une mince affaire.

     

  • Une épicerie fine à la Goutte d'or

    Un peu avant l'ouverture d'une épicerie fine rue de Maubeuge, une autre voyait le jour  de l'autre côté du viaduc du métro, rue Stephenson. Nous avons donc franchi la "frontière" entre 10e et 18e pour rencontrer le créateur du lieu et découvrir ce nouveau commerce. Ouvrir un 31 décembre n'est pas banal mais Nawfal Bouya tenait particulièrement à démarrer avant l'année 2016.

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    Le local qu'il occupe à l'angle des rues Stephenson et Doudeauville était auparavant une agence immobilière. Il appartient à une société d'économie mixte, la SIEMP, ce qui lui permet de ne pas avoir un loyer exorbitant.

    C'est évidemment un peu tôt pour dresser un bilan. Nawfal se concentre surtout pour ces premiers mois d'ouverture sur la sélection de ses produits. Il s'agit de fidéliser une clientèle de quartier. On peut aussi déguster sur place midi et soir jusqu'à 21h. Mais les horaires sont extensibles si les amateurs sont au rendez-vous.

    Pour en savoir plus, voir le site de la FineEpicerie (en construction, nous a-t-on précisé). Et encore mieux, faites un saut jusque-là, l'accueil est bon.

    Cliquez ici pour la page Facebook de La Fine Epicerie de la Goutte d'Or.

     

  • Actions de la Semaest dans le 10e : le bilan

    Le groupe de travail local mis en place avec la Semaest sur les secteurs Lancry et Entre Deux Gares ne s'était pas réuni depuis juin 2013. Il était donc temps de dresser un bilan des actions de cette société d’économie mixte de la Ville de Paris, chargée de veiller sur le commerce de proximité dans le cadre de l'opération Vital'Quartier. Elle a bien d’autres missions dont la lutte contre la mono-activité et notamment par le rachat de murs commerciaux, comme nous allons le voir plus bas.

    Nous nous intéresserons plus particulièrement au secteur Entre Deux Gares pour lequel on peut noter le peu de locaux rachetés par rapport au secteur Lancry.

    Quelle évolution depuis 2007?

    Certaines activités ont diminué comme les call-box, les agences d’intérim, ou encore le prêt-à-porter, bien que cette baisse sur le terrain ne soit pas très visible. Pour preuve la dernière ouverture d’une boutique de vêtements de cérémonie à l’angle de la rue Guy-Patin et du boulevard de Magenta, dans un pied d’immeuble occupé précédemment par une société d'assurance. 

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    Sur le papier, le nombre de locaux vacants a beaucoup augmenté mais il faut tenir compte des locaux commerciaux de la gare du Nord en travaux au moment de la collecte des informations.

    Quelques chiffres

    Dans les services à la personne, on note une forte augmentation de ce qui est appelé "soins de beauté" et qu'on pourrait aisément rebaptiser "salons de massage"! On est passé de 6 à 16. Une hôtellerie plus haut de gamme s'est implantée privilégiant les 3 étoiles. La téléphonie a doublé (de 11 à 22). Augmentation également significative de la restauration rapide assise. 

    On a perdu plusieurs boutiques d'alimentation générale et de ventes de journaux (de 13 à 7). Sans compter les artisans du bâtiment comme les travaux d'électricité et le carrelage-peinture.

    Quelles acquisitions de la Semaest ?

    Depuis 2013, 12 locaux ont été acquis par la Semaest, mais seulement deux dans le secteur Entre Deux Gares. Elle déplore une réelle difficulté à trouver des locaux à acheter. Un local (activité de supports de communication) a été acquis rue de Château-Landon et un second au 96, rue de Maubeuge, l'épicerie fine que nous évoquions le 15 février dans le blog, cliquez ici. Un peu maigre.

    Le périmètre d'intervention s'agrandit

    Un souhait formulé depuis longtemps par des associations et des conseils de quartier est réalisé : la zone d'intervention de Vital’Quartier 2 comprend désormais le triangle formé par les rues de Chabrol au sud, Alsace à l'est et La Fayette au nord. 

    Les interventions dans la salle

    Des membres des différents conseils de quartier concernés par Vital'Quartier et des responsables associatifs conviés à ce groupe de travail ont pu poser leurs questions en fin de réunion. Chacun a volontiers reconnu le travail de la Semaest, notamment dans la rénovation des façades des commerces  — les photos projetées, type Avant/Après ont clairement démontré le progrès en terme d’esthétique —et pour l'extension du périmètre d'intervention. Les habitants ont exprimé à plusieurs reprises leur ferme conviction qu’une méthode plus efficace serait la préemption de baux commerciaux, en plus des murs, car la conversion de certains commerces se fait sans que la ville en ait connaissance, et ainsi elle ne peut limiter les phénomènes de mono-activité, ou bien seulement à la marge. Il a été rappelé le vote d’un texte de loi ouvre cette possibilité et qu’elle est pratiquée dans d’autres villes de France. 

    En fait, la ville ne souhaite pas reprendre des baux pour des raisons financières — trop onéreux et des contraintes en gestion — comme l'expliquait déjà Olivia Polski, l’adjointe d’Anne Hidalgo chargée du commerce, dans une réunion en mairie du 18e, même si la Loi Pinel le permet.  Certains dans la salle ont proposé qu'une préemption de baux à titre expérimental soit tentée. Pas de réponse positive à cette demande.

    Pour consulter le document dans son intégralité, cliquez ici.

     
  • Le Conseil de Paris vote un branle-bas de combat pour le marché de Barbès

    Suite à nos articles du 22 février et du 4 mars sur le marché alimentaire Barbès, nous évoquions hier notre récent projet destiné à "aérer" ce marché pour recréer un marché agréable à fréquenter et limiter les débordements. Malheureusement, notre projet fut débouté par la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de Paris.

    Suite à nos alertes, ce sujet du marché Barbès fut également à l'ordre du jour du Conseil de Paris au début de la semaine. Dans notre article du 14 mars dernier, nous avons évoqué en détail le voeu présenté par le groupe Les Républicains et citoyens indépendants.

    Prenez la peine de lire vous-même le texte du voeu que le Conseil de Paris a voté le 30 mars dernier, suite au débat lié à ce voeu de l'opposition municipale : 

     

    Conseil de Paris 

    Séance des 29, 30 et 31 mars

    Vœu de l’exécutif sur la situation du marché Barbés 

     

    Considérant l’attachement de la Maire de Paris au maintien d’une offre alimentaire de qualité sur l’ensemble du territoire parisien, au travers notamment de ses 71 marchés découverts et 9 marchés couverts ;

    Considérant les améliorations qui vont être apportées dans le cadre des nouvelles délégations de service public par lesquelles sont gérés les marchés alimentaires découverts, notamment les nouvelles exigences en matière de qualité des installations ;

    Considérant les dysfonctionnements constatés sur le marché Barbés, qui entrainent des nuisances tant pour les riverains – du fait notamment de livraisons nocturnes abusives et de stationnement illicite- que pour les commerçants et les clients du marché – de par la présence de vendeurs à la sauvette et de problèmes sanitaires ; 

    Considérant que des contrôles sont déjà régulièrement menés, et ont permis de sanctionner les commerçants contrevenants ; 

    Considérant la visite sur place de l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce avec le Maire du 18e et son adjointe ;

    Considérant cependant que l’aggravation de la situation rend indispensable une mobilisation de tous,  au-delà des services de la Ville, afin de permettre une action ferme et coordonnée ;

    Considérant que, dès le 11 mars,  l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce a réuni les services de la Ville, le commissariat du 18e arrondissement, le délégataire, ainsi que les représentants de l’Adjointe à la Maire de Paris chargée de la sécurité, de la prévention, de la politique de la ville et de l’intégration, des Maires des 18e et 10e arrondissements et de l’association Action Barbés;

    Considérant que les services de la Ville ont entrepris dans ce cadre une démarche pour réorienter et coordonner leurs actions, en renforçant les contrôles des commerçants sur le marché ;

    Considérant qu’il est également indispensable que le délégataire, chargé de la gestion de ce marché par délégation de service public, travaille à l’amélioration de la qualité de la présentation des stands des commerçants ;

     

    Sur proposition de l’exécutif, le Conseil de Paris émet le vœu qu’une action d’ampleur, coordonnée entre les services de la préfecture de police et ceux de la Ville, permette que soit efficacement sanctionné l’ensemble des manquements (hygiène, livraisons, stationnement et vente à la sauvette). Cette action sera amenée à être reconduite autant que nécessaire, afin d’assurer dans le temps le bon fonctionnement du marché.

     

     -o-o-o-

     

    Enfin de bonnes résolutions ! Maintenant, nous allons suivre sur le terrain ce qui va être entrepris et les résultats que ces mesures engendreront. 

    Affaire à suivre plus que jamais...

     

  • Marché de Barbès : un projet nécessaire mais rejeté en 2015

    Dans le cadre du Budget participatif de 2015, notre association avait proposé un projet au titre ronflant

    « Aérer le marché de Barbès au centre ! »


    Le projet n'a pas passé la commission d'arrondissement du 18e au motif que toute place libérée dans ce périmètre attire les sauvettes, les deals, et cela dans la bouche des représentants de la Direction de la Prévention et de la Protection des Parisiens (DPP), qui ne sait pas comment s'en débarrasser une fois installés. Certes, mais dans ce cas-là, laissons les choses en l'état. Ne nettoyons plus les trottoirs car ils seront rapidement de nouveau salis. Ne verbalisons pas les automobilistes mal stationnés, car ils seront remplacés par d'autres. Et pour pousser le jeu à l'absurde, ne lavons pas nos assiettes, car demain nous y mangerons à nouveau ! Raisonnablement on ne peut pas agir ainsi.

     

    La présence en demi-teinte de la DPP 

    Ce n'est pas la seule déception que nous ayons eue en provenance de la DPP. Ses agents ne sont pas compétents pour toutes les fonctions de prévention ou de sécurité. Ce ne sont pas des policiers. Chacun sait que les pouvoirs de police à Paris sont entre les mains de la Préfecture de Police. Pourtant sur le marché, où ils sont présents très régulièrement pour ne pas dire deux fois par semaine, leur rôle n'est pas bien clair. N'ont-ils pas pour mission d'empêcher la vente à la sauvette dans l'allée centrale du marché car elle perturbe gravement le cheminement des clients ? Or, les marchands d'herbes aromatiques et ceux de chaussettes s'y sentent assez à l'aise. Au point d'être présents certains jours en une ligne continue.... D'aucuns disent que la vente de persil, coriandre, etc. rapportent assez bien aux grossistes. Difficile à vérifier. Mais les marchands dument installés sur des étals autorisés ne semblent pas protester. A qui profite donc cette vente que rien ni personne ne perturbe ?

     

    De quoi s'agissait-il exactement dans cette proposition ?

    Lire la suite

  • Où en est le 2 rue de Valenciennes ?

    L'actualité ne nous a pas laissé beaucoup de place pour traiter un sujet qui a eu son premier coup de projecteur en décembre 2012, quand des familles à la recherche d'un toit l'occupèrent, avec l'aide de deux associations de soutien aux mal-logés. Cela se passait dans un immeuble resté vide pendant près de deux ans ans et situé 2, rue de Valenciennes, dans le 10e arrondissement. (Cliquez ici nos articles sur le sujet)

    L'occupation a eu ses hauts et ses bas, frôlant l'évacuation manu militari à la demande du propriétaire, qui finira par renoncer, tant le soutien local était grand. La Ville décide ensuite d'user de son droit de préemption. Des négociations s'engagent alors entre le propriétaire, qui se résout à vendre, et la Ville. Il faut se mettre d'accord sur l'évaluation du bien. Les avis divergent, d'autant que l'immobilière chargée de vendre avait une offre, ou prétendait avoir une offre supérieure à l'offre de la Ville. Chacun, propriétaire et Ville, ne voulant pas céder un euro de trop, les négociations furent longues et tortueuses mais aboutirent en septembre dernier à un compromis de vente.

    Le Conseil de Paris, à la suite du conseil d'arrondissement du 10e (2 novembre 2015), a ensuite enterriné la vente au cours des séances des 15, 16 et 17 novembre 2015 et permis la conclusion d'un contrat de bail avec La Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) pour y réaliser 16 logements sociaux. (voir détail dans Le Parisien)

    Les élus communistes, du 10e et de l'Hôtel de Ville qui ont été très militants dans ce dossier, se réjouissent du dénouement heureux de ce chapitre, et au premier rang, Ian Brossat, adjoint de la maire chargé du logement social, qui voit là une oportunité supplémentaire de se rapprocher de son objectif de transformer 250 000 m2 de bureaux en logements pendant les cinq ans que compte la mandature. Rappelons que le 10e arrondissement est encore déficitaire en logements sociaux avec seulement 12%. 

    La procédure est bien enclenchée et l'on pouvait lire dans Le Moniteur du 5 février la publication d'un avis de marché qui portait sur le 2, rue de Valenciennes et 147, rue du faubourg Saint-Denis.

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    Source : cadastre.gov.fr

    On y apprenait que le marché porte sur la transformation de l'immeuble en 15 appartements et un commerce, pour une surface habitable et utile de 928 m2. L'enveloppe prévisionnelle des travaux est de 2 100 000 euros HT. La durée d'exécution des travaux est évaluée à 48 mois à compter de la date d'attribution du contrat, sachant que l'attribution des marchés publics est lente sur Paris, les premiers habitants du lieu ne seront pas en place de si tôt.

    L'appel d'offre de sélection de l'architecte étant lancé, celui-ci devrait être connu en mai prochain, nous a confirmé le cabinet de Ian Brossat. 

    Si les petits cours d'eau font les grandes rivières, les petites acquisitions feront le grand parc social de Paris. Reste à savoir si à ce rythme il y a des chances de résorber les quelque 100 000 dossiers qui ne diminuent pas d'année en année. Paris reste attractif, qui en doute encore ? Les touristes peut-être... en ce moment.