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paris - Page 84

  • Retour sur le conseil de quartier Montmartre du 2 décembre

    Le dernier Conseil de Quartier Montmartre, tenu le 2 décembre 2014, portait sur la modification du Plan Local d'Urbanisme et ses enjeux pour Montmartre. Ce Conseil de Quartier s'inscrivait dans la phase actuelle de concertation mise en oeuvre par la Ville de Paris dans le cadre de la modification du PLU (lire précédent article du 18 octobre). Il est à noter que M. NEYRENEUF, maire adjoint à l'urbanisme, a commenté que seul le conseil de quartier Montmartre avait mis ce thème à l'ordre du jour, lors que plusieurs autres quartiers sont susceptibles d'être plus concernés par les modifications de ce PLU.

    Mme CHARPENTIER de la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris avait été invitée par l'équipe d'animation à faire une présentation portant principalement sur les caractéristiques de la modification du PLU et sur un rappel des dispositions actuelles du PLU sur le quartier de Montmartre.

    Cette modification du PLU est ainsi justifiée par 2 motifs principaux : prendre en compte les évolutions législatives et assurer la cohérence avec les nouveaux documents de planification et comprend 3 objectifs principaux : produire du logement pour tous, améliorer la protection de l'environnement et renforcer l'attractivité de Paris. Mme CHARPENTIER a précisé qu'une modification du PLU, différente d'une révision qui offre plus de possibilités d'évolution, doit être menée dans le respect du Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) et des protections existantes dans le PLU (c'est à dire que la modification ne peut supprimer ce qui existe déjà). Le calendrier prévoit une restitution de la phase de concertation en janvier 2015 suivie de l'enquête publique en mars 2015 et une approbation prévue du PLU modifié à l'automne 2015. Elle a encore souligné que ce calendrier s'inscrit dans celui de la mise en place de la Métropole parisienne, qui devrait prendre en charge la compétence Urbanisme à partir du 1er janvier 2016.

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  • Salle de conso : opération "portes ouvertes" pour GAIA

    logo GAIA.pngNous vous l'avions annoncé dès juillet dernier, l'association GAIA s'est installée au 39, boulevard de La Chapelle. Il ne s'agit pas de l'ouverture de la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) qui elle doit attendre que la loi Santé soit votée au Parlement mais de l'installation des bureaux de cette association qui était très à l'étroit avenue Parmentier.

    Le projet fait l'objet de beaucoup de discussions et les avis en la matière sont souvent très tranchés. Les mondes de la toxicomanie, de l'addiction aux drogues et des risques qui y sont liés sont très mal connus du grand public. Cette question de santé publique est plutôt abordée avec une approche relevant du "bien" et du "mal". Il faut donc dialoguer et c'est ce que GAIA nous propose de faire le

    Jeudi 18 décembre

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    Télécharger le carton d'invitation

    Télécharger les coordonnées de GAIA

     

  • Fête de Noël dans le 9e

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    La mairie du 9e invite les habitants des quartiers Anvers-Montholon et Pigalle-Martyrs à la Fête de Noël

    SAMEDI 13 DÉCEMBRE
    Place Lino Ventura
    DE 16H30 À 18H30

    Ouvert à Tous

    Manège, Barbe à papa, Pop-Corn, Vin chaud
    Animations Musicales “DeCi Delà Duo” joue Noël

    Fete de Noel 9e.png

     

  • Stationnement des autocars dans Paris : la réponse des élus du 10e

    Au dernier conseil d'arrondissement du 10e, notre association a présenté un voeu à propos de la présence des autocars de tourisme dans Paris et les problèmes de stationnement et de pollution qu'elle génère. Rappelons que nous avons également déposé à ce sujet une contribution sur le site Imaginons Paris.

    IMG_3413.JPG

    Trop de cars qui envahissent et polluent la capitale. Stop !

     

    Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie et des transports nous a répondu longuement. Un travail de concertation avec les professionnels du tourisme a été lancé récemment par deux adjoints d'Anne Hidalgo, Christophe Najdovski et Jean-François Martins chargés respectivement des déplacements et du tourisme. Il s'agira d'élaborer un schéma directeur d'ici 2 à 3 ans. Dès janvier, on mettra en place des groupes de travail dans les mairies d'arrondissement avec la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) et les professionnels concernés. Associations et conseils de quartier pourront participer à ces groupes locaux. Consciente du manque de contrôles des stationnements de ces autocars de la part de la préfecture, la Ville souhaite participer à ces contrôles, à voir avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection).

    Par ailleurs, nous avons appris la mise en place d'un groupe de travail pour sortir du diesel. Il est question de dispositifs spécifiques avec une aide pour les non polluants (respectant la norme euro6) qui ne verraient pas leurs tarifs de stationnements augmenter. On peut émettre ici quelques réserves : alors même que la ville n'a pas la capacité d'interdire et de faire respecter le stationnement illicite des autocars, et encore moins d'exiger que les moteurs soient éteints à l'arrêt, comment va-t-on vérifier cette fameuse norme?

    Depuis le conseil d'arrondissement, la Maire de Paris a annoncé dimanche dernier à grand renfort de communication un plan anti-pollution avec notamment la fin du diesel pour 2020 dans la capitale qui sera discuté au Conseil de Paris du 9 février. « Je peux déjà vous dire que je veux restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, notamment les cars de tourisme. Nous travaillons avec l'État à des mesures d'interdiction. Suite à la concertation engagée avec eux, les opérateurs prévoient déjà une adaptation de leur parc. Ce peut être des moteurs hybrides ou à gaz, mais nous ne voulons plus de diesel à Paris. Il y a aussi la question du stationnement : je n'accepte plus de voir Paris complètement encombré d'autocars. »

    On peut donc espérer que la réflexion s'engage rapidement pour trouver des lieux spécifiques. Didier Le Reste, au nom du groupe communiste a jugé nécessaire de sensibiliser autrement les autocaristes qui stationnent un peu n'importe où (volontairement ou pas ...). "On peut trouver des emplacements à l'extérieur de la ville. Il s'est étonné qu'on ne sollicite pas les opérateurs publics de transport que sont la RATP et la SNCF. Le lobbying des tours opérateurs est très fort au vu de l'intérêt financier." a t-il conclu en citant l'exemple des touristes chinois qu'on dépose devant les grands magasins du boulevard Haussmann.

    Même son de cloche du côté des écologistes d'EELV : stopper les cars avant ou juste après Paris, discuter avec les communes limitrophes et renforcer le dialogue avec les transports publics. L'UMP par la voix de Deborah Pawlik est également pour interdire les véhicules les plus polluants. 

    Voilà donc une belle unanimité qui devrait en toute logique se confirmer au conseil de Paris du mois de février! D'ici là, nous sommes prêts à participer aux groupes de travail dans les trois arrondissements (9-10-18).

     

  • Yamina Benguigui, une élue de Paris et du 10e, entre les mains de la Justice

    La nouvelle est donc tombée ce lundi 8 décembre : le parquet de Paris a décidé de citer à comparaître, devant le tribunal correctionnel, Yamina Benguigui, élue dans le 10e et au Conseil de Paris, et anciennement ministre déléguée dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault (voir l'article du Monde du 8 décembre 2014). La date du procès ne semble pas encore être connue.

    Dans ce contexte, alors que les débuts de l'affaire "Benguigui" ont été révélés avant les élections municipales, nous pouvons vivement regretter que Yamina Benguigui persiste, depuis plus de 8 mois déjà, à conserver son siège au Conseil de Paris et au Conseil d'Arrondissement du 10e, suite à son élection sur la liste conduite par Rémi Féraud, réélu maire du 10e en mars dernier.

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  • Avenir de l'hôpital Lariboisière : le projet se précise

    Notre dernière rencontre avec Christian Nicolas, Directeur de Lariboisière et Marcel Grau, Secrétaire Général, remontait à avril dernier. Il s'agissait essentiellement de faire un point sur la future restructuration du site Widal-Lariboisière. Voir ici.

    Depuis, un vœu présenté en conseil d'arrondissement du 10e par le groupe communiste en octobre dernier alertait sur des modifications possibles du projet et plus particulièrement sur des Services actuellement à Widal qui ne seraient pas transférés à Lariboisière. Ce qui était pourtant acté par l'AP-HP jusque là.

    Nous avons voulu en savoir plus. Nos interlocuteurs nous ont réservé un très bon accueil et n'ont pas compté leur temps. Nous les en remercions.

     

    Alors que s'est-il passé depuis l'arrivée de Martin Hirsch, Directeur Général de l'AP-HP ?

    Le dossier déposé en mars dernier ne satisfaisait pas Martin Hirsch qui craignait que celui-ci ne soit pas validé en commission ministérielle. Il fallait que le projet soit plus efficace : d'une part que le schéma directeur immobilier soit meilleur, d'autre part qu'il y ait une cohérence médicale avec les sites Beaujon-Bichat. En juillet, le directeur de l'AP-HP a tranché et a précisé comment les différents services seraient répartis sur les deux sites : Hôpital Nord 1 (nouveau Lariboisière) et Hôpital Nord 2 (nouveau Bichat-Beaujon - voir l'article de MetroNews paru le 4 décembre et celui du Parisien du 5 décembre). Proposition validée par l'Agence Régionale de Santé.

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  • On a testé pour vous !

    La Ville de Paris est devenue très numérique. Il y a bien sûr son navire amiral, le fameux paris.fr qui, reconnaissons-le, contient énormément d'informations, la plupart très à jour (sauf les compte-rendus des réunions de la Commission du Vieux Paris - vous connaissez le goût d'Action Barbès pour le patrimoine !). Il y a bien sûr les 20 sites des mairies d'arrondissement. Il y a encore le site Paris Opendata. Et puis un plan en ligne. Il y a depuis quelques semaines un site dédié au budget participatif, un autre pour la révision du Plan Local d'Urbanisme, imaginons.paris, et enfin un site dédié aux projets architecturaux, réinventer.paris. Nous sommes sûrs d'en oublier mais l'accro du Net peut contempler Paris sous toutes ses coutures. Enfin, pour les twittos il y a @paris et toutes les déclinaisons locales comme @Mairie9paris, @mairie10Paris et @Mairie18Paris.

    Nous nous sommes intéressés à une petite application qui a l'air de rien mais quand même assez astucieuse. Elle s'appelle "DansMaRue". Elle est faite pour les smartphones Androïd ou iPhone. L'application permet de signaler des problèmes dans l'espace public aux équipes de la mairie de Paris chargées de celui-ci.

    Nous avons testé cette petite application pour connaitre son efficacité. Plusieurs signalements ont été faits par plusieurs personnes dans des endroits très différents dans les 9e et 10e arrondissements. Il s'agissait dans certains cas de signaler des encombrants ou des déchets sur le trottoir, dans d'autres la présence de tags ou bien encore des problèmes de voirie comme des potelets cassés ou arrachés.

    Bien sûr, notre test reste assez limité mais disons que les résultats sont assez bons. Par exemple, des encombrants en grande quantité signalés dans le 9e un lundi matin ont été traités le mercredi matin. Des tags signalés dans le 10e ont été rapidement traités même si le résultat final n'est pas idéal comme le montre ce montage photo.

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    L'application est très simple d'utilisation. Elle permet l'envoi de photos et vous "géolocalise" afin de bien savoir où se trouve le problème. Une fois envoyé le signalement, vous recevez un message de bonne réception des informations et quand le problème est réglé, la mairie est toute fière de vous envoyer un nouveau message indiquant qu'elle a fait son boulot.

     

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  • Avancée législative pour lutter contre la mono-activité

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    Les problèmes de mono-activité ont toujours intéressé Action Barbès. Nous avons suivi avec intérêt la mise en place de l'opération Vital'quartier qui concerne le secteur Magenta mais pas seulement. Le rachat de murs par la Ville pour conserver des commerces de proximité est une avancée que nous avons saluée. Pour mémoire, dans notre quartier quatre commerces rue de Dunkerque et deux rue de Maubeuge. Cependant, malgré P1070736.jpgles efforts de la ville de Paris, il était impossible d'empêcher la progression des boutiques de vêtements de cérémonie, pour ne citer que cet exemple. Pourquoi? Tout simplement parce les locaux étaient à louer. Ils appartiennent à deux ou trois propriétaires qui y pratiquent des loyers très onéreux. On comprend donc que leur intérêt n'est pas de vendre.

     

    Chaque année, nous avons participé aux réunions de bilan à la mairie du 10e ; la demande du conseil de quartier Louis Blanc - Aqueduc concerné également par la mono-activité y revenait inlassablement sur la possibilité d'agir sur les baux commerciaux. La députée de la 5ème circonscription de Paris Seybah Dagoma et un membre du cabinet de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Artisanat, du Commerce, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire ont rencontré en octobre des représentants de la commission Commerce du Conseil de Quartier.

    Pendant l'été, Seybah Dagoma avait proposé un amendement à la loi relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, adoptée par ailleurs, pour mieux lutter contre le phénomène de mono-activité qui ne sévit d'ailleurs pas dans la seule capitale.

    De quoi s'agit-il? Autoriser les communes à déléguer leur droit de préemption sur les fonds de commerce, les baux commerciaux, les fonds artisanaux à un opérateur de type société d’économie mixte (SEM) telle que la SEMAEST à Paris.

    Pour connaître l'intégralité de cet article du texte de loi, c'est ici (article 17).

    Reste à attendre les décrets nécessaires à l’application de cette disposition dont on nous dit qu'ils seront publiés d'ici la fin de l'année 2014.

     

  • Saisie de cigarettes record à Barbès

    On a souvent parlé et on parle encore très souvent de ces trafics de cigarettes à Barbès. La police vient de mener une opération significative saluée par plusieurs articles de presse, notamment Le Parisien ou Le Monde du Tabac, et un communiqué du maire du 18e, Eric Lejoindre.

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    Pour bien comprendre la situation dans laquelle nous sommes, nous relayons une information reçue d'une de nos adhérentes.

    Samedi, sur le marché, un homme interpellait les passants en leur proposant, le paquet de cigarettes ouvert, quatre cigarettes (Malboro) pour un euro. Intéressée, je me suis approchée et lui ai demandé si j'avais bien compris ?
    "Oui, aujourd'hui il y a des personnes qui n'ont pas les moyens d'acheter un paquet. Alors, je les vends au détail."

    Par ailleurs, nous avons reçu aujourd'hui dans notre messagerie associative, comme beaucoup d'autres habitants du quartier, ce communiqué de la mairie du 18e : SAISIE RECORD à BARBES.

    L'avantage du réseau Internet est qu'il facilite la circulation de l'information, qu'il la rend très rapide, très efficace, à condition néanmoins d'être inscrit sur la liste de distribution... Nous voulons ici augmenter le nombre des habitants informés, et pour avoir très souvent déploré la présence des vendeurs de cigarettes contrefaites ou de contrebande sur les marches de notre station de métro, nous relayons donc avec satisfaction cette annonce.

     

  • Salle de conso : un rapport parlementaire édifiant

    Nous vous l'avions annoncé en décembre dernier (cf. notre article du 29 décembre 2013), l'Assemblée Nationale, via la commission des Affaires sociales et la commission des Lois constitutionnelles, a confié aux députés Anne-Yvonne Le Dain, députée de la 2e circonscription de l'Hérault (PS) et Laurent Marcangeli, député de la 1ère circonscription de Corse du Sud (UMP) la préparation d'un rapport d'évaluation à propos des politiques publiques en matière d'utilisation de substances illicites. Ce rapport vient d'être publié sous le titre

    "L'augmentation de l'usage de substances illicites : que fait-on ?"

    (lien avec le rapport complet).

    A beaucoup d'égards, ce rapport est édifiant. Son but est clair : quels sont les impacts, quelle est l'efficacité des politiques publiques suivies depuis la loi de 1970 qui interdit le port et l'usage de produits illicites, en clair de drogues? On sait que cette loi de 1970 est extrêmement répressive. Mai 68 et son cortège de hippies fumant du cannabis ou pire se shootant au LSD sont passés par là et la majorité gaulliste d'alors s'est empressée de mettre en place un système répressif sévère, espérant endiguer une bonne fois pour toute un phénomène - la consommation de drogues - qui allait croissant. Force est de constater que cette loi ne sert à rien. Malgré les 153 000 interpellations faites en 2013 pour usage de cannabis, la France, ou plutôt les Français, demeure le pays d'Europe où il s'en consomme le plus.

    Télécharger la synthèse du rapport

    En gros, que nous dit ce rapport ?

    - la politique de lutte contre l'usage de substances illicites en France coûte 2 milliards d'€ par an dont 850 millions pour la seule application de la loi et seulement 300 millions pour la prévention. A eux seuls, ces deux montants en disent long sur l'erreur que commet notre société en ne pensant que répression quand il s'agit de drogues ;

    - héroïne et cocaïne présentent des niveaux d'expérimentation et de consommation assez faible en proportion de la population générale mais la tendance est à la hausse ;

    - les programmes de prévention doivent être revus, notamment auprès des jeunes. Le rapport préconise une rationalisation des programmes de prévention délivrés par police et gendarmerie mais le citoyen n'est-il pas en droit de se poser la question de savoir si ces deux entités police et gendarmerie sont les mieux placées pour s'adresser aux jeunes sur un tel sujet ?

    - la politique de réduction des risques a fait ses preuves mais sur les salles de consommation à moindre risque, les deux rapporteurs divergent

     

    Rapport parlementaire usage de drogues.png

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

    Comme on pouvait s'y attendre, la députée socialiste défend ce type de structure alors que le député UMP s'y oppose. Contrairement à ce qui est prévu dans le projet de loi actuellement en discussion au Parlement, A-Y Le Dain préconise une expérimentation de 18 mois alors que le projet de loi indique 6 ans. M. Marcangeli se déclare lui contre ce type de structure avec les arguments classiques des opposants. Néanmoins, un point mérite attention. Il s'agit "des incertitudes concrètes sur le positionnement des forces de l'ordre aux abords des salles". C'est là une question cruciale qui n'a toujours pas reçu de réponse à notre connaissance.

    Ce rapport ne fait qu'une chose : démontrer l'inefficacité des politiques répressives suivies jusqu'à maintenant. Leur coût est faramineux pour des résultats médiocres. La lutte contre la drogue, la lutte contre l'addiction à la drogue, absolument nécessaires, doivent prendre un autre chemin. Nous devons avoir une autre approche de la question. La réduction des risques liés à l'usage de drogues ne résoudra pas le problème mais la salle de consommation à moindre risque doit faire partie de cette nouvelle approche.

     

  • 7e salon du livre animé

    Pour la septième année consécutive, la librairie Chez les Libraires Associés présente

    le Salon du livre animé

    Rencontre signature avec les créateurs français de pop-ups,

    Jeudi 4 décembre

    à partir de 18 heures

    Avec :

    UG (Philippe Huger) - Arnaud Roi - Anouk Boisrobert et Louis Rigaud

    Bernard Duisit - Paul Rouillac - Anne-Sophie Baumann

    Eric Singelin - Icinori (Mayumi Otero et Raphaël Urwiller)

    Elodie Lainé - Damien Prudhomme

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    paris,livre-animé

      oOo

    Présentation en AVANT-PREMIERE d'extraits de
    "La Face cachée du pop-up"

    Film documentaire en 3D de 52 minutes en présence de l'auteur et de l'un des réalisateurs.

    oOo

    Chez Les Libraires Associés

    3 rue Pierre l'Ermite
    75018 Paris

    Métro La Chapelle (ligne 2)

    Ouvert du mardi au samedi, 14-19 h

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  • Raconte moi le textile .... à la Goutte d'Or

    En cas de fâcherie, rien de tel pour se réconcilier avec le quartier de la Goutte d’or qu’une visite guidée avec Jacky Libaud. C’est sur le thème du textile que portait la visite du samedi 22 novembre – organisée par l’Institut des Cultures d’Islam – mais Jacky propose aussi des parcours historiques et politiques de la Goutte d’or, ou encore des visites de jardins.

    Ce guide peu conventionnel – il est jardinier et paysagiste de formation initiale – connaît le quartier dans ses moindres recoins, ainsi que son histoire. Et l’on apprend ainsi, en le suivant, que ce n’est pas un hasard si la Goutte d’Or compte aujourd’hui tant de petites entreprises textiles, mais un héritage : sur les 48.000 habitants recensés en 1903 (contre 20 à 25.000 aujourd’hui), l’habillement employait plus de 9.000 personnes (à comparer aux 4.400 travailleurs du bâtiment). C’était une industrie familiale, d’origine polonaise, russe ou roumaine le plus souvent, dont beaucoup de juifs fuyant les pogroms. Marque discrète de cette histoire, la plaque des boutons Lalande et Colin, toujours visible au 8, rue Myrha. Au 3, rue Myrha, se trouvait  aussi une teinturerie de plumes qui s’occupa  notamment des tenues de Mistinguette (vous pouvez voir quelques images ici).

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    Plaque Lalande et Collin

    Aujourd’hui, le textile est dominé par les Africains de l’Ouest – Mali, Sénégal, Mauritanie – mais aussi des Maghrébins, arrivés à la Goutte d’Or après la seconde guerre mondiale, juifs et musulmans mêlés. Et enfin, de plus en plus de nouveaux venus, provenant d’horizons très différents, à l’instar de la Brésilienne Marcia De Carvalho installée rue des Gardes à la faveur de la rénovation du quartier.

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    Rue des Gardes


    Le textile reflète bien le caractère composite du quartier : mélange de nationalités (patrons pakistanais, travailleurs africains ou autres combinaisons bi ou tri-nationales) ; gamme commerciale étendue (tissus ou habits, mais aussi bagages et musique) ; provenance variée des produits (Wax de Hollande et de Chine)…

    Avec Jacky, vous ferez aussi la connaissance des personnages du quartier, discrets ou hauts en couleur, à l’instar du « Bachelor », alias Jocelyn, qui tient la boutique Connivences de Château-Rouge. Haut représentant parisien de la Sape (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) d’origine congolaise, Jocelyn propose des vêtements colorés, spécialement conçus pour ses pairs sapeurs. Et distribue généreusement d’optimistes slogans : « Pour rompre la monotonie vestimentaire de Paris, avec nos couleurs d’enterrement, il faut se faire plaisir. Oui, j’ai la prétention de m’aimer! et c’est grâce à ça que je vous aime tous ».

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    Jocelyn (à gauche) et Jacky (à droite)


    Des visites guidées sont prévues tout au long de l’année. Pour vous inscrire, voyez le site de l’ICI ou l’agenda, à gauche du site.

    Voici quelques photos glanées lors de cette visite. Retrouvez le diaporama complet sur la page Facebook des Amis d'Action Barbès.

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    À la Cave de Don Doudine, on trouve aussi les bijoux de Fanny Kachintzeff

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    Dans la vitrine de « Textiles en tous genres »

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    Rue des Poissonniers