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Paris - Page 127

  • Opération Propreté-Prévention Barbès-Paré

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    Il y a un an tout juste, les mairies du 10e et du 18e avaient organisé une opération coordonnée de nettoyage appronfondi (OCNA) spéciale "matériel de Réduction des Risques liés à l'usage de drogues aux abords de la Gare du Nord. (voir notre article sur le bilan de cette opération).

    L'opération menée avec les divisions territoriales des deux arrondissements et des associations intervenant auprès des toxicomanes a été cette fois-ci appelée OPP (Opération Propreté Prévention): elle a eu lieu la semaine dernière. Deux stands étaient installés les mercredi et vendredi  après-midi devant la sortie de métro Guy-Patin et rue Ambroise-Paré. Agents de la propreté, représentants de Gaïa et Coordination Toxicomanies souhaitaient  sensibiliser riverains et consommateurs de drogues aux bons gestes à adopter pour éviter les risques. Des plaquettes étaient même traduites en russe car on sait que de nombreux géorgiens consommateurs viennent dans le quartier.

    Johanne Rosier, de l'association Coordination Toxicomanies, présente sur les stands, a bien voulu répondre à nos questions.

    Comment cette opération a-t-elle été accueillie ? Quel public avez vous rencontré ?

    C'est plutôt positif pour nous car notre présence a été appréciée par les habitants comme par les personnes fréquentant le quartier. Ils ont été sensibles au message que l'on faisait passer, notamment parce que l'action était à la fois tournée dans leur direction et dans celle des consommateurs de drogues. Pour nous, acteurs de terrain, une telle opération permet d'ouvrir le débat simplement, sur la question du petit matériel, de la présence des consommateurs et sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR). 

    Le profil des hommes et femmes venus sur les stands était très varié : vendeurs à la sauvette, hommes qui trainent dans le quartier souvent sans y habiter, jeunes et moins jeunes, riverains...bref, un échantillon assez représentatif du quartier Barbès. Une trentaine de consommateurs de drogues ont pu être sensibilisés, russophones ou non, toujours avec un accueil facile, ceux-ci concernés par la question, pas choqués de l'action ni des difficultés que celle-ci traduit.

    Nous imaginons que la future SCMR a été évoquée ?

    Bien sûr ! Nous avons constaté que son ouverture est attendue par la plupart des habitants, notamment ceux du 18e. Ils sont soucieux que les choses avancent. Il y avait bien quelques opposants, non majoritaires.

     

    Ce type d'opération, qui va au devant des citoyens sera-t-elle renouvelée ?

    Je ne le sais pas encore même si cela est souhaitable. Tout dépendra des forces vives (associations, DPE (direction de la propreté et de l'environnement), Smash (service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène…) et de la volonté politique. Ce qui est certain, c'est que services de la ville et associations travaillent dans un même sens, apprécié par tous.

    Pour info : depuis juin 2011, le Smash effectue deux passages au lieu d'un aux abords de la Gare du Nord. On note une diminution de 15% du nombre de seringues récupérées en 2012 par rapport à 2011 et la baisse continue sur le 1er trimestre 2013. Le travail coordonné des associations de prévention et des agents de la propreté n'y est sans doute pas pour rien.

     

  • 7e COPIL Barbès : l'espace public

    L'actualité a été très fournie ces dernières semaines avec l'inauguration du Louxor et son ouverture au public dans la foulée. Nous avons voulu rester très près de ce sujet pour encourager le maximum de personnes à y aller voir par eux-mêmes, et en conséquence nous avons laissé de côté les résultats du comité de pilotage qui a eu lieu le 11 avril, le 7e de son histoire. Nous allons donc y revenir par petites touches en traitant chacun des sujets qui sont régulièrement passés en revue par le Secrétariat général de l'Hôtel de Ville et les services de la Ville, en présence des trois maires d'arrondissements limitrophes du carrefour. Nous avons commencé par la station de métro (voir notre article du 30 avril), aujourd'hui regardons ce qui s'est dit sur l'espace public.

    Pendant les quinze jours qui ont précédé l'ouverture du Louxor, les services de voirie ont aménagé le trottoir le long de la station de métro côté 10e. Nous avons regretté que la file de stationnement automobiles demeure de ce côté-ci plutôt qu'en face, pour protéger la piste cyclable  nécessitant l'implantation de potelets pour éviter le stationnement sauvage sur le trottoir. Mais il semble que les services de voirie après avoir fait une grande utilisation de ces potelets tout au long des trottoirs de la capitale en réduisent leur consommation. Certes, leur coût n'est pas négligeable. Pourtant, nous faisons nôtre le commentaire de Daniel Vaillant : "Après la folie des potelets, évitons la phobie des potelets !" 

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    Nous avons formulé quelques doutes sur la discipline des automobilistes locaux ou de passage quant au respect de la piste cyclable (voir ci-dessus le stationnement sur piste et trottoir). Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans quelques mois : si la piste est régulièrement chevauchée par des voitures qui stationnent, la section de voirie reverra sa copie, en inversant la file de stationnement. On aimerait éviter cette solution qui sera forcément coûteuse aussi. 

    L'espace public, ce n'est pas que la voirie et le stationnement. Particulièrement dans notre quartier où deux jours par semaine, les vendeurs à la sauvette — qu'on ne peut plus appeler des biffins, tant leur nombre a augmenté et les marchandises qu'ils tentent de vendre ne s'apparentent plus vraiment à de la seule récupération — occupent des pans entiers de l'espace dit public : le sous-viaduc après le marché, les trottoirs des rues avoisinantes, en particulier la rue Guy Patin, plus rarement la rue Ambroise-Paré, le boulevard de la chapelle et l'intérieur de la station de métro quand ils sont dérangés par les forces de l'ordre. Le maire du 18e connaît bien le phénomène qui a commencé vers le mail Binet et la porte Montmartre. La création d'un carré aux biffins géré par une association avait laissé quelque espoir de solution mais ce périmètre est régulièrement débordé, lui aussi.

    Le maire du 10e, Rémi Féraud, s'inquiète maintenant de ces débordements sur les marges de son arrondissement, report inévitable du traitement qui en est fait dans la zone de sécurité prioritaire du 18e, où les moyens policiers engagés sont conséquents. Les commissaires qui participaient au comité de pilotage ont décrit la situation sans langue de bois, mais n'ont pas proposé de solutions autres que la gêne et les mesures de dispersion, la saisie régulière des denrées et les contrôles d'identité répétés. Ils ont souligné qu'ils font la différence entre les plus précaires et les trafiquants, car il y a bien des trafics aussi.

    Rémi Féraud a insisté pour que ce quartier ne soit pas laissé à l'abandon, comme une sorte d'angle mort de l'action publique qui serait resté en dehors de la ZSP... Parallèlement, il craint les réactions des habitants, dont l'accès aux immeubles est parfois  rendu impossible par la présence très dense des vendeurs. Ce sont des situations inacceptables, a-t-il martelé. La violence peut apparaître à tout moment, car l'exaspération monte chez les riverains. 

    Autre espace public occupé illégalement, la placette Charbonnière, sur le 18e, qui abrite un rassemblement type "marché aux voleurs", qui va des smart-phones dernière génération aux vêtements sous cellophane d'origine. Les vendeurs ont vite fait de s'éparpiller dès qu'apparaissent les forces de l'ordre. On ne comprend pas toujours les missions des uns et des autres. Sans doute, la police préfère-t-elle remonter les filières que d'arrêter les lampistes. 

    C'est ce que nous avons compris pour le marché des Marlboro devant la station et sur le boulevard Barbès. Grâce aux caméras de vidéo-surveillance et à la présence d'un douanier, la police réussit à repérer ceux qui distribuent les cartouches et "relèvent les compteurs". Des actions qui ne sont pas visibles pour les habitants. Le commissaire Bouard qui coordonne la ZSP a regretté que l'arsenal juridique soit peu efficace alors que ce trafic de cigarettes est assez lucratif. En attendant, chacun vaque à ses occupations assez tranquillement, au moins aux yeux du passant et de l'habitant non informés...

     

  • 1er Mai 1891: la fusillade de Fourmies

    Bref retour historique grâce au site de l'histoire par l'image ici.

    Non, le 1er mai n'est pas qu'une histoire de muguet...

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    Fourmies. Mai 1891. Cantonnement militaire. Grand-Place.
    Louis PERRON

    Le 1er mai 1891, pour la deuxième fois, les organisations ouvrières du monde entier se préparent à agir par différents moyens dont la grève pour l'obtention de la journée de 8 heures, conformément aux directives de l'Internationale ouvrière. En France, le contexte est plus répressif qu'il ne l'était l’année précédente. A Fourmies, petite ville textile du Nord proche de la frontière belge tout juste sortie d'une longue grève, le patronat a menacé de licenciement les ouvriers qui arrêteraient le travail et obtenu du préfet qu'il mobilise un important dispositif de maintien de l'ordre. En l'absence de forces spécialisées, c'est alors, en France, à l'armée qu'incombe cette mission. Deux compagnies d'infanterie ont été mobilisées. En fin de journée, les soldats tirent sur quelques centaines de manifestants qui tentent d'obtenir la libération de grévistes interpellés dans la matinée et emprisonnés dans la mairie. Les affrontements se soldent par neuf morts, dont quatre jeunes femmes et un enfant. Ces morts, promus martyrs, vont devenir un symbole de la République répressive et de classe. « Car à Fourmies, c'est sur une gamine que le lebel fit son premier essai… » (Montéhus).

    Auteure : Danielle TARTAKOWSKY

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    Fourmies est resté très présent dans l'histoire des mouvements ouvriers mais aussi dans l'histoire du maintien de l'ordre par l'autorité publique. Au point de retrouver son évocation dans des ouvrages plus d'un siècle plus tard. Ci-dessous, d'Odette Hardy-Hémery, L'envers d'une fusillade, Fourmies, 1er mai 1891; Un patron face à la grève. Ed. L'Harmattan, 1996.

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  • 7e COPIL Barbès : retombées... sur la station de métro

    Nous avons choisi de ne pas vous donner un compte rendu long et austère de notre dernière réunion du comité de pilotage Barbès (11 avril) à l'hôtel de ville, mais plutôt de vous livrer les informations qui nous ont été transmises, sujet par sujet. Aujourd'hui la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Notre interlocutrice habituelle, Isabelle Bellanger, nous avait fait savoir qu'elle serait remplacée à l'agence de développement de Paris par Didier Perret. Nous avons pris contact et déjà échangé pour réclamer le nettoiement des piliers de la station qui sont actuellement couverts de tags peu esthétiques. Notre message demandait aussi la réparation des filets anti-pigeons qui sont déchirés sous le viaduc, côté 9e, et ne protègent plus les vélib' des fientes de ces volatiles. 

    La RATP avait-elle été avertie de la tenue de la réunion du COPIL Barbès ? Le fait est qu'elle n'était pas représentée. Résultat, nous n'avons pas pu réitérer nos demandes. 

    Comme nous, Daniel Vaillant, maire du 18e, estime que la RATP peut encore faire des progrès du côté de Barbès. De plusieurs sortes : bien sûr, en matière de propreté, comme nous le réclamons pour les tags, mais aussi au niveau de l'occupation illicite de son espace intérieur au rez de chaussée de la station, les jours de marché en particulier, une action nécessaire pour libérer les accès aux portillons et la sortie des usagers.

    Sur proposition d'Action Barbès, le Secrétariat général et la Mission cinéma de la Ville se sont déclarés favorables à la création d'une exposition relatant l'histoire du Louxor, ou sa rénovation, tout comme une exposition avait été présentée à la fin de la rénovation de la station par la RATP elle-même. De grandes  photos d'artistes représentant des figures ou des lieux singuliers du quartier avaient été suspendues dans l'immense espace intérieur du sous-viaduc. Renouveler une telle exposition serait le bienvenu pour marquer la réouverture du Louxor. Rien n'est fait pour l'instant, nous n'en sommes qu'à lancer des idées, il faudra penser au montage financier et convaincre la RATP, première concernée par le projet. 

    Une information confirmée pour finir : la réfection des verrières de la station aérienne est prévue pour cet été. La Ligne 2, en conséquence, passera la station Barbès-Rochechouart sans s'arrêter, comme ce fut le cas l'été dernier pour la station La Chapelle. On réfléchit encore où mettre les bases de vie du futur chantier (algéco) : sur le nouveau trottoir élargi côté 10e, ou plutôt rue Guy Patin à la suite de la station Autolib'. Les dates exactes du chantier seront communiquées ultérieurement. Cette interruption de service ne causera qu'une gêne passagère aux habitants du quartier qui, en revanche, se réjouiront de retrouver leur verrière sans ses trous.  Avouons qu'après une bonne averse, les quais  de la station aérienne prenaient des allures de pataugeoire !

  • Gérard Filoche vous explique l'ANI, accord national interprofessionnel

    Plutôt que de regarder le journal télévisé ce soir, qui a tendance à répéter les mêmes discours, les mêmes petites phrases, les mêmes annonces catastrophiques, regardez Gérard Filoche ici même. Il y a quelque temps, il était à Argelès sur mer, dans les Pyrénés Orientales. Cette vidéo a été beaucoup moins vue que sa déclaration sur le plateau de LCI, où il s'étranglait en évoquant certaines évasions fiscales... Il est là pourtant très didactique et explique ce qu'est le droit du travail, à des contemporains qui ne savent plus qu'il existe. Pour combien de temps encore ? Il rappelle des principes qui sont tombés dans l'oubli. Dommage. 

    L'ANI est un accord souple mais protecteur ? ce slogan passe mal... Ecoutez-le. Il vous dit pourquoi.

  • Exposition à la mairie du 18e sur les cinémas de quartier disparus

    L'association Paris-Louxor prolonge l'inauguration du cinéma Louxor par une exposition très complète sur tous les cinémas qui ont fait vivre le quartier Barbès il y a bien longtemps. Nous vous conseillons de faire le déplacement à la mairie du 18e arrondissement (Métro Jules Joffrin), y compris si vous n'êtes pas habitant du quartier, elle en vaut la peine. A voir jusqu'au 25 mai.

    Le lancement — on dirait vernissage dans les "beaux quartiers" — a eu le jeudi 25 avril en présence de Daniel Vaillant et de quelques élus du 18e, et sous l'oeil vigilant de Laurent Laborie (à gauche sur la photo ci-dessous), président de Paris-Louxor, qui ne cachait pas sa joie devant une salle des fêtes comble.

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    Vous reconnaitrez la maquette du cinéma

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    N'oubliez pas de vous rendre sur le site de Paris-Louxor pour voir les images de la première séance au Louxor, mises en ligne pour vous... 



  • Salle de conso : un point de vue en Lorraine

    On a écrit ici même, déjà que le Luxembourg possédait deux salles de consommation surveillée, parmi d'autres pays qui ont fait ce choix et ne sont pas revenus sur leur décision, contrairement à ce que Monsieur Federbusch (conseiller du 10e, Parti des libertés) tentait de nous faire croire, dimanche 14 avril, dans les discussions autour de son urne. Dans l'Est, le voisin lorrain s'interroge, et c'est légitime. S'interroger n'est pas refuser toute expérience. Nous avons trouvé un autre point de vue, dans une interview réalisée par France Bleue Lorraine du médecin psychiatre Etienne Igel, du CSAPA  (Centre de Soins d'Accueil de Préventions en Addictologie) Baudelaire de Metz, spécialisé dans les addictions (5 minutes) : 

    On y apprend que Nancy et Epinal se sont aussi déclarées candidates à l'expérimentation de la salle de consommation. Pour mettre les points sur les I, et encore une fois contredire les affirmations de l'entourage de Monsieur Federbusch, cette politique volontariste de santé publique n'est pas l'apanage d'une gauche parisienne et laxiste sous la houlette de l'équipe Delanoë-Féraud...(on a entendu bien pire pendant le dépouillement de la fameuse votation !)  Pour information, le maire de Nancy est André Rossinot, ancien ministre dans les gouvernements de Jacques Chirac (1986-1988) et d'Edouard Balladur (1993-1995), pas forcément un homme de gauche. Quant au maire d'Epinal, il est aussi son député, c'est Michel Heinrich (UMP) depuis 1997, successeur de Philippe Seguin (1983-1997). On est là dans les droites classiques qui ne défendent pas les toxicomanes par choix mais par raison, car ces hommes de bon sens, gestionnaires de leurs villes au plus près des réalités, trouvent dans cette expérimentation une piste plus crédible que l'ont été la répression et la tolérance zéro, surtout pour les personnes précarisées. 

    L'Académie de médecine a réitéré son opposition, certes, pour des raisons qui lui sont propres, elle estime que l'évaluation n'est pas encore suffisante, que le coût est élevé et elle souhaite privilégier plutôt l'approche médicale. Il y a donc des détracteurs parmi les professionnels de santé aussi. En revanche la Fédération d'addictologie est favorable.

    Nous conclurons en soulignant que l'évaluation ne pourra se faire en France que si une ville — nous souhaitons plutôt plusieurs villes — tente enfin l'expérimentation. On a beau jeu de dire qu'on n'est pas sûr que ce soit une avancée, ou que ce n'est pas adapté à la situation française, si on se croise les bras ou qu'on détourne le regard !

    25 salles en Allemagne, 45 aux Pays Bas, 15 en Suisse.... ça laisse perplexe, non ? Que des pays plongés dans le stup, l'orgie et l'immoralité ? Hum...

     
    /_/_/ Extrait de l'article de l'interview du maire d'Epinal par 100%Vosges.com en février 2013 (même lien que ci-dessus)
    "Vous vous êtes déclaré en faveur des salles de consommation de drogue, encore une façon de vous démarquer à droite. Où en est ce dossier ?
    J'ai lancé le débat en 1997, les salles de consommation de drogue c'est pour toucher des gens qui ne voient pas de soignants, qui sont dangereux pour eux-mêmes et pour leur entourage. C'est les amener à une bonne pratique puis un traitement de substitution. Marisole Touraine (ministre de la Santé) s'est dite favorable à cette mesure. "
  • Une offre de la Mairie de PARIS aux associations

    Opération « un ordi pour mon assoc».

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=45939&role=1Chaque année, la Ville de Paris modernise son parc informatique et recycle ses ordinateurs évitant en cela le traitement en déchet informatique polluant. Ainsi, la Ville de Paris prend le parti de contribuer à la réduction de la fracture numérique, de promouvoir l’accès à l’informatique, et de faciliter la vie des associations.

    Principe de l'opération : les ordinateurs proposés sont généralement des machines de 4 à 5 ans. Il s’agit de machines performantes pour un usage bureautique. Cet équipement utilisable en application bureautique est testé et remis à niveau. Il se compose d’une unité centrale, d’un écran, d’un clavier, d’une souris et d’un système d’exploitation. 
    Cet équipement informatique est proposé aux acteurs associatifs parisiens en quête d’équipement informatique, au prix symbolique de 8€.  
    Pour connaître les modalités d’obtention : cliquez ici.

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  • Louxor, à la mairie du 18e

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    Nos cinémas de quartier 
    Exposition participative « Vivre ensemble le cinéma » 
    Du 25 avril au 25 mai 
    Mairie du 18e - 1, place Jules Joffrin 75018 Paris

    La Mairie du 18e organise une exposition participative avec l'association Paris-Louxor, "Vivre ensemble le cinéma" avec le soutien d’ARTE, Télérama, le Louxor et la Cinémathèque française-Musée du cinéma. 

    Le visiteur pourra y voir des installations vidéos, des photographies, des textes de présentation des salles des anciens cinémas de quartier, des témoignages et des documents, souvent inédits, sur ces salles, formant un corpus de près de 30 cinémas. Ce projet d’exposition est né de la volonté de capter la mémoire volatile, la parole de la culture populaire, pour mieux fixer et partager, ces témoignages et documents qui s’évaporent inexorablement. 

    Entre la place Clichy et le carrefour Barbès, il est proposé de suivre un film invisible de 1,8 km qui chemine à la frontière des trois arrondissements et redonne vie à 24 cinémas de quartier. Cette promenade, non exhaustive, se prolongera jusqu’à la Goutte d’Or, Montmartre et aux alentours du Louxor. 

    Ce parcours a été réalisé avec la participation et le soutien d'habitants, cinéphiles, jeunes, moins jeunes, de toutes origines, amoureux de la ville et du cinéma, venus parler avec gourmandise du cinéma d’hier et d’aujourd’hui, de cette proximité tant géographique qu’affective qu’ils entretiennent avec les salles et le cinéma en général. 
    www.mairie18.paris.fr

  • Des bandes audio sur l'ouverture du Louxor

    Grâce à Emile Rabaté qui a été emballé par le Louxor, son inauguration, la place que lui ont offerte les médias toute cette dernière semaine, séduit aussi par l'égyptomanie en rencontrant Jean-Marcel Humbert.... et on le comprend ! Voici donc deux petites bandes son qu'il nous a adressées et qui méritent votre écoute attentive.

    Il était là aussi le premier jour : 

  • Les artistes décorateurs du Louxor

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    Samedi dernier nous vous engagions à participer au vernissage d'une expo à la galerie AREA qui rend hommage aux artistes décorateurs du Louxor. Notre ami Fred a fait quelques photos que nous vous proposons ici. 

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    Et pour parfaire votre information sur le sujet, nous ne pouvons que vous conseiller le très bon article des Amis du Louxor qui ont rencontré Jean de Seyne en novembre dernier. 

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  • Rue Ambroise Paré : on pérennise la voie unique au COPIL Barbès

    Le dossier porte-huit — ce sont les camions de transport par lot de 8 voitures — avance. Nous avions émis un voeu avec l'hôpital Lariboisière en conseil d'arrondissement le 17 septembre 2012 pour demander notamment que le stationnement des porte-huit prévu rue de Maubeuge soit bien respecté.
    En effet, les chauffeurs avaient pris l'habitude de charger et décharger les véhicules de location rue Ambroise-Paré devant les urgences et l'entrée principale de l'hôpital (voir le blog au 23 septembre). Ils sont ainsi plus proches des parkings Vinci situés sous la gare du Nord et gagnent du temps. Une réuniosur place avec les services de voirie avait eu lieu en novembre (voir article du 10 novembre) pour envisager des aménagements provisoires. Nous avons obtenu de la mairie du 10e qu'ils soient pérennisésDes travaux étaient donc en cours la semaine dernière pour créer du stationnement deux-roues afin de n'avoir qu'une seule voie de circulation. Ce point faisait partie de notre tableau récapitalif  - section voirie - présenté lors du dernier comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier — c'était le 7e de la série — et la décision a bien été validée.
    Pour autant, les porte-huit ne vont pas disparaître. Il était dans l'air d'imposer des transports par 4 au lieu de 8 voitures, mais les transporteurs ont argué que cette disposition doublerait le nombre de camions. Non seulement cela coûterait plus cher aux sociétés de location, mais parallèlement polluerait davantage aussi. C'est donc une affaire à suivre.

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    Pour avoir une vision chronologique de ce dossier sur les porte-huit et apprécier l'entêtement d'une association de quartier comme la nôtre (!), cliquez sur porte-huit dans les tags (mots-clé) ci-dessous... Même si l'affaire a des racines plus anciennes que notre présence sur la toile avec le blog, car nous traitions déjà de la circulation difficile autour de l'hôpital dans notre Bulletin d'information en version papier avant mars 2010.