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10e - Page 20

  • Quand la promenade urbaine rencontre le budget participatif

    Les informations sur notre projet de Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad sont rares, si rares que nous ne résistons pas à l'envie de vous parler de la réunion du 25 mai qui a rassemblé les principaux acteurs qui doivent œuvrer à la progression de ce dossier. Nous attendions depuis de longs mois une réunion publique qui invitent les habitants à prendre connaissance des analyses et des pistes de réflexion avancées par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).

    Le 25 mai dernier, nous étions nombreux d'Action Barbès, mais pas que.... d'autres associations, locale comme DemainChapelle ou parisienne comme Paris en selle à être toute ouïe.

    Nous ne reprendrons pas le détail des travaux de l'Apur sur le sujet puisque nous avons participé en leur temps à ses ateliers et que vous pouvez tout à loisir en trouver le bilan ici même.

    En revanche, nous voulons souligner l'information donnée par le chef de projet de la Direction de la Voirie et des déplacements (DVD), Hugues Vanderzwalm, à savoir l'incidence de la proposition d'éclairage du sous-viaduc qui avait été validée par le vote des habitants du 18e dans le cadre des budgets participatifs (BP) de 2015. Nous avions compris que cette mise en lumière n'aurait pas à attendre les travaux de la promenade urbaine. Le viaduc étant le niveau supérieur, voire aérien, et le terre-plein central le rez de chaussée. Raté. Nous ne savions pas alors non plus que le sous viaduc sur ce tronçon nécessiterait des travaux anti-corrosion — que la RATP réalise environ tous les 18-20 ans — et que l'éclairage ne pourrait se faire avant la fin de cette étape supplémentaire.

    Cerise sur le gâteau : ce 25 mai, nous apprenons de la bouche du chef de projet, que l'éclairage du viaduc sera partiel, comprendre concentré sur des endroits précis, étant donné le budget alloué (200 000 Euros), sous-entendu, modique. Résumons-nous. La proposition déposée sur la plate forme du budget participatif (BP) décrivait la nécessité d'éclairer mieux ce parcours pour le rendre à la fois plus sûr et plus agréable (voir plus bas). L'impression actuelle partagée par nombre d'habitants du quartier est l'insécurité ambiante, générée moins par les rencontres que l'on peut y faire que par la malpropreté récurrente, les odeurs d'urine, les dépôts sauvages, les coins sombres, un certain laisser-aller qui n'attire pas le promeneur. L'éclairage avait donc pour but affiché de remédier à cet état des lieux. L'estimation du coût a été faite par les services de la DVD : 200 000 euros. Le vote des habitants du 18e est intervenu ensuite. Evidemment il ne remet pas en question le montant estimé par la DVD. Le budget est donc entériné, programmé, inscrit.

    Or, un an plus tard, grosso modo, le chef de projet annonce que le budget est trop étroit pour que la proposition votée soit menée à bien. Dans ce cas, qui se trompe ? Le service qui a estimé le montant dans le cadre du BP, service qui croule sous la tâche et dont les estimations deviennent aléatoires ? Ou le chef de projet actuel qui n'a pas la même règle à calcul ?

    Pourquoi ce mouvement d'humeur de notre part ? Finalement ce ne serait pas si mal, déjà, de pouvoir éclairer de belle manière certains points de la promenade …. Et bien, non, voyez-vous, car qui dit éclairer certains points dit laisser dans l'ombre les autres. Or, ce sont les coins sombres qui génèrent les inquiétudes et éloignent les passants qui, forcément, se concentreront là où ils se sentent bien, à la lumière, là où l'on se voit. Parallèlement, les trafics et les malfrats aiment l'ombre et la discrétion. Dans ce cas, l'intention que portait la proposition validée par les habitants semble ignorée. Par ailleurs, nous ne pouvons croire que la DVD soit seule décisionnaire.

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    Une jolie vue du viaduc place de la Chapelle, éclairé par le soleil du soir... en attendant mieux !

    (Photo empruntée au blog de ParisLaChapelle)

    Bien sûr, tout peut encore changer d'ici à la mise en œuvre de ce fameux éclairage du sous-viaduc. De l'eau passera sous les ponts... puisqu'il faudra attendre la fin des travaux de la RATP, le transfert du marché de Barbès dans un autre lieu pendant environ un an (si, si, vous ne le saviez pas ? et bien, nous non plus !) et se coordonner avec les aménagements de la promenade urbaine elle-même. Sans compter les travaux du centre hospitalier Lariboisière en 2018. Une ère nouvelle s'ouvre...

    *-*-*

    Pour mémoire la description du projet, déposé sur la plateforme de paris.fr en mars 2015 et qui a emporté l'adhésion populaire en septembre 2015 :

    Objectif de l'idée

    Mettre en valeur l'ouvrage d'art qu'est le viaduc du métro aérien entre Barbès-Rochechouart et Stalingrad, et rendre plus agréab

    Descriptif de l'idée proposée

    Les possibilités sont multiples, de la formule la plus modeste avec des lampadaires traditionnels qui jalonneraient la promenade, à des illuminations plus ambitieuses qui mettraient en valeur la structure métallique qui est dans la droite ligne de la Tour Eiffel. Et le mérite bien !

    Le viaduc qui supporte la Ligne 2 (Dauphine-Nation) dans sa partie aérienne (d'Anvers où le métro sort de terre à Colonel Fabien où il y retourne) date des premières années du 20e siècle, entre 1903 et 1909. Voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/de...

    Situation actuelle - diagnostic

    Des situations différentes selon les tronçons. Certains ont fait l'objet de réfection des voutains en brique il y a une bonne dizaine d'années, à Barbès par exemple, avec interruption du trafic (voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/me... ) « ces voutains quand ils sont endommagés, sont remplacés par des éléments en béton teinté dans la masse et dont l'habillage copie la brique pour respecter le style d'origine et restituer une cohérence architecturale à l'ensemble »; certains piliers du viaduc présentent des fissures et sont actuellement cerclés en prévision de futurs travaux... (dixit la RATP) ;

    Ce souci de la RATP de respecter la cohérence architecturale du viaduc mérite un accompagnement lumineux de qualité.

    OR partout on remarque un manque d'éclairage qui rend l'ensemble du terre-plein central sous viaduc inhospitalier. Il semble acté que les équipements sportifs seront décloisonnés et modifiés, mais rien n'est prévu pour rendre agréable les zones qui deviendront des espaces propres à la promenade dans un cadre rendu sûr par l'éclairage que nous souhaitons.

    Le projet a déjà été expérimenté au sein d'un autre organisme?

    Dans le 13e, le pont de la Petite ceinture qui traverse la rue du Patay a été mis en lumière, toutefois ce n'est pas la qualité de l'ouvrage qu'on cherchait là à mettre en valeur, il s'agissait plutôt de rendre plus agréable ce passage assez inhospitalier lui-aussi.

    Rue de Patay Paris 13e

    http://www.agencedevillers.com/archives/110

    Lieu précis

    Viaduc de la Ligne 2 du métro aérien, entre la station Barbès-Rochechouart et la station Stalingrad (voire plus loin)

    source : https://idee.paris.fr/notre-viaduc-en-lumiere-de-barbes-stalingrad

     

  • Les pistes cyclables se font une beauté boulevard de la Chapelle

    En attendant le prochain comité de pilotage Barbès qui aura lieu début juin, nous sommes heureux de vous présenter les derniers travaux de voirie qui consistent à rénover complètement les séparateurs des pistes cyclables du boulevard de La Chapelle entre le carrefour Barbès et le carrefour Tombouctou-Maubeuge. Tant côté 18e qui a démarré la première phase que du côté 10e, en cours lors de notre reportage.

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    A plusieurs reprises nous avions protesté contre la présence de morceaux de granit du séparateur qui s'en allait en lambeaux — lambeaux n'est peut-être pas le terme le plus approprié étant donné le poids de chacun de ces tronçons de séparateur ! — et que l'on retrouvait un peu partout, sur les trottoirs, au pied du distributeur de seringues, le long du mur de l'hôpital... Cela a duré toute l'année passée. Les remettre en place simplement avec un peu de ciment de scellement n'était pas une solution, car les camions des commerçants du marché chevauchent le séparateur allègrement et les descellent très rapidement. Une dépense inutile de l'argent public.

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    Cette fois il s'agit d'un séparateur fait de deux blocs de granit, pesant chacun 110kg, enterrés à environ 10 cm de profondeur et scellés dans du ciment. La partie entre les deux rangées étant elle-même comblée par un mortier. Du solide, semble-t-il ! 

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    Voyez-vous mêmes les photos que nous avons prises pour vous lors de la mise en place la semaine dernière entre le carrefour Barbès et la rue Guy Patin. Ci-dessous un ouvrier trace avec une scie circulaire, une sorte de découpeuse à béton, la limite du macadam à défoncer et à déposer entre la rue Guy Patin et la rue de Maubeuge.

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  • A vos boules au square Villemin

    Mais non, il ne va pas pleuvoir ! Et rien n'arrête les boulistes de toutes les façons...

     

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  • Où en est le 2 rue de Valenciennes ?

    L'actualité ne nous a pas laissé beaucoup de place pour traiter un sujet qui a eu son premier coup de projecteur en décembre 2012, quand des familles à la recherche d'un toit l'occupèrent, avec l'aide de deux associations de soutien aux mal-logés. Cela se passait dans un immeuble resté vide pendant près de deux ans ans et situé 2, rue de Valenciennes, dans le 10e arrondissement. (Cliquez ici nos articles sur le sujet)

    L'occupation a eu ses hauts et ses bas, frôlant l'évacuation manu militari à la demande du propriétaire, qui finira par renoncer, tant le soutien local était grand. La Ville décide ensuite d'user de son droit de préemption. Des négociations s'engagent alors entre le propriétaire, qui se résout à vendre, et la Ville. Il faut se mettre d'accord sur l'évaluation du bien. Les avis divergent, d'autant que l'immobilière chargée de vendre avait une offre, ou prétendait avoir une offre supérieure à l'offre de la Ville. Chacun, propriétaire et Ville, ne voulant pas céder un euro de trop, les négociations furent longues et tortueuses mais aboutirent en septembre dernier à un compromis de vente.

    Le Conseil de Paris, à la suite du conseil d'arrondissement du 10e (2 novembre 2015), a ensuite enterriné la vente au cours des séances des 15, 16 et 17 novembre 2015 et permis la conclusion d'un contrat de bail avec La Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) pour y réaliser 16 logements sociaux. (voir détail dans Le Parisien)

    Les élus communistes, du 10e et de l'Hôtel de Ville qui ont été très militants dans ce dossier, se réjouissent du dénouement heureux de ce chapitre, et au premier rang, Ian Brossat, adjoint de la maire chargé du logement social, qui voit là une oportunité supplémentaire de se rapprocher de son objectif de transformer 250 000 m2 de bureaux en logements pendant les cinq ans que compte la mandature. Rappelons que le 10e arrondissement est encore déficitaire en logements sociaux avec seulement 12%. 

    La procédure est bien enclenchée et l'on pouvait lire dans Le Moniteur du 5 février la publication d'un avis de marché qui portait sur le 2, rue de Valenciennes et 147, rue du faubourg Saint-Denis.

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    Source : cadastre.gov.fr

    On y apprenait que le marché porte sur la transformation de l'immeuble en 15 appartements et un commerce, pour une surface habitable et utile de 928 m2. L'enveloppe prévisionnelle des travaux est de 2 100 000 euros HT. La durée d'exécution des travaux est évaluée à 48 mois à compter de la date d'attribution du contrat, sachant que l'attribution des marchés publics est lente sur Paris, les premiers habitants du lieu ne seront pas en place de si tôt.

    L'appel d'offre de sélection de l'architecte étant lancé, celui-ci devrait être connu en mai prochain, nous a confirmé le cabinet de Ian Brossat. 

    Si les petits cours d'eau font les grandes rivières, les petites acquisitions feront le grand parc social de Paris. Reste à savoir si à ce rythme il y a des chances de résorber les quelque 100 000 dossiers qui ne diminuent pas d'année en année. Paris reste attractif, qui en doute encore ? Les touristes peut-être... en ce moment.

     

  • Rue de Compiègne on craque

    Que se passe-t-il dans cette petite rue de Compiègne coincée entre le boulevard de Magenta et la rue de Dunkerque à deux pas de la Gare du Nord ? Rappelons qu'à la fin de l'été a été mis en place un nouveau plan de circulation aux abords de la gare. La rue de Compiègne était alors mise à double sens le 1er septembre. Pour plus de détails voir notre article du 7 septembre 2015. Dans le même temps, le boulevard de Denain était alors réservé aux seuls taxis, livraisons et riverains. Dès les premières semaines, nous avons vite constaté que l'interdiction de stationnement dans cette rue n'était pas respectée. Nous écrivions alors qu'il fallait attendre un peu que l'information circule et passer ensuite à la verbalisation.

    Mais la situation ne s'arrange pas. La dépose minute gratuite de 20 minutes dans le parking en sous-sol de la rue est le plus souvent délaissée par les conducteurs qui préfèrent rester en surface. Parallèlement, des riverains nous signalent que le gestionnaire du parking pose parfois une barrière interdisant l'accès, sans doute en raison d'un nombre de places insuffisant. Manque de civisme, signalétique pas suffisamment explicite, verbalisation insuffisante aussi, tout cela donne un cocktail qui devient "explosif" pour les nerfs des riverains confrontés à des concerts de klaxon.

    Un collectif d'habitants a été reçu par le maire du 10e, Rémi Féraud, puis par le commissaire central de l'arrondissement, Julien Miniconi. Ce dernier envoie des "troupes " pour verbaliser, comme nous avons pu le constater à plusieurs reprises, mais ne peut évidemment pas mettre des policiers en faction tout la journée. Par ailleurs, il nous semble que la verbalisation peut se faire grâce à une caméra située à proximité. 

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    Enlèvement d'un véhicule par la préfecture de police le 17 mars

     

    Le maire a proposé la pose de plots pour séparer physiquement les deux voies de la chaussée et rendre impossible le stationnement (en principe !). Mais ces plots tardent à venir alors que cela ne semble pas être une modification très importante à mettre en oeuvre. Les services de voirie se font attendre... 

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    Dimanche 20 mars vers 15h

    Contactés par une de nos adhérentes, nous avons fait le choix de relayer ce problème. Vidéo à l'appui qui se passera de commentaires. Cliquez ici pour télécharger cette vidéo. 

     

  • Animons les dimanches

    A intervalles réguliers, c'est ce que se proposent de faire les associations Les Compagnons de Saint-Vincent de Paul et Quartier Partagé. 

    C'est un loto traditionnel dont il s'agit et une information que nous relayons toujours. D'autres ont décrit les dimanches haïssables, en chanson, interprétée par Juliette Gréco que vous pouvez retrouver ici (sachez apprécier les crissements de l'aiguille ou du saphir à la lecture de cet enregistrement des années 1950... ah, YouTube si tu n'existais pas...)


    Avant de haïr ces dimanches complètement, rendez-vous au 17 rue Fénelon, le dimanche 13 mars prochain à 14h, et jouez au loto. Bonne ambiance et convivialité assurées. Les organisateurs vous y invitent et affirment :

    Ensemble, Faisons des dimanches des moments de joie partagée

     

  • Dimanche 11 octobre : l'Université Populaire du Louxor avec François Chaslin

    Le principe de cette Université Populaire : un dimanche matin par mois, l'équipe du Louxor convie une personnalité du monde des arts, des sciences, de la politique, des médias... et lui propose d'animer une séance autour d'un film de son choix.

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    Ce prochain dimanche 11 octobre à 10h30, l'invité sera l'architecte et critique François Chaslin qui a été enseignant, responsable d'expositions et rédacteur en chef de revues d'architecture, et a animé et produit l'émission Métropolitains sur France Culture de 1999 à 2012.

    François Chaslin présentera le film "L'Homme d'à côté(Argentine, 2009, VOSTF, 1h50) de Mariano Cohn et Gaston Duprat . L'histoire : "Dans sa villa signée Le Corbusier, un designer accumule les signes de la réussite. Un jour, un nouveau voisin perce un mur et vient troubler son univers policé. Une comédie satirique tournée dans une maison construite par le célèbre architecte." 

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    Ces séances sont au tarif unique de 4 € et animée par Alexandre TsekenisVous pouvez réserver sur le site du Louxor : en cliquant ici.

     

  • Portes ouvertes chez Gaïa

    Si vous êtes un habitant proche de l'hôpital Lariboisière et donc proche des bureaux administratifs de Gaïa, au 39 bd de la Chapelle, ou de leur antenne mobile, rue Guy-Patin, vous avez sans doute reçu cette invitation que nous reprenons ci-dessous : 

     

    Madame, Monsieur,

    Nous vous invitons le mardi 6 octobre, de 18h00 à 20h00 heures à participer à une rencontre dans nos locaux, en contrebas du 39, boulevard de la Chapelle.

    Comme vous l'aurez sûrement déjà remarqué, depuis la fin du mois d'août, les changements de sens circulatoires et la suppression des places de stationnement, rue de Maubeuge, nous ont contraint à trouver un nouvel emplacement pour notre unité mobile.

    En concertation avec la mairie du 10e arrondissement de Paris, le choix d'un emplacement à l'angle de la rue Guy Patin et de la rue Ambroise Paré a été adopté.

    L’antenne mobile du CAARUD de GAIA est présente sur les scènes de consommation de drogues depuis 1989, et par conséquent dans votre quartier depuis de nombreuses années, d’abord rue A. Paré, puis rue de Maubeuge, et aujourd’hui, rue Guy Patin.

    C'est pour vous présenter nos programmes et nos actions, et discuter avec vous des conséquences liées à notre "déménagement", que nous vous proposons de nous rencontrer dans les locaux de Gaia au 39, boulevard de la Chapelle.

    Pour toute demande d'information complémentaire vous pouvez nous contacter par mail à l'adresse suivante:

    ppmu@gaia-paris.fr

     

    N'hésitez pas à franchir le pont Saint-Ange si vous venez de Barbès, et à descendre la rampe le long du réseau ferré de la gare du Nord, vous trouverez sur votre gauche les bureaux de l'association Gaia et les membres d'une équipe sympathique qui répondra à toutes vos questions.  

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  • Travaux de voirie au nord de la rue de Maubeuge : ce qui change

    Depuis plusieurs mois, nous avions annoncé des modifications au nord de la rue de Maubeuge vers le boulevard de La Chapelle (énième changement pourrait-on ajouter !) : voir notre article du 6 juillet.

    Notre vigilance habituelle nous a permis d'être sur place au moment des travaux.

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  • Gare du Nord. Suivez le guide.

    La députée des 3e et 10e arrondissements rédige régulièrement un bilan de ses activités. Rien de secret : il suffit de s'inscrire pour en être informé. Dans le dernier bulletin, elle nous parle de sa visite à la Gare du Nord et des projets de travaux qui sont programmés pour la rendre plus confortable et plus sûre aux usagers et visiteurs. En attendant de les voir se réaliser, voyons de quoi il s'agit ! 

     
    " Première gare d’Europe en termes de fréquentation avec 700 000 visiteurs par jour, soit 200 millions de voyageurs par an, la Gare du Nord fait face à d’importants défis. Pour y répondre, la SNCF a lancé un programme de rénovation et de modernisation, qui comprendra deux phases. La première s’achèvera en 2018, et la seconde, qui prévoit des transformations plus radicales, pourrait se concrétiser en 2023.

    A court et à moyen terme, depuis 2014 et jusqu’en 2018, des travaux de modernisation sont en cours. Ils visent à améliorer l’expérience des voyageurs en rendant la gare plus pratique, plus confortable, plus agréable et plus lisible. 70 premières opérations « légères » ont déjà été mises en places, telles que le lavage des verrières, des demi-lunes et rosaces ou la rénovation des escaliers et de plusieurs espaces de la Gare. Dans les trois prochaines années, sont également prévus l’ouverture d’une brasserie, la création d’un commerce culture et loisirs, le désencombrement de l’ensemble de la plateforme Grandes Lignes, l’aménagement de nouveaux espaces de vente et d’information, la rénovation de la salle d’échanges RER et des quais des RER B et D, l’optimisation des accès Eurostar, la requalification du souterrain Maubeuge et l’agrandissement du terminal transmanche. Ces travaux devraient permettre de mieux identifier les zones de circulation, d’attente et commerciales ; de favoriser l’information des voyageurs avec la multiplication des écrans d’information, afin d’améliorer l’ambiance générale de la Gare du Nord.

    A plus long terme, à l’horizon 2023, un projet ambitieux développé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte prévoit d’ouvrir la gare sur la ville, en repensant complètement les différents espaces. Il vise à inscrire la restructuration de la gare dans un projet global, qui la replace au cœur d’un système urbain qui s’étend depuis la Gare de l’Est jusqu’au boulevard de la Chapelle. Vous pouvez retrouver le dossier de presse de présentation de ce projet, ainsi que des rénovations qui ont lieu actuellement, en cliquant sur ce lien.

     

  • La Chapelle depuis dimanche dernier...

    Nous entendons la station de métro La Chapelle dans notre titre et souhaitons vous donner la suite des informations la concernant.

    A chacune des réunions du comité de pilotage Barbès (COPIL Barbès), nous avons évoqué la situation difficile des usagers du métro à la station La Chapelle du fait de la fermeture de la sortie Nord assez arbitraire opérée par la RATP il y a deux ans environ. Même si le comité est concentré sur les problèmes proches du carrefour Barbès — qui n'en manque pas ! — nous avons toujours estimé qu'un regard sur les quartiers alentour permet de mieux comprendre les problématiques globales. En l'occurrence nous sommes de moins en moins insensibles à ce qui se passe ici ou là, particulièrement sur le trajet que devra emprunter notre promenade urbaine.

    Dimanche dernier nous relations ici la réouverture de la porte située au nord de l'espace autour du guichet et des distributeurs de tickets, en précisant que la RATP avait enfin accepté le principe de deux portes, mais au bout du compte pas de deux sorties. En effet, on entre désormais par la porte Sud et l'on sort par la porte Nord, à l'intérieur de cet espace clos s'élève maintenant une sorte de cloison. 

    La Régie avait avancé l'insécurité qui régnait entre les deux portes de l'espace situé près des distributeurs pour justifier la fermeture soudaine et vécue comme définitive du rideau de fer qui clôt la porte du côté 18e. Les protestations étaient nombreuses, notamment de la part des usagers, mais restées sans effet jusque-là. Nous ne contestons pas les arguments de la RATP sur les trafics existant à l'intérieur de sa station, mais que dire alors de la sécurité des piétons à la sortie du métro sur l'étroit trottoir du boulevard de La Chapelle côté 10e, du contournement qu'ils étaient obligés de faire sur des trottoirs non moins étroits ? La circulation du boulevard de La Chapelle est importante, les embouteillages y sont nombreux, on peut même penser que les flux importants de piétons sortant du métro contribuent aux encombrements dès lors que les feux tricolores sont peu respectés. Comportement assez fréquent... Par ailleurs, nous avions été outrés lors d'un atelier APUR par la réponse d'un responsable RATP suggérant que l'espace public n'était pas une préoccupation de son entreprise. En résumé : à la Ville de se débrouiller ! Il semble que la vision ait un peu changé et nous ne nous en plaignons pas.

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    Nous avons donc reçu cette semaine un petit avis de la mairie du 18e (voir ci-dessus) qui informe triomphalement de la réouverture de la sortie Nord de la station, et laisse penser que ce succès repose sur son action.

    Rendons lui hommage, c'est vrai, elle y a bien travaillé. Bravo.

    Autre information et confirmation qui nous touche aussi parce que son objet figure dans notre dossier de Promenade Urbaine et est inclus dans le travail de l'APUR : une nouvelle sortie est possible vers le Nord-Est de la station, elle est souhaitée par tous, habitants, mairie et associations. Merci au maire du 18e de le rappeler dans cette communication. On attend maintenant qu'elle soit mise à l'étude par les services de la RATP.

    Nous saurons insister lors des prochaines réunions. Nous soutiendrons également le projet APUR qui va dans le sens d'un élargissement des trottoirs autour de la station, comme à Barbès, une fois de plus.

    Gageons que la mairie soutiendra notre position. 

     

  • Station Chapelle : réouverture de l'entrée nord

    La RATP avait décidé début 2014 de fermer l'entrée nord côté 18e de la station de métro La Chapelle. Il s'agissait pour la RATP de "mieux assurer la sécurité des voyageurs et des agents de la station." Ainsi, la fermeture se fit sans information aucune auprès des riverains et usagers, la mairie d'arrondissement étant logée à la même enseigne. Si cette solution a amélioré la situation (toujours du point de vue de la RATP), les usagers n'étaient pas à la fête. Côté sécurité, on pouvait repasser. Il ne restait qu'une seule ouverture donnant sur le 10e, avec un trottoir étroit et une foule qui s'agglutinait. Sans oublier ceux qui devaient contourner la station sous le viaduc pour retourner dans le 18e.

    Courriers, interpellations d'élus, demandes répétées lors des réunions sur la promenade urbaine auxquelles nous participions : il aura fallu être tenace pour qu'enfin les lignes bougent. Lors de la dernière réunion du Comité de pilotage Barbès en avril dernier, on avait senti un léger souffle... S'orientait-on vers une réouverture ? 

    Nous sommes allés sur place le 17 juillet, jour de l'ouverture nord.

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    Entrée nord boulevard de la Chapelle

    Comme on le constate sur la photo, l'accès sud est fermé. Il ne peut être utilisé que par les voyageurs qui sortent de la station. Certes, comme le précise la RATP sur son affiche "une séparation entre les deux accès empêchera les échanges de flux qui contribuaient auparavant aux faits d'insécurité". Certains habitants croisés le matin même semblaient satisfaits de la réouverture nord. Mais ils n'avaient pas forcément vu la fermeture sud !

    Donc pour revenir dans le 18e, il faudra nécessairement emprunter le sous viaduc qui, aux heures de pointe, est bondé ! La meilleure solution serait une nouvelle ouverture plus à l'Est (comme à Barbès), mais la RATP ne l'entend pas de cette oreille.

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    Ici le passage étroit qui contraint les flux d'un arrondissement à l'autre.