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paris - Page 80

  • Salle de conso : pour bien comprendre le projet

    Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement

    Et les mots pour le dire arrivent aisément

    Nicolas Boileau

     

    Allons, ne jouons pas les cuistres mais c'est cette phrase, tout droit sortie de notre mémoire de l'école de la République qui nous est venue à l'esprit en lisant le dernier article de Marie Jauffret-Roustide intitulé sobrement Les salles de consommation à moindre risque, de l'épidémiologie à la politique.

    Nous vous avons déjà présenté cette chercheuse de l'INSERM dans un article du 6 juin 2014 : salle de conso : l'INSERM à l'enquête ! Ces derniers mois, Action Barbès a beaucoup fréquenté les milieux liés à la réduction des risques en matière de toxicomanie et, de ces contacts, il ressort un point commun : à l'unanimité, tous les spécialistes du sujet reconnaissent l'exceptionnelle qualité du travail de Marie Jauffret-Roustide qui fait aujourd'hui référence dans le  domaine de la réduction des risques liés à la toxicomanie en France.

    Marie Jauffret-Roustide a publié le 22 janvier dernier un article dans la revue de sciences humaines et sociales de la Vie des Idées qui fait un point complet de la situation.

    Capture d’écran 2015-02-07 à 10.01.09.png

    Cliquer sur l'image pour accéder à l'article

     

    Le style de l'article est clair, point de termes techniques, ce qui le rend accessible à tout un chacun. Marie Jauffret-Roustide n'élude aucun problème et présente le sujet de façon neutre faisant la part entre les partisans et les opposants au projet de salle d'injection supervisée.

    Pour ceux que le sujet intéresse et surtout pour ceux pour qui le projet pose encore problème, il faut lire cet article qui fait référence en l'état actuel des choses.

     

  • Les toits de Paris

    Logo toits de Paris.pngLa salle Rossini à la mairie du 9e était pleine à craquer ce jeudi 5 février pour le lancement du comité de soutien à la candidature de la Ville de Paris au classement au patrimoine mondial de l'UNESCO des toits de la capitale.
     
    Revenons cinq mois en arrière
     
    Tout a commencé au cours du conseil d'arrondissement du 9e le 15 septembre 2014 lorsque la nouvelle maire Delphine Bürkli (UMP) et l'exécutif ont déposé un vœu afin de demander le classement des toits de Paris au patrimoine mondial de l'UNESCO, voeu adopté à l'unanimité de ce conseil. Sur le même sujet et dans la foulée, un second vœu a été porté au Conseil de Paris par les trois représentants du 9e et le Premier adjoint Bruno Julliard (PS). Ce voeu a été adopté à l'unanimité le 1er octobre. Il demande à la maire de Paris la mise en place d'un "groupe de travail visant à définir une stratégie patrimoniale à appliquer, en vue de présenter, le cas échéant, la candidature des toits de Paris au patrimoine mondial de l’UNESCO" (lire le texte complet du voeu). Mais voilà que les choses se gâtent puisque Anne Hidalgo doute de l'intérêt de ce classement comme l'indique l'article paru sur LCP/AN "Toits de Paris, Hidalgo ne veut pas mettre la capitale dans le formol".
     
    Le parcours du combattant débute alors pour cette initiative car, évidemment, de nombreuses étapes sont à franchir avant que l'UNESCO en approuve le principe. Cela commence par un soutien du ministère de la Culture qui devra inscrire ce projet sur la liste indicative des biens français au patrimoine mondial, avant d’être ensuite sélectionné par l’État français pour être présenté à l’UNESCO. Tel est donc l'objectif du comité de soutien lancé en ce 5 février.
     
    De quoi s'agit-il ?
     
    Le site de l'UNESCO explique très bien à la fois l'objet d'un classement au patrimoine mondial et la procédure à suivre pour obtenir un tel classement. Disons qu'en gros il s'agit de préserver afin de transmettre aux générations futures les œuvres culturelles les plus remarquables de l'humanité. C'est à ce titre que les berges de la Seine ont été classées au patrimoine mondial au milieu des années 80. (Vous pouvez accéder à la liste des monuments et sites classés par l'UNESCO en cliquant sur ce lien).

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    Les toits de Paris - Paris vu des toits - Source : site Les toits de Paris vous invitent à prendre de la hauteur

     
     
    Pourquoi cette demande de classement ?
     
    "Les toits de Paris forment un paysage urbain unique grâce à ses formes, à ses monuments, à ses contrastes" a déclaré Delphine Bürkli en présentant son vœu au conseil de Paris le 1er octobre dernier. Il s'agit de mettre en valeur un patrimoine encore inconnu et en même temps de faire le nécessaire pour sa sauvegarde.
     
    Mais d'autres motifs semblent pointer leur nez et la maire du 9e n'en fait pas mystère : "Je veux ainsi que cette candidature soit l’occasion d’imaginer l’urbanisme de demain, avec de nouveaux usages à définir sur les toits des immeubles nouveaux" ajoutant "c'est aussi une dimension touristique de Paris qui est à réinventer".
     
    Il ne s'agit pas ici de faire un procès d'intention mais de bien regarder la réalité en face. Personne ne doute du profond désir, de la volonté des élus parisiens de préserver ce patrimoine que sont nos toits. Cela ne nous empêche pas de voir que l'urbanisme et le tourisme restent en arrière fond du projet. L'urbanisme parce que Paris étouffe dans ses murs, que la densité de la ville est extraordinaire et que pour sortir un peu de ce carcan, c'est en hauteur, ou plus exactement en volume, que des solutions peuvent être trouvées. L'actuel processus de modification du Plan Local d'Urbanisme en est un autre signe. Le tourisme car une énorme bagarre a lieu depuis des années entre différentes grandes villes d'Europe pour le leadership des visites de touristes. Paris demeure en tête mais cette position reste fragile vis-à-vis de Londres par exemple. Classer les toits ne serait-il un argument de plus pour la capitale du romantisme mondial ?
     
    Comment arriver à ce classement ?
     
    Au delà des arguments culturels, artistiques, techniques qui seront développés par les experts et notamment les architectes et historiens du patrimoine paris,toits de paris,urbanisme,patrimoinedont le travail commence, il est évident que la communication jouera un grand rôle. Dans sa déclaration d'ouverture, le Président du comité de soutien ne l'a pas caché et de nombreuses manifestations (expositions, conférences, ...) seront organisées pour obtenir le soutien du public. En attendant, et puisque nous sommes au tout début d'une longue marche qui pourrait durer des années, le comité de soutien a mis en ligne un site "Les toits de Paris vous invitent à prendre de la hauteur" qui regroupe les premières informations et quelques photos et a déjà son logo, assez joli ma foi !

     

    En attendant, régalons nous avec  Sous les toits de Paris chanté par Albert Préjean

     

  • Du Pavillon de l'Arsenal à la Promenade Urbaine

    paris,urbanisme,promenade-urbaine,pavillon de l'arsenalLa Promenade urbaine, notre projet phare depuis plusieurs mois déjà, exige des compétences d'urbanisme. C'est enfoncer des portes ouvertes que de l'affirmer. Notre association abrite quelques sages de la discipline, mais dans son immense majorité, nos adhérents ne sont pas experts.

    Pour combler, un peu, ces lacunes, nous nous sommes inscrits à un cycle de conférences, intitulées modestement « Petites leçons de ville », qui se tient le premier jeudi de chaque mois de février à juin, au Pavillon de l'Arsenal, à 19h, pilotées par le Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE) de Paris.

    La première leçon a été donnée jeudi dernier 5 février — donnée est le mot juste, puisque nous étions en train de cacher que ces conférences sont gratuites et ouvertes à tous, sur simple inscription.

    La première de la série de cinq leçons était intitulée « Mobiliser »…………

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  • Mais qui est SOS Paris ?

    Dès 2001, Action Barbès a tout de suite été sensible à la valeur du patrimoine puisque la protection du cinéma Le Louxor était, dès le début, une des raisons de sa création. Notre intérêt pour la sauvegarde de ce patrimoine et de sa problématique spécifique a  décuplé au contact de l'historien de très grande importance qu'est François Loyer puisque c'est lui qui nous a conseillés et aidés dans notre tentative, hélas vouée à l'échec, de sauver l'intérieur du cinéma, une fois celui-ci racheté par la Ville de Paris (voir dans la colonne de droite de ce blog dans la catégorie Histoire Louxor).

    paris,patrimoine,sos-parisLes polémiques à propos de la sauvegarde du patrimoine parisien se sont multipliées ces derniers mois. Que ce soit le projet d'extension du stade Roland Garros et du sort réservé au serres d'Auteuil, celui de création de la tour Triangle porte de Versailles ou bien encore celui de LVMH à l'emplacement de l'ancienne Samaritaine rue de Rivoli, sans oublier celui de restructuration de la poste centrale de la rue du Louvre pour ne parler que des projets les plus médiatisés, les articles de presse et les prises de positions n'ont pas manqué. Au centre de tout cela, outre les acteurs impliqués, on retrouve l'association SOS Paris. Nous avons voulu en savoir plus et comme son Secrétaire Général, Jan Wyers, habite le 9e, il nous a été facile de l'interviewer.

     

    Action Barbès (AB) : Quand SOS Paris a-t-il été créé et dans quels buts ?

    Jan Wyers SOS Paris (JW) : En 1973, avec comme but la protection du patrimoine et le cadre de vie des Parisiens. C’était la période Pompidou : la tour Montparnasse, les voies sur berges, le projet d’autoroute urbaine traversant Paris du Nord au Sud en passant sous des gratte-ciel …

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  • Notre promenade urbaine à .... New York

    Sans être trop optimiste et en restant très vigilant quand même, le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad initié par Action Barbès est sur de bons rails. Il va certes falloir être patient car c'est un projet d'envergure mais tout nous incite à penser que le processus est lancé, volonté de le faire maintes fois réitérée par le maire du 18e, Eric Lejoindre, avec le soutien manifeste de Jean-Louis Missika, adjoint d'Anne Hidalgo chargé de l'urbanisme, sans oublier bien sûr le précieux concours du maire du 10e, Rémi Féraud.

    Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, voilà que notre projet a définitivement traversé l'Atlantique. Nous vous avions parlé en octobre de la visite de Design Trust for Public Space, et bien nos amis New-Yorkais parlent de Barbès et de nous dans leur dernière Newsletter de janvier 2015.

     

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    Cliquer sur l'image pour avoir accès à l'ensemble de l'article en anglais

    Que nous dit cet article ? Resitué dans le contexte tragique qu'a connu Paris en ce début 2015, il réaffirme la vocation des lieux comme celui-là d'être des endroits de vie, de convivialité, d'échanges dans la cité.

    "These public spaces are the lifeblood of cities, that shape our civic and individual identities" Ces espaces sont essentiels à nos cités, façonnant nos identités qu'elles soient civiques ou individuelles. (ndlr : comment ne pas partager cet avis ?)

    Et plus loin : "When a person sets foot outside their door onto the street, into a park or playground, or into a subway station, they perceive whether they are valued and respected, or not. Is this place clean, well-maintained and lit ? Are there trees and plantings? Or is it dark and desolate, trash strewn and dirty, filled with vermin?" Quand une personne sort de chez elle, va dans un parc ou une aire de jeux, dans une station de métro, elle perçoit si elle est valorisée et respectée ou non. Ce endroit est-il propre, bien entretenu et éclairé ? Y a t-il des arbres et des plantations ? Ou est-ce sombre et désolée, avec des ordures qui jonchent le sol, sale, et rempli de vermine ?

    Emporté par son enthousiasme, Design Trust prête à Action Barbès la réalisation de projets dont nous ne sommes pas à l'origine. Mais il est bien connu qu'on ne prête qu'aux riches et il faut y voir là une preuve d'amitié.

    Une fois le projet à peu près mis au point, nous demanderons à nos amis ce qu'ils en pensent. Nous avons intérêt à bien travailler !

    Nota : pour ceux qui ne parlent pas anglais, Google Traduction propose une traduction acceptable.

     

  • Révision du PLU : où en est-on ?

    paris,plu,environnement,logement,démocratie localeLa première phase de concertation dans le cadre de la révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Paris s'est achevée fin décembre. Les propositions, les avis, les commentaires .... et les critiques ont été recueillis sur la plate forme imaginons.paris mais aussi au cours des réunions d'information qui se sont tenues dans les 20 mairies d'arrondissement (voir notre article du 18 octobre).

    Une réunion de restitution des informations ainsi collectées au cours du dernier trimestre 2014 était organisée le samedi 24 janvier au Pavillon de l'Arsenal dans le 4e arrondissement. Bien sûr, la réunion s'est tenue en présence de Jean-Louis Missika, adjoint d'Anne Hidalgo chargé de l'Urbanisme, de la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris et également de l'agence Strateact' chargée, elle, de la plate forme participative pour le compte de cette même Mairie de Paris.

    La salle, bien remplie de personnes manifestement motivées (on y a reconnu par exemple la présence de l'association SOS Paris mais aussi des membres de Conseils de quartier), a été très attentive à toutes les informations issues de cette première concertation.

    Quelques chiffres d'abord

    Au cours de ses trois mois d'ouverture, ...

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  • Conseil local du handicap en place dans le 10e

    Une nouvelle instance de la démocratie locale est maintenant en place dans le 10e, le Conseil Local du Handicap (CLH) (voir notre article du 12 novembre 2014). Cette commission extra-municipale consultative se veut un espace de dialogues, d’échanges et de propositions, avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de la vie dans l’arrondissement des personnes en situation de handicap. Rappelons que la création de telles structures faisait partie du projet municipal d’Anne Hidalgo, qui l’a rappelé dans sa lettre de mission à Bernard Jomier, l’adjoint en charge du Handicap à la Mairie de Paris. Toutefois, actuellement, ces conseils ne fonctionnent que dans quelques arrondissements.


    Le Conseil Local du Handicap est ouvert à toute personne habitant ou exerçant une activité dans le 10e, et concernée, directement ou non, par les situations de handicap. Il se compose également d’élu-es , dont l’élue en charge du handicap Léa Vasa, de représentants des Services municipaux, de représentantes d’associations, d’acteurs publics et privés, etc. Ses membres s’engagent à respecter une neutralité religieuse, politique et syndicale, et à ne pas exercer d’activité commerciale en son sein.


    Le CLH comporte pour l’instant sept commissions, qui ont été choisies en fonction des centres d’intérêt exprimés lors de la réunion de lancement du 14 novembre 2014 : accessibilité – santé mentale – emploi et formation – enfance et école – culture, sports et loisirs – accès aux soins – information et orientation ; ces commissions se mettent progressivement en place et organisent leurs premières réunions au cours du mois de février ; leur nombre et leur champ d’action sont susceptibles d’évoluer, après accord d’un comité de pilotage, à l’initiative de leurs membres, en fonction de l’arrivée de nouveaux participants et/ou de la survenue d’éléments impactant la vie dans l’arrondissement des personnes en situation de handicap. Le CLH se réunit au moins une fois par an en assemblée générale présidée par le maire ou son représentant. Ses travaux sont publics.


    Si vous souhaitez plus d’informations ou si vous voulez rejoindre ce Conseil et participer aux travaux de l’une – ou de plusieurs – des commissions, n’hésitez pas à adresser un message, en précisant vos coordonnées et les sujets qui vous intéressent à :

    conseillocalduhandicap10@gmail.com

     

    Les prochaines réunions auront lieu le 11 et le 17 février.

     

  • Un kiosque à journaux place Lino Ventura

    Voilà plusieurs mois que le marchand de journaux du haut de la rue des Martyrs côté 9e a fermé ses portes et que le quartier n'a plus de point de vente de journaux à proximité. Une petite affiche est apparue place Lino Ventura, au carrefour des rues des Martyrs, Condorcet et Victor Massé indiquant que la société MediaKiosk (filiale de JC Decaux) allait y installer un kiosque à journaux. Cela se fera le 10 février.

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    Mediakiosk agit là en vertu de la Délégation de Service Public que la mairie de Paris lui a confiée en 2005. Le kiosque devrait ressembler comme un frère à celui déjà installé place Gustave Toudouze non loin de là.

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    Le nouveau kiosque devrait ressembler à celui-ci

    L'installation d'un nouveau kiosque est toujours une bonne nouvelle. Il y eut la réouverture il y a deux ans de celui situé près du carrefour avenue Trudaine et rue de Rochechouart, l'installation de celui de la place Gustave-Toudouze et en voici un autre. Personne ne s'en plaindra ! Celui situé au carrefour boulevard de Rochechouart rue des Martyrs, devant le supermarché, restant lui éternellement fermé. N'oublions pas néanmoins que la vie de kiosquier n'est pas vraiment une sinécure et que le secteur de la presse écrite ne va pas très bien.

     

  • Comment communiquer sur la propreté dans le 10e ?

    Une première réunion sur la présentation du plan d'action de propreté dans l'arrondissement avait eu lieu en juin 2014, peu après l'élection de la nouvelle équipe municipale.

    La seconde prévue en septembre n'a pas été programmée. Mais Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de cette délégation, a organisé des marches exploratoires auxquelles nous avons participé dans le quartier Barbès et dans le quartier Gare de l'Est au mois d'octobre.

    Les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e étaient invitées le 29 janvier dernier à réfléchir sur les outils de  communication à développer pour inciter le concitoyen à respecter son environnement.

    Jusque là, flyers, affiches, cartes postales, panneaux mobiles, dépliants ont été largement utilisés. Tout cela a un coût forcément et plusieurs participants se sont étonnés qu'on ne mesure jamais les effets des actions menées.

     

    Quoi de neuf alors ?

    L'amende actuelle de 38 € qu'encourt le "salisseur" va passer rapidement à 68€. Mais le nombre d'agents verbalisateurs, quant à lui, n'augmentera pas : ils sont deux pour le 10e ! Par ailleurs, on attend les fameuses "brigades vertes" qui iront informer les passants et à l'occasion les verbaliser.

    Cette année, une campagne sur les mégots décidée par l'Hôtel de ville, baptisée "Paris fais-toi belle", va bientôt recouvrir des panneaux JCDecaux, entre autres, pendant quelques mois. Puis, les fumeurs récalcitrants qui continueront à ignorer que les mégots sont un déchet, certes petit mais terriblement résistant, s'exposeront à des sanctions. Quand ? A l'horizon de... la fin de l'année 2015, de bonne source. Tout le monde convient que les éteignoirs présents sur les nouveaux réceptacles de propreté ne sont pas très visibles. Dans la salle, certains ont même suggéré d'y apposer un autocollant voyant... Quid de l'esthétique et de l'harmonie des couleurs dans l'espace public dans ce cas ? Pourtant, E. Fajgeles maintient que les éteignoirs sont de plus en plus utilisés. 

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    Infographie dans Le Parisien du 31 octobre 2012

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir et voir les légendes)

     

    Pourquoi ne pas informer largement l'opinion publique du coût du recyclage des mégots et de ses conséquences sur l'environnement ?

     

    Des habitants " ambassadeurs" de la propreté ?

    Dans le 10e, les clean up days, des journées dédiées au nettoyage d'espaces définis, par exemple le long du canal, ont été efficaces d'après les volontaires qui allaient au devant des promeneurs pour expliquer les effets de la pollution. Les gens étaient réceptifs, ont-ils rapporté. Il faudrait renouveler l'opération et l'étendre à d'autres quartiers comme Louis-Blanc et rue du Faubourg Saint-Denis.

    Quelques idées ont fusé lors de cette réunion, mais la tâche est immense. On n'attend pas de miracle!

     

  • Un nouvel espace polyvalent à la Goutte d'or

    Urinoir.jpg

    Une subite envie d'uriner ? Un vieux lavabo à jeter ? Des plantations à ensemencer ? Des cartons à virer ? N'hésitez plus ! Rejoignez-nous vite au 6, rue des Poissonniers*. Un nouvel espace, vaste et polyvalent, est gracieusement mis à votre disposition. Vous en avez, de la chance !

    Ceci est un message pour les grincheux qui pensent que les Services de la Ville de Paris sont les uniques responsables de la (mal)propreté de la capitale.

    * C'est sur l'emplacement de l'ancienne mosquée, qui doit accueillir, si le projet se réalise, le second site de l'Institut des Cultures d'Islam.

     

  • Visite de Notre Dame de Lorette : bis

    Amis de l'Art, de l'Histoire, de Paris, sachez que la visite de l'église Notre Dame de Lorette fin décembre dernier a été un grand succès ! Aussi l'association 9e Histoire renouvelle t-elle son forfait en organisant une nouvelle visite le Dimanche 8 Février à 16h. Pour les petits et les grands.

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     Un avant goût ici

  • Lancement du budget participatif dans le 9e

    Logo 2015.pngLe budget participatif cuvée 2015 va son train puisqu'après son lancement dans le 10e il y a une quinzaine de jours, ce fut le tour dans le 9e en milieu de semaine dernière. Si le 10e avait choisi une réunion générale pour l'arrondissement se tenant en mairie, le 9e avait opté pour une présentation du dispositif via les conseils de quartier (CQs). Il y a donc eu une première réunion avec les CQs Blanche-Trinité et Opéra-Chaussée d'Antin puis une seconde le lendemain pour les CQs Anvers-Montholon, Pigalle-Martyrs et Faubourg Montmartre

    Les deux réunions se sont tenues dans des écoles de l'arrondissement et n'ont pas, il faut le reconnaitre, mobilisé les foules. Une petite centaine de personnes seulement par exemple pour la seconde réunion qui regroupait les trois quartiers les plus peuplés du 9e, ce n'est guère. Notons néanmoins que les bureaux des CQs, nouveau dispositif dans le 9e, s'étaient eux plutôt mobilisés et qu'ils constituaient une bonne partie de l'auditoire, ce qui est quand même un point positif. Le peu d'intérêt des citoyens vient peut-être à la fois de la nouveauté et de la complexité du dispositif lié au budget participatif.

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    Citoyens peu nombreux mais attentifs à l'école 5 rue Milton

     

    Le 9e arrondissement a réservé 30% de son budget Investissement d'Intérêt Local ligne "espaces publics" au budget participatif soit la somme de 200 000€. La mairie a décidé de ne pas allouer de somme au budget participatif dans la section "Investissement" du budget Investissement d'Intérêt Local, estimant que le programme 2015 de ces mêmes investissements nécessitait la mobilisation totale du budget alloué par l'Hôtel de Ville (le programme 2015 comprend quelques opérations très lourdes comme la restructuration de certaines rues et une première phase de rénovation du square d'Anvers par exemple). L'Hôtel de Ville mettant automatiquement un euro supplémentaire pour chaque euro investi dans les arrondissements, le montant total du budget participatif pour le 9e se monte donc à 400 000€. Ce qui fait que le 9e n'allouera que 11% de son budget d'investissement local au budget participatif, assez loin du plafond des 30% autorisés.

    Comme partout ailleurs à Paris, chacun peut participer, soit en individuel, soit en collectif. A cet égard, il semble qu'il soit attendu beaucoup des conseils de quartier. Dans le 9e, des marches exploratoires par quartier seront organisées en février pour un repérage de terrain. Pour le quartier Anvers-Montholon, celui qui jouxte Barbès, la marche aura lieu le 21 février de 14h à 16h. Notre association étant membre du bureau de ce CQ, elle participera à cette marche.

     

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    Isabelle Vugt, élue chargée de la Démocratie locale, explique le budget participatif

     

    Le budget participatif souffre cette année d'un problème difficile à résoudre, celui du planning. En effet, toutes les propositions devront être remises au plus tard le 15 mars à minuit. Cela laisse fort peu de temps aux Parisiens et notamment aux CQs pour travailler. On nous dit que cela ira mieux l'année prochaine puisque les propositions pourront être préparées et déposées dès octobre 2015 pour le budget 2017.

    Les projets liés à un arrondissement feront l'objet d'un tri par l'Hôtel de Ville et la mairie d'arrondissement concernée. Il s'agit bien sûr non pas de censure mais de proposer aux votes des Parisiens des projets cohérents, réalisables tant du point de vue technique que financier.

    Même si quelques réunions thématiques sont organisées (voir le programme des réunions thématiques) et quelques aides peuvent être apportées dans la rédaction des propositions lors de permanences en mairie (tous les mercredis, du 4 février au 11 mars, de 17h à 19h à la Mairie du 9e, Pôle de Permanence, rez-de-chaussée), l'essentiel du processus se passe sur internet avec le site idees.paris.fr où l'on peut aisément déposer, consulter  et commenter les propositions soit par thèmes, soit par arrondissement. A noter que les projets liés au 9e comme tous ceux liés à un arrondissement ne feront pas l'objet d'un vote particulier, autrement dit un habitant du 13e pourra très bien voter pour un projet dans le 9e et réciproquement d'ailleurs.

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    Traitement VIP pour les membres des bureaux des CQs du 9e pour la réunion du 28 janvier

     

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