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Action Barbès - Page 119

  • Péché Mortel rue de Rochechouart

    Titre qui pique la curiosité... 

    La nôtre l'a été aussi samedi soir en passant devant la boutique de bières, pardon, la "cave à bières" de la rue de Rochechouart, La Binouze, dont nous vous avez déjà parlé (lire notre article du 8 décembre 2015). Un attroupement masquait totalement la façade. Trottoir plein, débordement sur la chaussée... Bus de la Ligne 85 ralentissant prudemment devant un tel attroupement. 

    On se serait cru au sommet du Tourmalet et pourtant ce n'était que le point culminant de la rue de Rochechouart. Regardez : 

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    Une demi-heure plus tard, il y avait encore deux fois plus de monde.

    Que s'est-il donc passé ? Une dégustation hors du commun ? Un rendez-vous entre cyclistes ? Un peu des deux. 

    Il semble que la page Facebook de La Binouze nous donne la clé : le lancement d'une bière canadienne, brassée par Dieu du Ciel (le nom de la brasserie de Montréal, tout un poème !), enfin disponible à Paris. On ne pouvait pas rater ça. 

    Journée internationale de la Péché Mortel.
    On participe avec -15% sur le coffret de 4 bouteilles, uniquement aujourd'hui! Attention stock limité !
    On se retrouve ce soir aux trois 8 pour goûter les déclinaisons. 

    #‎dieuduciel‬ ‪#‎pechemortel‬ ‪#‎montreal‬ ‪#‎caveabiere‬ ‪#‎beergeek‬

    Pas question de vous inciter à consommer des boissons alcoolisées mais un tel rassemblement de cyclistes buveurs de bières est assez rare pour que le blog l'immortalise... ^_^

     

  • Le temps passe... boulevard de la Chapelle

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    Septembre 2015

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    Février 2016 !

     

    oOo

    Pour approfondir le sujet, cliquez ici pour accéder à notre article du 19 septembre 2015 : "Boulevard de la Chapelle : piste cyclable à revoir".

     

     

  • Végétalisons notre 18e, nouvelle édition

    La mairie du 18e organise la 2nde édition de l'appel à projets "Végétalisons notre 18e" (la 1ère édition avait été lancée en 2014 avec des concrétisations en 2015).

    Comme l'indique son site internet, la mairie du 18 propose, avec l’appel à projet « Végétalisons notre 18e », d’accompagner les habitants qui souhaitent s’investir dans un projet autour du végétal dans l’espace public, de la conception à la réalisation. Cet accompagnement peut comprendre le financement du projet.

    Plus d'info en cliquant ici.

    Les objectifs mis en avant par la mairie sont les suivants :

    - Améliorer et se réapproprier l'espace public;
    - Végétaliser l'espace public ;
    - Impliquer les habitants du 18e et développer le lien social.

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    Pour la 1ère édition de « Végétalisons notre 18e », la mairie du 18e avait missionné l’association Vergers Urbains, active dans la végétalisation de l’espace public, pour accompagner, coordonner et aider les porteurs de projets de la conception à la réalisation, mais également pour assurer l'entretien et la surveillance des projets réalisés. Cette démarche avait notamment abouti à l'installation de jardinières, réalisées en partie par les habitants rue Duhesme, impasse Robert et 54 rue du Simplon.

    Il est à noter que ce dispositif est différent de l'opération "du vert près de chez moi", qui se limite souvent à la pose de jardinières standards de la Ville de Paris sans réel aménagement qualitatif. Nous vous avions notamment fait part du résultat très décevant de ce dispositif au niveau de l'îlot du carrefour des rues Ramey et Clignancourt en décembre de l'année dernière ici même.
     
     
  • Nouvelle exposition chez les Libraires Associés

    Pas de Shadoks ni de livres animés cette fois mais une exposition sur les livres clubs.

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    Voici ce que nous en disent les Libraires Associés : "Dans les années 1950, les clubs du livre renouvelèrent complètement l'art du livre à grand tirage mais de qualité : cartonnages attrayants, inventions typographiques et graphiques, collages et photomontages, jeux sur les matières, insertion de documents... Certains, conçus en particulier par Pierre Faucheux et Robert Massin, sont désormais des classiques. "

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    Vous pouvez en profiter jusqu’au 26 mars du mardi au samedi (14h-19h) au 3 rue Pierre l'Ermite dans le 18e.

    Et pour mieux connaitre ce lieu, cliquez ici.

     

  • Palettes encore et toujours sous les arcades rue de la Goutte d'or

    Voilà plusieurs mois que nous tentons de faire changer la situation devant le Leader Price Paris-Goutte d'or situé au 12-14 rue de la Goutte d'or. Les palettes et cartons s'entassent quotidiennement ajoutant à la saleté repoussante des arcades.

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    Alertés par plusieurs adhérents au sujet de la très mauvaise tenue de cette supérette, nous y avons fait un tour un lundi matin il y a une petite quinzaine de jours. Nous y avons trouvé ce jour-là une bonne quarantaine de différents produits frais périmés (en multiples exemplaires), de la charcuterie en passant par des plats cuisinés et des produits laitiers. Nous découvrions avec un certain effarement des dates de péremption dépassées pour certaines de 10 jours! Une saleté particulière dans les allées, des bacs surgelés ouverts et mal chargés, une absence de thermomètre pour vérifier la température. Un constat impressionnant. Mais, comme nous répondait alors le gérant : «  ici, c'est Barbès ! ». Tout en acceptant de retirer les fameux produits.

    Nous avons averti immédiatement à la fois les élus concernés, la commissaire du 18e et la Direction Départementale de la Protection de la Population (DDPP). Pour avoir déjà dans le passé signalé de tels dysfonctionnements dans des supermarchés, nous nous attendions à une réponse de l'administration rapide. Mais les temps ont changé et cette précédente expérience était antérieure à la réorganisation des services au 1er janvier 2010. Adieu la DGCCRF*, bonjour la DDPP.

    * Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, défunte.

     

    Quelques précisions sur la DDPP

    Passons sur la réorganisation au niveau régional pour nous intéresser au département et plus particulièrement à Paris. Outre les services de la préfecture et des sous-préfectures, tous les départements sont dotés de directions départementales interministérielles (DDI), au nombre de deux ou trois selon l'importance démographique des départements. Elles relèvent du Premier ministre en raison de leur organisation interministérielle et sont placées sous l'autorité du préfet de département. La fameuse DDPP rassemble les compétences techniques, scientifiques, juridiques et économiques dont dispose l'État pour assurer ses fonctions d'information, de prévention et de contrôle dans le domaine de la protection des populations. Personnels de la direction départementale des services vétérinaires et de la répression des fraudes y opèrent désormais de concert. Et qui dit rapprochement dit souvent moins de personnel et probablement moins d' efficacité.

    Il est intéressant d'apprendre qu'à Paris, par dérogation au droit commun s'appliquant sur le reste du territoire métropolitain, c'est le préfet de police qui a autorité sur la DDPP.

     

    Nous avons reçu cette réponse du commissariat du 18e.

    "Concernant les infractions décrites dans votre mail la Ville de Paris est dépositaire de la voie publique et forte de nombreux agents assermentés pour constater les souillures et les réprimer, notamment industrielles. Il convient donc de les saisir en direct.

    Il existe également une unité spécialisée de la Préfecture de Police dépendant de la Direction des Transports et de la Protection du Public appelée Bureau des Actions Contre Les Nuisances qui diligentera un inspecteur de salubrité. Vous pouvez les saisir à l'adresse suivante : 12/14 quai de Gesvres 75195 Paris Cedex 04.

    En ce qui concerne les DLC périmés, cela relève exclusivement de la Direction Départementale de la Protection des Populations ex Répression des Fraudes, composée d'agents civils et de policiers, tous habilités par le Parquet de Paris . Ils doivent être saisis directement si possible par courrier au 8 rue Froissart 75153 Paris Cedex 03."

    Il existe aussi une boîte mail que nous avons utilisée, sans réponse à ce jour.

     

    Où en sommes-nous cette semaine ?

    Certes beaucoup moins de produits périmés, mais tout de même de la charcuterie qui aurait dû être retirée depuis 8 jours et de la viande hachée décongelant tranquillement sur le dessus d'un bac congélation ouvert.

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    Quant aux palettes, aucun espoir d'amélioration de ce côté-là quand on connaît le local d'entreposage bien trop petit pour stocker. Alors pourquoi et surtout qui a autorisé ce type de commerce avec de telles conditions ? Paris Habitat, responsable du bâtiment ? Les services de la ville ? Le gérant aurait été verbalisé, mais puisqu'il ne peut pas faire autrement, c'est donc une solution peu efficace.

    En attendant mieux, passez sur le trottoir d'en face !

     

  • Et si la rue de Maubeuge rejetait le "tout massage" ?

    Une découverte nocturne a déclenché dans notre esprit une pensée singulière. De quoi s’agit-il donc ? Dites… 

    Regardez bien cette vue prise à la nuit tombée au 65 rue de Maubeuge. 

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    Pas d’enseigne, au moins pas d’enseigne visible sur la photo. Pas de néon, pas d’enseigne lumineuse, et sur place pas de nom qui attire notre regard. En revanche que de bonnes choses colorées et de qualité à voir dans la vitrine et sur les nombreuses étagères à l’intérieur de la boutique. Est-ce une sorte de teasing ? Une ouverture anticipée ? Une économie de publicité ? On entre, on goûte, c’est bon. Que diable a-t-on besoin d’un nom de boutique ? Peut-être. Nous demanderons à l’occasion.
     

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    Pourtant les pages jaunes nous renseignent. 65 rue de Maubeuge, c’est le tabac qui fait l’angle avec le faubourg, c’est aussi l’agence de voyage Jancarthier, le coiffeur visagiste Pierre-Yves Lila et pendant longtemps un petit fleuriste de quartier, avant que celui-ci ne devienne entre septembre 2010 et mai 2011, un salon de massage. C’est Google et son street view qui nous renseigne précisément. 
     
    Mais exit le salon de massage. Depuis l’été dernier, des panneaux de contreplaqué cachaient la boutique puis bientôt des travaux d’aménagement. Et sortie récente — quand ? nous n’avons pas été invités à l’inauguration… — d’une boutique bien jolie qui recèle des trésors raffinés. Une visite s’imposera prochainement, notre reportage sur l’épicerie fine du 96 rue de Maubeuge, trottoir opposé donc, ayant intéressé de nombreux habitants du quartier (d'après les retours sur notre page Facebook). 
     
    paris,9e,10e,commerce,boutique,salon-massageAprès avoir accumulé les bureaux d’intérim au début des années 2000, puis les salons de massage depuis une dizaine d’année, la rue de Maubeuge est-elle en train de rejeter ce dernier avatar du commerce urbain ? En effet, remémorons-nous nos annonces dans ce blog : nous avons parlé ici du commerce de débit de vin En Vrac au n°69, du traiteur italien Dascoli au n°83, des Miscellanées de M. Jash au n°96 et maintenant de ce magasin sans nom. De quoi redonner espoir ! Et si la rue de Maubeuge rejetait le « tout massage » ? (Cliquez ici pour accéder à nos articles sur ce sujet des salons de massage.)

     

  • Marché Barbès : une histoire de bannes

    Le mardi et le vendredi, veille de marché à Barbès (cliquez ici pour notre article du lundi 22 février sur le marché Barbès), on peut voir s'affairer les employés de la société qui gère l'installation du matériel.

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    Voilà longtemps que l'on s'interroge sur les bannes abandonnées après le marché et qui reste bien sûr sous le viaduc. Il y en avait bien une vingtaine le jour de la prise des photos.

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    Une petite dernière ?

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    On vous épargne les autres !

    Donc pourquoi sont-elles là ? Lors d'un échange avec les employés présents, nous apprenons qu'elles appartiennent en fait à d'autres sociétés de gestion de marché (couleur différente, nous avons pu le constater sur le camion). Ainsi des commerçants prendraient des bannes de ci de là, et faute de place dans leurs camions certains jours ou pour cause de trop mauvais état, ils les abandonneraient. Il faudrait donc que ce soit le bon gestionnaire qui viennent les rechercher !

    Simple non ?

     

  • Un projet pour le parvis du centre Valeyre (Paris 9e)

    Le petit parvis devant le centre d'animation Paul Valeyre situé presque au croisement des rues de Maubeuge et de Rochechouart est triste et assez moche en réalité. Pourtant c'est un lieu très fréquenté puisque se trouvent là une école et un centre sportif. Tout cela attire pas mal de monde. Le Conseil de Quartier Anvers Montholon (CQ), ou plus exactement le bureau de ce CQ dont Action Barbès fait partie, s'est penché sur la question de savoir comment on pourrait améliorer les choses.

    Cela s'est fait dans l'ordre, c'est à dire commencer par un état des lieux. Pour ce faire, le CQ a fait appel au Conseil Architecture Urbanisme Environnement de Paris (CAUE). Une consultation des habitants à été faite sur place via un questionnaire adapté. Le CAUE a également fait travailler les enfants de l'école sur le sujet, démarche très intéressante. Voici les présentations issues des ces deux investigations.

    Mobilisation des habitants

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    L'avis des enfants

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    De tout ce travail est sortie une première synthèse dont voici un premier résumé :

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    A partir de ce constat, le bureau du conseil de quartier qui a la très grande chance d'avoir parmi ses membres un architecte urbaniste, a préparé une proposition soumise au vote des habitants du 9e via la plateforme du budget participatif 2015. Voici un lien avec cette proposition : aménagement des abords de l'immeuble Valeyre.

    Voici une illustration des deux pistes envisagées :

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    Maintenant, c'est aux habitants du 9e de jouer ! Si ils aiment le projet, ils voteront pour.

     

  • Marché Barbès : une situation qui n'est plus tolérable !

    Cf. Article dans Le Parisien : " Le marché de Barbès est devenu « ingérable » "

     

    Rappelez-vous. On s'était un peu fâché début novembre devant l'absence de réponse de la mairie du 18e au sujet de la placette Charbonnière et surtout du marché Barbès. Voir ici notre article du 3 novembre 2015 (et dans les commentaires la réponse du maire Eric Lejoindre). Nous l'avions ensuite rencontré en présence de Rémi Féraud, maire du 10e, pour échanger sur ces problématiques.

    Afaf Gabelotaud, adjointe chargée du commerce dans le 18e, s'était engagée à nous recevoir. Ce fut chose faite le 22 janvier dernier. Au fil de l'entretien, nous avons compris pourquoi ce rendez-vous avait tant tardé. Et le dépit de l'élue face à une gestion déficiente et manifestement opaque était perceptible.

    Retour sur 2015  

    Dans le cadre du projet de Promenade Urbaine (PU), il nous paraissait évident qu'une réflexion devait être menée sur le marché. Pourquoi ? Parce que le marché dysfonctionne et nous le répétons depuis des années dans le blog et à chaque réunion quand l'occasion s'en présente : l'état sanitaire n'est pas satisfaisant ; l'état de l'espace voué au marché n'est pas propre à l'arrivée des marchands, déchets, dépôts variés, odeurs d'urine, etc. ; il n'est pas propre non plus après le marché et le passage des agents de la Propreté de Paris (DPE), palettes et cageots restant sur le sol voire dans les rues adjacentes ; présence de marchés illicites lors du marché, aux abords, autour de la station, dans les rues adjacentes, et après le marché au gré des mouvements de la police ; salissures nombreuses après le départ de ces marchés illicites ; pas de verbalisation des marchands qui ne respectent pas le règlement ; stationnement des camions sur les trottoirs avec dommages aux séparateurs des pistes cyclables ; entrave au cheminement piéton ; livraisons nocturnes non permises ; stationnement anarchique des clients en voiture, en 2e file, non verbalisé ; débords de certains stands ne respectant pas les limites du marché ; etc, etc.... Oui, la liste est longue !

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    Promenade sous le viaduc entre les palettes de fruits et légumes autour de minuit

    Jusque là, les réunions d'échange avec l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) et la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) n'avaient intéressé que le tronçon compris entre la rue de Tombouctou et la station Stalingrad. Le tronçon précédent... compliqué, nous disait-on.

    A notre demande, l'association avait été reçue à la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) à l'hôtel de ville, en présence de deux responsables de la Direction du développement économique, de l'emploi et de l'enseignement supérieur (DDEEES) en juillet de l'année dernière. Nous souhaitions notamment une réduction du nombre de stands pour éviter les camions sur le trottoir le long de l'hôpital, une gestion moins anarchique de l'ensemble, pour faire court. Nous apprenions alors qu'un nouveau cahier des charges venait d'être rédigé dans le cadre d'un appel d'offre pour la désignation de nouveaux délégataires (dont on nous disait en passant qu'ils ne se bousculaient pas pour postuler). On en prenait pour 4 ans, le temps de la délégation ! Autant dire que notre idée d'espace convivial au centre du marché, un aménagement proposé dans le cadre du budget participatif 2015, ne pouvait être mis en place ! Pas même discuté ou analysé...

    On nous confirmait aussi qu'il n'y avait quasiment aucune verbalisation des commerçants malgré les nombreuses infractions à la législation. Sans parler des ventes à la sauvette dans l'allée centrale gérée tant bien que mal par des agents de la DPP (aux dires des clients du marché, plutôt mal que bien). Heureusement, ce jour-là, c'était l'été, il y avait un beau soleil...

    Ces informations n'avaient pas fait l'objet d'un article à l'époque. Nous attendions d'en savoir un peu plus et espérions naïvement que la situation évoluerait dans le bon sens.

    Le point sur la situation actuelle   

    Côté entretien du lieu, nous n'avons pas manqué de signaler les palettes qui trainent régulièrement après le marché, et parfois dans les rues avoisinantes, les bannes en plastique que l'on retrouve adossées à l'un ou l'autre des piliers du métro. Pourtant de la responsabilité du gestionnaire... Ou non ? Ce sont bien ses services qui les mettent en place les veilles de marché et les reprennent ensuite.

    Toutefois, la discussion a surtout porté sur la complexité de fonctionnement de ces marchés et plus particulièrement de celui-ci.

    Le nouveau cahier des charges a été établi peu après les élections municipales. Dans ce cadre, les mairies d'arrondissement sont consultées mais la décision est prise par les services de l'Hôtel de Ville. Pourquoi cette fois une communication si difficile ? Pendant huit mois, le poste de la Direction des marchés n'a pas été pourvu ! Forcément, communiquer devenait mission impossible. On peut déplorer aussi que les services n'optent pas pour davantage de concertation en amont avec notamment les conseils de quartier ou associations, a minima, pour recueillir des informations qui pourraient s'avérer précieuses. Démocratie participative ignorée ? Elle existe pourtant, nous l'avons rencontrée lors de nos réunions avec l'Apur. Alors, est-ce une question de Services ? Oui chez les uns, et non chez les autres ? Ce serait donc plutôt une question de personnes....

    Que fait le nouveau gestionnaire ? — nous apprenons que l'ancien (le groupe Dadoun) a été reconduit... Étonnement. C'est lui qui est chargé de recruter les placiers — ici aussi le même que précédemment est reconduit... Stupéfaction — et sa mission s'étend au choix des commerçants. A ce stade, nous n'avons plus beaucoup d'illusions sur une évolution positive. Le processus est celui-ci : le gestionnaire gère et verse une redevance à la Ville qui ne garde que l'abonnement et le désabonnement des commerçants sans les avoir choisis. En clair, la Ville donne le macaron : elle valide un choix fait par un autre, sans maitriser aucun critère de sélection.

    On comprend bien que les dysfonctionnements résultent d'une mauvaise gestion. Volontaire ou pas. On peut s'interroger.

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    Des palettes fraîchement déchargées derrière des bannes du marché destinées à couvrir les stands...

     

    Il règne sur ces marchés une forme d'opacité, situation probablement pas unique dans la capitale, et peut-être même ailleurs qu'à Paris. On apprend au cours de la conversation que le placier reçoit un smic comme salaire. Peut-on raisonnablement penser qu'un placier, qui doit être là dès 5h du matin jusqu'au moins 14h30, dans des conditions parfois difficiles, accepte d'être payé au smic ? Pourtant, beaucoup sont là depuis de nombreuses années. Là encore, on s'interroge.

    Des questions légitimes 

    Plus la rencontre se prolonge, plus nous apprenons de détails sur l'organisation du marché, et plus le nombre de questions qui nous viennent à l'esprit s'accroit :

    Pourquoi est-il impossible de verbaliser les commerçants qui n'appliquent pas la législation malgré les signalements du délégataire ?

    Pourquoi est-il impossible de réduire le nombre de stands ?

    Pourquoi certains camions non autorisés — car trop gros tonnage — continuent-ils allègrement à être tolérés ?

    Pourquoi les camions qui stationnent sur le trottoir et la piste cyclable ne font-ils pas l'objet de procès verbaux ?

    Pourquoi des caristes répartissent-ils en toute tranquillité un nombre important de palettes déchargées de camions de plus de 20 tonnes en pleine nuit (23h30 – 1h du matin environ), prenant les bannes des stands pour occulter et protéger la marchandise d'éventuels vols (de leur propre aveu) ?

    Pourquoi la ville a-t-elle laissé la situation se dégrader ainsi à Barbès ???

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    Les transpalettes fonctionnent en toute tranquillité.

     

    Chacun se fera son idée. Mais personne ne nous empêchera de penser que le marché est source de pratiques pas très orthodoxes.

    Prochaine étape : une réunion avec Action Barbès, les élus concernés, la DDEEES, la Police et le délégataire annoncée par Afaf Gabelotaud.

    Cependant, comme il apparait que les décisions appartiennent à l'Hôtel de Ville, nous avons demandé un rendez-vous à Olivia Polski à qui nous avions déjà envoyé nos observations l'an dernier. Pas de réponse à ce jour malgré notre relance.

    Le marché Barbès intéresse-t-il l'Hôtel de Ville ? Sera-t-il vraiment possible de voir le projet de promenade urbaine aboutir si le tronçon Barbès-Tombouctou n'est pas sérieusement traité ? Y aurait-il quelque part un blocage qui expliquerait le silence persistant de l’Hôtel de Ville sur le sujet ?
     
  • Station Château-Rouge : le point sur les travaux

    Une réunion publique relative aux travaux de rénovation de la station de métro Château-Rouge s'est tenue le jeudi 4 février 2016 à la Mairie du 18e, en présence de représentants de la RATP, d'élus de l'arrondissement accompagnés des services de la mairie (Direction de la Voirie et des Déplacements et Direction de l'Urbanisme) et de Mme Goetz, commissaire du 18e arrondissement.

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    Cette réunion a tout d'abord été l'occasion pour la représentante de la RATP, Mme Passeron, de faire un point d'avancement sur les travaux.

    Lire la suite

  • Musée du son enregistré : chronique d'une mort annoncée ou phénix ressuscité ?

     

    En janvier 2015, nous vous avons annoncé l'ouverture du musée du son enregist au 53 boulevard de Rochechouart, Paris 9e. Confiante dans la qualité de son projet (il n'y a pas de musée de ce type à Paris et un seul en France, seule la Bibliothèque Nationale de France se préoccupe du sujet), confiante dans les encouragements et engagements reçus par de nombreuses institutions dont la mairie de Paris, l'association Phonoplanète qui porte le projet avait donc décidé de se lancer dans l'aventure.

    Un an plus tard, c'est la déconvenue car les aides espérées ne sont pas au rendez-vous. Le musée se verra contraint de fermer ses portes fin février pour des raisons financières. L'article du quotidien 20mn ci-après explique la situation.

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir l'article

     

    Comment sauver ce beau projet ?

    D'abord en marquant son soutien à travers les réseaux sociaux. Interpeller par ce biais les responsables à la mairie de Paris et notamment Bruno Julliard, 1er adjoint à la maire de Paris chargé de la Culture et du Patrimoine - @BrunoJulliard - mais aussi Pauline Véron, élue du 9e et adjointe à la maire de Paris chargée entre autres des associations - @PaulineVeron. En un mot faire du buzz, notamment en partageant la page Facebook du musée et son compte Twitter - @Phonomuseum. En partageant aussi cette information avec vos proches et amis Facebook et autres.

    Surtout en aidant financièrement l'association Phonoplanète qui ne baisse pas les bras ! Faire un don via le financement participatif, le tout afin de repartir sur de nouvelles bases assurant la pérennité du projet car celui-ci, en dehors de la charge du loyer, cher dans le quartier, est financièrement viable.

    La presse en parle

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    Le Parisien du 15 février

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

     


    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1239979

    France Inter - le 7/9 du 18 février

     

  • Concert du choeur Sorbonne Universités à Clignancourt

    Une fois encore, nous n'hésitons pas à relayer l'invitation au concert du Chœur Sorbonne Universités (COSU) à l’auditorium du Centre Clignancourt, des moments musicaux toujours de qualité.

    Ce sera le lundi 22 février à 20h au 2 rue Francis de Croisset métro Porte de Clignancourt. Un florilège de pièces pour chœur a cappella de compositeurs des Pays de l’Est, représentants d’une génération centrée sur l’art choral et qui a excellé dans la production d’œuvres sacrées et profanes d’inspiration folklorique vous sera proposé sous la direction d'Ariel Alonso.

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