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Dans le 10ème - Page 76

  • Drogues, réduction des risques, kézako ?

    Nous avons trouvé sur le site d'Euronews un article qui résume très bien ce qu'est la prévention des risques en matière de toxicomanie, les procédures à suivre pour réduire ces risques et les résultats que l'on peut en attendre. Tout justifie une telle action. Le projet de salle de consommation à moindre risque au 39 boulevard de La Chapelle fait partie de ces actions.

    La réduction des risques, qu'est-ce que c'est ?

     

    je supporte les SCMR.JPG

  • L’avis de la Haute Autorité de Santé à propos des SCMR

    La Haute Autorité de Santé (HAS), autorité publique indépendante, a publié le 24 Juillet dernier un avis à propos du projet de Décret gouvernemental mettant en place les salles de consommation à moindre risque (SCMR).

    Bien sûr, depuis l’avis émis par le Conseil d’Etat, les commentaires et recommandations de la HAS ne sont plus d’actualité puisqu’il faudra passer par une Loi. Il n’est néanmoins pas inintéressant de lire ce court document qui explique, voire justifie, la mise en place d’une SCMR dans le cadre de la politique de prévention des risques.

    On peut y lire notamment : « L’expérimentation sur les salles de consommation à moindre risque s’inscrit dans le cadre général de la politique de réduction des risques, menée en France depuis 1994, avec des résultats très satisfaisants … »  mais aussi « Les expériences internationales montrent également l’intérêt de prévoir au sein de ces salles d’injection des possibilités de prévention, de dépistage, voire de vaccination. »

    Au-delà des polémiques et des postures idéologiques, il est nécessaire de lire ce document qui contribue, par ses recommandations, à mieux comprendre un tel projet et aussi à faire en sorte que toutes les garanties soient données pour qu’il se fasse dans de bonnes conditions pour tout le monde.

     

    Avis HAS sur SCMR.JPG

    Cliquer sur l'image pour télécharger le document en PDF

    Et c'est avec plaisir que nous avons entendu cette semaine le Président de la République réaffirmer sa volonté de réaliser ce qu'il nomme "des projets de salles d'accompagnement à l'injection" précédés de la nécessaire mise à jour du cadre législatif en la matière.

     

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  • Rencontre avec le maire candidat du 10e

    Une fois n'est pas coutume, c'est le maire du 10e — le candidat, devrait-on dire — , Rémi Féraud qui a demandé à voir Action Barbès ce mercredi 20 novembre. Une délégation de 4 membres du conseil d'administration a donc été reçue dans le local PS du passage Brady, campagne municipale oblige. La démarche était légitime puisqu'il s'agissait de répondre de façon un peu officielle à notre opération cartes postales sur l'aménagement des abords de la Gare de l'Est. Voir nos articles du 14 septembre et du 20 septembre.

    Nous ne reviendrons pas sur le détail des aménagements déjà réalisés dans le secteur par l'équipe municipale au cours de cette mandature (2008-2014), car ils ont été rappelés en réponse à notre voeu lors du conseil d'arrondissement du 7 octobre dernier.(voir notre article du 31 octobre)

    Parlons plutôt de ce qui est nouveau

    La volonté de mettre en oeuvre la liaison entre les gares parisiennes affichée par Anne Hidalgo s'est trouvée étendue à la rive droite et pourrait bénéficier à nos deux gares du 10e.

    Nous approuvons ! D'autant que la rue d'Alsace, orpheline de son projet de balcon vert, pourrait en retirer un éclairage supplémentaire, bienvenu et réclamé par une grande majorité des habitants et des commerçants de cette voie et de la rue des 2 gares.

    Cela est bien mais il faut aller plus loin.

    Nous insistons sur la nécessité de structurer de façon rationnelle et sécurisante l'immense espace qui fait face à la Gare de l'Est, cette partie du boulevard de Strasbourg et des rues adjacentes, où stationnent d'innombrables autobus de la RATP, pas toujours en ordre aux heures de pointe, et où circulent des flux rapides d'automobilistes, pressés à certaines heures de sortir des encombrements.

    Nous souhaitons vivement que soient remis à jour les travaux du groupe de 60 personnes, habitants, conseils de quartier et associations, qui avaient planché pendant des mois sur un projet très complet sur les abords de la Gare de l'Est. Il faudra bien sûr intégrer les changements comme le square Madeleine Braun, réalisé entre temps.

    Annoncer la relance de la commission extra municipale des déplacements (CEMD) serait un signal fort de l'équipe municipale. Rappelons que cet espace de concertation avait existé pour le projet Magenta et plus tard pour la mise en place du Mobilien 26, rue La Fayette. Elle aurait toute sa place dans la prochaine mandature, car elle permettrait un travail collectif et de fond sur les abords de la Gare de l'Est et sur la liaison inter-gares, mais constituerait également un cadre de réflexion et de concertation sur l'axe du Nord de l'arrondissement, à savoir le tronçon oublié par l'Hôtel de Ville : Barbès-Chapelle.

    Comme il y a maintenant plus de douze ans, en changeant les noms, nous nous sommes entendus dire que notre interlocuteur serait désormais Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e et probable successeur de Daniel Vaillant.... Loin de nous l'idée de ne pas nous rapprocher de l'actuel premier adjoint pour parler aménagement du boulevard de la Chapelle. Mais pas sans les riverains, pas sans les conseils de quartier, pas sans les élus chargés de la voirie, de l'espace public, de la sécurité, de la propreté de l'arrondissement limitrophe, nous avons nommé le 10e ! Nous ajouterons qu'il va de soi que l'accessibilité est de toute première importance et que la commission handicap saura y trouver sa place, pourvu qu'on l'y invite.

     

    En 2001, Action Barbès s'est formée pour créer le lien nécessaire entre 9e, 10e et 18e et ne compte pas abandonner. C'est pourquoi de nouvelles commissions ad hoc se mettent en place au sein de l'association. Informez-vous et participez si le sujet vous tente.

  • Le projet de SCMR prisonnier de la politique politicienne

    paris,scmr,samedis-politiques,salle-de-consoLe projet de salle de consommation à moindre risques (SCMR) du boulevard de La Chapelle est un projet de santé publique s’inscrivant dans la politique de prévention des risques liés à la toxicomanie. Chaque mot a ici son importance car il définit très clairement le cadre dans lequel le projet s’inscrit : prévention des risques et toxicomanie. Ce sont deux sujets difficiles à aborder par les politiques, surtout à l’approche des élections, car ils sont à la fois chargés d’un certain flou mais surtout de beaucoup d’a priori, les deux perturbant d’abord une approche puis ensuite un jugement sereins du sujet. La situation actuelle du projet de SCMR à Paris en est le reflet parfait.

    La gauche au pouvoir (socialistes et écologistes), tant au niveau national que municipal, s’est rangée à l’idée qu’une SCMR pourrait être une approche raisonnable et efficace du problème de prévention des risques liés à la toxicomanie. Elle a lancé le projet parisien de manière assez volontaire mais son élan a été brisé net par l’avis négatif émis par le Conseil d’Etat. Certes les déclarations de la ministre de la Santé sont là pour nous dire qu’il ne s’agit là que d’une péripétie juridique qui n’altère en rien la volonté du gouvernement de réaliser ce projet. C’est ce que nous croyons comprendre de la déclaration de Marisol Touraine devant la représentation nationale le 15 octobre dernier.


    Question de Philippe Goujon à Marisol Touraine par MarisolTouraine

    Anne Hidalgo, elle, n’a pas oublié qu’elle est candidate à la mairie de Paris et probablement pour ne pas s’aliéner une partie de l’opinion publique qu’elle pense sans doute, mais sur quelle base, plutôt réticente au projet, s’est empressée de reporter celui-ci pour l’après élection.

    Disons tout net que les déclarations de Mme Touraine relèvent de la méthode Coué et ne donnent aucune garantie sur la volonté réelle du gouvernement de mener ce projet à son terme dans des délais raisonnables et que, parallèlement, les propos de Mme Hidalgo relèvent clairement du manque de courage politique et d'une certaine hypocrisie, un report post-élection pouvant devenir un report aux calendes grecques !

    La droite elle (UMP et centristes), toujours aux niveaux national et municipal, s’est déclarée avec force opposée au projet. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), candidate à la mairie de Paris en a fait un court paragraphe dans les « 7 progrès majeurs de la vie des Parisiens » qu’elle entend développer et ce dans la rubrique « sécurité, première des libertés ». C’est l’engagement numéro 4 « Refuser la salle de shoot ». L’intitulé de l’engagement et le choix de placer ce sujet dans cette rubrique « sécurité » est déjà une indication intéressante de l’approche que la candidate a du sujet. Que préconise NKM ? Augmenter les crédits à la prévention contre les addictions, multiplier les campagnes de prévention. Outre que les campagnes de prévention contre la drogue en général et les risques associés n’ont pas manqué ces dernières années avec le peu d’efficacité que l’on constate, on peut déjà noter que cette focalisation sur la prévention ne règle pas la question des toxicomanes qui ont besoin d’être soignés au même titre, par exemple, que le sont les alcooliques dans notre pays. NKM fait carrément d’emblée l’impasse sur le sujet.

    Au risque d’être un peu brutal, disons que le plus critiquable reste  quand même la malhonnêteté intellectuelle de l’approche de la candidate. Les termes utilisés (salle de shoot avec tout ce que cela comporte de péjoratif dans l’esprit de l’opinion publique alors qu’il ne s’agit pas de cela), les approximations tendancieuses (le Conseil d’Etat ne s’est pas opposé au projet, il a dit qu’il n’était pas conforme à la législation en vigueur), les fausses informations (l’Académie Nationale de Médecine n’a pas condamné le projet comme l’indique un article publié dans la revue Médecins de janvier/février 2013) et enfin la peur (faire du quartier le rendez-vous des toxicomanes, comme si cela n’était pas déjà le cas), tous les ingrédients d’une déplorable instrumentalisation politicienne du projet sont là pour encore une fois satisfaire une partie de l’opinion publique jugée plutôt hostile au projet (sur quelle base ?) et faire jouer les a priori idéologiques.

    Les deux attitudes sont à des degrés divers condamnables. Il s’agit d’un problème grave qui mérite mieux que des postures politiciennes, à commencer par une pédagogie dégagée des positions de principe et autres jugements moraux qui n’ont jamais réglé aucun problème de santé publique.

  • Ordures ménagères : une collecte en deux temps

    Nos adhérents sont très observateurs et leurs questions parfois nous mettent dans l'embarras. Voici un cas précis qui a demandé l'aide des services de la Propreté de Paris, en la personne du responsable de la division des 9e et 10e arrondissements, et de la personne chargée de la communication de cette même division, qui tous deux font preuve à notre égard de beaucoup de patience et de compréhension. 

    En octobre, nous sommes interpellés sur le fait que les bennes passent deux fois le soir dans le faubourg Poissonnière à des heures distinctes, multipliant les nuisances sonores liées au ramassage des conteneurs. Cela nous parait tellement peu vraisemblable que nous doutons. Mais il fait beau encore en octobre, les fenêtres restent ouvertes tard le soir, et le doute ne tient pas. On nous confirme de plusieurs sources.

    Nous nous tournons donc vers la DPE  qui donne l'explication sans tarder :

    paris,faubourg-poissonnière,dpe,propreté,ordures-ménagèresCe qui justifie qu’une collecte puisse se faire en bilatéral (côté pair et impair de la rue en même temps) est la largeur libre de la chaussée avec prise en compte du stationnement s’il existe.
    Cette largeur est en moyenne de 4,80 mètres pour la rue du Faubourg Poissonnière.  La procédure PG-06 stipule que la largeur laissée libre par la benne ne doit pas excéder 1,50 m, soit 0,75m de chaque côté du véhicule évitant le passage d’un 2 roues.
    Nos bennes ont une largeur de 2,50 m, il reste donc un passage libre de 2,30 m ce qui impose une collecte séparée pour les 2 trottoirs.
     
    Ce vendredi-là, suite à une panne de la benne qui collecte le haut de la rue du Faubourg Poissonnière côté 10e arrondissement, ce trottoir n’a été collecté que vers 22h49.
    En temps normal, la benne passe aux alentours de 20h45, ce qui fait que l’écart constaté entre les deux arrondissements n’excède pas le quart d’heure.

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  • SCMR : ce qui se passe au Canada

    Après l'Espagne et le Luxembourg, partons au Canada !

    Le projet Insite vient de célébrer ses 10 ans à Vancouver. Nos amis canadiens sont clairement en avance (ou disons plutôt que la France a pris beaucoup de retard) à propos du traitement réservé aux toxicomanes. Au centre de la démarche, cette belle phrase tirée de la présentation ci dessous :

    "Au centre du cheminement de la personne dépendante vers la guérison, se trouve la quête de la personnalisation, de l’espoir dans l’avenir et d’un besoin fondamental d’être reconnue pour sa juste valeur en tant que personne".

    Voici donc une courte présentation du projet Insite accompagnée d'une vidéo.

     

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    Cliquez sur l'image pour accéder à la présentation

     

  • SCMR : ce qui se passe au Luxembourg

    Après Barcelone, partons au Luxembourg !

    RTL a consacré le 12 octobre dernier un reportage sur le projet Abrigado, une salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans la ville de Luxembourg. Loin des clichés et des peurs irrationnelles, loin de ceux qui refusent de voir la réalité en face au nom de principes ou d'idéologies dont on voit aujourd'hui le désastreux résultat, le reportage nous dépeint les bénéfices d'une telle salle et de son acceptation par les habitants.

    En bonus avec l'article de RTL, un reportage de France24 sur ce qui se passe en Espagne, encore !

     

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    Salles de shoot : au Luxembourg, plus personne ne conteste leur efficacité


  • Travaux de voirie rue Ambroise Paré

    Nous avions bien remarqué une cabane de chantier Mairie de Paris rue Guy Patin mais aucun affichage ne permettait de savoir pour quels travaux elle était installée. Lundi dernier, des ouvriers étaient en plein travail rue Ambroise Paré, mais, là encore, pas d'information. Les panneaux datent de 2012... Il ne restait plus qu'à engager la conversation pour connaitre l'origine des palissades.

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    Il s'agit d'empêcher le stationnement le long de l'hôpital (comme cela a déjà été réalisé vers l'entrée des urgences) grâce à des aires de stationnement deux roues motorisées avec un simple marquage au sol. Et entre les deux stationnements prévus, installer des galinettes (photo ci dessous).

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    Ce dispositif est utilisé pour éviter les stationnements illégaux notamment de part et d'autre de la sortie d'un garage.

    Les ouvriers présents ne savaient sans doute pas pourquoi ces aménagements étaient programmés. Mais nous avons notre petite idée sur la question. Les porte-huit ne pourront plus se garer rue Paré. Il est vrai que nous avions soutenu la direction de l'hôpital Lariboisière lors d'un voeu commun en conseil d'arrondissement afin que ces véhicules polluants ne puissent plus décharger les véhicules de location. Une avancée à saluer.

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    Toutefois nous nous interrogeons sur les lieux que choisiront les sociétés de location désormais. Il y a bien des espaces prévus rue de Maubeuge mais pas en nombre suffisant. A moins que très bientôt on ne nous annonce l'interdiction des porte-huit ? Un accord aurait-il été trouvé avec les loueurs ?

    Surveillons tout de même, car autour de l'hôpital ne restera plus bientôt que la rue Guy Patin pour stationner...

  • Refusons les salles de shoot !

    La plate forme mondiale pour les Salles de Consommation à Moindre Risque (SCMR) nous a fait passer l'article ci-dessous. Sous une forme où se mêlent humour et provocation, il résume bien la situation telle que nous la vivons dans notre quartier.

    oOo

    Consommation de drogues et seringues usagées abandonnées dans des écoles maternelles, des parcs pour enfants, des cages d’escaliers, des caves, des locaux à vélos, des sanisettes et des bâtiments désaffectés qui laissent souvent apparaître un concentré de vie : sol recouvert de détritus, de morceaux de verre, d’emballages et bouchons de seringues, de seringues remplies de sang coagulé, de plaquettes de médicaments vides, de boîtes de bière extra-forte, de restes de nourriture, de papiers gras et d’emballages de restauration rapide, de cartons, de couvertures sales... Voilà à quoi ressemblent les salles de shoot !

     

    Alors OUI, refusons ces salles de shoot parce que ces conditions de vie d’hommes et de femmes sont inadmissibles et indignes d’une société moderne.

    Refusons ces salles de shoot parce que ce sont des lieux où tous les risques sanitaires et sociaux sont très élevés : infections par le VIH et les virus des hépatites, overdoses, dégradation de l’état de santé, anaphylactiques, phlébites, gangrènes, abcès, septicémies, candidoses, endocardites, problèmes pulmonaires, cutanés, digestifs et dentaires, fragilité psychologique, de santé psychique ou mentale, désocialisation, violence, petites délinquances… ;

    Refusons ces salles de shoot parce que ce terme cristallise un débat de santé publique et d’ordre public autour de la stigmatisation de la « tare morale » de l’usage de drogues par injection. Un débat qui engendre des réactions de peur, d’inquiétude et de rejet, qui sont elles-mêmes induites par des valeurs personnelles, des représentations, une méconnaissance, une imagination du « junky » obligatoirement sale, irresponsable, voleur, menteur, en marge de la cité… et empêchent toutes actions éthiques fondées sur un contrat social qui ne blâme pas les consommateurs de drogues ; un débat qui engendre des propos indignes de la part de certains hommes et femmes politiques qui, au lieu d’assumer leur rôle de responsable, afin d’améliorer la santé de leurs concitoyens, font obstacles aux soins de santé susceptibles de sauver la vie des personnes dépendantes, vivant dans la précarité.

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  • Abords de la Gare de l'Est, on n'oublie pas. Un point d'étape.

    Nos adhérents et sympathisants ont été nombreux à participer à l'opération « cartes postales » à la rentrée. Par ces envois, il s'agissait d'alerter le maire du 10e, directeur de campagne d'Anne Hidalgo, sur la volonté des Parisiens habitant autour de la gare de l'Est d'améliorer la qualité de vie dans ce secteur. En effet, les espaces y sont particulièrement vastes : devant la gare, rue du 8 mai 1945, boulevard de Strasbourg où le stationnement des autobus et des voitures particulières, ainsi que la circulation sont passablement anarchiques.

    Voyez des exemples en photos :

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    Début octobre, nous avions interpellé la RATP au vu d'une situation ubuesque et d'un entrelacs d'autobus plus impressionnant que jamais. Nous avions obtenu très rapidement — saluons la réactivité de la RATP à cette occasion — une réponse dont nous vous proposons un extrait :

    Nous avons bien conscience des désagréments que peuvent parfois provoquer les terminus de bus pour les riverains, en particulier les 6 lignes en terminus à Gare de l’Est.

    Les aléas de la circulation parisienne font que les bus n’arrivent pas toujours avec la régularité prévue et il leur faut alors se garer à plusieurs simultanément. A cela s’ajoute le stationnement illicite d’autres types de véhicules qui perturbe les manœuvres en terminus.

    Cependant, nous passons régulièrement des consignes aux machinistes pour qu’ils respectent les emplacements qui leur sont dédiés et nous allons dès aujourd’hui renouveler ces consignes auprès de leur responsables.

    Notre objectif est de relancer la réflexion sur un projet ambitieux et global pour les abords de la Gare de l'Est. Première étape, il était important de re-mobiliser les conseils de quartier et les associations locales qui ont déjà travaillé sur ce dossier et l'ont vu délaissé avec regret. Nous avons commencé par cela avant l'été. Ensuite il fallait convaincre les futurs candidats de l'importance du sujet et de la détermination des habitants. Enfin faire inscrire le projet dans le programme de la prochaine mandature.

    La deuxième étape a été de rédiger un vœu et de le faire adopter au conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul lors de la réunion plénière du 1er octobre. Défi relevé.

    La troisième étape consistait à le présenter au début du conseil d'arrondissement du 7 octobre (lire le texte ici). Toutefois la réponse qu'a faite Elise Fajgeles, élue du 10e chargée des transports et de l'aménagement de l'espace public, ne nous donne pas satisfaction. Pourquoi ?

    Elise Fajgeles a contesté que le projet travaillé pendant 18 mois par les conseils de quartier et les riverains ait été abandonné. Ce secteur, a-t-elle dit, a bénéficié de nombreuses améliorations au cours de la mandature qui s'achève : l'aménagement de la place Madeleine Braun, la sécurisation de certains passages piétons, la rénovation de l'escalier de la rue d'Alsace, celle du square Saint-Laurent, l'amélioration de la signalétique entre les deux gares, la création d'aires de stationnement pour les deux roues, mais passant, certes, du PIPP (plan d'investissements pluriannuel pour Paris) aux investissements localisés, qui n'offrent pas les mêmes moyens financiers.

    Nous ne nions pas ces avancées. Pourtant, on est loin d'avoir résolu la problématique globale de ce secteur qui peut se résumer en deux points: cohérence de la circulation et sécurité des piétons et des cycles. Il faut apaiser l'espace, le rendre accueillant, sûr. Et pour cela, reprendre en concertation avec les habitants, tous les points noirs du secteur et toutes les propositions faites dans la première phase de réflexion.

    Nous avons tiré un trait sur le Balcon Vert et ses difficultés. Il aura été l'épine dans le pied du maire, qui ne pourra pas faire avancer le dossier car nous sommes ici sur un terrain privé, celui de la SNCF, qui ne construira pas l'immeuble susceptible de porter le balcon vert sans être assurée de trouver des acheteurs ou des locataires pour l'occuper. De profundis. Pour autant, la rue d'Alsace qui surplombe les voies, devrait pouvoir intégrer le schéma global d'amélioration et offrir une liaison entre les deux gares plus agréable.

  • Les annonces publiques du jour 10/18

    Dans le 10e 

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    cliquez sur l'affiche pour en savoir plus.

      

    Dans le 18e 

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  • SCMR : ce qui se passe à Barcelone

    L'Espagne compte plusieurs salles de consommation à moindre risque (SCMR). Il est intéressant de voir comment celle de Barcelone fonctionne pour avoir une idée précise du sujet.

    L'association Clémence Isaure s'est prononcée favorablement pour contribuer à l'évolution des possibilités de Réduction Des Risques et des dommages avec l'ouverture de salles de consommation supervisées.
    Une visite à Barcelone lui a permis de rencontrer des acteurs impliqués depuis 10 ans dans cette démarche. Ce film de 15' donne la parole à ces acteurs et a été présenté lors du premier séminaire de la Fédération Addiction et du Réseau Français de Réduction Des Risques le 11 janvier 2013

    Vous trouverez des informations complètes sur les SCMR en Espagne dans le rapport du Consortium International sur les Politiques des Drogues (pages 5, 13 et suivantes).