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  • Végétalisons notre 18e...

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    Nous avons déjà évoqué le lancement de la 2e édition de l'opération "Végétalisons notre 18e" (voir notre article du 1er mars 2016). Nous recevons une annonce ces jours-ci de la mairie du 18e, par mail — voir ci-dessus­ —, qui nous convie à une réunion publique d'information le 7 avril sur la végétalisation de nos quartiers du 18e, une invitation à mettre « du vert près de chez nous » (ancienne accroche sur le même thème !). Malgré les efforts de la mairie de Paris, en général, et de Philippe Durant, adjoint au maire du 18e, chargé de la nature dans notre arrondissement, en particulier, ce n'est pas une mince affaire.

    Les petites tentatives comme les plus conséquentes ne débouchent pas toujours sur des succès. Vous avez sans doute des coins de verdure ratatinée, des bacs où s'entassent les canettes et les papiers sales, des pots de plantes desséchées, et j'en passe... en tête. Non ? Vous voulez des exemples, peut-être ? En voici.

    Ce sont ceux que nous connaissons personnellement, qui ont mal tourné ou qui sont revenus à nos oreilles par tweets interposés ou dans les commentaires de ce blog. Un des plus anciens, deux ans au moins : les jardinières de couleur installées à cheval sur les barrières en croix de Saint-André du boulevard de La Chapelle à l'angle de la rue de Tombouctou n'ont pas fait long feu. Très pimpantes dans les premiers temps, elles ont manqué d'eau, puis de terre, et enfin elles ont en partie disparu. Un de nos lecteurs nous avait donné le montant de la somme investie... Bien sûr, argent jeté par la fenêtre, pourrait-on dire. Pourtant, pourquoi ces coquetteries florales seraient-elles réservées aux quartiers où rien ne se dégrade avec une telle rapidité ? Pourquoi en priver la majorité des habitants à cause d'une minorité peu soigneuse ou prompte à dégrader ?

    Second exemple, les pots de fleurs du refuge central du carrefour des rues Clignancourt-Muller-Ramey (lien: notre article du 18 décembre 2015 avec photos!). Une longue histoire... D'abord, l'envie des habitants d'éloigner les motos et scooters de cet espace qui reste avant tout un passage pour les piétons et non un parc de stationnement pour deux-roues. Ensuite, le besoin pressant d'un peu de vert. Certains avaient en tête les plates bandes carrées de la place Clichy avec herbes de la Pampa...  Sans aller jusque-là, on peut rêver un peu ! Un groupe d'habitants proches de ce carrefour s'est penché plusieurs mois sur la question, avec projet élaboré, croquis, choix des végétaux en fonction du climat, de l'arrosage toujours un peu problématique dès lors qu'il est laissé au soin des riverains, etc.. puis vint l'heure du « Vert près de chez vous » et la proposition d'intégrer le projet local dans le cadre de cette initiative municipale. Résultat, une grande déception car le « vert » s'est soldé par deux pots de couleur avec des plantes de taille moyenne à l'intérieur. Rien à voir avec le projet initial. Mais un souci d'égayer le lieu néanmoins.

    Un troisième cas nous a interpellés pas plus tard que lors de la dernière plénière du dernier conseil de quartier (CQ) Goutte d'Or - Château rouge, le 30 mars. En fin de réunion, deux projets étaient présentés au public, et soumis au vote des présents afin de bénéficier d'un financement dans le cadre de l'utilisation des crédits dont jouissent les conseils de quartier (investissement : 8264 € et fonctionnement : 3306 € par an). L'un d'eux porté par une habitante de la Goutte d'Or avait déjà obtenu un permis de végétaliser par la Ville et ne demandait plus qu'à être concrétisé. Le lieu : l'espace en pointe situé entre les rues Polonceau et de la Goutte d'or, au débouché de la rue Pierre l'Ermite. 

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    Une vue "googolisée" de la placette avec ses platanes 

    Il s'agit d'implanter des jardinières d'assez grande taille au nombre de cinq, qui viendraient s'intercaler entre les bancs déjà existants, les platanes, le lampadaire et la sanisette. Pourquoi pas ? La jeune femme porteuse du projet a expliqué son souhait de voir cet espace devenir plus accueillant, alors que, souvent occupé par des groupes d'hommes seuls, très nombreux, il est ressenti, et notamment par les femmes, comme un terrain hostile, difficile à traverser sans gêne. On peut le comprendre. Même phénomène et même sentiment souvent entendu sur la placette Caplat-Charbonnière qui longe le boulevard de La Chapelle. Elle n'a pas manifesté le désir de voir ces personnes s'éloigner, mais simplement de diviser l'espace, de l'embellir aussi, pour que sa traversée en devienne plus facile.

    Tout le monde ne l'a pas entendu de cette oreille, et des voix se sont élevées pour dire que le but était de supprimer cette place à palabres, fréquentée deux fois pas semaine par les anciens... , que les jardinières seraient de nouveau un fiasco et se rempliraient de détritus. Et pour enfoncer le clou, pour dénoncer un projet raté, on a entendu parler des arcades de la rue de la Goutte d'Or, dont personne ne nie qu'elles sont une catastrophe. Les bacs à plantes vertes ont été mis là pour en éloigner des personnes sans domicile qui justement avaient élu domicile sous les arcades et qui ont continué entre les bacs en les disposant à leur goût. Pas simple, encore une fois. Les abords sont sales, la Propreté de Paris ne peut nettoyer sans que se déplacent les SDF, qui en général ne bougent pas ; ajoutez à cela les palettes du Leader Price qui envahissent les trottoirs... de façon totalement illicite. Une situation très critique, insupportable pour les habitants, qui fait toutefois l'objet d'un projet confié à une agence d'urbanisme mais qui ne saurait attendre sans que des mesures de bon sens soient prises rapidement. Soit. Mais rien à voir avec la placette à verdir !

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    La polémique a pourtant continué une bonne dizaine de minutes. Nous avons été surpris de l'hostilité que ce projet provoquait. Il a pourtant été voté à main levée et a été approuvé.

    Tout cela pour vous dire que faire du vert à Paris, y compris quand on a l'emplacement, un petit financement et de l'enthousiasme à revendre n'est pas une mince affaire.

     

  • Végétalisons notre 18e, nouvelle édition

    La mairie du 18e organise la 2nde édition de l'appel à projets "Végétalisons notre 18e" (la 1ère édition avait été lancée en 2014 avec des concrétisations en 2015).

    Comme l'indique son site internet, la mairie du 18 propose, avec l’appel à projet « Végétalisons notre 18e », d’accompagner les habitants qui souhaitent s’investir dans un projet autour du végétal dans l’espace public, de la conception à la réalisation. Cet accompagnement peut comprendre le financement du projet.

    Plus d'info en cliquant ici.

    Les objectifs mis en avant par la mairie sont les suivants :

    - Améliorer et se réapproprier l'espace public;
    - Végétaliser l'espace public ;
    - Impliquer les habitants du 18e et développer le lien social.

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    Pour la 1ère édition de « Végétalisons notre 18e », la mairie du 18e avait missionné l’association Vergers Urbains, active dans la végétalisation de l’espace public, pour accompagner, coordonner et aider les porteurs de projets de la conception à la réalisation, mais également pour assurer l'entretien et la surveillance des projets réalisés. Cette démarche avait notamment abouti à l'installation de jardinières, réalisées en partie par les habitants rue Duhesme, impasse Robert et 54 rue du Simplon.

    Il est à noter que ce dispositif est différent de l'opération "du vert près de chez moi", qui se limite souvent à la pose de jardinières standards de la Ville de Paris sans réel aménagement qualitatif. Nous vous avions notamment fait part du résultat très décevant de ce dispositif au niveau de l'îlot du carrefour des rues Ramey et Clignancourt en décembre de l'année dernière ici même.
     
     
  • Végétalisation de l'îlot du carrefour Clignancourt-Ramey

    Végétalisation de l'îlot du carrefour Clignancourt-Ramey : un résultat très décevant

    Nous vous avions fait part dans un précédent article de la végétalisation à venir de l'îlot situé au carrefour des rues de Clignancourt et Ramey dans le cadre de l'opération "Du vert près de chez moi". Ce lieu, proposé par l'un des adhérents d'Action Barbès, fait ainsi partie des 10 implantations retenues dans le 18e arrondissement.

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    Suite à ce choix, notre adhérent, en association avec plusieurs riverains intéressés, a échangé avec Philippe Durand, adjoint au maire du 18e chargé des espaces verts, et la direction des Espaces Verts et de l'Eau (DEVE) afin de réfléchir à un aménagement qualitatif, qui aurait également permis de traiter le problème du stationnement sauvage des 2 roues motorisés — une occupation quasi permanente depuis l’aménagement du carrefour en 2012 et que nous dénonçons régulièrement. Or, dans le cadre de ces échanges, il s'est avéré que l'opération "Du vert près de chez moi", avec un budget extrêmement restreint, se limitait à l'installation de jardinières et d'un choix limité aux 2 types de jardinières de la Ville de Paris et, ainsi, ne permettait pas de prévoir un réel aménagement de qualité, comme cela avait été fait place d'Etienne d'Orves sur le parvis de l'église de la Trinité dans le 9e par exemple (voir photo ci-dessous).

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    Devant cette situation, notre adhérent et les riverains intéressés, n'ont pas souhaité continuer à s'associer à ce projet finalement peu ambitieux et relativement loin d'une vraie végétalisation.

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    Finalement, deux jardinières viennent récemment d'être installées sur l'îlot, avec des arbustes peu développés (essence non identifiée). Le résultat est particulièrement décevant, car il maintient le caractère très routier  et minéral du carrefour, dans une zone qui manque cruellement de "verdure" et confirme l'absence de prise en compte du stationnement sauvage des 2 roues-motorisés (démonstration ci-dessous en images).

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    Nous regrettons vraiment que le choix de l'îlot dans le cadre du projet "Du vert près de chez moi" n'ait pas permis une réelle végétalisation qualitative du carrefour. Il reste à espérer que les prochaines phases de requalification du quartier (notamment de la rue de Clignancourt) intègrent une végétalisation plus ambitieuse, digne du nom qu'elle porte, et notamment sur l'îlot central.
     
    Enfin, pour modérer l'expression de notre déception et de celle de notre adhérent qui s'est impliqué particulièrement dans la réflexion préalable, faut-il que nous considérions que nous sommes presque en hiver et que le printemps fera déborder de feuillage et de fleurs les deux pots dont l'allure est malgré tout bien triste pour l'instant... ?
     
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    Dernière minute sur le sujet... : la troisième potée de verdure est arrivée. La voici lors de sa descente du camion le 10 décembre. 

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  • Du vert près de chez moi !

    Au cours de sa campagne électorale, Anne Hidalgo s'était engagée à créer dans Paris de nouveaux espaces verts, dits "de proximité", à l'horizontale (jardinières, pieds d'arbres, jardins partagées, …) et à la verticale (murs végétalisés).

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    Rue Pajol, 18e (gauche) et place du 8 novembre 1942, 10e (droite)

    Après que le Conseil de Paris a adopté le vœu qui permettra que les Parisiens puissent choisir 200 lieux à végétaliser près de chez eux, c'est un appel à projets qui leur a été soumis (Voir notre précédent article expliquant les modalités de cette initiative: Tout savoir sur "Du Vert près de chez moi"!).

    On ne peut nier que cette initiative a motivé certains habitants, puisque plus de 500 projets ont été reçus pour toute la capitale, dont 106 pour le seul 10e arrondissement… beau score qui n’a pas été confirmé par la réunion publique organisée le 18 septembre par la mairie du 10e et qui a été loin de remplir la salle des Fêtes, préparée pour la foule des grands jours et qui a accueilli moins de quarante personnes. Celles-ci ont pu entendre Rémi Féraud, maire de l'arrondissement, Pénélope Komites et Sylvain Raifaud, paris,10e,espaces-verts,végétalisation,respectivement adjoints à la Maire de Paris et au Maire du 10e, tous deux chargés (entre autres) des espaces verts, Francis Paquot, responsable d’exploitation de la direction des espaces verts et de l’environnement (DEVE) de la Ville de Paris, et Florence Rebrion, chef de division du service d’exploitation des 8, 9, et 10e arrondissements de la DEVE, exprimer avec une belle conviction tout le bien qu’ils pensaient de cette opération et surtout tous les bienfaits que vont en tirer les habitants, en termes de cadre de vie comme de lien social.

    Mais, car il faut bien un "mais" pour tempérer un peu les enthousiasmes naissants ou déjà bien ancrés, des difficultés sont à prévoir : il faut non seulement trouver les lieux, mais aussi en gérer les contraintes, qu’elles soient techniques (sous-sol, voirie) ou d'entretien. En conséquence, bonnes gens, à vos pelles et arrosoirs : les projets retenus en priorité seront ceux dont les porteurs ont prévu de prendre en charge l'entretien.

    Pour l'instant, dans le 10e, la plupart des plantations en place sont confiées aux bons soins de la Régie de quartier et de Gilles Roux, l'ardent et efficace promoteur des jardins partagés ; pourront-ils s'investir dans des espaces supplémentaires ?

    Ce n'est pas parce qu'on est peu nombreux qu'on n’a rien à dire : d'aucuns ne se sont pas privés d'évoquer la transformation de certains de ces mini-espaces verts en poubelles, latrines ou pire encore ; et ce n'est pas parce qu'on représente la Ville de Paris qu'on propose des solutions réalistes : suggérer que c'est aux habitants de s'assurer que pots et jardinières ne sont pas maltraités relève de la plus parfaite utopie ! Et puis, il y a toujours des "ratés : on raconte qu'un service de la ville a consciencieusement "désherbé" un pied d'arbre amoureusement végétalisé quelques jours plus tôt par un autre service !

    paris,10e,espaces-verts,végétalisation,Comme, dans le 10e, l'imagination est au pouvoir, on ne peut que se réjouir de quelques propositions originales — dont la faisabilité reste cependant à étudier : des espaces réservés aux plantes potagères ou aromatiques, des jardins dans les écoles, avec un potager, et l'excellente nouvelle d'une proposition de bacs rue d’Alsace, entièrement pris en charge par les commerçants de la rue.

    Mais que penser de la forme donnée à cet appel à projets ? Son vecteur principal et presque exclusif, l'application DansMaRue a régulièrement cafouillé, par exemple en mêlant allègrement propositions de végétalisation et réclamations en tous genres, tandis que les Smartphones et autres outils mobiles, "plantaient" au moins une fois sur deux ! Et surtout, il est triste d'avoir oublié (?) que l'application proposée n'est pas vraiment accessible à tous (par exemple aux personnes handicapées visuelles ou cognitives), que tous les Parisiens ne la connaissent pas, et qu'un certain nombre d'entre eux n'ont pas accès à Internet, y compris et surtout parmi les populations qui auraient le plus besoin d'exprimer leurs souhaits en matière d'espaces verts. On a beaucoup insisté sur le lien social que créerait l'engagement des habitants d'un quartier autour de l'entretien courant d'un espace "verdi" par la DEVE, mais il est navrant d'avoir oublié (?) ces cadres privilégiés de l’information et de la concertation que sont les Conseils de Quartier et les autres instances de la démocratie locale. Et puis, certaines associations qui auraient eu leur mot à dire ont été de fait écartées de la concertation, ce qui est tout à fait regrettable.

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    Pieds d'arbres fleuris à Châtillon

    L’appel à projets vient d'arriver à échéance, mais on n'a pas fini d'en parler : après le choix des 200 projets, leur réalisation ne devrait plus tarder, le financement étant en place … il faudra juste tenir compte de la météo et de l’avis des habitants qui ne se sont pas exprimés.

  • Tout savoir sur "Du Vert près de chez moi"!

    La Ville de Paris a lancé à la mi juillet dernier l'opération "Du vert près de chez moi" destinée à recueillir les propositions des Parisiens (habitants, associations, collectifs etc.) pour 200 lieux publics à verdir. L'idée est de repérer les murs, trottoirs, placettes, façades qui pourraient être végétalisés.

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     Cliquez sur la photo pour télécharger le guide pratique

     

    Comment exprimer vos idées? De diverses manières: en appelant le 3975, en écrivant à la mairie d'arrondissement, ou en utilisant l'application mobile DansMaRue ou le formulaire en ligne dédié à ce recensement.

    Vous avez jusqu'à fin septembre pour proposer les lieux susceptibles d'être végétalisés.    

    Pour en savoir plus, une réunion publique se tiendra demain en Mairie du 10e, en présence de son Maire, Rémi Féraud, de son Adjoint Sylvain Raifaud, et de l'Adjointe à la Maire de Paris en charge des Espaces Verts, de la Nature, de la Biodiversité et des Affaires Funéraires à la Mairie de Paris, Pénélope Komitès :

     

    Jeudi 18 septembre à 19h

     

    N'hésitez pas à assister à cette réunion, participer à ce repérage et faire des propositions de végétalisation, dont voici quelques exemples (que vous pouvez retrouver dans la plaquette téléchargeable ci-dessus) : 

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    Cliquez sur les photos pour les agrandir