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Paris - Page 131

  • Paris et le cinéma dans la rue

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    c’est le nombre d’autorisations de prises de vues délivrées en 2012 (1170 en 2011) par la cellule des prises de vues de l’état-major de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne.

    La réglementation

    En effet, à Paris, les opérations de prises de vues sur la voie publique sont réglementées et font l’objet, d’une compétence partagée entre la préfecture de police et la mairie de Paris.

    847 des autorisations accordées ont relevé d'une procédure simplifiée (673 en 2011), c’est-à-dire réservée aux tournages effectués en équipe réduite (moins de 10 personnes, techniciens compris), avec un matériel spécifique (une caméra à l’épaule ou sur pied, un à deux projecteurs sur pied ou portatifs).

    252 contrôles ont par ailleurs été effectués sur des lieux de tournages, au cours de l’année.

    Détail des tournages 

    • 96 longs métrages (107 en 2011), 
    • 146 courts métrages (120 en 2011), 
    • 98 publicités (83 en 2011) et 
    • 64 séries télé ou téléfilms (92 en 2011).

    Actu

    La cellule de prises de vues de la préfecture de police était présente à la 3e édition du salon des lieux de tournage, qui s’est tenu les 14 et 15 février, parc de la Villette (19e). Près de 357 visiteurs sont venus à sa rencontre pour bénéficier de son expertise, obtenir des renseignements sur les conditions de délivrance des autorisations de tournage sur la voie publique ou connaître les modalités d'occupation de l'espace public en matière de circulation, de stationnement.

    Quelques films tournés en 2012

    Parmi les tournages autorisés l’an dernier, figurent notamment « Le coeur des hommes 3 » de Marc Esposito, « Quai d'Orsay » de Bertrand Tavernier, ou encore « La grande boucle » de Laurent Tuel qui a nécessité des prises de vues sur les Champs-Elysées (8e) le jour de l’arrivée du Tour de France.

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  • Une nouvelle venue dans la lutte contre le Diesel

    Depuis peu les résultats d'une enquête approfondie ont été publiés sur la dangerosité du Diesel. Le doute n'est plus permis : il faut interdire le Diesel au moins en ville, les particules fines qui s'échappent de sa combustion sont néfastes à notre santé, elles sont cancérigènes. 

    Une nouvelle association Arrêtons le diesel  a été créée en décembre dernier avec un site qui mérite le détour, tant l'information y est complète. 

    Pour donner le ton, voici un extrait des lectures que vous allez y trouver :

    Le scandale français du diesel

    Longtemps suspectées pour leur dangerosité, les émanations des moteurs diesel ont officiellement été déclarées cancérigènes par l'OMS le 12 juin 2012.

    A l'origine de 42 000 décès prématurés chaque année, le diesel continue pourtant d’être  subventionné  par notre gouvernement. Un véritable scandale, et un scandale français, qui n’a d’équivalent nulle part ailleurs dans le monde. C’est en France que la concentration de véhicules diesel est la plus forte. Une politique fiscale avantageuse, un bonus écologique uniquement axé sur les émissions de CO2, sans prise en compte des polluants spécifiques au diesel et beaucoup plus dangereux pour l'homme tels les oxydes d’azote et les particules fines, ont abouti à une dieselisation croissante du parc automobile français. A l’heure actuelle, près de 80% des voitures neuves vendues en France sont des motorisations diesel. Comble de l’ironie, la France est contrainte d’importer du diesel, et exporte en parallèle de l’essence, notamment vers les Etats-Unis.

    De grandes agglomérations ont déjà interdit le diesel dans leur centre-ville, comme Tokyo, Milan ou Athènes. Un nouveau scandale de santé publique est à l’œuvre, sous nos yeux, tous les jours, dans nos villes et dans nos campagnes. La France est aujourd’hui malade de son diesel qu’elle a tant chéri. Il est plus que jamais temps d’arrêter cette folie.

    Alors, ensemble, maintenant, arrêtons le diesel.
     
  • Au conseil d'arrondissement du 10e hier soir...


    paris,10e,commerce,préemption,baux,fonds.... les conseils de quartier s'exprimaient sur leurs problèmes locaux. Le règlement du conseil d'arrondissement du 10e permet aux conseils de quartier de présenter un voeu et d'obtenir en réponse la position de l'équipe municipale. Nous saluons toujours dans notre blog cette avancée démocratique qui n'existe pas dans tous les arrondissements. 

    Au pré-conseil d'arrondissement, donc, le conseil de quartier Château d'eau Lancry, très actif sur la problématique des étalages et terrasses présentait un voeu dont nous reprenons ci-dessous les demandes:

    • Bilan de la situation dans l'arrondissement,

    • Elaboration concertée d'une Charte pour le 10e

    • Mise en oeuvre ou renforcement des opérations de contrôle dès les beaux jours

    • Mise en place d'un comité de suivi associant élus, professsionnels et habitants au travers du Conseil de quartier


    paris,10e,commerce,préemption,baux,fondsSi dans notre quartier, situé autour du carrefour Barbès, nous avons plus à souffrir des débordements d'étalages et notamment ceux des magasins de chaussures du boulevard de Magenta, puis sur le boulevard de Rochechouart côté 18e, des colifichets pour touristes après Anvers, dans le quartier Château d'Eau Lancry le problème est constitué plutôt par les terrasses de cafés et restaurants. Il manque l'affichage – obligatoire - de leur autorisation ; il n'y pas de marquage au sol ; les débordements sont fréquents ; les menus et les chevalets balisent le trottoir ; les riverains se plaignent du bruit en soirée; enfin le manque de place pour le passage des handicapés est notoire...

    «  Un bilan représente un travail long et important. Une charte a déjà été réalisée pour la Cour des Petites Ecuries et, pour le moment, ma priorité est de faire la même chose rue du Faubourg Saint-Denis» a précisé Hélène Duverly, l'élue chargée du commerce dans le 10e . « N'hésitez pas à signaler une terrasse qui déborde ! »  a ajouté le maire.

    Le conseil de quartier Louis-Blanc Aqueduc revenait une fois de plus sur la création de périmètres de préemption des fonds de commerce et des baux commerciaux, des mesures rendues possibles par la loi du 2 août 2005. Il s'agit de permettre la sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité. Sujet déjà évoqué sur notre blog il y a un peu plus d'un an (notre article du 20 janvier 2012).

    Si dans notre quartier l'opération Vital quartier a permis le rachat de plusieurs boutiques rue de Dunkerque récemment et rue de Maubeuge, le dispositif n'a pas d'impact sur le secteur Gare du nord - La Chapelle. Il s'agit donc d'aller plus loin. De nombreuses villes ( 116 en Ile de France) ont exercé leur droit de préemption lors de la cession de fonds de commerce, mais aussi de baux commerciaux.

    Cette fois, il semblerait qu'il y ait des avancées significatives de la part de la ville de Paris. Rémi Féraud a reconnu que l'opération Vital Quartier se heurte à des limites et qu'il faudra trouver d'autres pistes pour enrayer la mono activité de certains secteurs. «  Très certainement dans la prochaine mandature » a t-on entendu.

    Du côté du patrimoine, on a reparlé de l'église Saint-Vincent-de-Paul dont l'état nécessite encore bien des restaurations. Peut-être vous souvenez-vous des laves émaillées rendues aux façades de l'église au début de l'été 2011 ? 

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    Il s'agit maintenant de s'occuper de la toiture qui est d'origine et n'a quasiment jamais bénéficié de réparations. Mais cela a un coût : 4 millions d'€uros qu'il faudra budgéter dans la prochaine mandature. En attendant un grand lifting, on se contentera de la restauration du péristyle (frises en bronze entre autres) pour une somme plus modeste de 38 830 €.

    Pour mémoire, toutes les églises construites avant 1905 sont propriétés de la ville qui doit donc en assurer l'entretien.

  • Salle de consommation à moindre risque : enfin des réunions

    Gaïa. C'est le nom d'une association dont le nom vous est peut-être encore inconnu. La presse a pourtant parlé de leur action dans le cadre de la réduction des risques de transmission du sida et de l'hépatite, quand à plusieurs reprises a été évoquée au Conseil de Paris la prochaine expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ou bien il vous est arrivé de croiser leur camion, stationné plusieurs fois par semaine dans la rue de Maubeuge, et dans plusieurs autres lieux de Paris.  

    Où et quand ?

    L’antenne mobile du CAARUD (Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues) circule à Paris :

    - Les lundis, mercredis et vendredis après midi : Rue Ambroise Paré - Maubeuge
    - les lundis et jeudis soir : Gare de l’est, Porte de la Chapelle, boulevards des Maréchaux 
    - Les jeudis après midi : maraudes dans le sud de Paris

    Le lieu fixe du CAARUD, situé au 62bis, avenue Parmentier 75011 Paris, est ouvert  Lundi-mardi-jeudi-Vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 18h; Mercredi de 14h à 18h

    De quoi s'agit-il ? 

    Le Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) est un programme anonyme et gratuit issu du programme d’échange de seringues de Médecins du Monde créé en 1989. Il est géré depuis 2006 par l’association Gaïa-Paris.

    Il s'adresse aux usagers de drogues actifs qui souhaitent se procurer du matériel stérile et à usage personnel (seringues, aiguilles, kits de base, filtres stériles), recueillir des conseils pour une consommation à moindre risque, ou bénéficier d'un accompagnement social, d'une orientation.

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    Une salle de consommation supervisée à Vancouver (Canada)

    Notre quartier est pressenti pour y localiser une salle d'injection. Le maire du 10e, Rémi Féraud, n'a jamais caché qu'il y était favorable. Le maire de Paris l'a suivi dans son intention et jusqu'à ces dernières semaines, on attendait la décision du gouvernement de publier un décret qui autoriserait cette expérimentation. C'est fait. Nous avons publié ici même le communiqué du maire de Paris saluant cette action.

    Il reste toutefois à trouver la bonne adresse. Rappelons que les politiques se sont engagés à ne pas implanter la salle au pied d'un immeuble d'habitations, pour ne pas soulever une vague de protestations. L'un des avantages reconnus de la "salle de conso" est  - et cela s'est vérifié dans les pays qui en ont adopté le principe - de limiter l'abandon des seringues dans l'espace public. Abandon qui n'est pas toujours le fait d'un manque de respect d'autrui de la part des toxicomanes mais souvent lié au stress d'une prise en milieu ouvert, lié à la crainte d'être interrompu, pris sur le fait par la police. Un autre avantage est d'éviter les injections à ciel ouvert, dans les cages d'escalier, les recoins, ou encore les sanisettes : des situations qui inquiètent les riverains, les mettent mal à l'aise tout à fait légitimement. C'est pour ces raisons que Rémi Féraud souhaite que la salle soit située au plus près des usagers de drogues, nombreux aux environs de la gare du Nord et de l'hôpital Lariboisière. Autant pour eux que pour la tranquillité des riverains.

    Nous avons demandé plusieurs fois à la mairie qu'elle diffuse une plus large information sur les salles de consommation à destination des habitants du quartier. Chaque réunion du conseil de quartier Lariboisière au cours de laquelle le sujet a été abordé, a démontré que malgré les nombreux articles et documentaires sur le sujet, les habitants étaient très ignorants en la matière. Il ne faut pas minimiser ce que la drogue véhicule comme crainte, peur et angoisse. Beaucoup de toxicomanes déambulent dans le quartier et les plus précaires sont les plus voyants. Toutefois, les distributeurs de seringues, les deux implantés dans le quartier, se vident quotidiennement de quelques centaines de kits et nous ne repérons pas tous les usagers qui s'y fournissent. Pourquoi ? Parce qu'ils ressemblent souvent à "Monsieur-tout-le-monde". Le consommateur de drogues n'est pas seulement un jeune mal coiffé, tenant un chien en laisse et bizarrement accoutré ! Mais c'est celui-là qu'il convient d'aider et de tenter de sortir à la fois de son addiction et de sa précarité.

    Prenons le mal à bras-le-corps et regardons la situation en face, pour une fois.

    Le 4 mars, Gaïa et Coordination Toxicomanies - que nous avions invitée à notre assemblée générale en 2010 - se sont lancées dans l'information des habitants, courageusement, sans attendre que le lieu d'implantation soit défini. Leurs responsables avaient convié au débat les associations Vivre gares du Nord et Est, et  des riverains de la place Franz Liszt. Le Parisien du lendemain a rendu compte de façon assez partielle des débats, oubliant notamment de signaler notre présence et donc l'opinion favarable de certains habitants du quartier. Rien d'étonnant quand on n'assiste pas soi-même à la réunion... 

    Un réalisateur de documentaire, Jean-Michel Vennemani, a été autorisé à filmer les débats pour un film de 52 minutes pour France 2 qui montrera l'avant, les débats autour de l'ouverture et l'après quand la salle sera ouverte. Un travail de fond donc. Où toutes les opinions, toutes les sensibilités devraient figurer. 

    Nous nous félicitons que Rémi Féraud invite le 27 mars, à 19 heures, riverains et acteurs de terrain à la mairie du 10e, pour permettre toutes les questions. Nous souhaitions cette réunion publique dans notre article du 2 mars déjà. Aura-t-il trouvé d'ici là un lieu qui satisfasse toutes les parties ? 

  • Vélib', la RATP et le Louxor

    Trois acteurs majeurs de notre quartier dans un avenir très proche !

    Suivez-moi bien : le Louxor va ouvrir ses portes dès le 18 avril, 10 heures. Les travaux de voirie et d'aménagement des abords sont en cours et s'ils ne sont pas mis en difficulté par un retour brutal de l'hiver comme cette semaine, tout cela devrait prendre forme d'ici à la fin de ce mois de mars. Tout va bien donc. 

    La station de Vélib' située sous le viaduc du métro aérien, en revanche, ne va pas du tout. Elle est désespérément vide de tout vélo. Et cela de façon quasiment permanente. Que se passe-t-il ? Nous avons déjà signalé l'absence de vélos à la mairie, aux élus du 18e, puisque cette partie du boulevard de Rochechouart reste sous l'oeil vigilant de l'équipe du 18e. Rien n'y fait. JC Decaux qui gère les vélib', les stations et le réapprovisionnement, a répondu que tout allait bien, que la station était réapprovisionnée en fonction de sa fréquentation. Une réponse un peu facile à nos yeux ! Certes tous les mouvements de vélo sont enregistrés par le système informatique qui gère l'ensemble et notamment facture le client-cycliste. Mais, n'est-on pas en droit de penser que les clients sont rares parce qu'aucun vélo n'est disponible sur place ? Et, quand par bonheur, ou par miracle, un vélib' attend le client, sa selle est couverte de fientes de pigeons.... Pas très ragoûtant. Et peu propice à booster la fréquentation de la station !

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    C'est là qu'intervient le 3e acteur et le compte est bon : la RATP.
    Suivez du regard la trace des salissures qui recouvrent les cycles... 
    On lève la tête vers la voûte du viaduc... Mouvement de caméra vers le haut.  
    Et l'on découvre soit un pigeon bien vivant juché sur un des piliers du métro, soit un pigeon mort qui se balance dans les filets déchirés, censés leur interdire de se percher là. 

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    Sans compter qu'un petit nettoyage des piliers du métro serait du meilleur effet sur notre quartier pour accueillir les cinéphiles et les premiers visiteurs à venir au Louxor. Allez, la RATP, un bon geste !

    La Cour des comptes a publié à l'automne dernier un rapport qui concluait que le service autour de Vélib' pouvait encore progresser. Ce n'est pas l'utilisateur de Barbès qui va la démentir. Voir l'article du Monde sur le sujet ici

  • Les parvis poétiques ont 30 ans

    Festival Permanent des Poésies dans le 18ème arrondissement "Tout un poème !"

    les parvis poétiques

    marc delouze

    présentent
     

    VoiX de fait

    Lectures, chant, danse... et puis à boire et à manger...

    dimanche 17 mars 2013 (16h30-19h) 

    Fondations Boris Vian
    6 bis Cité Véron 75018 Paris (Métro Blanche) 

    Entrée libre

    Les Parvis poétiques - Adresse postale : 7 rue Ernestine 75018 Paris France Tél. 01 42 54 48 70 - parvis@free.fr – www.parvispoetiques.fr

    _/_/_/

    En droit pénal, la voie de fait est une violence quelconque envers une personne ne constituant ni une blessure ni un coup (physiquement). Un acte de désobéissance aux demandes du représentant de la loi peut aussi être considéré comme étant une voie de fait.
    En droit administratif en France, la
    voie de fait est une illégalité manifeste de l'administration commise dans l'accomplissement d'une opération matérielle d'exécution. L'administration porte alors atteinte, de façon grave, au droit de propriété ou à une liberté fondamentale, soit en prenant une décision insusceptible de se rattacher à ses attributions, soit en procédant à l'exécution forcée injustifiée d'une décision, même légale. (réf. Wikipédia)
     

    Parce que la poésie peut – doit ? – être un acte de désobéissance aux demandes des représentants de la loi poétique en cours ;

    parce que la poésie ne peut être qu’une illégalité manifeste commise dans l’accomplissement d’une opération linguistique particulière ;

    et parce que la poésie est d’abord affaire de souffle, donc une œuvre du corps et de la chair en mouvement, depuis Orphée, les aèdes, les derviches, les troubadours...

    pour ces raisons nous faisons appel aux poètes et artistes dont les noms suivent afin de procéder à la présentation de leurs VoiX de fait en présence d’un public qui en jugera en toute liberté. 

    Avec

    Serge Pey
    Daniel Blanchard 
    (« poète latin » - Contre-ténor) 
    Marta Petreu (poète roumaine) 
    Anne-Emmanuelle Fournier
    Katia Bouchoueva (poésie/slam) 
    Céline Lefèvre (danse)

  • Une brève pour rencontrer l'Ecosse ce week end à Montmartre

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    Samedi 16 mars à partir de 11 h :
    défile des pipes bands et des confrèries folkloriques du Sacré Coeur à la place des Abbesses

    Dimanche 17 mars de 15 h à 17 h :
    dégustation "Spirit od Scotland" à la Commanderie du Clos Montmartre 

  • Le sable à Paris, le granulat de caoutchouc en banlieue ?

    De quoi s'agit-il ? De la disparition des bacs à sable dans les parcs de certaines communes de banlieue. C'est ce qu'on apprend dans un article du Parisien récent (Le Parisien du 10 mars 2013 Menace sur les bacs à sable

    L'aseptisation avance bon train... Et pourtant on n'a jamais constaté et déploré autant de "gastro" chez les enfants comme chez les adultes. Serait-ce aussi une question d'hygiène ? Il faut se laver les mains souvent... et ne pas se lasser de  le répéter.
     
    Inconvénient des granulats de caoutchouc, toutefois : ils durcissent en saison froide et sont rendus glissants. Quand les enfants tombent, le sol est loin d'être aussi tendre qu'en saison tempérée. Du coup, les parents se plaignent. En conséquence, les mairies ferment les parcs... Vous croyez peut-être qu'il s'agit d'une plaisanterie ? Pas du tout, reportez vous à notre article du 19 décembre 2012 : nous y avions montré l'affiche placardée sur l'entrée du square Alain-Bashung dans le 18e arrondissement de Paris, fermé à cause du froid et.... des sols synthétiques rendus glissants.
     
    L'avantage du froid dans le sable est qu'il tue une partie des parasites et des microbes... Pas les crottes de chien, c'est vrai ! Les propriétaires de chien, éventuellement.
     
    Le Parisien a testé les réactions de quelques parents rencontrés. La majorité d'entre eux restent attachés au bac à sable et ne sont pas angoissés par les risques de contamination. A lire ici.
     

    bac_a_sable.jpg

     

     
  • La neige, les trottoirs glissants..

    L'événement est rare parce que nous sommes à la mi-mars. Pourtant tous les ans, on assiste à des chutes sur les trottoirs parisiens, dès qu'il gèle ou qu'il tombe quelques centimètres de neige. 

    Le Parisien nous signale dans un article d'Eric Le Mitouard que 600 km de chaussée devaient être salés ce matin. La chaussée, c'est bien pour la circulation des automobiles. Mais les piétons, que fait-on des piétons ?

    Nous avons déjà traité le sujet le 14 janvier de cette année en rappelant que chaque immeuble, chaque commerce est responsable de son tronçon de trottoir. Il faut savoir ce que l'on veut ! Soit payer davantage de taxes locales pour des services municipaux qui seraient capables de saler les trottoirs (vu la longueur des trottoirs mis bout à bout, cela paraît quasiment impossible), soit individuellement ou collectivement (quand il s'agit d'une copropriété) se prendre par la main et déblayer son morceau de trottoir ! Les gardiens d'immeuble ou les entreprises chargées de la sortie des poubelles et du nettoyage pourraient fort bien disposer de sacs de sable ou de sel (plutôt de sable) en prévision des épisodes de gel. A quand la raclette à neige en vente dans le supermarché du quartier ? On nous rebat les oreilles avec les exemples nordiques de rigueur budgétaire, pourquoi ne pas les prendre en exemple quand il est aussi facile de le suivre?

    Au lieu de cela, toutes les personnes peu sûres de leur marche sont clouées chez elles, et même les plus agiles ne sont pas à l'abri de mauvaises chutes. Pourquoi cet abandon d'un acte civique et tellement utile à tous ? On peut même vous dire que cela se nomme en Allemagne le Verkehrssicherheitspflicht. Quelque chose comme "l'obligation d'une circulation sûre". Cette obligation n'est pas fédérale mais relève du réglement des communes. Rien ne nous empêche en France de le rappeler de temps en temps, puisque cette obligation existe aussi chez nous et, également, de prendre des mesures plus tard si elle n'est toujours pas respectée.

    Un extrait d'article lu sur un site allemand : Rheinische Post (RP online) pour les germanophiles.

     

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    Schneeräumen ist für viele im Winter Muss, denn Vermieter und Hauseigentümer haben eine so genannte Verkehrssicherheitspflicht.Das bedeutet, dass sie vor ihrer Haustür für begehbare Bürgersteige sorgen müssen. Eine bundesweit einheitliche Regelung für das Schneeschippen gibt es bislang nicht. Die genauen Regelungen findet man in der Ortssatzung der Städte und Gemeinden. 

  • L'ancêtre d'Autolib'

    La voiture électrique n'a pas attendu l'équipe de Delanoë pour trouver des sympathisants. Regardez cette archive de l'Ina datant de 1968, qui se termine par ce commentaire de la voix off : 

    "....ces voitures trop grandes, trop vides, inappropriées au trafic urbain... Pourtant sans trop rêver, on peut espérer que demain la voiture électrique apportera un remède à tout cela (l'enfer urbain de la circulation). Fabriquée à une grande échelle, la voiture électrique pourrait être la seconde voiture idéale, une voiture dont il ne serait pas nécessaire d'être propriétaire. Dans des stations service spécialisées, l'échange se ferait instantanément, sur simple présentation d'une carte d'abonnement.... "

    Étonnant, non ? Cela vous rappelle aussi quelque chose...

  • "Louise Michel, écrits et cris" à la mairie du 10e

    Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes 2013 

    Rémi FERAUD Maire du 10e arrondissement, et

    Marie-Thérèse Eychart, Adjointe au maire du 10earrondissement chargée des Droits de l’Homme et de la Lutte contre les discriminations

    ont le plaisir de vous inviter à la représentation du spectacle ce soir


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    « Louise Michel, écrits et cris »

    Spectacle théâtral et musical sur Louise Michel (1830-1905)

    par la compagnie Marie Ruggeri

    le lundi 11 mars 2013 à20h00 -



    Conçu à partir de la correspondance et des Mémoires de Louise Michel, le spectacle « Louise Michel, écrits et cris » met en lumière le destin peu commun de cette femme, cette inlassable défenseuse des droits de l’Homme et des femmes, cette “Indignée” avant l’heure en plein cœur du XIXe siècle.

    Pour en savoir plus :

    Louise Michel dans Wikipedia

    La Commune : un document à partir de La Commune (Editions Stock, collection Stock+plus, Paris 1978, 504 pages. Première édition : 1898.) mis en ligne et développé en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi.

     

  • Pourquoi les policiers ont-ils été appelés "poulets" ?

    La préfecture de police a déménagé dans le passé. C'est peut-être une piste qui explique les "poulets"...

    24 mai 1871 : à l’occasion de la Commune, les locaux occupés par la préfecture de police depuis 1800 rue de Jérusalem (4e) sont incendiés. Sur décision de Jules Ferry, alors Maire de Paris, la Préfecture de Police est relogée provisoirement dans la caserne de la Cité destinée en premier lieu à accueillir la Garde Républicaine et les pompiers de Paris. Elle s’y trouve encore aujourd’hui… Et c’est d’ailleurs en prenant possession de ce site que les policiers ont sans doute hérité de l’appellation « poulet », la caserne ayant été bâtie sur l’emplacement de l’ancien marché aux volailles de Paris. La rue de Jérusalem a, quant à elle, disparu lors de l’agrandissement du palais de justice.

    Retrouvez une description détaillée de ce marché aux vollailles de la rive gauche (alors que les Halles étaient sur l'autre rive) dans la revue en ligne de la France Agricole, un article de Marcel Lachiver datant de février 2004.

    En revanche, si vous vous intéressez plutôt à l'histoire de la Commune, les archives de la télévison suisse proposent une série d'émissions en libre accès sur ce site. Ce sont 12 conférences télévisées, d'une demi-heure chacune, présentées par Henri Guillemin pour le centième anniversaire de la Commune de Paris.