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  • Inauguration du Comptoir du marché Barbès

    Aujourd'hui mercredi 17 avril est inauguré le Comptoir du marché Barbès (marché Lariboisière de son nom officiel). C'est avec joie qu'Action Barbès voit se concrétiser une de ses idées proposée dans le cadre de la Promenade urbaine. L'idée de cet espace est de remettre de la convivialité dans un marché qui en a bien besoin tant il a été malmené ces dernières années. 

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    Désormais chaque jour de marché, mercredi et samedi, vous pourrez profiter d'une petite pause gourmande et conviviale pour ajouter au plaisir de faire son marché, dans un marché Barbès toujours vivant et populaire, et dans un environnement qui commence à se transformer au fil de l'avancée des travaux de la Promenade urbaine.

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    C'est où ?

    Marché Lariboisière ("marché Barbès"), boulevard de La Chapelle, Paris 10e et 18e

    C'est quand ?

    Mercredi 17 avril 2019, puis tous les mercredi et samedi

  • Stop aux barrières couteuses et inefficaces

     

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    La réparation a eu lieu à la mi-avril.(voir notre article du 14 avril)

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    Quel texte mieux que ces photos pourraient rendre plus compréhensible l’absurdité qui consiste à toujours prendre les mêmes mesures, à faire les mêmes réparations, tout en sachant que c’est peine perdue, qu’elles ne seront pas efficaces ? 
     
    C’est exactement ce qui c’est passé sous le viaduc du métro de la Ligne 2, sur le terre plein qui commence à la sortie de la station Barbès-Rochechouart, côté Guy-Patin. Le principe est que ce terre-plein est réservé deux fois par semaine au marché dit de La Chapelle ou Barbès — et dans sa version Préfecture Marché Lariboisière — et que les autres jours il est interdit au stationnement des automobiles. Pourtant le dimanche ils sont parfois plus d’une vingtaine à y stationner. 

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    Les barrières en état de marche dans la position fermée.

     
    Pour matérialiser l’interdiction, les entrées de chaque côté de cet espace sont fermées par des barrières mobiles en croix de Saint-André. Cet hiver, nous avions signalé que la partie mobile gisait nonchalamment près du distributeur de billet de la station depuis des jours, voire des semaines…. (lien vers l’article). Ce n’était pas la première fois que les barrières, d’un côté ET de l’autre du terre-plein, étaient cassées, déplacées, démontées, hors d’état pour faire simple. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que le principe même du cadenas n’est pas bien efficace. Car, en effet, la barrière une fois refermée est maintenue solidairement à la partie dormante par un cadenas. Pas plus. Les réparations sont couteuses, et en général tiennent un mois. Comme cette fois-ci encore. On comprendra ainsi les services de la voirie qui hésitent à lancer l’ordre de réparer. Nous demandons depuis très longtemps que les services imaginent un autre système qui serait à la fois plus efficace et moins couteux pour la bourse du contribuable parisien. 
     

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    Le résultat environ deux semaines pus tard.

    Mais quid des caméras de vidéo-surveillance ? N’en avons-nous pas une qui serait susceptible de balayer le champ entre les deux extrémités du terre-plein et qui serait assez précise pour relever les numéros d’immatriculation ? Y compris des véhicules qui circulent aux heures d’embouteillage du boulevard de La Chapelle, plus souvent dans le sens Est-Ouest. Un panneau indiquant « Ici vous êtes filmés ET verbalisés » serait de nature à limiter l’enthousiasme des délinquants…. Surtout s’ils reçoivent effectivement un PV quelques jours plus tard. Ces choses-là dans une petite communauté circulent assez vite. A défaut d’éviter tous les délits, les citoyens du quartier apprécieraient cette mesure plus rentable que les réparations des barrières à fond perdu. 

     

  • Sauvette : Le Louxor n’est pas épargné.

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  • Un toilettage bien nécessaire autour des pieds d'arbres du bd de La Chapelle

    S'il nous était permis de donner un conseil aux sections territoriales de voirie de nos arrondissements du 10e et du 18e, ce serait de ne pas attendre que les plaintes des habitants et des commerçants s'accumulent sur le bureau, mais plutôt de programmer un comblement régulier des pieds d'arbres. Particulièrement pour les arbres situés sur les promenades — les boulevards ou les avenues — très fréquentées, ou comme dans notre cas, pour les arbres qui longent un marché découvert. 

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    En effet, le dernier passage des autorités aux pieds de ces arbres datent du printemps 2011 (notre article de l'époque

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  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Le Conseil de Paris vote un branle-bas de combat pour le marché de Barbès

    Suite à nos articles du 22 février et du 4 mars sur le marché alimentaire Barbès, nous évoquions hier notre récent projet destiné à "aérer" ce marché pour recréer un marché agréable à fréquenter et limiter les débordements. Malheureusement, notre projet fut débouté par la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de Paris.

    Suite à nos alertes, ce sujet du marché Barbès fut également à l'ordre du jour du Conseil de Paris au début de la semaine. Dans notre article du 14 mars dernier, nous avons évoqué en détail le voeu présenté par le groupe Les Républicains et citoyens indépendants.

    Prenez la peine de lire vous-même le texte du voeu que le Conseil de Paris a voté le 30 mars dernier, suite au débat lié à ce voeu de l'opposition municipale : 

     

    Conseil de Paris 

    Séance des 29, 30 et 31 mars

    Vœu de l’exécutif sur la situation du marché Barbés 

     

    Considérant l’attachement de la Maire de Paris au maintien d’une offre alimentaire de qualité sur l’ensemble du territoire parisien, au travers notamment de ses 71 marchés découverts et 9 marchés couverts ;

    Considérant les améliorations qui vont être apportées dans le cadre des nouvelles délégations de service public par lesquelles sont gérés les marchés alimentaires découverts, notamment les nouvelles exigences en matière de qualité des installations ;

    Considérant les dysfonctionnements constatés sur le marché Barbés, qui entrainent des nuisances tant pour les riverains – du fait notamment de livraisons nocturnes abusives et de stationnement illicite- que pour les commerçants et les clients du marché – de par la présence de vendeurs à la sauvette et de problèmes sanitaires ; 

    Considérant que des contrôles sont déjà régulièrement menés, et ont permis de sanctionner les commerçants contrevenants ; 

    Considérant la visite sur place de l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce avec le Maire du 18e et son adjointe ;

    Considérant cependant que l’aggravation de la situation rend indispensable une mobilisation de tous,  au-delà des services de la Ville, afin de permettre une action ferme et coordonnée ;

    Considérant que, dès le 11 mars,  l’adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce a réuni les services de la Ville, le commissariat du 18e arrondissement, le délégataire, ainsi que les représentants de l’Adjointe à la Maire de Paris chargée de la sécurité, de la prévention, de la politique de la ville et de l’intégration, des Maires des 18e et 10e arrondissements et de l’association Action Barbés;

    Considérant que les services de la Ville ont entrepris dans ce cadre une démarche pour réorienter et coordonner leurs actions, en renforçant les contrôles des commerçants sur le marché ;

    Considérant qu’il est également indispensable que le délégataire, chargé de la gestion de ce marché par délégation de service public, travaille à l’amélioration de la qualité de la présentation des stands des commerçants ;

     

    Sur proposition de l’exécutif, le Conseil de Paris émet le vœu qu’une action d’ampleur, coordonnée entre les services de la préfecture de police et ceux de la Ville, permette que soit efficacement sanctionné l’ensemble des manquements (hygiène, livraisons, stationnement et vente à la sauvette). Cette action sera amenée à être reconduite autant que nécessaire, afin d’assurer dans le temps le bon fonctionnement du marché.

     

     -o-o-o-

     

    Enfin de bonnes résolutions ! Maintenant, nous allons suivre sur le terrain ce qui va être entrepris et les résultats que ces mesures engendreront. 

    Affaire à suivre plus que jamais...

     

  • Marché de Barbès : un projet nécessaire mais rejeté en 2015

    Dans le cadre du Budget participatif de 2015, notre association avait proposé un projet au titre ronflant

    « Aérer le marché de Barbès au centre ! »


    Le projet n'a pas passé la commission d'arrondissement du 18e au motif que toute place libérée dans ce périmètre attire les sauvettes, les deals, et cela dans la bouche des représentants de la Direction de la Prévention et de la Protection des Parisiens (DPP), qui ne sait pas comment s'en débarrasser une fois installés. Certes, mais dans ce cas-là, laissons les choses en l'état. Ne nettoyons plus les trottoirs car ils seront rapidement de nouveau salis. Ne verbalisons pas les automobilistes mal stationnés, car ils seront remplacés par d'autres. Et pour pousser le jeu à l'absurde, ne lavons pas nos assiettes, car demain nous y mangerons à nouveau ! Raisonnablement on ne peut pas agir ainsi.

     

    La présence en demi-teinte de la DPP 

    Ce n'est pas la seule déception que nous ayons eue en provenance de la DPP. Ses agents ne sont pas compétents pour toutes les fonctions de prévention ou de sécurité. Ce ne sont pas des policiers. Chacun sait que les pouvoirs de police à Paris sont entre les mains de la Préfecture de Police. Pourtant sur le marché, où ils sont présents très régulièrement pour ne pas dire deux fois par semaine, leur rôle n'est pas bien clair. N'ont-ils pas pour mission d'empêcher la vente à la sauvette dans l'allée centrale du marché car elle perturbe gravement le cheminement des clients ? Or, les marchands d'herbes aromatiques et ceux de chaussettes s'y sentent assez à l'aise. Au point d'être présents certains jours en une ligne continue.... D'aucuns disent que la vente de persil, coriandre, etc. rapportent assez bien aux grossistes. Difficile à vérifier. Mais les marchands dument installés sur des étals autorisés ne semblent pas protester. A qui profite donc cette vente que rien ni personne ne perturbe ?

     

    De quoi s'agissait-il exactement dans cette proposition ?

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  • Au programme des Conseils d'Arrondissements du lundi 14 mars... Le marché Barbès y sera évoqué dans le 18e !

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    Ce lundi 14 mars à 18h30 se tiennent les 2e conseils d'arrondissement de l'année. Vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour télécharger les différents ordres du jour dans chacun de "nos" arrondissements :

     

    Ordre du jour dans le 9e

     

    Ordre du jour dans le 10e

     

    Ordre du jour dans le 18e

    oOo

     

    Dans le 18e : vœu de l'opposition municipale sur le marché Barbès

    Suite à notre "éclat de voix" du 22 février et l'article qui a suivi dans Le Parisien du vendredi 4 mars dernier, le marché alimentaire Barbès sera évoqué par l'opposition municipale, le groupe Les Républicains et citoyens indépendants, dans le cadre d'un vœu, présenté à la maire de Paris et au Préfet de Police. Cette question orale sera donc débattue ce lundi 14 mars dans le 18e, mais aussi au Conseil de Paris des 29, 30 et 31 mars 2016.   

    Cliquez ici pour accéder à cette question orale présentée par l'opposition.

     

  • Dans le Parisien : le Marché « ingérable » de Barbès

    Suite à notre article du 22 février 2016 sur les débordements du marché alimentaire Barbès, largement relayé sur Facebook et sur Twitter, le quotidien Le Parisien s'est emparé du sujet ce vendredi 4 mars pour titrer à la Une de son édition de Paris " Le marché de Barbès est devenu « ingérable » ".

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    Cliquez sur l'article pour l'agrandir

     

    Cliquez ici pour accéder à la version numérique de l'article.

     

    Le quotidien évoque également l'entretien que nous avons (enfin !) réussi à obtenir auprès d'Olivia Polski, adjointe de la maire de Paris, chargée du commerce, de l'artisanat, des professions libérales et indépendantes, à la fin de la semaine prochaine, vendredi 11 mars, à l'Hôtel de Ville.

    A suivre... 

     

  • Marché Barbès : une histoire de bannes

    Le mardi et le vendredi, veille de marché à Barbès (cliquez ici pour notre article du lundi 22 février sur le marché Barbès), on peut voir s'affairer les employés de la société qui gère l'installation du matériel.

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    Voilà longtemps que l'on s'interroge sur les bannes abandonnées après le marché et qui reste bien sûr sous le viaduc. Il y en avait bien une vingtaine le jour de la prise des photos.

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    Une petite dernière ?

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    On vous épargne les autres !

    Donc pourquoi sont-elles là ? Lors d'un échange avec les employés présents, nous apprenons qu'elles appartiennent en fait à d'autres sociétés de gestion de marché (couleur différente, nous avons pu le constater sur le camion). Ainsi des commerçants prendraient des bannes de ci de là, et faute de place dans leurs camions certains jours ou pour cause de trop mauvais état, ils les abandonneraient. Il faudrait donc que ce soit le bon gestionnaire qui viennent les rechercher !

    Simple non ?

     

  • Marché Barbès : une situation qui n'est plus tolérable !

    Cf. Article dans Le Parisien : " Le marché de Barbès est devenu « ingérable » "

     

    Rappelez-vous. On s'était un peu fâché début novembre devant l'absence de réponse de la mairie du 18e au sujet de la placette Charbonnière et surtout du marché Barbès. Voir ici notre article du 3 novembre 2015 (et dans les commentaires la réponse du maire Eric Lejoindre). Nous l'avions ensuite rencontré en présence de Rémi Féraud, maire du 10e, pour échanger sur ces problématiques.

    Afaf Gabelotaud, adjointe chargée du commerce dans le 18e, s'était engagée à nous recevoir. Ce fut chose faite le 22 janvier dernier. Au fil de l'entretien, nous avons compris pourquoi ce rendez-vous avait tant tardé. Et le dépit de l'élue face à une gestion déficiente et manifestement opaque était perceptible.

    Retour sur 2015  

    Dans le cadre du projet de Promenade Urbaine (PU), il nous paraissait évident qu'une réflexion devait être menée sur le marché. Pourquoi ? Parce que le marché dysfonctionne et nous le répétons depuis des années dans le blog et à chaque réunion quand l'occasion s'en présente : l'état sanitaire n'est pas satisfaisant ; l'état de l'espace voué au marché n'est pas propre à l'arrivée des marchands, déchets, dépôts variés, odeurs d'urine, etc. ; il n'est pas propre non plus après le marché et le passage des agents de la Propreté de Paris (DPE), palettes et cageots restant sur le sol voire dans les rues adjacentes ; présence de marchés illicites lors du marché, aux abords, autour de la station, dans les rues adjacentes, et après le marché au gré des mouvements de la police ; salissures nombreuses après le départ de ces marchés illicites ; pas de verbalisation des marchands qui ne respectent pas le règlement ; stationnement des camions sur les trottoirs avec dommages aux séparateurs des pistes cyclables ; entrave au cheminement piéton ; livraisons nocturnes non permises ; stationnement anarchique des clients en voiture, en 2e file, non verbalisé ; débords de certains stands ne respectant pas les limites du marché ; etc, etc.... Oui, la liste est longue !

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    Promenade sous le viaduc entre les palettes de fruits et légumes autour de minuit

    Jusque là, les réunions d'échange avec l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) et la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) n'avaient intéressé que le tronçon compris entre la rue de Tombouctou et la station Stalingrad. Le tronçon précédent... compliqué, nous disait-on.

    A notre demande, l'association avait été reçue à la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) à l'hôtel de ville, en présence de deux responsables de la Direction du développement économique, de l'emploi et de l'enseignement supérieur (DDEEES) en juillet de l'année dernière. Nous souhaitions notamment une réduction du nombre de stands pour éviter les camions sur le trottoir le long de l'hôpital, une gestion moins anarchique de l'ensemble, pour faire court. Nous apprenions alors qu'un nouveau cahier des charges venait d'être rédigé dans le cadre d'un appel d'offre pour la désignation de nouveaux délégataires (dont on nous disait en passant qu'ils ne se bousculaient pas pour postuler). On en prenait pour 4 ans, le temps de la délégation ! Autant dire que notre idée d'espace convivial au centre du marché, un aménagement proposé dans le cadre du budget participatif 2015, ne pouvait être mis en place ! Pas même discuté ou analysé...

    On nous confirmait aussi qu'il n'y avait quasiment aucune verbalisation des commerçants malgré les nombreuses infractions à la législation. Sans parler des ventes à la sauvette dans l'allée centrale gérée tant bien que mal par des agents de la DPP (aux dires des clients du marché, plutôt mal que bien). Heureusement, ce jour-là, c'était l'été, il y avait un beau soleil...

    Ces informations n'avaient pas fait l'objet d'un article à l'époque. Nous attendions d'en savoir un peu plus et espérions naïvement que la situation évoluerait dans le bon sens.

    Le point sur la situation actuelle   

    Côté entretien du lieu, nous n'avons pas manqué de signaler les palettes qui trainent régulièrement après le marché, et parfois dans les rues avoisinantes, les bannes en plastique que l'on retrouve adossées à l'un ou l'autre des piliers du métro. Pourtant de la responsabilité du gestionnaire... Ou non ? Ce sont bien ses services qui les mettent en place les veilles de marché et les reprennent ensuite.

    Toutefois, la discussion a surtout porté sur la complexité de fonctionnement de ces marchés et plus particulièrement de celui-ci.

    Le nouveau cahier des charges a été établi peu après les élections municipales. Dans ce cadre, les mairies d'arrondissement sont consultées mais la décision est prise par les services de l'Hôtel de Ville. Pourquoi cette fois une communication si difficile ? Pendant huit mois, le poste de la Direction des marchés n'a pas été pourvu ! Forcément, communiquer devenait mission impossible. On peut déplorer aussi que les services n'optent pas pour davantage de concertation en amont avec notamment les conseils de quartier ou associations, a minima, pour recueillir des informations qui pourraient s'avérer précieuses. Démocratie participative ignorée ? Elle existe pourtant, nous l'avons rencontrée lors de nos réunions avec l'Apur. Alors, est-ce une question de Services ? Oui chez les uns, et non chez les autres ? Ce serait donc plutôt une question de personnes....

    Que fait le nouveau gestionnaire ? — nous apprenons que l'ancien (le groupe Dadoun) a été reconduit... Étonnement. C'est lui qui est chargé de recruter les placiers — ici aussi le même que précédemment est reconduit... Stupéfaction — et sa mission s'étend au choix des commerçants. A ce stade, nous n'avons plus beaucoup d'illusions sur une évolution positive. Le processus est celui-ci : le gestionnaire gère et verse une redevance à la Ville qui ne garde que l'abonnement et le désabonnement des commerçants sans les avoir choisis. En clair, la Ville donne le macaron : elle valide un choix fait par un autre, sans maitriser aucun critère de sélection.

    On comprend bien que les dysfonctionnements résultent d'une mauvaise gestion. Volontaire ou pas. On peut s'interroger.

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    Des palettes fraîchement déchargées derrière des bannes du marché destinées à couvrir les stands...

     

    Il règne sur ces marchés une forme d'opacité, situation probablement pas unique dans la capitale, et peut-être même ailleurs qu'à Paris. On apprend au cours de la conversation que le placier reçoit un smic comme salaire. Peut-on raisonnablement penser qu'un placier, qui doit être là dès 5h du matin jusqu'au moins 14h30, dans des conditions parfois difficiles, accepte d'être payé au smic ? Pourtant, beaucoup sont là depuis de nombreuses années. Là encore, on s'interroge.

    Des questions légitimes 

    Plus la rencontre se prolonge, plus nous apprenons de détails sur l'organisation du marché, et plus le nombre de questions qui nous viennent à l'esprit s'accroit :

    Pourquoi est-il impossible de verbaliser les commerçants qui n'appliquent pas la législation malgré les signalements du délégataire ?

    Pourquoi est-il impossible de réduire le nombre de stands ?

    Pourquoi certains camions non autorisés — car trop gros tonnage — continuent-ils allègrement à être tolérés ?

    Pourquoi les camions qui stationnent sur le trottoir et la piste cyclable ne font-ils pas l'objet de procès verbaux ?

    Pourquoi des caristes répartissent-ils en toute tranquillité un nombre important de palettes déchargées de camions de plus de 20 tonnes en pleine nuit (23h30 – 1h du matin environ), prenant les bannes des stands pour occulter et protéger la marchandise d'éventuels vols (de leur propre aveu) ?

    Pourquoi la ville a-t-elle laissé la situation se dégrader ainsi à Barbès ???

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    Les transpalettes fonctionnent en toute tranquillité.

     

    Chacun se fera son idée. Mais personne ne nous empêchera de penser que le marché est source de pratiques pas très orthodoxes.

    Prochaine étape : une réunion avec Action Barbès, les élus concernés, la DDEEES, la Police et le délégataire annoncée par Afaf Gabelotaud.

    Cependant, comme il apparait que les décisions appartiennent à l'Hôtel de Ville, nous avons demandé un rendez-vous à Olivia Polski à qui nous avions déjà envoyé nos observations l'an dernier. Pas de réponse à ce jour malgré notre relance.

    Le marché Barbès intéresse-t-il l'Hôtel de Ville ? Sera-t-il vraiment possible de voir le projet de promenade urbaine aboutir si le tronçon Barbès-Tombouctou n'est pas sérieusement traité ? Y aurait-il quelque part un blocage qui expliquerait le silence persistant de l’Hôtel de Ville sur le sujet ?
     
  • Est-ce vraiment un travail bien fait ?

    Marché de Barbès du mercredi matin, vers 10h30. Pas de foule insurmontable ce matin et pas de marchés à la sauvette autour de la station de métro... (?), en revanche des camions sur les trottoirs le long de Lariboisière comme d'habitude, mais finalement on ne peut même pas leur en vouloir, tant ils sont nombreux et les places qui leur sont dévolues rares ou déjà occupées. Elisabeth Carteron, présidente de notre association, l'a fait remarquer à l'adjointe chargée du commerce et de l'artisanat notamment à la Mairie de Paris, Olivia Polski, lors de la présentation dans le 18e du contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier. Nous y reviendrons dans quelques jours. 
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    Le long de l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, séparateur de piste cyclable en partie disparu.


    En arrivant, nous longeons les stands par l'extérieur pour éviter le goulot d'étranglement des clients au début de l'allée centrale, aux abords de la quincaillerie. Mais quel est ce tas de terre qui s'étale entre la chaussée et le stand du soldeur de crémerie (en globalisant car il vend des produits très divers...) ? Terre fraîchement retournée ou déversée. On dirait que la charrue du laboureur est passée par là. Et non, vous n'y êtes pas. On a replanté un jeune arbre là même où son ancien avait été découpé sous nos yeux lors d'une marche exploratoire avec le maire du 10e l'an passé (voir notre article du 29 avril 2015). L'arbrisseau s'élève à environ 3 mètres au-dessus du sol. Son pied est au centre du carré habituel — il y aurait beaucoup à dire sur ces encadrements réalisés en bordures de granit il y a quelques années, ils sont autant d'embûches à ras du sol pour les nombreux piétons et clients du marché — , mais il disparait sous une masse de terre non tassée, très importante, qui a tendance à se disperser au gré des passages car aucun cadre ne vient limiter cette masse. Seuls deux piquets de section ronde hauts d'un mètre et demi environ flanquent à bonne distance le jeune tronc. Cela semble signifier que la structure n'est pas terminée, manque de temps peut-être ? Pourtant quand on sait ce qu'est le marché de Barbès, ses excès et ses débordements, il aurait été judicieux de prendre des mesures pour que les "tuteurs" ou les protections de la toute jeune plantation soient terminés avant la tenue du marché.

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    Au lieu de cela, la terre est plus ou moins étalée, la boue gagne du terrain, les déchets végétaux (mais pas que...) s'y ajoutent, le tableau habituel en somme. Nous connaissons déjà la réponse de la Direction des parcs et jardins si nous allions jusqu'à l'interpeler : la terre au pied des nouvelles plantations a besoin de se tasser, c'est pourquoi il apparait aux yeux de l'amateur que la quantité est trop importante. Mais que nenni, au bout de quelques mois le niveau sera le même qu'alentour. Oui, sans doute. Mais en attendant, les abords du marché sont impraticables, sales, donnent l'impression d'un manque d'entretien.  Peut-être ne serait-il pas impensable d'ajouter de la terre quand le pied d'arbre se creuse au terme de quelques semaines...

    Nous avons encore en mémoire la triste histoire des pieds d'arbres du bd de la Chapelle dans le prolongement de la placette Charbonnière, entourés d'un pavage incertain et particulièrement impropre au cheminement piéton et cela pendant trois ans (Voir notre article du 12 février 2014). Chat échaudé craint même l'eau froide, à Barbès comme ailleurs !