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  • 3e édition des "Mercredis des Révolutions"

    Pour la troisième année, la Mairie du 18e arrondissement organise "Les Mercredis des Révolutions". Ce cycle de conférences d'université populaire propose depuis sa création une programmation toujours intéressante, et le cru 2019-2020 n'y déroge pas. Rendez-vous tous les premiers mercredis du mois de 18 h 30 à 20 h 30 à la mairie du 18e arrondissement pour écouter des historiens et des universitaires sur le thème pour le moins riche des révolutions. La première séance se tiendra mercredi 6 novembre prochain, l'entrée est libre et gratuite.

    "Comment se saisir aujourd’hui, dans un monde désenchanté, des expériences révolutionnaires du passé ? Comment ce passé révolutionnaire peut-il nous aider à penser un présent de plus en plus incertain ? 

    C’est à ces questions que, pour la troisième année consécutive, la Société d’histoire du 19e siècle et la mairie du 18e arrondissement, vous proposent de venir réfléchir dans le cadre d’une université populaire, ouverte à tous, gratuite et qui se réunit le premier mercredi de chaque mois dans la salle des mariages de la mairie.

    Autour de thématiques précises et renouvelées à chaque séance, un historien, chercheur de profession, et un « grand témoin » - acteur d’un événement, romancier, metteur en scène, auteur de roman graphique, etc. – viendront dialoguer avec vous. Des ponts seront esquissés entre le passé et le présent, entre l’histoire et l’action. Sans prétendre apporter de réponses définitives, nous essaierons, en confrontant l’expérience et la recherche historique universitaire, d’apporter un éclairage original aux interrogations et aux débats que traverse notre société. Bien évidemment cet éclairage nous le confronterons à votre expérience dans le cadre d’un échange libre entre les invités et l’assistance."

    Cette année cette université populaire se fera en partenariat avec le journal Politis et le site Parole d’histoire, ce dernier retransmettra chaque séance en podcast .

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    Programme de la saison 2019-2020 

    Démocratie directe : de la Commune aux gilets jaunes

    6 novembre 2019

    • Quentin Deluermoz et Maurizio Gribaudi

    • Séance animée par Emmanuel Fureix

    Esclavage et révolution : les Antilles

    4 décembre 2019

    • Myriam Cottias et Ary Gordien

    • Séance animée par Romy Sanchez

    Décolonisation et révolution : l’Algérie

    8 janvier 2020

    • Benjamin Stora et Alexandra Badea

    • Séance animée par Philippe Darriulat

    Révolution et roman

    5 février 2020

    • Judith Lyon-Caen et Michèle Audin

    • Séance animée par Thomas Bouchet

    Dessiner la révolution, autour de la Commune de Paris

    4 mars 2020

    • Bertrand Tillier et Raphaël Meyssan

    • Séance animée par Jacqueline Lalouette

    Réprimer les révolutionnaires, de 1848 à aujourd’hui

    1er avril 2020

    • Louis Hincker et David Dufresne

    • Séance animée par Mathilde Larrère

    Les ouvriers en révolution

    6 mai 2020

    • François Jarrige et Omar Benlaala

    • Séance animée par Fabrice Bensimon

    Femmes en révolution, autour de mai 1968

    3 juin 2020

    • Ludivine Bantigny et Leslie Kaplan

    • Séance animée par Mathilde Larrère

  • Exposition : "C'est (pas) marqué sur mon front"

    À l'occasion de la journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage, la Mairie du 18e arrondissement invite en ses murs Max Tchung-Ming et son exposition "C'est (pas) marqué sur mon front". Cette exposition photographique est visible du 7 au 15 mai (vernissage le mardi 7 mai 2019 à 18h30).

    "Brisant les chaines aujourd’hui invisibles des noirs qui peinent à trouver leur place dans une société et un monde professionnel où les a priori ont la vie dure, Max Tchung-Ming propose une galerie de portraits de femmes et d’hommes qui ont réussi à imposer leurs compétences. Sans excès d’honneur et sans indignité, en évitant le cliché éculé de l’exception spectaculaire qui sert de prétexte à une discrimination ordinaire, l’exposition nous présente sans fard les visages d’une nouvelle classe moyenne exemplaire pour tout ceux qui sont encore floués du système. L’image est brute, comme extraite du temps, suspendue à l’histoire de ces visages qui témoignent le plus naturellement possible du chemin qui relie le fruit aux racines. La chromie et le traitement de la lumière viennent renforcer cette intemporalité qui nous donne à réfléchir collectivement à l’altérité, à l’évolution de nos perceptions dans l’espoir qu’un jour les professions ne constituent entre les hommes qu’un élément ni plus ni moins distinctif, que la couleur de la peau.

    C’est (pas) marqué sur mon front est le reflet simple et tendre de ses âmes témoins des cicatrices encore douloureuses du passé et des brimades banalisées d’une société en mal de bienveillance. Cette exposition est surtout une formidable invitation à saboter l’oeil universel pour poser un regard chargé d’espérance sur notre humanité et sa capacité à progresser."

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    C'est où ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Du 7 au 15 mai 2019

     

  • Le point sur la Charte de la Vie Nocturne dans le 18e

    paris,commerces,bars,paris-18e,charte,mairie-du-18e,silence-on-fête,nuisances-sonores,nuisances-nocturnes,conseil-de-la-nuitSouvenez-vous : en raison des difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Ramey-Clignancourt-Muller, la mairie du 18e arrondissement a mené une démarche en 2014, qui a abouti à l'élaboration d'une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête", signée le 10 mars 2015 par la Mairie et la majorité des bars du quartier (voir notre article du 21 mars 2015).

    Cette démarche a permis d'améliorer la situation, et ainsi de contribuer à une meilleure cohabitation entre les riverains et les bars. En effet, la charte vise à concilier l'activité des bars avec la tranquillité du voisinage via différents engagements pris par les établissements.

    Toutefois, dès l'été 2015, on constatait que plusieurs engagements importants n'étaient plus respectés,  sans réponse adaptée de la part de la mairie qui organisait en septembre une réunion pour faire le point (voir notre article du 25 août 2015 et la réponse de la mairie du 18e dans notre article du 4 septembre 2015). Force est de constater qu'il n'est pas simple de faire appliquer cette charte.

    Mario Gonzalez, adjoint au maire du 18e chargé de la médiation, a alors mené plusieurs rencontres avec les gérants de bars dans l'intention de "relancer" la charte et son efficacité, notamment via un respect strict des engagements. De ces échanges, il est ressorti que les gérants rencontraient des difficultés à respecter à la lettre les horaires de fermetures des terrasses et des devantures, principalement pour des questions financières. Il faudrait donc les adapter.

    Le 15 janvier dernier, nous participions au comité de suivi de la charte, au cours duquel un compromis a été trouvé, et les horaires de fermeture adaptés :

    - fermeture des devantures tous les jours y compris week-end  à 21h (au lieu de 22h30 initialement prévu dans la charte) ;

    - fermeture des terrasses ouvertes du mardi au samedi à 1h du matin et le dimanche et lundi à minuit (au lieu de fermeture à minuit tous les jours - y compris week-end - prévue dans la charte).

    Une exception est prévue pour le bar Au Clair de Lune qui ne dispose pas de terrasse ouverte (uniquement une terrasse fermée côté rue de Clignancourt) : fermeture des devantures à 23h30 en période estivale (il restera à préciser que signifie exactement période estivale).

    Pour plus de détails, voir ici le compte-rendu du comité de suivi et le projet d'avenant à la Charte.

    Nous notons que la Mairie du 18e a renouvelé les autorisations de terrasse des bars du quartier le 1er janvier 2016 uniquement pour une période de 3 mois. En accord avec Mme Gabelotaud, élue du 18e chargée des commerces, M. Gonzalez a précisé que les demandes de renouvellement de terrasses seront effectives tous les 3 mois pour toute l’année 2016, avec possibilité d’émettre un avis défavorable à tout renouvellement pour non respect avéré de la charte. Devant les difficultés rencontrées, notamment pendant l'été 2015, la mairie du 18e a ainsi choisi de disposer d'un levier pour agir en cas de besoin. Il restera cependant à améliorer les actions de vérification du bon respect de la charte par la mairie,  par la mise en place d'un dispositif plus adapté en moyens humains. La brigade "verte" que prévoit de créer prochainement la mairie pourrait ainsi inclure cette tâche dans son périmètre.

    Quoi qu'il en soit, nous espérons que cette évolution de la charte permettra un respect pérenne des engagements qui y sont inscrits, condition nécessaire pour permettre de concilier l'activité des bars avec la tranquillité des riverains. Cela est d'autant plus vrai que les démarches menées depuis 2014 ont permis d'améliorer la cohabitation dans le quartier.

    Notre association participe actuellement au conseil de la nuit à l'Hôtel de Ville (voir sur ce sujet, notre dernier article du 28 octobre 2015) pour préparer une charte parisienne inspirée de celle du 18e.

     

  • Rénovation de la station Château-Rouge : réunion publique à la mairie du 18e

    Les travaux de la station Château-Rouge vont bon train avec son lot de problèmes à régler. Nous avions participé en novembre 2015 à une réunion organisée par Félix Beppo, l'adjoint au maire du 18e chargé de ce dossier. La réflexion avait porté notamment sur la rue Dejean et sur des possibles changements du plan de circulation (voir notre article du 23 novembre 2015).

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    Cette fois, il s'agira d'une réunion publique qui devrait permettre la présentation des pistes proposées pour améliorer la circulation (piétons et véhicules de chantier) sur la rue Dejean et les abords de la station de métro. Il est à noter que la mairie du 18e a déjà pris des mesures en ne renouvelant pas les autorisations d'étalages au 1er janvier. Les commerçants sont vent debout; la réunion risque d'être animée. On abordera également une possible fermeture anticipée de la station actuellement prévue en mai.

    Rendez-vous en mairie du 18e

    jeudi 4 février à 19h

     

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  • Les annonces publiques du jour 10/18

    Dans le 10e 

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    cliquez sur l'affiche pour en savoir plus.

      

    Dans le 18e 

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    Cliquez sur l'affiche pour en savoir plus.

  • la fin de l'esclavage

    paris,18e,esclavage,Daniel-vaillant,mairie-du-18e,La Mairie du 18e arrondissement commémore l'abolition de l'esclavage
    le jeudi 10 mai
    et invite les habitants
    à la projection d'un film documentaire
    Elie ou les forges de la liberté
    salle des mariages de la mairie
    à 20 heures.

    Il s'agit d'un film de William Cally
    qui sera suivi d'un débat animé
    par Florence Gauthier,
    maître de conférence
    à Paris 7 Diderot.

    Entrée gratuite. Merci de confirmer votre présence auprès de dominique.lemoine@paris.fr ou au 01 53 41 17 82

    D'autres informations
    sont disponibles sur www.lesrevoltesdelhistoire.org

    William Cally participera
    au Festival du film international d'Afrique et des Iles
    du 29 septembre au 7 octobre 2012....
    à la Réunion.
    C'est une info destinée aux voyageurs!

     

     Et aussi, dans le 10e cette fois, si c'est plus près de votre domicile, toujours au titre de la  Commémoration de l’abolition de l’esclavage :
    document?id=15312&id_attribute=111

     

    La Mairie du 10e accueille le 10 mai 2012 une projection-débat du film «Elie ou les forges de la liberté» et le spectacle « Waka Douvan Jou ».

  • Le 18e vu par ses femmes...

    2012 03 08 journée de la femme 18e.jpg

    Le rose ? Parce qu'il s'agit de femmes, sans doute... Un peu conformiste quand même.

    Le rose est toutefois préférable au noir des grandes ombres que l'on voit parfois déambuler dans nos rues. Elles sont rares et c'est bien ainsi.

    Le 8 mars célèbre la journée internationale de la femme, et le 18e convie à 19 heures toutes celles et tous ceux qui seront libres en début de soirée (19 heures) à venir au vernissage de l'exposition "Le 18e vu par ses femmes", dans le grand hall de la mairie. La chanteuse Anggun, fait l’honneur de sa participation et sera la marraine de cet événement .

    Pour ceux qui aurait raté la récente campagne de sensibilisation du Laboratoire de l'égalité, nous vous proposons d'y jeter un regard... certains se reconnaîtront peut-être avec une certaine gêne. Lire aussi leurs 20 propositions du Pacte de l'égalité pour interpeller les candidats à l'élection présidentielle.


    Campagne d'affichage du Laboratoire de l'égalité par laboratoiredelegalite

    Nous intéressant au sujet, nous avons cherché d'autres manifestations sur la toile susceptibles de capter l'attention de nos lecteurs. Dans ce cadre, "Construire la paix dans l'esprit des photo_filles_Est_1er-fevrier-13_200.jpg;pvf38cde4388ce52cahommes et des femmes", conduit par l'Unesco, une table ronde a retenu notre attention car elle fait écho à notre article du 21 février. Elle aura lieu le 9 mars prochain de 11h à 13h, sous le titre "Trafic de femmes", avec la participation de Martina Nibbeling-Wriessnig, déléguée permanente de l'Allemagne auprès de l'Unesco, son homologue pour l'Azerbaïdjan, Eleonora Husseinova, de Maria Giammarinaro, coordinatrice de la lutte contre la traite des êtres humains à l'OSCE, et Saniye Gülser Corat, de l'Unesco, directrice de la division pour l'égalité des genres.

    Unesco : 7 place de Fontenoy, Salle IV. Contact : Anna maria Majlöf, am.majlof@unesco.org

    Plus franco-français les résultats de ce sondage dans la Dépêche du Midi (réalisé du 16 au 21 février 2012 auprès d'un échantillon de 1024 personnes de 18 à 65 ans), plus navrants aussi..

    Dans le calendrier, la Journée internationale de la femme s'impose comme un rendez-vous phare pour seulement 8% de sondés. A l'inverse, la Journée mondiale de lutte contre le cancer est plébiscitée par 22% de Français, contre 12% pour la Journée internationale contre les discriminations, et 11% pour la Journée mondiale de l'environnement.

    Au sujet de la Journée internationale de la femme, 13% des jeunes sondés âgés de 25 à 34 ans considèrent cet événement comme dégradant pour l'image du sexe féminin. Par ailleurs, 37% de l'ensemble des personnes interrogées par ce sondage disent souhaiter de nouveaux symboles forts pour faire avancer le statut des femmes dans la société.

    Ca laisse perplexe. Toutefois, autre région, autre presse. Cet article de Ouest France du 29 février où est interrogée la présidente de l'espace Simone-de-Beauvoir à Nantes, et son discours nous réconforte. Tout n'est pas perdu... Demandons comme elle le retour d'un ministère des droits des femmes.

    Il faut que la question devienne un thème de campagne, pour la présidentielle et les législatives. Le moins que l'on puisse dire, c'est que, pour l'instant, on n'en entend pas beaucoup parler... À nous d'exiger que les candidats s'engagent. Première de nos revendications : que le prochain gouvernement retrouve un ministère des Droits de la femme. C'est indispensable pour que les lois votées soient réellement appliquées. Ensuite, nous demandons une vraie égalité professionnelle (salaires, responsabilités...) entre hommes et femmes. Et aussi que l'accès à l'IVG ne soit une difficulté pour aucune femme en France et que les plus jeunes, filles et garçons, soient suffisamment informés sur la contraception. Alors qu'actuellement, les crédits alloués dans ces domaines sont en chute libre.

    L'inégalité hommes-femmes s'installe dès le plus jeune âge...

    Je suis effrayée face au sexisme « ordinaire », distillé dès la petite enfance.

    Je suis une ancienne directrice d'école maternelle, alors, quand ma petite-fille de quatre ans me dit : « A l'école, les garçons, c'est les chefs », j'ai envie de hurler !

    Et combien de fois, j'entends encore cette expression qui m'agace au plus haut point : « L'heure des mamans... »

    Aujourd'hui, même des parents qui essaient de réfléchir ont des rails face à eux, avec les filles d'un côté, les garçons de l'autre.