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Paris - Page 123

  • Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, conseil de quartier ce soir

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    Après le remue-méninges de la réunion du 28 janvier 2013, l'équipe d'animation propose de reprendre la liste des idées et des propositions formulées par les habitants ce soir-là. 

    Les élus présents ce soir expliqueront le processus de mise en oeuvre d'un projet.

    En fonction de la faisabilité des projets, l'assemblée pourra établir une liste de priorités pour leur réalisation.

  • Commerce de proximité : on en a reparlé en conseil d'arrondissement

    Notre quartier, comme d'autres dans Paris, souffre d'une monoactivité envahissante puisqu'on voit maintenant des boutiques de vêtements de cérémonie s'ouvrir rue du faubourg Poissonnière après avoir colonisé dernièrement la rue de Rocroy et la rue de Dunkerque. La ville de Paris a pourtant donné des moyens à la Semaest dans le cadre de l'opération « Vital quartier » pour racheter des murs de boutiques (4 boutiques rue de Dunkerque et 2 autres rue de Maubeuge à ce jour pour les plus proches).

    Lors du conseil d'arrondissement du 10e le 3 juin dernier, les élus communistes Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart ont proposé un voeu (adopté) à ce sujet, présenté également en conseil de Paris les 10 et 11 juin.

     "L'existence d'un commerce de proximité diversifié contribue au dynamisme et à l'équilibre d'un quartier. Nous constatons que des difficultés persistantes font obstacle à l'existence de commerces de proximité répondant à l'attente de la population parisienne. La loi du 2 août 2005 en faveur des Petites et moyennes entreprises ( PME) ouvre la possibilité aux communes d'exercer un droit de préemption lors de la cession de baux commerciaux, de fonds de commerce ou de fonds artisanaux. Cette loi a déjà permis à plus de 400 communes de mettre en place un périmètre de préemption permettant l'utilisation de cette procédure.

    Avec la Société d'économie mixte d'aménagemenent de l'Est parisien (Semaest) et la mission Vital'Quartier, la Ville de Paris dispose d'un outil favorisant le développement économique et la diversité des commerces. Dans le cadre de sa mission, la Semaest s'est déjà vue déléguer le droit de préemption urbain.

    Pour ces motifs, sur proposition d'Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart, élu(e)s communistes, le conseil d'arrondissement émet le voeu que:

      Le Maire de Paris décide la création de périmètres de préemption des baux commerciaux, des fonds de commerce ou des fonds artisanaux, et propose l'extension des missions de la Semaest afin qu'elle accompagne la mise en oeuvre de ce droit de préemption et le développement du commerce."

    Rémi Féraud, conscient des limites de l'action de la Semaest, a répondu qu'Anne Hidalgo était prête à s'engager dans une réflexion sur la préemption des baux commerciaux. Ajoutant qu'une telle disposition aurait un coût  (notamment embauche de personnels pour remplir cette mission).

    Suite dans la prochaine mandature...

    En attendant, les choses semblent bouger au ministère de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme puisque Sylvia Pinel, devrait présenter au conseil de ministres de juin les évolutions qu'elle souhaite engager pour agir en faveur du commerce de proximité. Un projet de loi serait discuté à la rentrée. Quelques pistes évoquées : amélioration du droit de préemption, amélioration du contrôle des destinations des boutiques, encadrement de l'augmentation des loyers commerciaux.

  • En visite dans un conseil de quartier voisin

    Le thème principal du conseil de quartier Louis-Blanc-Aqueduc jeudi dernier concernait également les habitants riverains de l'hôpital Lariboisière. En effet, les animateurs avaient invité des représentants de l'APHP pour lancer le débat sur la future restructuration du pôle hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-Fernand-Widal.

    Entrer dans les détails des réalisations en cours ou à venir serait fastidieux, mais pour les lecteurs qui veulent en savoir un peu plus, qu'ils n'hésitent pas à cliquer sur le lien http://ghparis10.aphp.fr/le-nouveau-lariboisiere-2/.

    On a retenu le développement de l'offre de soins, le centre du diabète et de ses complications (unique en France), une réanimation chirurgicale au top niveau en sous-sol à Larib', des médecins de très haut niveau en hématologie, une augmentation des capacités d'accueil de l'unité d'hospitalisation d'urgence de courte durée et, pour les aspects techniques, une nouvelle IRM très performante pour la neurologie.

    "Malgré le contexte difficile, nous sommes plutôt en développement y compris à l'international pour certaines activités" a insisté Philippe Sudreau, directeur du groupe hospitalier.

    Quid du projet Lariboisière 2018 ?

    C'était une condition incontournable du maire et de la Ville pour accompagner le projet : accueillir sur le site de Lariboisière l'ensemble des activités actuellement à F. Widal et maintenir le nombre de lits. Ce sera bien respecté. Un engagement écrit  a été signé entre les deux parties. Il va falloir faire vite. Rémi Féraud a rappelé que le site de Lariboisière n'est plus aux normes de sécurité incendie. Quant à F. Widal, les conditions d'accueil et de travail sont dépassées.

    On est pour le moment dans la phase de réflexion et il faudra envisager ensuite la programmation architecturale : lancement du marché prévu 3e trimestre 2014.

    Pour notre quartier, quel impact ?

    L'accès des urgences se fera alors par le boulevard de la Chapelle et serait ainsi facilité. Pas davantage d'information pour le moment.


    paris,lariboisière,cq-louis-blanc-aqueduc,aphpEt pour le site F. Widal ?

    "La vente du site financera en grande partie la restructuration. Le PLU a déjà été modifié. Le projet n'est pas plus avancé que cela. Des discussions vont s'engager avec l'APHP. On cherchera à désenclaver le quartier et à construire des logements sociaux. Il s'agit bien du projet d'un nouveau Lariboisière et pas du projet de fermeture de F. Widal" a martelé Rémi Féraud.

    Action Barbès a déjà demandé qu'une concertation soit instaurée avec les associations et les conseils de quartier impliqués. L'échéance lointaine permet d'y réfléchir dès maintenant.

    Le sujet polémique d'actualité n'a pas manqué de ressurgir. On s'y attendait : le lieu de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR), étant désormais connu (39 boulevard de la Chapelle), le sujet se rapproche ainsi des habitants du conseil de quartier Louis BLanc Aqueduc. Quelques opposants se sont fait entendre, d'autres ont exprimé des inquiétudes parfois légitimes. Mais Rémi Féraud tient bon " il faut que nous avancions en matière de réduction des risques." Rendez-vous ce soir à la mairie du 10e.

    " S'il devait y avoir afflux de dealers et de consommateurs, nous arrêterions", a promis  le maire, qui, par ailleurs, a annoncé la mise en place d'un comité de suivi dans lequel siègeront des associations dont Action Barbès.

    Il a précisé les deux conditions requises à l'ouverture du projet pour l'automne : un personnel et des moyens suffisants pour un bon fonctionnement et une brigade territoriale images?q=tbn:ANd9GcT_rRVP0OHiXYsCbsXHEC0owQkDpJzSJm9LHOu-UcdEltHXrRl6de police pérenne pour le secteur.

    Enfin, un dernier sujet a été abordé, celui du devenir de la caserne de pompiers Château-Landon vide depuis plusieurs années. Une partie du rdc permettra prochainement à l'Armée du Salut de distribuer des repas au chaud tous les soirs et non plus sous le viaduc. Le projet final doit être discuté et complémentaire avec celui de F.Widal. Il permettra de programmer une extension des écoles Louis-Blanc qui manquent d'espace. La période électorale qui va s'ouvrir permettra de débattre et de proposer.


  • La chasse au Diesel

    Nous avons déja signalé notre plein appui à toute politique de la Ville pour réduire les effets nocifs de la motorisation au Diesel (voir notre article du 10 mars dernier). Las! les mesures tardent à venir. Espérons que les candidats à la mairie de Paris vont se saisir du dossier à bras le corps et courageusement car il faudra se battre contre le lobby des constructeurs automobiles. Or, les contraindre à changer leur modèle préféré va nécessiter un grand courage, en particulier par ces temps difficiles qui voient leurs ventes décroitre. Sauf à admettre que le modèle du moteur Diesel a peut-être vécu.... L'effort ne doit-il pas se porter vers des moteurs hybrides, économes en énergie, et propres pour l'environnement ?

    images?q=tbn:ANd9GcTG_jvKbS6iQh72DyX6p-Dr4ophH8HxAyH3zmp0yJm6tzTwku56C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire. Cependant nous lisions dans le Parisien du 17 mai une proposition du maire adjoint à la Santé, Jean-Marie Le Guen, qui décoiffe selon les termes du quotidien : il s'agirait de surtaxer l'achat d'une automobile au Diesel à Paris et en petite couronne pour lutter contre la pollution. Lire l'article :

    Le Guen part à la chasse au diesel (Publié le 17 mai 2013)

  • Petite pluie fine sur le pique nique solidaire

    P1060372_2.jpgLes organisateurs du pique-nique solidaire manquent un peu de chance au niveau de la météo. Nous avions titré hier de façon trop optimiste en évoquant un pique nique au soleil... Malgré cela, les habitants étaient nombreux à partager leur panier, comme en témoignent les quelques photos que nous avons prises pour vous. 

    En revanche, les membres de notre association qui étaient venus s'associer à l'événement avaient l'air un peu transis. Décontractez-vous !

    P1060368.jpg

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  • Salle de consommation en vue

    Réunion publique le 11 juin à 19h à la mairie du 10e

    Après la réunion houleuse du 27 mars à la mairie du 10e à laquelle nous avions participé, nous devrions en savoir un peu plus. Le lieu est désormais connu. Les questions sur l'organisation, la présence et le rôle de la police, la mise en place du comité de suivi...

    A ne pas manquer donc !

    Voici le communiqué de presse de la MAIRIE DE PARIS publié le 30/05/2013
     
    La future salle de consommation à moindre risque sera implantée au 39 boulevard de la Chapelle (10e). Situé sur un terrain appartenant à la SNCF, ce lieu permettra de répondre à la nécessité d’un accueil des usagers de drogue dans ce quartier, avec pour objectif de réduire les risques sanitaires et diminuer les nuisances sur l’espace public.
     
    Choisi en accord avec Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, la Préfecture de Police et la SNCF, ainsi qu'avec l'association Gaïa, qui gérera la salle, cet emplacement, isolé des habitations et des écoles du quartier, respecte les souhaits exprimés par les riverains, tout en répondant aux impératifs de sécurité et de santé publique.
     
    La délibération relative au dépôt du permis de construire pour la future salle de consommation à moindre risque sera examinée à l’occasion du Conseil de Paris, le 8 juillet prochain. Cette expérimentation fera l’objet d’une évaluation rigoureuse tant sur le plan sanitaire que sur celui de la sécurité. Conformément aux engagements de la Ville de Paris, les riverains seront associés au comité de suivi qui évaluera les bénéfices apportés par cette salle en termes de tranquillité publique.
     
    Une réunion publique de concertation aura lieu à la mairie du 10e arrondissement le mardi 11 juin à 19h afin de faire un point d'étape.
     
    Paris.fr
  • Pique nique solidaire au soleil..... on le souhaite !

    Malgré un titre optimiste, prenez quand même un parapluie !

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  • Les élus de quartier - 2 -

    Nous continuons notre série d'interviews des élus de quartier par le Président du groupe PCF et du Parti de Gauche au Conseil de Paris, Ian Brossat. Il est aussi élu du 18e, et particulièrement sensible aux problèmes de logement. Il a répondu très rapidement à nos questions et a même accepté de boire un verre pour une séance photo. Nous le remercions vivement. (Crédit Photo @FRemongin )


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    - On vous a vu récemment Place de la Bastille, avec beaucoup de monde, fêter le vote de la loi du mariage pour tous. Vous avez milité en sa faveur, on n'y revient pas, mais on est aussi très satisfait de cette avancée de l'égalité des droits pour tous. Toutefois, pendant les mois qui ont conduit à ce vote, on a assisté à des actions et des prises de positions violentes. Et mercredi soir dernier, l'agression mortelle de l'étudiant Clément Méric, pour des raisons d'ordre politique a profondément choqué.

    J'ai été, comme beaucoup, profondément accablé par la mort de Clément. D'abord, parce que j'ai des amis qui ont milité avec lui et me racontaient hier les discussions passionnées qu'ils avaient ensemble. Et puis surtout, il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit d'un crime politique. Il avait 19 ans, il se battait pour ses idées, il avait des convictions et des espoirs plein la tête. Et c'est pour cela qu'il a été tué. C'est pour cette raison justement que ce meurtre appelle une réaction politique. Il faut toujours se rappeler que l'extrême-droite, c'est le sang, c'est la haine. L'extrême-droite ne doit pas être banalisée. Elle doit être combattue pied à pied. 

    - Le droit à se loger est une autre priorité qui vous tient à cœur, surtout se loger correctement à des prix accessibles. Or, dans Paris ce droit a décliné ces dernières années. On est arrivé à une crise du logement comme dans les années 1950. Dans la seconde mandature de Bertrand Delanoë, pourtant, 40 000 logements sociaux ont été construits, qui malgré tout ne suffisent pas.

    Le 18e dont vous êtes un élu atteindra bientôt les 25% de logements sociaux, on approche là d'un seuil qui limite aussi la mixité sociale. Nous connaissons bien la Goutte d'Or où certains coins sont exclusivement constitués de logements sociaux.

    Cette mixité sociale qui vous est chère est souhaitable, mais acquérir des immeubles dans les quartiers du centre ou de l'ouest coûte un maximum... Comment faire ? Ne serait-il pas temps d'associer plus étroitement Paris à ses couronnes de banlieues, d'effacer les frontières définitivement (périphérique, administrations différentes) ?

    Comment voyez-vous la situation dans la prochaine mandature sachant que le foncier est rare et cher à Paris ? Préconiseriez-vous d'autres moyens d'action ?

    Comment se loger ? Pourrons-nous continuer de vivre ici au vu de l’évolution des prix de l’immobilier ? Voilà des questions que se posent aujourd’hui des milliers d’habitants. Et pour cause : en 5 ans, le prix de vente au mètre carré, dans le 18e, a augmenté de 32%. Cette évolution est devenue totalement délirante. Et c’est une majorité d’habitants qui en souffre : ceux qui sont mal logés, ceux qui paient des loyers exorbitants, ceux qui sont propriétaires et voudraient acheter plus grand lorsqu’un enfant naît mais ne peuvent pas le faire parce que les prix sont trop élevés. Tout cela engendre beaucoup de souffrances, beaucoup de colère.

    Je propose de faire de cette question l’enjeu numéro un. Baisser le prix de l’immobilier, ce doit être notre priorité absolue. Pour cela, je préconise deux pistes. D’abord, poursuivre l’effort en faveur du logement social. Il faut tendre vers 30% de logements sociaux à Paris, à horizon 2030. C’est le cas à Amsterdam qui n’est pas un enfer urbain. Mais attention : il faut impérativement veiller à mieux répartir le logement social, notamment dans notre arrondissement. Nous ne le faisons pas suffisamment aujourd’hui. Un exemple : depuis 2008, 2135 logements sociaux ont été créés dans le 18e. Seuls 10% d’entre eux sont situés à Montmartre et presque 50% à la Chapelle ou à la Goutte d’Or. Cela ne peut pas continuer comme ça. L’effort de production de logements sociaux doit être davantage concentré sur l’ouest du 18e.

    Deuxième axe de bataille pour lutter contre la spéculation immobilière : agir sur le parc privé. Il faut faire la chasse aux logements vides en augmentant très sensiblement la  taxe sur les logements vacants. Je propose aussi la mise en place de « loyers plafonds ». Dans chaque quartier, un loyer maximum serait fixé. Un propriétaire qui dépasserait le plafond se mettrait hors-la-loi.

    - Un autre thème que vous abordez fréquemment : les services publics. Vous avez critiqué le souhait du maire de Paris de ne pas accroître le nombre des fonctionnaires de la Ville. Or en période de réduction budgétaire... Mais, par ailleurs, de nombreux équipements municipaux ont été construits depuis 12 ans et leur gestion au quotidien crée des tensions. Que faut-il faire à vos yeux pour en sortir ?

    Vous avez raison. La question des services publics est pour moi essentielle. Le service public, c’est tout ce qu’on a quand on n’est propriétaire de rien. C’est le patrimoine de ceux qui n’ont pas d’autre patrimoine. C’est donc vital, a fortiori en période de crise. Cette question n’est pas séparable d’ailleurs de la question du logement. Quand on fait du logement social, on doit aussi penser aux équipements qu’on installe pour permettre à la population d’avoir accès aux droits fondamentaux. Il faut des écoles, des crèches en nombre suffisant. Malgré l’effort produit depuis 2001, trop de parents se voient refuser l’accès à une place en structure collective pour leur enfant. Évidemment, tout cela a un coût. Je l’assume. Et cela suppose effectivement d’augmenter le nombre de personnels de la Ville de Paris. Pas par dogmatisme. Mais par pragmatisme. Ouvrons les yeux. Depuis 2008, le Maire de Paris a décidé de stabiliser les effectifs de fonctionnaires. Dans le même temps, beaucoup de nouvelles structures publiques ont ouvert. Autrement dit, on fait davantage avec autant de postes. Résultat : la qualité d’accueil du public se dégrade, de même que les conditions de travail des personnels. Si nous voulons sortir de cette spirale, il faut avoir le courage d’assumer de nouvelles embauches. Pour ma part, j’assume. Cela a un coût, évidemment. Et pour financer ces nouvelles dépenses, il faudrait que notre municipalité mène un vrai bras-de-fer avec le gouvernement qui, au nom de l’austérité, baisse les dotations aux collectivités territoriales. L’austérité ou le service public, il faut choisir.

    - Pour se rapprocher de notre quartier, nous aimerions vous interroger sur la culture...  Récemment notre quartier a eu la joie d'assister à l'ouverture du Louxor, qui dresse désormais ses quatre mâts devant le viaduc du métro aérien. Nous avons aussi le centre Barbara à deux pas de là, et en face la bibliothèque de la Goutte d'Or qui vient d'être rouverte, enfin.

    Vous êtes professeur agrégé de Lettres modernes et vous enseignez à Sarcelles. Comment voyez-vous cette offre culturelle dans le quartier ? Est-elle en mesure de faciliter l'accès des jeunes populations à des activités culturelles ou, plutôt, de modifier la sociologie du quartier ? Dans la presse, on a évoqué une gentrification de cette zone dite populaire. Qu'en pensez-vous ?

    Tout le monde devrait se réjouir de l’élargissement de l’offre culturelle. Je suis très heureux du succès considérable rencontré par le Louxor. On comptabilise en moyenne 1000 entrées par jour. C’est énorme. J’étais frappé, lors de l’inauguration, de voir à quel point ce nouvel équipement fait la fierté des habitants de notre quartier.

    Un regret, cependant : alors que les structures municipales (Centre Barbara, Louxor) se portent bien, les espaces culturels indépendants, portés par des associations, sont pour une bonne part en très grande difficulté. C’est leur existence même qui est menacée. Je pense au Lavoir Moderne Parisien ou à l’Echomusée qui se bat pour son existence. La Ville de Paris ne fait pas suffisamment, loin de là, pour le développement de ces structures. Or le développement culturel de notre quartier passe par une complémentarité accrue entre équipements municipaux et structures associatives.

    - Enfin, nous aimerions connaître votre position sur l'expérimentation des salles de consommation à moindre risque. Le maire du 10e a validé le projet mais cherche encore un lieu où l'implanter(1). Les protestations des riverains vont bon train entre la Gare du Nord et l'hôpital Lariboisière. Toutefois, parmi les habitants se trouvent également des personnes favorables. Que pourriez-vous dire aux autres pour les convaincre ?

    Cette installation fait suite à un vote du Conseil de Paris, et Rémi Féraud a effectivement proposé que cette salle ouvre dans le 10e arrondissement. A mes yeux, l’installation de cette salle doit s’inscrire dans un cadre plus large de lutte contre les ravages de la toxicomanie. Il ne faut pas perdre de vue cette dimension-là. Face aux trafics, face à ceux qui s’enrichissent grâce à la drogue, il faut être intraitable. Quant à l’occupation des halls d’immeuble, bien souvent liée aux trafics, je pense qu’elle doit faire l’objet d’un traitement spécifique : évidemment, l’intervention policière, mais aussi l’intervention des habitants eux-mêmes. A Saint-Ouen, dans certains quartiers, pour résister aux dealers, les habitants, les amicales de locataires, aidés par les élus, organisent des rondes régulières pour ne pas laisser le terrain aux trafiquants. C’est une initiative dont nous pourrions nous inspirer ici.

     (1) Depuis notre entrevue avec Ian Brossat, un accord est intervenu entre la Mairie de Paris et la SNCF pour implanter la salle de consommation au 39 bd de La Chapelle. Il s'agit d'un espace accessible par une rampe qui descend du pont situé au-dessus des voies de la gare du Nord. Donc pas de bas d'immeuble comme s'y était engagé Rémi Féraud, le maire du 10e, pour tranquilliser l'opposition des riverains de l'hôpital Lariboisière. 

  • Flash spécial : marche blanche en souvenir de Clément

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    Une marche blanche en souvenir de Clément est organisée samedi 8 juin à partir de 14 heures depuis la station de métro Bréguet-Sabin. Des informations sur Métro News et sur la page Facebook Marche blanche antifaciste.

    Action Barbès soutient cette initiative et demande à tous les Démocrates de se joindre à cette marche pour la liberté et la vie.

  • Le maire du 10e à la rencontre des habitants de son arrondissement

    Les dernières grandes rencontres de proximité, sur le terrain dans les différents quartiers de l'arrondissement, entre les habitants et le maire du 10e, Rémi Feraud (dans son rôle strict de maire, en dehors de ses fonctions au PS) remontent à fin septembre dernier. Le voici à nouveau sur le terrain depuis mercredi dernier dans six quartiers, pour aller à la rencontre des riverains. Après la place Bonsergent mercredi dernier, et vendredi soir l'angle Ecluse Saint-Martin / rue de la Grange aux Belles, voici les prochains rendez-vous :

    Dimanche 9 juin de 10h à 12h : Marché Saint-Quentin

    Mercredi 12 juin de 17h à 19h : angle rue de Metz / rue du Faubourg Saint-Denis

    Vendredi 14 juin de 17hà 19h  : Place du Buisson Saint-Louis

    Mercredi 19 juin de 17h à 19h : Métro Louis Blanc

     

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  • Le Louxor-Palais du cinéma : le livre

    Maurice Culot, directeur des éditions AAM – Archives d’architecture moderne

    l’Association LesAmis du Louxor et son président Jean-Marcel Humbert,

    Philippe Pumain, architecte mandataire du Louxor

    Emmanuel Papillon, directeur du Louxor

     

    ont le plaisir de vous inviter à découvrir autour d’un verre,

    au bar et sur la terrasse du cinéma Louxor,

    l’ouvrage Le Louxor-Palais du cinéma

     

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    samedi 8 juin de 12 h à 13 h

    au cinéma Louxor

    170 boulevard de Magenta, Paris Xe

    Un livre conçu par Les Amis du Louxor, publié par les éditions AAM (Archives d’Architecture Moderne, Bruxelles) sous la direction de l’égyptologue Jean-Marcel Humbert et de l’architecte Philippe Pumain. Avant-propos de Bertrand Delanoë, préface de Costa-Gavras, photographies du Louxor rénové de Luc Boegly, avec des contributions de Michèle Alfonsi, Marie-France Auzépy, Jean-Marcel Humbert, Nicole Jacques-Lefèvre, Jean-Jacques Meusy, Annie Musitelli et Philippe Pumain.

    204 pages, 253 illustrations, 21 x 23,5 cm
    couverture cartonnée sous jaquette, 35 €
    Ouvrage édité avec l’aide du CNL,
    en librairie à partir de mi-juin 2013 (diff. Vilo).

  • Concert a cappella ce soir dans la salle Rossini

    image?resource_type=searchasso_image&id=5247Le Choeur François Vercken, sous la direction de Hélène Courtois, offre un concert à tous ses amis mélomanes ce soir à la mairie du 9e arrondissement (6,rue Drouot), dans la salle Rossini, à 20 h 30 :

     

    La nature et les saisons


    Au programme :  Clément Janequin (1485-1558), Guillaume Costeley (1530-1606), Felix Mendelssohn (1809-1847), Camlille Saint-Saëns (1835-1921), Anton Dvorak (1841-1904), Claude Debussy (1862-1918), Francis Poulenc (1899-1963)...


    L'entrée est gratuite, dans la limite des places disponibles.