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Le 18e vu par ses femmes...

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Le rose ? Parce qu'il s'agit de femmes, sans doute... Un peu conformiste quand même.

Le rose est toutefois préférable au noir des grandes ombres que l'on voit parfois déambuler dans nos rues. Elles sont rares et c'est bien ainsi.

Le 8 mars célèbre la journée internationale de la femme, et le 18e convie à 19 heures toutes celles et tous ceux qui seront libres en début de soirée (19 heures) à venir au vernissage de l'exposition "Le 18e vu par ses femmes", dans le grand hall de la mairie. La chanteuse Anggun, fait l’honneur de sa participation et sera la marraine de cet événement .

Pour ceux qui aurait raté la récente campagne de sensibilisation du Laboratoire de l'égalité, nous vous proposons d'y jeter un regard... certains se reconnaîtront peut-être avec une certaine gêne. Lire aussi leurs 20 propositions du Pacte de l'égalité pour interpeller les candidats à l'élection présidentielle.


Campagne d'affichage du Laboratoire de l'égalité par laboratoiredelegalite

Nous intéressant au sujet, nous avons cherché d'autres manifestations sur la toile susceptibles de capter l'attention de nos lecteurs. Dans ce cadre, "Construire la paix dans l'esprit des photo_filles_Est_1er-fevrier-13_200.jpg;pvf38cde4388ce52cahommes et des femmes", conduit par l'Unesco, une table ronde a retenu notre attention car elle fait écho à notre article du 21 février. Elle aura lieu le 9 mars prochain de 11h à 13h, sous le titre "Trafic de femmes", avec la participation de Martina Nibbeling-Wriessnig, déléguée permanente de l'Allemagne auprès de l'Unesco, son homologue pour l'Azerbaïdjan, Eleonora Husseinova, de Maria Giammarinaro, coordinatrice de la lutte contre la traite des êtres humains à l'OSCE, et Saniye Gülser Corat, de l'Unesco, directrice de la division pour l'égalité des genres.

Unesco : 7 place de Fontenoy, Salle IV. Contact : Anna maria Majlöf, am.majlof@unesco.org

Plus franco-français les résultats de ce sondage dans la Dépêche du Midi (réalisé du 16 au 21 février 2012 auprès d'un échantillon de 1024 personnes de 18 à 65 ans), plus navrants aussi..

Dans le calendrier, la Journée internationale de la femme s'impose comme un rendez-vous phare pour seulement 8% de sondés. A l'inverse, la Journée mondiale de lutte contre le cancer est plébiscitée par 22% de Français, contre 12% pour la Journée internationale contre les discriminations, et 11% pour la Journée mondiale de l'environnement.

Au sujet de la Journée internationale de la femme, 13% des jeunes sondés âgés de 25 à 34 ans considèrent cet événement comme dégradant pour l'image du sexe féminin. Par ailleurs, 37% de l'ensemble des personnes interrogées par ce sondage disent souhaiter de nouveaux symboles forts pour faire avancer le statut des femmes dans la société.

Ca laisse perplexe. Toutefois, autre région, autre presse. Cet article de Ouest France du 29 février où est interrogée la présidente de l'espace Simone-de-Beauvoir à Nantes, et son discours nous réconforte. Tout n'est pas perdu... Demandons comme elle le retour d'un ministère des droits des femmes.

Il faut que la question devienne un thème de campagne, pour la présidentielle et les législatives. Le moins que l'on puisse dire, c'est que, pour l'instant, on n'en entend pas beaucoup parler... À nous d'exiger que les candidats s'engagent. Première de nos revendications : que le prochain gouvernement retrouve un ministère des Droits de la femme. C'est indispensable pour que les lois votées soient réellement appliquées. Ensuite, nous demandons une vraie égalité professionnelle (salaires, responsabilités...) entre hommes et femmes. Et aussi que l'accès à l'IVG ne soit une difficulté pour aucune femme en France et que les plus jeunes, filles et garçons, soient suffisamment informés sur la contraception. Alors qu'actuellement, les crédits alloués dans ces domaines sont en chute libre.

L'inégalité hommes-femmes s'installe dès le plus jeune âge...

Je suis effrayée face au sexisme « ordinaire », distillé dès la petite enfance.

Je suis une ancienne directrice d'école maternelle, alors, quand ma petite-fille de quatre ans me dit : « A l'école, les garçons, c'est les chefs », j'ai envie de hurler !

Et combien de fois, j'entends encore cette expression qui m'agace au plus haut point : « L'heure des mamans... »

Aujourd'hui, même des parents qui essaient de réfléchir ont des rails face à eux, avec les filles d'un côté, les garçons de l'autre.


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