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9e-histoire

  • Savoir "lire" la place Saint Georges

    Au fond, la place Saint Georges dans le 9e n'est pas si éloignée que cela de Barbès. Pas plus loin que La Chapelle ou la halle Pajol dans le 18e par exemple. Nous vous avons parlé des malheurs de cette charmante place il y a quelques jours, avec un coup de colère contre certains automobilistes. Dans cette histoire de détérioration du rond point central, les plus lésés sont les habitants car la mairie de Paris ne répare jamais les dégâts tant que la question n'est pas réglée avec les assurances. Alors patience. Quant à chercher à limiter la vitesse des voitures avec un ralentisseur par exemple, la mairie nous explique que ce n'est pas possible à cause des bus.

    Heureusement, l'association 9e Histoire, amie d'Action Barbès, nous propose quelque chose de plus attrayant. Le vendredi 29 avril à 10h, elle organise "Lire les façades autour de la place Saint Georges". Sous la conduite de Claude Mignot, Président de 9e Histoire, il s'agit d'une promenade dans le quartier Saint-Georges. Le propos n’est pas d’en évoquer l’histoire mais d’apprendre à mieux regarder et à mieux « lire » ces façades, qui se ressemblent, mais qui sont toutes différentes.

    Voilà une belle initiative même si la date n'est pas forcément bien choisie, un week-end aurait été plus astucieux. Enfin, ne râlons pas.

    paris,patrimoine,architecture

    L'hôtel Thiers place Saint-Georges au printemps

     

    Voici le programme des événements 9e Histoire d'Avril à Juillet pour information.

     

  • Habitants du 9e et d'ailleurs, une conférence en vue !

    L'association 9e Histoire nous propose d'assister à une conférence qui ne manque pas d'intérêt :

    Le cénacle artistique de la rue des Martyrs dans les années 1820

    par Marie-Claude Chaudonneret, chercheur honoraire au CNRS

    Dans le Paris romantique,  la rue des Martyrs a souvent été perçue comme un foyer d'opposition politique, un foyer de subversion esthétique. C'est aussi, et surtout, un quartier qui donna naissance, en particulier autour de l'atelier d'Horace Vernet, à une autre sociabilité, à de nouvelles fraternités artistiques. C’est cet exemple de la liberté d’exposer, thème d’actualité, que Marie-Claude Chaudonneret illustrera lors de cette conférence.
                                               

    Date : lundi 9 mars à 18h30

    Lieu : Salle du conseil de la mairie du 9e, 6 rue Drouot.

     

  • Une conférence sur la peinture de Géricault à la mairie du 9e

    Nous recevons régulièrement de la part de 9e Histoire la liste des activités que l'association propose. Cette fois il s'agit de peinture et la conférence aura lieu demain à 18h30 dans la salle du conseil de la mairie du 9e. 

    Pour profiter dans les meilleures conditions de cette conférence, nous avons regardé sur la "toile" ce qui valait à ce peintre du 19e s. sa réputation, son originalité et le souvenir qu'il laisse dans les esprits. Sa mort à 32 ans (1791-1824), son talent lui aussi très précoce, sa vie tourmentée d'artiste romantique ne sont pas étrangers à son aura. 

    doc-346.jpgEn plus du Radeau de la Méduse, chacun associe au nom du peintre l'image de ce fier cavalier domptant sa monture, cabrée, les naseaux dilatés... c'est "L'Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant". Le voici :

    doc-345.jpg

     

     

     

     

     

     

    Lors du Salon de 1812, Géricault est âgé de vingt ans. La légende rapporte qu'un cheval de trait, cabré dans le poudroiement de la route de Saint-Germain, inspira le peintre. Il sait réunir dans une puissante unité ses diverses sources d'inspiration : l'Antiquité, Rubens, l'influence de son premier maître Carle Vernet, celle de Gros, tout en les conciliant et les vivifiant par l'expérience d'une vision personnelle. Après la mort de Géricault, l’œuvre est achetée par le duc d’Orléans.

    Une composition originale

    Un puissant cheval gris pommelé se cabre devant un obstacle, écumant de sueur, les yeux exorbités de peur, les naseaux dilatés d’excitation. Pour le cavalier, qui reste bien ferme en selle, impassible, Géricault a fait poser un de ses amis lieutenant des chasseurs à cheval, Alexandre Dieudonné. Le cadrage de la composition est très resserré : le cheval dessine une diagonale ascendante vers la droite et occupe toute la largeur du tableau. Le ciel se scinde en deux - le crépuscule et le feu - suivant la même oblique. La ligne d’horizon, placée très bas, renforce l’effet de relief et projette le sujet vers le spectateur. A gauche, un cavalier sonne la charge, tandis que le chasseur achève le signal en abaissant son sabre dans un violent mouvement de torsion. Il semble s’adresser à ses troupes et pourtant son regard se perd vers un point invisible.

    Vous pouvez lire la suite sur le site du Louvre en cliquant ici. 

    Géricault fait sa première entrée au Salon de 1812 avec cette œuvre. A défaut d’un triomphe, il est néanmoins remarqué pour son originalité et sa puissance d’exécution et récompensé d’une médaille d’or. 

    Le conférencier s'attachera particulierement à analyser et faire découvrir le cheval dans l'oeuvre de Géricault. il s'agit de Jean-François BELHOSTE, ingénieur centralien, historien des techniques et directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (4° section) qui est passionné par cette question.