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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Plus de distributeur au 93 rue de Maubeuge

     

     

    Les habitants du 93, rue de Maubeuge ont eu raison du distributeur.
    Non, il ne s'agit pas de billets de banque, mais de seringues.

    Affaire ancienne, puisque, déjà, lors de notre assemblée générale, en octobre dernier, une délégation d'habitants de cet immeuble était venue nous rencontrer, en apprenant que les commissaires centraux des 10e et 18e arrondissements avaient accepté notre invitation.

    blog maubeuge 93 distributeur de seringue web.JPGLes travaux entrepris par la SNCF dans les îlots situés entre la gare et l'hôpital ont entrainé des changements, notamment le déplacement d'un distributeur de seringues, géré par l'association SAFE, d'un trottoir à l'autre de la rue de Maubeuge, là où a lieu la boucle de réapprovisionnement de la station de taxis. Ce distributeur, plaqué contre des bureaux auparavant , ne semblait pas poser trop de problèmes, si ce n'est les emballages laissés sur les rebords de fenêtres. Pourtant, une fois la chaussée traversée, il n'a cessé de subir les foudres des habitants de l'immeuble du 93, alors le porche le plus proche. Pourquoi une telle différence pour quelques mètres de distance ? Vraisemblablement l'opportunité de trouver un hall, une cage d'escalier, un coin tranquille... et une porte facilement ouverte, due à l'existence d'une agence de taxis au pied de l'immeuble.

    Il n'en faut pas plus. Ce qui était à 10 mètres de là un distributeur sans problème est devenu une concentration de difficultés : des intrusions d'individus sous l'emprise de stupéfiants, des injections sur les paliers ou au dernier étage, des seringues ou des emballages retrouvés dans les boites aux lettres, un sentiment d'insécurité latent...

    Les rondes de police, promises par le commissaire Rigon, lors de notre AG, ont été faites et n'ont pas permis de définir une criminalité notoire à cet endroit. Fatalement, l'événement ne se produit pas juste quand on l'attend... Ce qui a fait le déclic ? Une agression sur une habitante. La Mairie du 10e a alors pris la mesure du problème et en collaboration avec SAFE, a sollicité les avis de la DASES de Paris, de l'hôpital Lariboisière, d'une association de médiation (Coordination toxicomanie), de la voirie et de la SNCF. Cette concertation a mené au blog maubeuge nouvel emplacement distributeur.JPGchoix d'un autre emplacement, acceptable pour tous, qui tienne compte des contraintes et des besoins des usagers. N'oublions pas que ces dispositifs ont pour but de mettre à la disposition des toxicomanes des sets de seringues propres afin de lutter contre la transmission du VIH et des autres maladies transmissibles par le sang.

    Nous n'avons plus entendu parler des habitants du 93, ce qui doit signifier que leur problème est réglé. Le distributeur est implanté en amont, avant la rue Ambroise Paré, adossé au bâtiment de réanimation de Lariboisière.

    Action Barbès avait voulu en savoir plus et avait rencontré le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen, chargé des problèmes de santé à la Mairie de Paris. L'Hôtel de Ville aimerait faire plus que de disséminer ça et là des distributeurs  de seringues. Prendre exemple sur les expériences de salles d'injection réalisées dans des pays voisins devrait relever du possible, si l'on prend soin de sensibiliser les citadins aux problèmes de la drogue, aux problèmes des jeunes gens et des jeunes filles, tombés sous son emprise...

  • Soyons nombreux à dire NON au nourrissage des pigeons

    La lecture des blogs d'autres associations de quartier parfois (et même souvent) donne des idées. Ce matin, c'est le blog du Quartier Hauteville Saint-Denis qui nous incite à renvoyer son message en écho.

    Outre le fait que le rédacteur a pris un temps d'avance en affichant le 25 avril 2011 (!) en haut de son article, il l'intitule "Un nourrissage nuisible pour leur santé". Les raisons données sont justes aussi : concentration des individus en un même endroit, transmission des maladies par hausse de la promiscuité, perturbation du rythme de vie du pigeon par un nourrissage souvent nocturne,etc. Mais nous préférons relater les nuisances induites auprès des habitants et insister sur l'interdiction formelle de procéder à un tel nourrissage. 

    La Ville de Paris qui affiche sur son site un long article sur les oiseaux en général et sur le pigeon en particulier, donne des raisons à leur prolifération rapide à partir du début du 20e siècle : l'absence de prédateur.

    Elle a opté pour une régularisation du développement des populations de pigeons bisets (90 % des pigeons parisiens), autrement dit, par un contrôle des naissances via l'implantation de pigeonniers dans les arrondissements.


    La Ville prend en charge les pigeons…
    envoyé par mairiedeparis. - L'actualité du moment en vidéo.

    Mais est-ce bien efficace ?PHOTOS - pigeons frise.JPG

    On continue de voir certaines personnes vider subrepticement le contenu d'un cabas ou d'une poche plastique dans un angle d'immeubles, ou un recoin de trottoir. L'action dissuasive du pigeonnier ne fonctionne pas bien et le nourrissage continue. D'autres villes ont opté pour des campagnes plus visibles. Par exemple, Carpentras comme le relate l'article de La Provence le 9 octobre dernier : de nombreuses maladies infectieuses sont propagées par les pigeons ; les fientes dégradent le patrimoine architectural ; les pigeonniers contraceptifs coûtent cher en entretien et en fourniture en graines...

    A Paris, ce serait une population d'environ 80 000 pigeons bisets qui volettent autour de nous. Rien d'étrange, si l'on sait qu'un couple vit de 6 à 8 ans, que la période de reproduction est d'environ 8 mois de janvier à fin septembre, que la femelle produit de 5 à 7 nichées, constituées généralement de 2 pigeonneaux...  qui naissent au bout de 18 à 19 jours. Un mois plus tard ils volent comme leurs parents.

    Au-delà de ces considérations ornithologiques, les pigeons sont trop nombreux pour être perçus comme un attrait romantique de notre ville. Il faudrait le faire savoir plus concrètement. Les explications certes complètes, mais infiniment trop confidentielles, du site de la Ville ne touchent pas les personnes qui persistent à les nourrir. Et globalement la menace d'une amende pas davantage, sauf quand elle les frappe directement ou une personne de leur connaissance.

    Un rappel clair et visible de l'interdiction de nourrir les animaux sauvages, ou redevenus tels, augmenterait peut-être les chances de limiter les dégâts qui sont imputés aux pigeons notamment.

     

  • Occupation de l'espace public : Magenta 118

     

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    Cette petite pizzeria consacre une grande partie de sa production à la livraison à domicile. Les nombreux scooters qui stationnent sur le trottoir entre la chaussée et la piste cyclable en témoignent. Gênent-ils sérieusement le cheminement des piétons ? On ne peut pas le dire. Ce commerce a-t-il une autorisation pour occuper cette bande d’espace public ? On ne peut pas le dire non plus. 

    En revanche, la banderole racoleuse qui s’étend entre deux poteaux de mobilier urbain n’est pas du meilleur effet sur l’esthétique d’ensemble du boulevard. Chacun en conviendra. Nous serions surpris qu’elle bénéficie d’une autorisation. Alors ? Chacun fait-il sur le boulevard comme bon lui semble ? C’est un peu l’impression qu’on ressent.

    Il y a quelques semaines, nous avons demandé à l’élue du 10e chargée de l’espace public, Elise Fajgeles, de se renseigner auprès des services concernés. Dans un premier temps, elle nous a répondu qu’aucune autorisation n’était classée dans les dossiers de la mairie du 10e. On a en effet appris au fil des années que les mairies d’arrondissement étaient consultées et qu’elles donnaient leur accord ou non à toute demande d’étalage ou de terrasse de la part d’un commerçant. Ici, précisément, aucune autorisation n’a été donnée récemment par la mairie du 10e. Nous avons renouvelé notre question tout récemment sans succès. Nous savons par expérience que les services de l’urbanisme répondent souvent tardivement (voire pas du tout) . Une demande de stationnement pour une brasserie boulevard de Magenta (qui date de 2ans)  n’a jamais été traitée (positivement ou négativement) alors même qu’elle nous semblait tout à fait justifiée. Des représentants de ces services avaient pourtant précisé lors d’un conseil de quartier rue de Belzunce qu’il était possible de les contacter. Lors des différents comités de pilotage à L’Hôtel de ville nous avons pu constater combien il est difficile d’obtenir des réponses précises. Nous avions par exemple suggéré la rédaction d’une plaquette d’informations simplifiées pour les commerçants contenant les règles essentielles d’occupation de l’espace public.

    Le prochain comité de pilotage Barbès fixé mi mars nous permettra d’en reparler. Pour trouver des circonstances atténuantes à ces lacunes et ces dysfonctionnements, on peut imaginer que la refonte du règlement des étalages et terrasses a perturbé les activités…

    Il appartient sans doute aussi aux copropriétés riveraines de signaler les enseignes et les banderoles criardes qui enlaidissent l’environnement. Mais qui prend encore son stylo pour engager une telle démarche ?

     

  • Des crédits en moins pour le Samu social

    115.jpgLe dernier conseil de quartier Lariboisière St Vincent de Paul du 27 avril était consacré à « l’errance autour des gares », problématique souvent abordée et malheureusement toujours d’actualité (voir journal 27 page 2). Au fil des mois et des années même, nous voyons la situation se dégrader dans notre quartier : de plus en plus de précaires, des jeunes mais aussi des moins jeunes qu’on voit dormir sur nos trottoirs; une augmentation du nombre de toxicomanes, sans oublier les personnes sans papier.

    article_samusocial.jpgC’est dans ce contexte difficile que l’état décide de réduire les crédits alloués au Samu social et en conséquence l’oblige à fermer des places d’accueil dans les hôtels ! Des personnes déjà fragilisées vont donc se retrouver sans hébergement, avec son lot de risques (vols, agressions notamment pour les femmes de plus en plus nombreuses, maladies…). Quand par ailleurs, on se penche un peu sur la situation des hôpitaux parisiens et des services d’urgence débordés, il faut plus que tirer la sonnette d’alarme.
    Déjà en mars dernier, Rémi Féraud avait alerté sur la fermeture des centres d’urgence parisiens qui ne manqueraient pas d'augmenter le nombre de sans abri dans le 10e. Le 14 juillet, c’est Bertrand Delanoe qui a réagi à propos du désengagement de l'Etat dans un article du Monde, daté du 15 juillet.

    On connaît le calcul de l'Etat et de la majorité actuelle : on fait des économies, on cherche à diminuer la dette nationale en diminuant les dépenses de l'Etat. L'Etat jusque là finançait 92% du Samu social. Mais à terme, est-ce là le bon calcul ? La précarité accrue, les violences qui s'en suivent, la santé individuelle et collective qui en pâtit, tout cela ne coûte-t-il pas très cher à la nation ?

    Une manifestation a eu lieu samedi dernier réunissant des membres du DAL et des salariés du 115.

    Nous nous étonnions que le fondateur et président du SAMU SOCIAL ne se soit pas encore exprimé sur les difficultés rencontrées par son organisation. Nous avons appris mardi sur France Info, qui donnait largement la parole à une salariée de l'association, sa démission. Parallèlement Xavier Emmanuelli  a accordé une longue interview à Charlie Hebdo en pages centrales, où il déclare clairement son écoeurement devant le désintérêt des uns et des autres, ceux qu'il nomme les petits hommes gris, les gestionnaires du social. Il s'inscrit en faux face au principe, venu des USA, qui met la priorité sur l'hébergement, le Housing first, plutôt que sur l'hébergement d'urgence qui inclut une aide à la resocialisation. Même si vous n'êtes pas un lecteur habituel de Charlie Hebdo, prenez le temps de lire ces pages-là (N° 996 du 20 juillet 2011, au prix de 2,50 euros). Et pour vous en convaincre, Xavier Emmanuelli lui-même dans cette courte vidéo.


    X. Emmanuelli: «Pourquoi je démissionne du... par Charlie-Hebdo

  • Travaux de voirie au nord de la rue de Maubeuge : ce qui change

    Depuis plusieurs mois, nous avions annoncé des modifications au nord de la rue de Maubeuge vers le boulevard de La Chapelle (énième changement pourrait-on ajouter !) : voir notre article du 6 juillet.

    Notre vigilance habituelle nous a permis d'être sur place au moment des travaux.

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                                          rue de Maubeuge nord-sud

    De  quoi  s'agit-il? Après la remise à double sens au carrefour Tombouctou-Maubeuge en mars dernier (voir notre article) les services de voirie de la ville, après des discussions avec la SNCF, ont mis également à double sens cette portion de la rue de Maubeuge.

      

    Qu'est-ce qui change vraiment?

    Côté Lariboisière, les stationnements autocars et livraison ont été repeints. Peu de modifications. On peut stocker cinq autocars. Pour les livraisons, quelle est l'utilité de cet espace ? Pour les porte-huit peut-être? Pourtant, l'hôpital a demandé à plusieurs reprises qu'ils ne stationnent plus aux abords du service de réanimation.

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    Ici, le camion ne respecte même pas l'interdiction de stationner devant les livraisons hôpital. Sans oublier les moteurs qui tournent pour le déchargement des voitures de location qu'on stocke ensuite...

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    ...sur le trottoir !

    Ajoutons que le problème du stationnement des autocars de tourisme reste entier puisqu'ils continuent à se garer sur le pont Saint-Ange.

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    Côté est de la chaussée, tout n'est peut-être pas terminé car il est parfois difficile de savoir si on est autorisé à stationner. Des ASP rencontrés le jour de la prise des photos avaient été bien informées des modifications de circulation devant le parvis de la gare du Nord mais pas pour la rue de Maubeuge. Une chance pour les automobilistes qui avaient garé leur voiture, pas de verbalisation possible. Via Twitter, un riverain nous a fait part de la suppression de places de stationnement (au niveau du n°110-116 rue de Maubeuge). Pour le moment, il y a de nombreuses aires de livraison et des places non délimitées.

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    L'accès au parking est actuellement fermé et ce jusqu'au 23 octobre.

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    Il aurait été judicieux de proposer un plan aux automobilistes pour leur indiquer comment se rendre rue de Compiègne (pas simple quand on ne connait pas le quartier).

    Comme à chaque modification de sens de circulation, il faut un temps d'adaptation. Nous continuerons nos observations dans les jours prochains. A suivre également sur notre blog, un article sur les nouveautés devant le parvis de la Gare du Nord.

     

  • Un pavage original chez Elogie-Siemp

    Depuis très longtemps, nous regrettions nos grilles d'arbres en fonte, rondes ou pas, celles qui cernaient le pied des arbres du boulevard de Magenta par exemple avant que ceux-ci ne se transforment en pataugeoires les jours de pluie, et en chausse-trappes les autres jours. Où finissaient-elles ?

    Nous avons une piste !

    blog photo.jpg

    Et oui, elles se substituent à un pavage pour recouvrir la cour du nouvel immeuble du bailleur social Elogie-Siemp, inauguré récemment et comprenant 34 logements, au 151 rue du Faubourg-Poissonnière. L'histoire ne dit pas encore comment sera coupée l'herbe qui pousse au centre de ces grilles, ni si elles seront facilement nettoyées. Le site du bailleur social ajoute qu'il s'agit là d'un don de la Ville de Paris :

    Le bardage en inox à « joints debout », pour une isolation thermique extérieure, a transformé la cour trop sombre en une cour lumineuse, où des grilles d'arbres, offertes par la Ville de Paris, composent le dallage, dans la logique de réemploi des matériaux.


    Si la Ville souhaite le réemploi de ses matériaux délaissés, nous pouvons lui suggérer de remettre des grilles aux pieds des arbres. Ce n'est pas original, mais esthétiquement ça se tient. Surtout que bientôt les mégots ne seront  plus un problème — on leur reprochait de souiller les grilles, difficiles à nettoyer ensuite... La presse nous dit sans cesse que les agents de la Ville verbalisent à tour de bras les mauvais citoyens qui jettent filtres et restes de tabac sans respect pour l'espace public.

    Ainsi on pouvait lire dans Sud Ouest en février 2018, que l’équipe municipale de la capitale a décidé de prendre l’affaire des mégots à bras-le-corps et d’appliquer le décret qui s'y réfère (article R 633–6 du code pénal). Récemment, France Bleu confirmait aussi que, en 2017, 21 000 procès-verbaux avaient été dressés contre des fumeurs peu soucieux de l’environnement, soit une augmentation de 1 200% par rapport à 2016  ! 

    Depuis janvier 2017, la brigade de la mairie de Paris chargée de traquer les petites incivilités du quotidien, comme les jets de mégots sur les trottoirs ou le fait d'uriner sur la voie publique, a dressé près de 61 500 procès-verbaux dans la capitale. Soit deux fois plus que l'année précédente sur la même période, révélait Le Parisien.

    Dans le détail, la hausse la plus forte des verbalisations concerne les jets de mégots, qui ont bondi de 723%. Ce taux de progression ne représente toutefois que 10 000 fumeurs rappelés à l'ordre. On est bien loin des millions de mégots qui jonchent le sol de la capitale. Chaque année, la mairie ramasse 350 tonnes de mégots, selon ses estimations. Depuis mars 2015, l'amende pour les resquilleurs se chiffre à 68 €. (d'après l'AFP le 3 octobre 2017)

    On a aussi entendu parler ces jours-ci d'une taxe mégots, mais elle n'est pas encore sûre, ni proposée, ni votée. 

  • Les arcades de la rue de la Goutte d'or...

    ... derrière des palissades. Kézako ? 

    Nous nous étions enthousiasmés lors d'une réunion publique au centre FGO Barbara l'an passé, en entendant la description alléchante que le jeune responsable de l'agence AA Ferrari avait faite devant une assemblée attentive et captivée. Puis les mois ont passé et pas de grands travaux ne sont venus perturber le quotidien des habitants de cette rue. Nous sommes habitués à certains retards, à certains reports, aux aléas de la vie municipale. 

    Il y a quelques jours, on nous annonce très officiellement cela :

    A partir de mardi 20 juin, des travaux d’aménagements des dessous des arcades de la rue de la Goutte d’Or vont être effectués.
     
    Ces travaux participent de la volonté de la municipalité du 18e d’améliorer les arcades et permettre aux habitants de réinvestir cet espace.
    Des panneaux de bois vont venir fermer les arcades. Une grande fresque viendra les décorer d’ici la fin du mois de juin.
     
    Les travaux débuteront mardi 20 et se dérouleront jusqu’à samedi 24 juin de 8h à 16h30.
     
    A terme, dans le cadre du NPNRU  (Nouveau programme national de renouvellement urbain), cette rue fera l’objet de  travaux plus importants.
    Ah bon. Et en effet, ces travaux d'installation de panneaux de bois ont bien été réalisés dans la semaine du 20 au 24, comme annoncé. Voici quelques photos qui vous montrent l'évolution de la situation :

     

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    Le trottoir a été libéré de toute emprise et nettoyé. En réponse à notre question sur la présence des sans logis depuis des mois, voire des années, à cet endroit, la Mairie nous a répondu qu'un traitement social leur avait été proposé. Hum. Pourquoi pas plus tôt ? Sans doute que cela a été fait mais refusé, et comme l'espace était libre et à tous les vents, il devenait difficile aux autorités d'en interdire l'accès. Les tentatives d'occupation par de nombreux bacs à plantes vertes n'avaient pas été un franc succès. 

    Ensuite, le dessous des arcades est protégé par des grilles qui ménagent les entrées des commerces, avant l'installation des palissades en bois. Voir la suite ci-dessous. 

    image1.jpg

    Fin du dispositif à l'angle de la rue quand on découvre les marches du passage Boris Vian, qui malheureusement sent toujours très mauvais. Comme les mauvaises habitudes, les mauvaises odeurs sont tenaces.

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    Nous attendons la fresque promise et nous vous faisons d'autres photos... Promis ! 

  • Carrefour Barbès : améliorer l'environnement

    Une opération immobilière à Barbès : c'est ainsi que nous avons appelé notre nouvelle action pour faire bouger les lignes grâce à l'envoi de cartes postales. Ce n'est pas gagné, mais nous comptons sur votre participation. De quoi s'agit-il ?

    Pour ceux qui suivent les activités de notre association depuis plusieurs années, il n'est qu'à rappeler l'opération propreté de mai 2009, pour que des images leur reviennent en mémoire. Des cartes postales illustrées envoyées en nombre par nos adhérents et les sympathisants de notre action à l'adjoint au maire de Paris chargé de la propreté, François Dagnaud.

    Bis repetita. Mais sur un autre sujet. Les magasins de Vano, situés au carrefour Barbès à l'angle des boulevards Barbès et de La Chapelle, ont subi un incendie en juin 2011. Les murs noircis et endommagés par les flammes ne sont pas stables et la sécurisation du site tarde à venir. Des palissades, maintenant couvertes d'affiches, entourent les lieux du sinistre, mais réduisent considérablement la largeur du trottoir, où se bousculent les piétons, y compris les jours de semaine sans marché.

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    Parallèlement, nous pensons à l'ouverture prochaine du Louxor. Le calendrier est respecté et le cinéma devrait ouvrir ses portes au printemps 2013. Il est temps de penser à améliorer l'environnement de ce lieu de culture qui ne pourra pas à lui seul pacifier les abords de la station de métro, rendre accueillant ce quartier connu pour tous ses trafics dans la France entière, en un mot rendre attractif ce bout de territoire pour des cinéphiles.

    Nous avons pensé qu'il serait agréable de boire un verre, avant ou après la séance, dans une brasserie ou une cafétéria à l'angle opposé au Louxor, côté 18e. Nous avons donc fait un montage de pure fiction pour illustrer notre idée, un immeuble aux allures résolument modernes, car on ne construit plus vraiment de l'haussmannien en 2012...

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    Des cartes postales montrant les lieux tels qu'ils sont aujourd'hui, huit mois après l'incendie, et tels qu'ils pourraient être, si la Ville de Paris usait des moyens dont elle dispose (préemption si déclaration d'intention d'aliéner, ou déclaration d'utilité publique dans le PLU). Pour l'instant, les propriétaires n'ont pas déclaré leur intention de vendre. La procédure pourrait être longue. Toutefois, nous sommes accoutumés aux longues attentes à Barbès. Le Louxor était à l'abandon depuis vingt ans, et pas à vendre, quand notre association a commencé ses actions en faveur d'un rachat par la Ville de Paris.

    Si notre action vous paraît légitime, si vous voulez contribuer à son succès, demandez une carte postale, pré-imprimée, et adressez-la à Daniel Vaillant, maire du 18e, dans les jours qui viennent. Elles sont disponibles à la Boucherie Leboine, 144 rue du Faubourg Poissonnière, dans le 10e.

    Merci d'avance de contribuer à faire connaître l'attachement des habitants à leur quartier : Barbès est un quartier populaire qui demande un peu d'attention.

    Voir aussi notre article du 21 septembre 2011.

     

  • Le plan vélo a des ratés !

    Devenu une des premières priorités de la mandature, le vélo comme mode de transport dans la capitale connait néanmoins quelques soucis. Un ambitieux plan vélo a été annoncé en 2015 mais il y a du retard à l'allumage. L'adjoint d'Anne Hidalgo chargé des transports le reconnait lui même aussi 2017 devrait être l'année de résurrection de ce plan. Gageons que les voeux 2017 de la maire de Paris à ce propos soient respectés. Prenons là au mot.

     


    Découvrez les voeux d'Anne Hidalgo aux... par mairiedeparis

    Personne ne doute de la nécessité de faire de Paris une ville plus accueillante pour les vélos même si, il faut bien le reconnaitre, certains cyclistes en prennent un peu à leur aise sur les trottoirs.

    Devant cette situation aujourd'hui un peu décevante, l'association Paris en selle a lancé hier un observatoire du plan vélo. C'est un outil riche en informations, interactif. "À travers cet observatoire, l'association Paris en Selle souhaite permettre à tous d'être tenus informés des avancées du plan vélo voté par la mairie de Paris en avril 2015" est-il précisé. L'initiative est heureuse et quelque part défie la mairie de Paris. L'observation du taux d'avancement du plan 2015 tel que vu par Paris en selle (4%) par rapport au temps écoulé de la mandature (47%) est un peu cruelle mais il faut bien regarder la réalité en face. L'association est claire à ce sujet : "L'année 2017 est l'année charnière, décisive pour réussir ou non l'ambition vélo de la mandature". Dossier de presse de Paris en selle à télécharger.

    Cette priorité a une conséquence inattendue : les projets liés au vélo ne sont pas autorisés dans l'édition 2017 du budget participatif. La mairie de Paris indique : "Vous connaissez notre attachement et notre volonté de développer l'usage du  vélo dans notre ville. D'ailleurs, la Maire a annoncé que 2017 sera l'année du vélo. Cependant, pour atteindre cet objectif, cette année les efforts seront consacrés à la mise en œuvre du plan Vélo et des très nombreux projets de pistes cyclables lauréats des précédentes éditions du budget participatif, dont vous pouvez suivre l'avancement sur le site du budget participatif. C'est pour toutes ces raisons que les propositions de création de nouvelles pistes cyclables ne seront pas retenues cette année". Dont acte.

    Dans trois articles publiés en 2015, nous avons présenté les projets pour le 9e, le 10e et le 18e. Un rapide zoom sur nos quartiers nous montre que les projets sont restés dans les cartons.

    Les cartes ci-après sont celles publiées très récemment par l'APUR dans les atlas par arrondissement. Pour une meilleure lecture ce celles-ci, cliquez dessus pour les agrandir.

    Dans le 9e

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    Dans le 10e

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    Dans le 18e

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  • Rencontre à la DPSP 18e

    Après notre visite à la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) à la fin du mois dernier (voir notre article du 5 novembre), nous avons voulu savoir comment est organisée la circonscription du 18e.

    paris,paris 18e,brigade des incivilités

    Nous avons été reçus par Coralie Lever-Matraja, cheffe de circonscription, une femme dans un univers quasiment masculin. Autour de la table, son adjoint et deux autres responsables. Nous ne reprenons pas les explications générales sur la réorganisation de la DPSP, déjà longuement évoquée dans notre précédent article, pour nous concentrer sur le 18e.

    Rappelons juste que pour quelques semaines encore, le 18e fonctionne avec le 9e avant de gagner son indépendance. Côté effectifs, il y a 197 agents dont deux brigades polyvalentes (18 agents chacune), 56 pour l'accompagnement et la protection (points écoles et tranquillité des seniors). Côté matériel, 8 véhicules et 8 VTT. Cinq agents sont affectés à la protection en mairie. Onze font partie de la brigade des médiateurs et effectuent des maraudes (dans le square d'Eole notamment). Et tout ce petit monde est satisfait de travailler dans l'arrondissement "difficile mais vivant", nous a précisé la cheffe!

    Un lien avec la prévention

    Une coordinatrice est chargée de l'application du Contrat de prévention et de sécurité de l'arrondissement et organise, par exemple, le Rallye citoyen au printemps qui permet aux collégiens la découverte des services de la Ville. La collaboration avec les collèges est d'ailleurs importante. La DPSP accueille des élèves signalés par les chefs d'établissements pour des propos ou des actes problématiques. Il s'agit de leur faire mettre la main à la pâte, si l'on peut dire, en espérant qu'ils en tirent bénéfice. Sans oublier le lien avec le réseau des Violences faites aux femmes (voir notre article du 23 novembre).

    Ventes sauvette et marché

    Les agents de la DPSP travaillent avec les équipes sauvette du commissariat du 18e dans le marché de Barbès, mais ils ne sont pas autorisés à saisir la marchandise (des herbes essentiellement). On appelle cela du binômage, un partenariat pas toujours facile car il faut souvent informer les fonctionnaires de police (qui changent) du rôle précis de la DPSP. Ils ont constaté une modification positive du comportement des commerçants, notamment le retour des bâches à l'arrière des stands, les balances règlementaires... Pour le marché de la misère, là encore ils peuvent venir en soutien et, lors du dispersement des vendeurs, ils sont quasiment indispensables aux côtés des agents de la Propreté :  ils ont même fort à faire pour faciliter le nettoyage d'après-marché ! Pour la placette Caplat-Charbonnière, une expérimentation de binômage a été mise en place mais malheureusement stoppée par la Préfecture faute de moyens...

    Commerces

    Nous avons bien sûr échangé sur les commerces de téléphonie du boulevard Barbès, un dossier qui nous occupe beaucoup depuis la rentrée. Les agents sont en mesure de verbaliser les étalages, non autorisés sur ce boulevard depuis son réaménagement, et les oriflammes installés sur le trottoir. Ils ne peuvent pas, en revanche, verbaliser l'utilisation de micros en journée. En effet, leurs prérogatives ne leur permettent de constater les nuisances sonores qu'à la tombée de la nuit. Car, pour verbaliser une nuisance sonore en journée, celle-ci doit être à caractère injurieux.

    De nombreux agents sont actuellement en formation pour devenir inspecteurs de sécurité et donc être en mesure de verbaliser au sein de la fameuse brigade de lutte contre les incivilités. Nous l'avons constaté de visu dans un des locaux de la circonscription. Attendons la nouvelle année pour des actions que nous espérons efficaces. 

  • Festival Magic Barbès

    Capture d’écran 2017-03-18 à 16.48.11.jpgDu 21 au 26 mars le Festival Magic Barbès - Paris 18e

    Bibliothèque de la Goutte d’Or
    FGO-Barbara
    Institut des Cultures d’Islam

    Vous adressent les cartons d'invitation à la 7e édition de Magic Barbès, où souffle un vent d'impertinence avec le thème Insolences

    La Goutte d’Or est un lieu d’enracinement des luttes, de défense des libertés et des initiatives nouvelles où peut s’exprimer un esprit d’insoumission. Quartier populaire aux facettes taillées par l’histoire du milieu ouvrier et par celles de diverses vagues d’immigrations, caractérisé par un métissage qui perdure et continue de se tisser jour après jour et par des lieux underground qui tiennent le haut du pavé, c’est un terrain fertile pour les artistes qui cherchent à ouvrir les horizons.

    Il s’agit pour nous, à travers une programmation éclectique et curieuse, de faire preuve d’audace, de favoriser la découverte et mettre à l’honneur cet esprit indépendant. C’est une invitation à emprunter les chemins de traverse pour entendre la voix de ceux qui, par l’art, s’engagent et bousculent. Cet évènement est l’occasion pour nous d’affirmer et défendre ce à quoi nous aspirons tous : un monde solidaire, ouvert et multiple.

     

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    Parcours d'insolences !
     

    Anne-Flore Cabanis est la lauréate de l’appel à projet lancé par l’ICI et FGO-Barbara pour le festival Magic Barbès 2017, placé sous le signe de l’insolence. 
    Pendant deux mois, l’artiste est allée à la rencontre des habitants qui font la vitalité de la Goutte d’Or et a exploré avec eux le thème des insolences historiques et contemporaines dans ce quartier. Au terme de ces échanges, elle a recueilli des paroles et des sons à découvrir en suivant ces jeux de mots inscrits en couleurs sur les trottoirs et la chaussée, mêlés à celui des lignes colorées dessinées par l’artiste. Des points d’écoute de créations sonores ponctuent le parcours, ébruitant de grandes et petites insolences.

    Coproduction : Institut des Cultures d'Islam et FGO-Barbara, Paris
     
     
                        Vous retrouverez l'intégralité de l'agenda sur la page de
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  • Et si la rue de Maubeuge rejetait le ”tout massage” ?

    Une découverte nocturne a déclenché dans notre esprit une pensée singulière. De quoi s’agit-il donc ? Dites… 

    Regardez bien cette vue prise à la nuit tombée au 65 rue de Maubeuge. 

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    Pas d’enseigne, au moins pas d’enseigne visible sur la photo. Pas de néon, pas d’enseigne lumineuse, et sur place pas de nom qui attire notre regard. En revanche que de bonnes choses colorées et de qualité à voir dans la vitrine et sur les nombreuses étagères à l’intérieur de la boutique. Est-ce une sorte de teasing ? Une ouverture anticipée ? Une économie de publicité ? On entre, on goûte, c’est bon. Que diable a-t-on besoin d’un nom de boutique ? Peut-être. Nous demanderons à l’occasion.
     

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    Pourtant les pages jaunes nous renseignent. 65 rue de Maubeuge, c’est le tabac qui fait l’angle avec le faubourg, c’est aussi l’agence de voyage Jancarthier, le coiffeur visagiste Pierre-Yves Lila et pendant longtemps un petit fleuriste de quartier, avant que celui-ci ne devienne entre septembre 2010 et mai 2011, un salon de massage. C’est Google et son street view qui nous renseigne précisément. 
     
    Mais exit le salon de massage. Depuis l’été dernier, des panneaux de contreplaqué cachaient la boutique puis bientôt des travaux d’aménagement. Et sortie récente — quand ? nous n’avons pas été invités à l’inauguration… — d’une boutique bien jolie qui recèle des trésors raffinés. Une visite s’imposera prochainement, notre reportage sur l’épicerie fine du 96 rue de Maubeuge, trottoir opposé donc, ayant intéressé de nombreux habitants du quartier (d'après les retours sur notre page Facebook). 
     
    paris,9e,10e,commerce,boutique,salon-massageAprès avoir accumulé les bureaux d’intérim au début des années 2000, puis les salons de massage depuis une dizaine d’année, la rue de Maubeuge est-elle en train de rejeter ce dernier avatar du commerce urbain ? En effet, remémorons-nous nos annonces dans ce blog : nous avons parlé ici du commerce de débit de vin En Vrac au n°69, du traiteur italien Dascoli au n°83, des Miscellanées de M. Jash au n°96 et maintenant de ce magasin sans nom. De quoi redonner espoir ! Et si la rue de Maubeuge rejetait le « tout massage » ? (Cliquez ici pour accéder à nos articles sur ce sujet des salons de massage.)