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Paris - Page 128

  • Les Vélib dans tous les états

    "La qualité du service est appelée à progresser" : c'est l'invite que formulait la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France en novembre dernier dans son rapport consacré à Vélib'. Consulter le rapport

    Les griefs majeurs sont les faiblesses de gestion, les avenants successifs à l'avantage de l'exploitant (JCDecaux), les déficiences de maintenance et de régulation, par exemple défaut d'approvisionnement des stations... Ce dernier point est bien connu à Barbès et ce n'est pas faute de le rappeler régulièrement dans ce blog et même d'interpeller les élus et la RATP.

    Deux défauts se concentrent sur  la station située sous le viaduc du métro Barbès : 1° la présence de pigeons sous le viaduc, quand les filets de protection sont endommagés, cause des salissures décourageantes sur les selles des cycles (et pas seulement sur les selles) et 2° la station est mal approvisionnée pour ne pas dire vide le plus clair du temps. 

    pazris,vélib',barbèsDans ces conditions, le système de contrôle enregistre très peu de mouvements, et en conclut que la station n'est pas ou peu utilisée et ne nécessite donc pas un réapprovisionnement plus fréquent. On tourne en rond. Les rares cycles déposés par des "vélibistes" ne tardent pas à se couvrir de fientes et ne trouvent pas de repreneur, donc pas de mouvement enregistré... 

    Mais Barbès n'est pas la seule place à souffrir d'un manque de régulation. Que dire des gares ? Les stations aux abords de la gare du nord se vident très vite ou bien sont complètement pleines, comme le souligne le rapport, ce qui ne favorise pas l'intermodalité vélo-train. Alain Bargeton, adjoint aux transports, ne semble pas trop se soucier de ces critiques et se console avec les sondages qui reflètent majoritairement la satisfaction des utilisateurs. 

    paris,barbès,vélib',pigeons,cour-des-comptes-régionalePourtant, nous insistons ! Car la station sous le viaduc pourrait bien s'apprécier et trouver des amateurs, par exemple des cinéphiles venus se faire une toile à Barbès, au Louxor... Quoi de plus agréable que de redescendre le boulevard de Magenta sur une piste cyclable protégée au crépuscule ou la nuit tombée ? Nous comptons sur les énergies associées de la Mission cinéma et de l'exploitant Cinélouxor pour obtenir du gestionnaire JCDecaux un fonctionnement correct de la station et de la RATP qu'elle éloigne résolument les pigeons, en réparant ses filets. 


  • Louxor : abonnez-vous au site du cinéma

    Vous pouvez dès aujourd'hui vous inscrire sur le site du Louxor pour connaître la programmation, les horaires, c'est ici :

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    http://www.cinemalouxor.fr

     

     

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    Le Louxor - Palais du cinéma vous accueille au 

    170, boulevard Magenta - 75010 Paris

     

    Métro:             Barbès-Rochechouart lignes 2 et 4
    Bus :               
    30, 31, 54, 56, 85

    RER D, E, B : Magenta, Gare du Nord
    Vélib :             
    Station n° 9003 - Carrefour Barbès, sous le viaduc du métro
    Auto lib’ :       
    26 avenue Trudaine, 75009 Paris ; 23 Boulevard de Clichy, 75009 Paris,
                            11 rue Guy Patin 75010.
    Parking :        
    Goutte d’or, 10-12 rue de la Goutte d’or, 75018 Paris
                            Barbès, 104/106 boulevard de la Chapelle, 75018 Paris

    et à pied pour tous les voisins... 

  • Les six du LOUXOR, vernissage à la galerie AREA 15h-20h

     paris,art,louxor,galerie,10e,area,jean-de-seyne,martin-mcnulty,sinead-lu,tom-ho,maitena-barret,anouk-jevticExposition « Les six du Louxor » 

    Du 20 avril au 18 mai
    Vernissage le samedi 20 avril de 15h à 20h
    Galerie AREA - 50, rue d’Hauteville 75010 PARIS
    Fond de cour, 2ème étage à gauche.

    Le cinéma le Louxor retrouve les splendeurs de ses origines. Ils auront été six à lui redonner ses couleurs. La peinture d'origine, abîmée par les négligences du temps, s'était écaillée et les dessins avaient disparu sous les recouvrements successifs. 

    C'est Jean de Seynes qui a dirigé l'équipe chargée de restituer les décors égyptiens du cinéma, autour de lui : Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic.
    Ce n'est sans doute pas un hasard qu'intervenant ici comme des artisans, ils soient tous artistes, chacun développant un travail s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain.

    N'était-il pas alors judicieux, puisque l'on va apprécier la facette artisane et technique de leur travail de révéler leurs facettes créatives et artistiques ? Peinture, installation et dessin seront exposés à la galerie AREA afin de faire le pont entre la pratique décorative et la création personnelle de ces artistes. 

    Les Six du Louxor, une exposition collective 
    avec Jean de Seynes, Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic. 
    Informations au 01 45 23 31 52 

    Nous nous associons à l'hommage rendu aux artistes-artisans décorateurs qui ont travaillé à la mise en couleur de la salle principale du Louxor. Comme le précise cette information extraite du site de la mairie, les décors primitifs avaient disparu sous les différentes décorations qui ont suivi la décénie "égyptomaniaque" des années 1920,  en passant par les deux dernières discothèques d'un autre style... Ils sont enfouis maintenant sous l'isolation phonique et personne n'ira plus les regarder quelque soit l'état dans lequel ils étaient, quand on les a redécouverts.

    Tous les artistes et artisans ont donné le meilleur d'eux-mêmes jusqu'au dernier moment, comme en témoigne cette photo prise dimanche 15 avril, à quelques jours de l'ouverture, sous les rayons d'un soleil couchant.

     

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  • Inauguration du Louxor : des oublis....

    paris,barbès,louxor,delanoe,amis-du-louxor,paris-louxorLa foule se pressait jeudi matin devant le Louxor, le soleil était enfin au rendez vous. Beaucoup de passants et habitants tentaient de convaincre les services d'accueil de les laisser entrer mais il fallait montrer patte blanche. D'autant que s'étaient invités des manifestants d'un mouvement des mal logés : beaucoup de bruit mais pas de heurts.

    Installés dans les fauteuils de la grande salle Youssef Chahine, nous attendions les officiels (élus des 3 arrondissements) et le maire de Paris.

    Emmanuel Papillon avait annoncé lors du dernier conseil de quartier Lariboisière Saint Vincent de Paul (n/article du 4 avril) sa volonté de faire des associations de quartier qui avaient oeuvré à cette réouverture des « invitées d'honneur » : Action Barbès, Les Amis du Louxor et Paris-Louxor. C'est ainsi que nous avions pu proposer des invitations à nos adhérents.

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    Ils ont été plusieurs à nous en faire la remarque à leur sortie: « Mais où sont passées les associations dans le discours de Bertrand Delanoë ? » Rien sur la mobilisation des habitants dès 2001 pour le rachat du Louxor, rien sur la très belle exposition proposée à la mairie du 10e par les Amis du Louxor, rien sur celle organisée par Paris-Louxor qui ouvrira ses portes le 25 avril à la mairie du 18e. Rien non plus sur l'accompagnement du projet culturel par les conseils de quartier.

    Les citoyens ne sont pourtant pas pour rien dans cette réouverture. On aurait apprécié que ce soit dit !

    Quel dommage de ne pas avoir profité de ce moment pour parler de démocratie locale...

     

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    L'éclairage au plafond de la grande salle Youssef Chahine


    _/_/  Voir ou revoir l'article et la vidéo de France 3 Ile-de-France sur ce lien. ou ci-dessous la vidéo.

  • La Petite Istanbul en fête samedi prochain

    acort_la_petite_istanbul_en_fete_20_avril_2013_2.jpg?w=645&h=910

     

    Pour toute information complémentaire : 

    L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie – l’ACORT 
    Tél. : 01 42 01 12 60
    acort@acort.org

  • Kiosque de Bonsergent : rendez-vous avec la presse

    On a noté pour vous le tweet de notre conseiller municipal du 10e, Stéphane Bribard : il vous invite au kiosque de la place Bonsergent (10e) à 18 heures aujourd'hui en compagnie de Rémi Féraud, de Stéphane Guillon, et de Nicolas Demorand. Tout cela dans le cadre de PARIS AIME SES KIOSQUES bien sûr. 

    à : RV jeudi 18 à 18h kiosque place Bonsergent avec de , et

  • Wong Kar Waï au Louxor dès aujourd'hui

    20906_452609938141978_476824468_n.jpgAU LOUXOR, près de chez vous !

     

    Just for fun : 


    Le film du Louxor par Cinema_Louxor

  • Les kiosques encore en situation incertaine

    Le Figaro plagiait récemment un vieux slogan bien connu en titrant "Touche pas à mon kiosque !" (Le Figaro du 8 avril 2103). Puis  hier, Le Parisien a repris le sujet dans plusieurs articles alors que nous nous penchions sur le cas des kiosquiers et de la presse papier. Dans le quartier, au cours de la dernière décennie, nous avons vu disparaitre les points presse également. Souvenez-vous de la marchande de journaux au 167 rue du Faubourg Poissonnière, Madame di Stefano, et un peu plus bas sur le trottoir du 10e, d'une boutique plus vaste, disparue elle-aussi, ou encore rue de Rochechouart, au 78, un point presse remplacé par une onglerie. Notre liste n'est sans doute pas exhaustive. La création d'un petit kiosque à l'angle Magenta Maubeuge a été un effort louable mais pas significatif au vu de la tendance.

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    Le kiosque à l'angle de la rue de Chabrol et le Bd de Magenta (Photo Fred)

    Lors du dernier conseil de Paris, la municipalité a voté une subvention de 200 000 euros pour venir en aide au 340 kiosquiers parisien qui ont du mal à tenir, avec une activité bousculée en début d'année par les grèves qui ont secoué la messagerie de presse Presstalis. Il s'agit bien sûr d'une aide ponctuelle et exceptionnelle, mais les problèmes de la vente en kiosque ne sont pas tout à fait nouveaux. Les kiosquiers souffrent depuis plusieurs années de la baisse des ventes des supports papier au même titre que les points presse et les marchands de journaux traditionnels. Les gratuits sont passés par là et l'information en ligne a parachevé le travail. Sans négliger le fait que les Français ont toujours moins lu de quotidiens que leurs voisins européens. Les hebdo, ou mensuels, revues de toutes sortes, en revanche, se serrent pour ne pas déborder des présentoirs. Pour faire bonne mesure, la distribution des quotidiens est loin d'être un service régulier: les grèves y sont fréquentes parce que la restructuration prévue est très destructrice d'emplois. La CGT et le syndicat du livre tentent de sauver des postes, est-ce la bonne méthode ?  voir autre article du Figaro qui a enquêté sous la plume d'Alexandre Deboute.

    Cinq jours pour fêter les kiosques de Paris

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    Du mercredi 17 au dimanche 21 avril, le parvis de l'Hôtel de ville va accueillir une grande manifestation pour fêter ses kiosques. Au programme, une exposition sur l'histoire des kiosques, de 1857 à nos jours, des portraits de kiosquiers, de grandes unes de journaux et plusieurs conférences quotidiennes animées par les principaux acteurs de la presse quotidienne et magazine. D'autres événements, prévus à partir du 19 dans un kiosque par arrondissement, devraient également surprendre les lecteurs de presse parisiens. Programme complet de la manifestation, dès demain, sur www.pariskiosques2013.fr

    Les finances de la Ville ne pourront pas toujours renflouer les caisses vides des kiosquiers, même si leur silhouette est intégrée dans le paysage et manquerait aux charmes de Paris, selon un sondage publié ces derniers jours (Leparisien du 9 avril 2013). Une ouverture peut-être se profile, il est question de les autoriser à vendre des produits exclusifs. Nous avons trouvé d'autres expériences, comme à Compiègne où un ancien kiosque de presse a été détourné de sa vocation et transformé en boutique à biscuits. N'avons-nous pas écrit également sur des petites boutiques de rues, installées au pied du funiculaire de Montmartre, qui ressemblent singulièrement à des kiosques. Si les journaux ne font plus recette, on peut peut-être conserver l'emballage sans le contenu ? 

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    Pour revenir dans le quartier, nous avons appris par la Lettre aux kiosquiers parisiens de janvier 2012 (qui est en ligne) que le kiosque du 2 avenue Trudaine est désormais attribué en gérance fixe à Monsieur Philippe Claudeville. Nous vous encourageons à lui acheter vos journaux, car le kiosque est resté longtemps fermé au point que nous doutions de sa ré-ouverture. (voir notre article en juillet 2010). Au coeur de Barbès, le kiosque devant la station de métro a connu des hauts et des bas, mais semble là pour un moment encore, avec une presse très cosmopolite qui fait sa singularité et un kiosquier que les journalistes apprécient pour sa verve... quand ils enquêtent sur le carrefour.

    A lire encore dans le Parisien du 16 avril 2013 :
    - Boulogne veut arrêter l'hémorragie 
    -
     Kiosquier rue de Bretagne
    - Les principaux points de vente disparaissent

    Toutefois, et comme souvent, certains articles sont réservés aux abonnés, mais vous pourrez les retrouver en vous inscrivant sur le Groupe Paris 10e Infos Medias.

     

  • Le Louxor : sa programmation passée et... celle d'après demain !

    Sur le site de France Inter, le 21 mars, est paru un article, le rappel de l'émission sur le Louxor ressuscité accompagné de bandes audio très intéressantes. 

    Nous vous les livrons tel quel grâce au lien ci-dessous qui vous y conduit directement. Vous reconnaitrez la voix d'Annie Musitelli des Amis du Louxor. 

    http://www.franceinter.fr/dossier-le-louxor-ressuscite

    Elle nous présente deux moments particuliers de l'histoire du Louxor. Pendant l'occupation allemande, différentes mesures (interdiction de projeter des films anglo-saxons, limitation de la durée des séances... ) prises par le régime de Vichy ont des conséquences sur la programmation :

    Lecture
     

     

     

    Autre moment important pour l'établissement, les années 60. quand la diffusion de films classiques bascule vers les westerns spaghettis et les péplums : 

    Lecture
     

     

     Et maintenant, c'est à dire dès jeudi, que va-t-on voir sur les écrans : 

     

    Le dernier film de Wong Kar-Waï :

    THE GRANDMASTER

    en version originale

     

    C'est l'histoire du grand maître des arts martiaux Ip Man que le réalisateur hong-kongais raconte en y mettant de grands moyens comme à son habitude. Avec plus d'ambition que pour produire un simple film de kung-fu, il a voulu retracer l'histoire du maître de Bruce Lee, une star qui a rempli les cinémas de nos boulevards avant qu'ils ne ferment. Il a mené l'enquête avec minutie, voyagé en Chine et à Hong Kong, rencontré d'autres grands maîtres du kung-fu. Le tournage a duré trois ans. Encore un détail qui frise le cocorico : le directeur de la photo est français, c'est Philippe Le Sourd. 

  • Une bonne nouvelle pour les mal-voyants

     L'accessibilité que nous défendons souvent dans ce blog porte prioritairement sur la déambulation. Combien de fois n'avons-nous pas critiqué tel chevalet placé au milieu d'une voie piétonne ou les motos garées sur les trottoirs qui sont autant d'obstacles pour les personnes présentant un handicap visuel. 

    Mais l'accès à l'information est toute aussi importante, c'est pourquoi nous nous réjouissons de cette annonce de la Ville de Paris : l'ensemble de ses sites internet va devenir accessible aux mal-voyants. Il était temps car l'oibligation en est faite à l'échéance 2015...

    C'est une entreprise de Roubaix (Nord), spécialisée dans l'accessibilité numérique, Urbilog qui a remporté l'appel d'offre. "Si les images diffusées sur l'écran d'un site ne sont pas assez commentées, cela ne sert à rien pour la personne équipée d'un outil de synthèse vocale." C'est alors le casse-tête assuré et l'impossibilité d'accéder aux informations souhaitées. La tâche est vaste. La petite société nordiste va devoir revisiter toutes les pages de tous les sites, au besoin les reprendre, les modifier, pour que l'information puisse atteindre tout le monde.

    Une info lue dans le Parisien du 9 avril.


    _/_/_/ Pour les personnes mal-voyantes, mais pas totalement aveugles, il existe un logiciel spécifique pouvant agrandir toutes les informations qui apparaissent à l'écran suivant les besoins de la personne malvoyante. Le même agrandissement s'applique tant aux textes qu'aux icônes, menus, boîtes de dialogues, etc.

    video_loupe.jpg

     
  • SCMR : l'information sur FR3 en 2010....

    paris,10e,salle-conso,salle-injection,santé-publique,toxicomanieSur le métier remettons notre ouvrage ! Nous le faisons depuis bientôt 5 ans dans l'association ACTION BARBES, puisque une poignée de personnes du bureau s'intéressait à la question, de près déjà, au moment où nous avons proposé à nos adhérents de focaliser notre assemblée générale de 2010 sur ce problème.

    S'intéresser au problème, ce n'était pas seulement lire les rapports des instituts experts mais aussi participer à des réunions d'information grand public ou à des colloques destinés aux professionnels (médecins ou associations du secteur). De quoi se forger une idée précise et des convictions.

    Habitants du quartier, nous étions forcément sensibles aux problèmes de seringues abandonnées et d'intrusion dans les halls d'immeuble. Sensibles aussi à la présence des distributeurs de seringues gérés par l'association Safe — au point de demander le déplacement de l'un des deux qui sont dans le quartier, pour la tranquillité des riverains de la rue Guy Patin (Voir nos articles sur le sujet dans nos bulletins d'information dans les archives du blog). Sensibles encore à la grande précarité des toxicomanes que nous croisons entre la gare du Nord et la station Barbès.

    Nous acceptons que certains expriment leurs craintes, leurs peurs, et même leur légitime aspiration à vivre dans un quartier sûr. Mais pas qu'ils se cachent derrière des arguments moraux issus d'une autre époque et affirment que puisque la drogue est le mal, exit les toxicomanes, circulez, y a rien à voir ! Et au mieux, chez les plus tolérants, allez vous « shooter » loin de chez moi ! Ca ne marche pas comme cela. La preuve ? Cela fait trente ans que l'état et sa police luttent contre la drogue, les trafics et poursuivent les usagers, or, malgré ces efforts coûteux, il n y a jamais eu autant de consommateurs. Ajoutez y le vieillissement des toxicomanes, la crise économique et les difficultés de certains à survivre, en résumé la précarité, et vous aurez la toxicomanie de rue telle que nous la connaissons autour de la gare du Nord. Elle est fort bien décrite dans ce reportage de France 3 du 24 septembre 2010, visible sur YouTube grâce au lien ci-dessous. Rien n'a vraiment changé depuis lors.

    → la consommation de drogue près de la gare du Nord :

    Comme souvent, ce jour-là, France 3 avait diffusé deux reportages : en soirée, ses reporters avaient décrit la situation dans les rues de notre quartier mais lors de l'édition du midi, ils avaient montré la visite d'élus franciliens à Genève, à la salle de consommation gérée par l'association Première Ligne, appelée Quai 9.

    → visite des élus à Genève http://youtube/ijE53YhGFSc

    (Le reportage commence à la seconde 26... patience et plongeon dans le passé proche !)

    Une quinzaine d'élus franciliens ont visité
    le 17 septembre 2010 le Quai 9 à Genève

    Asso Elus santé publique et territoire – présentation de l'association → http://www.espt.asso.fr

    Quel est l’endroit le plus pertinent pour installer une salle en ville ? Il faut qu’il soit pleinement accessible et là où le deal et la consommation posent problème aux riverains. Si une salle est ouverte à Paris, il faut que ce soit en plein tissu urbain. Dans un premier temps, les habitants y sont opposés, manifestent, signent des pétitions. Mais une fois la salle ouverte, plus personne ne souhaite la fermer. La première réponse est toujours « non », ensuite « peut-être, mais pas chez moi » et, enfin, une fois que la salle est là et qu’elle a fait ses preuves comme objet urbain et outil social, les citadins reconnaissent son importance.

    Nous aurions pu écrire ces quelques lignes tant elles reflètent l'état actuel de la situation et ce que nous pensons. Mais ce n'est pas le cas. C'est un paragraphe tiré du site de Métropolitiques, une revue électronique animée par des enseignants-chercheurs et des praticiens issus de la plupart des disciplines de l’urbain.

    Nous avons cherché et trouvé pour vous sur le net, en téléchargement gratuit, la synthèse du séminaire organisé par l'Association nationale des villes pour le développement et la santé publique "Elus, Santé publique & territoiresTome 2 : JOURNEE DE SYNTHESE. Le document est très complet mais la situation évolue très vite, quand on ne fait rien. Les chiffres seraient sans doute à revoir. 

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    le Quai 9 à Genève