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Paris - Page 133

  • Université populaire du 18e

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    Une conférence débat avec Josyane Savigneau, journaliste au Monde, et Mariette Sineau, directrice de recherche au CNRS (portrait ci-dessous emprunté au site de Sciences Po). 

    equipe_image_sineau_websmall.jpg&f=jpgMariette Sineau, docteur en science politique, est directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po. Son domaine de spécialité porte sur genre et politique, genre et citoyenneté. Ses travaux de recherche s’attachent à analyser le rapport différent que hommes et femmes entretiennent à la politique et au pouvoir, et les modalités d’accès spécifiques des femmes à la citoyenneté. Elle a travaillé sur le vote et les comportements politiques selon le genre, sur les femmes et les hommes politiques, la parité en politique. Certains de ses travaux sont aussi consacrés aux politiques de modes de garde des jeunes enfants. Ses recherches actuelles portent sur l’articulation entre patrimoine et politique, ainsi que sur la confiance politique.

    Elle a publié en 2011 :

    Femmes et pouvoir sous la Ve République. De l’exclusion à l’entrée dans la course présidentielle,

    Presses de Sciences Po, 2011.

    et Serge Marti, ancien directeur du Monde de l'économie, président de l'Association des journalistes économistes et financiers.

  • Chateau rouge : on consulte, on "concerte"

    Les usagers de la station de métro Château rouge réclamaient depuis longtemps une modernisation de leur station de métro, une sécurisation de l'accès, et même une étude de faisabiilté d'un second accès. La ligne 4 est très fréquentée, le quartier est très peuplé, et bien que les stations sur cette même ligne ne soient guère éloignées (au sud, Barbès-Rochechouart, et connexion avec la L2, au nord, Marcadet-Poissonniers et connexion avec la L12), la foule est intense aux heures de pointe (6 800 000 passagers par an, d'après les statistiques fournies par la RATP). Parmi les 301 stations parisiennes, elle occupe le rang 45. Il est donc souvent difficile de se frayer un chemin. On n'ose pas imaginer les conséquences si un mouvement de foule un peu brutal créait une panique. 

    Des études avaient déjà été menées par la RATP. Puis, plus tard, les stations de la ligne 4 ont été rénovées une à une sur une dizaine d'années. Mais Château rouge n'a jamais obtenu sa seconde sortie. 

    Ne ratez pas l'occasion d'exprimer votre avis ce soir à 19 heures, dans la salle des fêtes de la mairie du 18e. 

    DU 22 février au 30 mars, un dossier de présentation du projet ainsi qu'un registre pour consigner vos observations seront à disposition à la mairie. Pour les adeptes de l'internet : vous pourrez également faire part de votre opinion et de vos remarques à l'adresse suivante :

     projet.chateaurouge@ratp.fr

     

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  • Une première étude sur les biffins

    C'est à la demande de la Région Ile de France que la Mipes* a réalisé une étude sur la localisation des lieux de vente des biffins et sur leurs conditions de vie. Etude dont les observations ont eu lieu pendant 5 mois entre juillet et novembre 2011. Nous savons dans notre quartier que la situation a évolué rapidement et que les résultats de l'étude en question sont forcément en décalage. Mais il en est ainsi de toutes les études de terrain.

    Une importante cartographie illustre les propos des chercheurs. Pas inintéressant donc.

    Dans le préambule, on rappelle la finalité du dispositif : « mieux connaître cette population, afin de faire émerger des préconisations pour une meilleure intégration et une meilleure reconnaissance sociale de la population des biffins ».

    Il s'agit justement des biffins et pas des vendeurs à la sauvette. Cependant ces deux groupes coexistent sur les mêmes lieux de vente. Ils sont donc comptabilisés dans l'étude.

    Dans Paris, les 11e, 14e, 17e, 18e et 20e arrondissements sont concernés par cette activité et représentent 27,5% des lieux de vente de la région. Fin 2011, on chiffrait à 5% leur présence près du marché Barbès (86 vendeurs identifiés pour 3 passages consécutifs). Un chiffre qui serait évidemment plus important aujourd'hui.

    On peut lire : « Le site de Barbès présente une population mixte de biffins et de vendeurs à la sauvette, très mobile et réactive, les jours de marché forain. Ils font l'objet de poursuites policières régulières, plus particulièrement depuis le mois d'octobre 2011. Le marché est fréquenté par une population populaire et en partie issue de l'immigration, mais aussi par des clients de passage à la station de métro très fréquentée qui se situe à proximité. De surcroît, le marché légal de Barbès apporte un supplément de passage opportun. »

    Sur les vendeurs et les produits vendus, quelques précisions chiffrées :

    - Plus d'1/3 de femmes

    - Présence significative de jeunes

    - Part de vente de vêtements usagers de 40%, et près de 30% d'aliments périssables .

    Sans oublier les vendeurs de cigarettes …

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    Angle des rues Ambroise-Paré et Guy-Patin, derrière l'hôpital Lariboisière.

    Nous avons extrait de cette étude la définition du biffin, un groupe de personnes qui a toujours existé dans les périodes de crise et de grande misère, particulièrement. Au 19e s., Montmartre avait un quartier appélé le maquis connu pour ses masures et ses petites gens, dont beaucoup de biffins de l'époque.

    "Comme les brocanteurs, les biffins sont autant des récupérateurs-vendeurs que des revendeurs. Ils passent une partie de leur activité à dénicher des objets qu’ils remettront en vente sur les mêmes marchés. Nous pourrions alors définir le biffin comme une personne en situation de faibles ressources assumant une gestion de l’incertitude en ayant comme activité complémentaire ou principale le recyclage d’objets et matériaux usuels usagés et abandonnés. Il propose à la vente des objets présentés à terre, exposés sur une bâche. "

    *MIPES : mission d'information sur la pauvreté et l'exclusion sociale en Ile-de-France

  • Combien de temps encore va-t-on chauffer les rues ?

    On peut lire dans le Affiches Parisiennes, la traduction très laconique de la décision de justice récente (24 janvier) sur les terrasses chauffées suivie de la réaction du Maire de Paris : 

    La Ville de Paris a annoncé qu'elle allait faire appel d'un jugement du Tribunal administratif ayant annulé sa décision d'interdire le chauffage au gaz des terrasses de café.

    Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait signé en mai 2011 un arrêté interdisant pour des raisons écologiques ce type de chauffage. Le Comité français du butane et propane (CFBP) a demandé l'annulation de l'arrêté en novembre 2011. Le Tribunal administratif a rendu son jugement le 24 janvier. Selon un communiqué du CFBP, "l'interdiction décidée par la mairie de Paris reposait essentiellement sur des impératifs de développement durable considérant de façon arbitraire qu'un chauffage électrique est sur ce plan meilleur qu'un chauffage au gaz".

    Mais "après examen du dossier et notamment d'une étude de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), le tribunal a considéré ne pas disposer d'élément permettant de justifier un traitement différencié entre les dispositifs de chauffage au gaz et à l'électricité", poursuit le comité.

    Considérer plus respectueux de l'environnement un chauffage des terrasses (qui devraient être ouvertes) à l'énergie électrique plutôt qu'au gaz nous avait paru en 2011 extravagant. On avait bien voulu comprendre que le maire de Paris laissait le temps aux cafetiers de se retourner et d'amortir leurs achats de chaufferettes en tout genre. Cette fois, c'est la justice qui s'en mêle : elle confirme que gaz ou électricité, c'est kifkif, du pareil au même, et qu'en conséquence l'arrêté d'interdiction n'est pas valable. Le tribunal ne fait pas la différence. Il annule purement et simplement la mesure d'interdiction. Il aurait pu faire mieux et conseiller l'utilisation de petites couvertures en laine polaire fabriquée à partir de matériaux de récupération. A nos yeux, la réponse appropriée de la Mairie de Paris, si elle voulait vraiment protéger l'environnement, initier des économies d'énergie, etc, comme elle le clame souvent, ce serait d'interdire tous types de chauffage en terrasse. Point barre. 

  • Breaking the taboo : la guerre contre la drogue est un échec

    Breaking the Taboo est le premier documentaire de Sundog Pictures. Il présente les interview d'anciens présidents des Etats-Unis, dont Bill Clinton et Jimmy Carter, qui admettent que leurs politiques contre la drogue n'étaient pas bonnes.

    Le film est commenté par Morgan Freeman qui lui prête sa voix, et la campagne autour de "Briser le tabou" est en ligne sur YouTube promue par des personnalités publiques américaines comme Richard Branson, Kate Winslet et Dizzie Rascal.

    Selon la bande annonce :

    "La guerre contre la drogue fait rage depuis 40 ans. Plus d'un milliard de dollars ont été dépensés, des millions d'individus mis en prison, et on ne compte plus les milliers de morts. Le marché illégal de la drogue représente entre 330 et 400 milliards de Dollars, les drogues sont de moins en moins chères, et plus répandues que jamais, enfin dans un nombre toujours croissant de pays les cartels de la drogue sont la plus grosse menace à la sécurité nationale. Pourtant nos gouvernements continuent sans en tenir compte. 

    La vidéo a été reprise par des quotidiens en ligne comme The Telegraph à qui nous avons emprunté la présentation en la traduisant, ou encore The Washington Times qui relatait aussi l'intervention de Bill Clinton le 7 décembre dernier. Le texte est bien sûr en anglais et nous n'avons pas trouvé une version avec sous-titres. Notre association est toujours très sensible aux actions qui concernent la lutte contre la drogue, et nous soutenons celles qui ne confondent pas les trafiquants et les usagers, les uns profitant des autres et de leurs addictions. Cette vidéo serait-elle un premier pas vers des méthodes différentes de lutte ? Finie la tolérance zéro qui n'a pas empêché l'explosion de la consommation aux États-Unis et l'enrichissement sans limite des cartels... ? Finie cette politique du tout répressif qui a rempli les prisons de milliers d'américains ? Mais parallèlement l'économie de la drogue profite à beaucoup de monde.. alors espérons que ce ne sont pas des voeux pieux d'anciens présidents fatigués. 

    La récente décision de notre ministre de la santé, Marisol Touraine, qui va permettre d'expérimenter enfin une salle de consommation à moindre risque, s'inscrit dans cette approche plus préventive que répressive. C'est un petit pas modeste. Devant le ratage des politiques précédentes, il faut faire des efforts pour trouver d'autres solutions, tout en sachant qu'on n'éradique pas les addictions, aux drogues dures, douces, légales ou non. En revanche, limiter les dégâts devrait être un objectif de tous les gouvernements et des "hommes de bonne volonté".

  • Pollution parisienne : un seuil est franchi

    Le chiffre qui déclenche l'alarme : 144. 

    144 jours de dépassement du seuil d’alerte d’émissions nocives de particules, en 2012, aux abords du périphérique Ouest, selon les données. C’est le secteur le plus exposé de la capitale ! Suivent les secteurs des Champs-Elysées (78 jours de dépassement), le XIVe arrondissement (77 jours), le boulevard Haussmann (62 jours), le IVe arrondissement (30 jours), et le XVIIIe arrondissement, avec 28 jours « seulement » de dépassement du seuil d’alerte fixé à 50 µg/m³ de particules. Sachant que la limite annuelle européenne est de 35 jours de dépassement, la capitale explose les compteurs européens en matière de pollution quotidienne !
     
     Deux articles parus dans Le Parisien le 14 février illustrent le propos :
    Les médecins qui tirent la sonnette d'alarme estiment à 3000 le nombre des décès supplémentaires dus à la pollution dans les grandes villes de France. Lors de la présentation d'un plan anti-pollution par Bertrand Delanoë, on lisait un chiffre bien plus inquiétant à l'automne dernier sur le site de RFI : 43000 ! On en fait moins de cas que des morts de la route. Pourquoi ? Ce sont des morts discrètes. Espérons que cette alerte ne retombe pas dans l'oubli à la première pluie. En effet, une rapide recherche permet de voir que chaque année, on lit dans la presse les mêmes articles qui pointent les mauvais résultats de la France. Un  exemple : cet article du Figaro de mars 2012 qui déjà était cencé nous alarmer...
    Le médecin généraliste du 9e, interviewé par le Parisien, souligne que la pollution cause certes des maladies respiratoires, asthmes, trachéites, rhinopharyngites, mais elle est sans doute responsable également de l'état de fatigue dont souffrent souvent les Parisiens, le stress, un état général médiocre... Dans ces conditions, rien de plus normal que d'attendre avec impatience le prochain week end prolongé, ou la petite semaine de vacances qui fait tellement de bien ! 
     
    Où sont restées coincées les Zapa à Paris

    Avec cent quatre-vingt trois «Zapa» (Zone d'action prioritaire pour la qualité de l'air), le dispositif est déjà opérationnel dans différentes capitales européennes : Prague, Londres, Stockholm, Milan... Avec des résultats réels mais qui restent limités sur la qualité de l'air : de 1% à 4% d’émissions polluantes en moins, compte tenu de la multitude des sources d'émission en zone urbaine. 

    Il n'empêche que la France reste la mauvaise élève et continue de dépasser les seuils de pollution. Elle n'a toujours pas appliqué la directive européenne sur le sujet et va se voir appliquer des sanctions. Pour les éviter le gouvernement a préparé 38 mesures pour limiter la pollution de l'air (lire le Figaro du 7 février ou Actu-environnement du 7 aussi) , et notamment pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants, souvent les plus anciens. Passée l'annonce, on ne sait pas bien si les mesures présentées seront appliquées ou non... 

    Une petite visite sur le site de l'Agence parisienne du climat ? c'est là APC.

  • Ce soir tirage au sort de la nouvelle équipe

    Pas de nouveau joueur acheté à prix d'or au Paris-Saint-Germain, non ! Vous n'y êtes pas. Il s'agit de la nouvelle équipe du conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge qui ce soir sera tirée au sort parmi toutes les candidatures déposées en mairie.

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    L'équipe d'animation, c'est sa nouvelle appellation ! Qu'est-ce au juste ?

    C'est un petit groupe de conseillers de quartier motivés et disponibles qui assure le fonctionnement quotidien (ordre du jour des réunions, lien avec la mairie...).

    Elle est composée de 15 personnes (habitants et associations pour une durée de 2 ans, et un élu référent)

    Jeudi 21 février

    19 heures

    Institut des cultures d'Islam

    19, rue Léon, Paris 18e

  • Absinthe toujours...

    Il est des articles qui suscitent l'intérêt des lecteurs et poursuivent leur bonhomme de chemin au gré des commentaires et même du partage de connaissances nouvelles. Ainsi avions-nous reçu les références d'une enquête sur l'alcoolisme dans le quartier de la Goutte d'Or par les frères Bonneff (1913), puis découvert une vidéo suisse sur l'interdiction de l'absinthe dans le Val-de-Travers, en 1910, et maintenant une lectrice nous adresse une affiche qui relate cette mesure radicale et regrettée, si l'on ré-écoute les habitants du canton de Neufchâtel.

    Nous remercions Nicole Jacques-Lefèvre qui nous autorise la reproduction de cette affiche extraite de sa collection personnelle.

    paris,absinthe,suisse

    Pour en découvrir le détail, cliquez ici ou sur l'image.

    En France, l'absinthe fut interdite le 16 mars 1915, puis cette interdiction fut levée en 2011, sous réserve du respect de la réglementation (tolérance de 35mg/l de thuyone). Si vous vous intéressez à l'histoire à rebondissements de l'absinthe, rendez-vous sur le site de l'Heure Verte. On y trouve une multitude d'informations et d'illustrations, notamment une série de cullières à absinthe. Egalement une réponse intéressante à la question "pourquoi l'absinthe a-t-elle été interdite ?" Entre les ligues de moralité, les syndicats viticoles et les véritables défenseurs de la santé publique (l'alcoolisme faisait des ravages à la fin du XIXe s.), il est vrai que l'absinthe avait de nombreux ennemis. 

    cuiller-coquille35-01-s.jpgImage empruntée au site de l'Heure verte. Cuillère originale en forme de coquille Saint-Jacques, également désignée sous le nom de grille à absinthe.

  • Collecte ou pas collecte des ordures ménagères les dimanches ?

    Lors de sa dernière séance (11-12 février), le conseil de Paris a débattu avec vigueur du projet de supprimer la collecte des ordures le dimanche. Exécutif, opposition, Front de Gauche, et Europe-Ecologie-Les Verts, chacun a défendu son idée du ramassage.  Les uns estiment que les ordures seront stockées dans de mauvaises conditions, et qu'elles viendront grossir le volume à ramasser le lundi. Les autres misent sur la baisse du volume en général, une baisse qui n'est pas spectaculaire mais qui tendrait à se confirmer (11% depuis 2001 d'après François Dagnaud qui quitte sa délégation à la Propreté pour la mairie du 19e). 

    Cette discussion a eu lieu dans le cadre du nouvel appel d'offre pour le renouvellement des contrats de collecte des ordures ménagères pour la période de 2014 - 2019. L'objectif est de passer à une collecte sur six jours, partout où cela est possible, autant pour diminuer le bruit, la pollution que de limiter le travail dominical pour le personnel qui effectue ces tâches. Les conditions du nouvel appel d'offres prévoient que les bacs et les bennes à ordures soient équipés d'une puce permettant de connaître précisément jour par jour et immeuble par immeuble la réalité des volumes collectés. On peut aussi imaginer que les données collectées servent à terme à une facturation différenciée par immeuble. C'est le cas dans beaucoup de villes en France et à l'étranger. Pour l'instant personne n'en parle. Mais une fois le dispositif en place sur les camions... 

    Qu'en est-il actuellement de la collecte dominicale ? Les conteneurs à ordures sont-ils toujours sortis le dimanche ? Les gardiennes d'immeubles en ont-elles l'obligation ? Les entreprises de nettoyage et de sortie des poubelles le font-elles systématiquement les dimanches et jours fériés ? Autant de questions, dont les réponses sont très liées aux contrats signés entre copropriétés et sociétés extérieures, ou avec les employées qui dépendent de la copropriété... Dans ma rue, pour rester proche du terrain, les poubelles sont rares sur le trottoir le dimanche matin. En revanche, les encombrants se battent pour occuper le terrain dès le samedi matin ! 

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    Pour information : Comment se fait l’attribution des bacs ?

    Le nombre de bacs attribués correspond au volume de déchets ménagers produit quotidiennement. Les services techniques de la propreté évaluent ce volume en fonction du nombre d’habitants dans l’immeuble.

    Ils prévoient : 
    10 litres par personnes pour les bacs à couvercle vert (déchets non recyclables) 
    12 litres par personne pour les bacs à couvercle jaune (déchets recyclables, sauf le verre) 
    2 litres par personne pour les bacs à couvercle blanc ( verre)

    Les volumes de bacs les plus courants sont : 120 l, 240 l, 340 l (bacs à 2 roues), 500 l et 660 l (bacs à 4 roues)

    Pour en savoir plus, voir le site de paris.fr

  • Une salle de consommation à moindre risque : où ? quand ?

    Nous avons oeuvré modestement, ici sur ce blog, à faire connaître la salle de consommation à moindre risque (SCMR) aux lecteurs et aux habitants du quartier. Nous n'avons pas caché notre préference pour l'ouverture d'un tel dispositif aux abords de la gare du Nord, là où se rencontrent souvent les usagers de drogue. Les gares, dans tous les pays, dans toutes les villes,  sont des lieux singuliers, point de rencontre des marginaux. Outre les expériences réussies dans d'autres pays, qui semblent encourageantes, il paraît logique que l'implantation d'une telle SCMR se fasse dans un périmètre proche de la gare. La mairie du 10e y est favorable. Le maire, Rémi Féraud, l'a dit à plusieurs reprises. On n'attendait plus que le feu vert de la ministre de la santé qui est déterminant, puisque les injections demeurent interdites, les substances injectées aussi. 

    Le 5 février enfin, la décision est prise. Le maire de Paris réagit à l'annonce :

    Je me réjouis de la décision du gouvernement, ce jour, donnant son accord pour engager les travaux de configuration d’une salle de consommation de drogue à moindres risques. L’engagement et l’expérience de la Ville de Paris en matière de prévention des toxicomanies, de prévention des conduites à risques et d’expérimentation de dispositifs sanitaires et sociaux innovants sont ici reconnus.

    Alors que le Conseil de Paris s’est prononcé en faveur d’une expérimentation dans la capitale dès le 19 octobre 2010 et que de nombreux débats et retours d’expérimentation dans des pays étrangers ont permis de démontrer l’utilité de ces dispositifs tant sur le plan sanitaire que social, la décision de ce jour est un premier pas important pour permettre d’accompagner les personnes les plus vulnérables et de limiter les dangers sanitaires liés à la toxicomanie.

    Si les conditions de cette expérimentation restent à préciser, en lien étroit avec la MILDT et les ministères de la Santé, de la Justice et de l’Intérieur, je souhaite que les travaux qui vont s’engager puissent permettre d’élaborer un projet sérieux, exigeant, à la hauteur de ses enjeux sanitaires, sociaux et de tranquillité publique.

    05/02/2013
    Par M. Bertrand DELANOË

    Tous les avis ne coïncident pas. Voici quelques liens qui démontrent que l'affaire divise. Toutes ces positions vous permettront peut-être de vous forger une opinion.

    _/_/_/  France Inter : Feu nourri sur les salles de shoot avec l'intervention de Marisol Touraine

     Les salles de shoot ne sont pas encore ouvertes, mais elles sont déjà dans le viseur de l'opposition. Hier le gouvernement a donné son feu vert à l'expérimentation à Paris d'une salle de consommation de drogue, (ou "salle de shoot"). Un concept jusqu'à présent illégal en France mais existant dans plusieurs pays européens, dont la Suisse et l'Allemagne. La mairie de Paris avait bâti un "pré-projet" mais l'autorisation du gouvernement était nécessaire.

    Dans l'entourage de Jean-Marc Ayrault, on défend d'ores et déjà "un travail préparatoire qui va permettre de confirmer la faisabilité du projet dans ses dimensions sanitaire, scientifique, sociale, économique et en terme de sécurité publique".

    Pas de calendrier précis pour l'instant, mais le projet pourrait se concrétiser rapidement, selon l'association de prévention et de soin en toxicomanie Gaïa-Paris, à l'origine avec Médecins du Monde du pré-projet. La salle serait ouverte dans le nord-est de Paris au printemps : "On est prêt", explique le président de l'association. "A partir du moment où le feu vert est donné, il faut compter trois mois environ pour la mise en place de cette salle, en prenant en compte la formation des équipes et le travail de pédagogie auprès des riverains."

    _/_/_/  20 Minutes : Il n'y a pas de hausse de la consommation après l'ouverture des salles de conso

    _/_/_/  20 Minutes : Une salle de shoot va être expérimentée à Paris

    _/_/_/  Politis du 7 février Une salle de consommation bientôt à Paris

    _/_/_/  FranceTVinfo   Que font nos voisins européens ?

    _/_/_/  Le Monde     Matignon accepte l'expérimentation à Paris d'une salle de consommation de drogue

     

  • Pourrait-on revenir au commerce de proximité ?

     

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    (Boutique Leboine au 144 rue du faubourg Poissonnière)

    Combien de scandales alimentaires seront nécessaires pour que les consommateurs revoient leur jugement sur le commerce de bouche, bouchers, traiteurs, artisans-boulangers.... Ils sont certes plus chers, leurs horaires sont plus contraignants, mais il est rare de se voir servir un produit pour un autre ! 

    L'ampleur de l'affaire du cheval dans les lasagnes et autres plats préparés avec de la viande de boeuf - on  nous dit de toute part qu'il s'agit de vache en réalité - semble avoir atteint son pic. Les enquêtes ont désigné les protagonistes de la filière, les abatteurs, les traders en alimentaire, les intermédiaires et les transformateurs. Le cas est clair. Le consommateur n'est pas tout à fait né de la dernière pluie : quand une affaire est trop belle, on ne tarde pas à découvrir qu'il y a anguille sous roche. Dans le cas qui fait grand bruit, les prix étaient trop bas, trop bon marché, pour que les importateurs ne se soient pas rendu compte qu'ils n'achetaient pas le fameux "boeuf-vache", même si l'offre ne traitait que de bas morceaux, forcément moins chers que les parties nobles. 

    On a beaucoup parlé de rabais dans la presse. De qualité qui ne serait pas au rendez-vous quand le consommateur cherche avant tout le meilleur prix, en fait, le plus bas. En résumé, ces dérives de l'industrie alimentaire seraient quasiment imputables aux consommateurs qui veulent trouver des produits toujours meilleur marché. Quelques journalistes ont ajouté cependant que le consommateur moyen n'a souvent pas le choix: ses finances ne lui permettent pas de s'offrir le pavé de vache limousine ou de boeuf charolais chez le boucher du quartier. En effet, à 25 euros le kilo...

    Mais nos habitudes alimentaires peuvent changer. On nous dit de toutes parts qu'il est préférable pour la santé de manger moins de viande, particulièrement les viandes rouges, dont l'élevage est tellement gourmand en eau. Cela ne peut que profiter à l'environnement.

    Nos habitudes alimentaires doivent changer et nos réflexes aussi. Dans les milieux modestes d'après-guerre (la seconde), consommer de la viande tous les jours représentait une ascension sociale considérable, par rapport aux parents. Faire la démarche inverse, volontairement, maintenant, suppose une réflexion, une remise en cause des habitudes alimentaires, du regard que l'on porte sur l'alimentation.  N'est-ce pas pour certaines familles reconnaître leur faible pouvoir d'achat, un début de pauvreté ? Sinon pourquoi acheter des lasagnes à la viande (et quelle viande ?), souvent surgelées, plutôt que d'accommoder un paquet de spaghettis ou de tagliatelles avec une bonne sauce tomate ? saupoudrés d'un peu de gruyère ou de parmesan (devenu au fil du temps du grana padano si l'on n'y prend pas garde ou qu'encore une fois on a opté pour le sachet le moins cher...). Manger de la viande établit sans doute encore un niveau social. La valorisation des légumes, des bons légumes, pourrait permettre de sauter le pas, à condition que leurs prix ne flambent pas à leur tour.

    Pour faire le tour du sujet, à l'anglaise, nous vous proposons la lecture d'un article paru dans le Financial Times le 14 février, qui balaie assez bien l'ensemble de la problématique. Les Anglais se sont insurgés violemment contre la présence de ce noble animal dans leur alimentation, autant par principe que par sentimentalisme. On ne mange pas de cheval au Royaume-Uni, et à terme nulle part ailleurs. Ils nous avaient pourtant mijoté un beau scandale avec leurs farines et leurs vaches folles dans les années 1980-90. La maladie de Creutzfeldt-Jakob associée est restée dans les mémoires. Là encore, la recherche du profit était à l'origine de l'affaire. Trouver des aliments bon marché à base de carcasses animales permettait d'augmenter les marges... Au total, ce sont des millions de ruminants (plus de 7 millions de bêtes) qui sont passés par les incinérateurs (voir le coût de la crise de la vache folle). Rappelons qu'avec la viande de cheval, aucun risque pour la santé n'est signalé.

    Les supermarchés ou la folie du rabais

    14 février dans le Financial Times, Londres, traduit et proposé par Presseurop.com

    Pour être tout à fait informé, ne ratez pas le dossier de COURRIER INTERNATIONAL :  Fraude dans les assiettes. Certains articles sont réservés aux abonnés, mais d'autres sont libres d'accès.

    De la viande de cheval pour les pauvres, dans NRC Handelsblad d'Amsterdam grâce à Presseurop.com



  • Le conseil d'une lectrice qui nous a séduit

    paris,musée-érotisme,paul-amar "Si vous voulez échapper à la grisaille, allez au Musée de l'Erotisme. Le "18e du Mois" a fait un article sur les oeuvres de Paul Amar qui y sont exposées, et j'avais fortement envie d'y aller. Chose faite hier soir, Jean et moi y avons passé presque 2 heures.... Le musée comporte sept étages au total.
     
    e44a6f32e15cb53ee479b2697e759e2e_S.jpgJe n'y avais jamais mis les pieds. C'est, étonnamment, un musée très esthétique, avec des oeuvres d'origines très diverses. Pas mal de reportages photos aussi sur d'anciennes maisons closes du 9e arrondissement, des vidéos assez osées tournées dès le début des années 1900, que vous pouvez zapper sans état d'âme si le sujet ne vous branche pas trop, etc. etc.
     
    J'ai été très séduite par les oeuvres de Paul Amar qui sont exposées au 3e étage. C'est un assemblage incroyable de coquillages, très kitch. La couleur et les paillettes y explosent comme un feu d'artifice. Et Paul Amar, leur géniteur de quelque 92 ans, a beaucoup de malice et d'humour. C'est de l'art brut. Et j'aime.
     
    Peut-être a-t-il déjà fait l'objet d'une expo au Musée d'Art Naïf. (Nous n'en avons pas trouvé trace.)
     
    Voici ci-dessous l'occasion de découvrir ce charmant vieux monsieur et sa femme. A la fin de la vidéo, il parle avec beaucoup d'humour de la commande que lui a passée le Musée de l'Erotisme.
    L'exposition dure encore 2 mois, il semble. 
    Si l'aventure vous tente, l'entrée est à 10 € et les plus de 65 ans bénéficient d'un tarif à 6 €."
     

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Adresse :               72 boulevard de Clichy 75018 PARIS

    Téléphone :            01.42.58.28.73

    Jours d'ouverture : tous les jours, y compris les jours fériés

    Horaires d'ouverture : de 10H00 à 02H00 du matin