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Rechercher : projet 360°

  • Les services de la Ville étudient les projets de budget participatif

    Les services de la Ville en l'occurence... il doit s'agir de la direction de la voirie et des déplacements (DVD), celle des espaces verts (DEVE), tous les services qui ont à voir avec l'éclairage de l'église Saint-Bernard et la mise au vert de la rue Richomme. Oui, il s'agit bien de ces deux projets dont nous vous avons déjà parlé ici et que nous avions soutenus.

    Nous avons reçu récemment ce bref message via notre adhérent : 

    Merci de votre intérêt pour le Budget Participatif.

    Nous souhaitons vous informer que le projet « Éclairage de l'église Saint-Bernard de la Chapelle » a été transmis aux services techniques de la Ville de Paris, pour étude de faisabilité et chiffrage financier.

    L’Equipe Budget Participatif de la Ville de Paris

    Voyons de plus près, pour nous les remettre en mémoire. 

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    Et il y a quelques jours, précisément le 14 avril, un message similaire se référait à la rue Richomme. 

    Bonjour,

    Merci de votre intérêt pour le Budget Participatif.

    Nous souhaitons vous informer que le projet « Une rue-jardin Richomme » a été transmis aux services techniques de la Ville de Paris, pour étude de faisabilité et chiffrage financier.

    L’Equipe Budget Participatif de la Ville de Paris

     

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    Il ne faut pas s'y tromper, ces projets que nous avons soutenus, déjà l'an passé, sont de bons projets, aux yeux de la Ville puisqu'ils sont retenus, puis transmis aux services techniques qui vont les chiffrer. Mais ils ne sont pas encore plébiscités par les Parisiens. C'est là que vous interviendrez si vous voulez les voir mettre en oeuvre, être réalisés. Nous vous le rappellerons en temps et en heure. Sachez toutefois et notamment pour le projet de rue-jardin, que les parents d'élèves des écoles situées dans la rue Richomme avaient été très déçus que le projet soit repoussé. A eux de faire ce qu'il faut pour mobiliser, d'en parler à l'école, éventuellement de faire quelques flyers tout simples qui donnent envie et qui rappelleront à chacun que la réalisation d'un tel embellissement passe par un vote sur internet. 

    Nous avons encore le temps de faire preuve d'initiative et d'imagination pour cette mobilisation. Le vote a lieu en général en septembre.

  • Un projet pour le parvis du centre Valeyre (Paris 9e)

    Le petit parvis devant le centre d'animation Paul Valeyre situé presque au croisement des rues de Maubeuge et de Rochechouart est triste et assez moche en réalité. Pourtant c'est un lieu très fréquenté puisque se trouvent là une école et un centre sportif. Tout cela attire pas mal de monde. Le Conseil de Quartier Anvers Montholon (CQ), ou plus exactement le bureau de ce CQ dont Action Barbès fait partie, s'est penché sur la question de savoir comment on pourrait améliorer les choses.

    Cela s'est fait dans l'ordre, c'est à dire commencer par un état des lieux. Pour ce faire, le CQ a fait appel au Conseil Architecture Urbanisme Environnement de Paris (CAUE). Une consultation des habitants à été faite sur place via un questionnaire adapté. Le CAUE a également fait travailler les enfants de l'école sur le sujet, démarche très intéressante. Voici les présentations issues des ces deux investigations.

    Mobilisation des habitants

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    L'avis des enfants

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    De tout ce travail est sortie une première synthèse dont voici un premier résumé :

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    A partir de ce constat, le bureau du conseil de quartier qui a la très grande chance d'avoir parmi ses membres un architecte urbaniste, a préparé une proposition soumise au vote des habitants du 9e via la plateforme du budget participatif 2015. Voici un lien avec cette proposition : aménagement des abords de l'immeuble Valeyre.

    Voici une illustration des deux pistes envisagées :

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    Cliquez sur la photo pour ouvrir la présentation

     

    Maintenant, c'est aux habitants du 9e de jouer ! Si ils aiment le projet, ils voteront pour.

     

  • Marché de Barbès : un projet nécessaire mais rejeté en 2015

    Dans le cadre du Budget participatif de 2015, notre association avait proposé un projet au titre ronflant

    « Aérer le marché de Barbès au centre ! »


    Le projet n'a pas passé la commission d'arrondissement du 18e au motif que toute place libérée dans ce périmètre attire les sauvettes, les deals, et cela dans la bouche des représentants de la Direction de la Prévention et de la Protection des Parisiens (DPP), qui ne sait pas comment s'en débarrasser une fois installés. Certes, mais dans ce cas-là, laissons les choses en l'état. Ne nettoyons plus les trottoirs car ils seront rapidement de nouveau salis. Ne verbalisons pas les automobilistes mal stationnés, car ils seront remplacés par d'autres. Et pour pousser le jeu à l'absurde, ne lavons pas nos assiettes, car demain nous y mangerons à nouveau ! Raisonnablement on ne peut pas agir ainsi.

     

    La présence en demi-teinte de la DPP 

    Ce n'est pas la seule déception que nous ayons eue en provenance de la DPP. Ses agents ne sont pas compétents pour toutes les fonctions de prévention ou de sécurité. Ce ne sont pas des policiers. Chacun sait que les pouvoirs de police à Paris sont entre les mains de la Préfecture de Police. Pourtant sur le marché, où ils sont présents très régulièrement pour ne pas dire deux fois par semaine, leur rôle n'est pas bien clair. N'ont-ils pas pour mission d'empêcher la vente à la sauvette dans l'allée centrale du marché car elle perturbe gravement le cheminement des clients ? Or, les marchands d'herbes aromatiques et ceux de chaussettes s'y sentent assez à l'aise. Au point d'être présents certains jours en une ligne continue.... D'aucuns disent que la vente de persil, coriandre, etc. rapportent assez bien aux grossistes. Difficile à vérifier. Mais les marchands dument installés sur des étals autorisés ne semblent pas protester. A qui profite donc cette vente que rien ni personne ne perturbe ?

     

    De quoi s'agissait-il exactement dans cette proposition ?

    Pour revenir à notre projet débouté suite à l'avis négatif de la DPP, il s'agissait d'ouvrir le marché plus ou moins en son centre en interrompant la continuité des étals (diriez-vous des étaux ? autrefois on le disait, mais ce n'est pas le propos ici...). Nous l'avions décrit ainsi sur le site des Budgets participatifs en 2015 :

     

    Descriptif de l'idée proposée

    Dans un marché très dense, difficile d'accès pour tout le monde, clients et commerçants, nous proposons de créer un espace libéré de stands, disposant de bancs, éventuellement d'un stand fixe (boissons+viennoiserie, pourquoi pas?) pour les clients du marché mais également pour les commerçants, situé au niveau de l'entrée des urgences nord de Lariboisière, là où les trottoirs sont déjà abaissés et le passage piétons aménagé. Equipé d'une sanisette supplémentaire.
    → Recréer un marché agréable à fréquenter et en limiter les débordements.

     

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    Côté 18e, la crèche Kangourou

     

    Rien de révolutionnaire donc, et qui s'inscrivait plutôt bien dans ce qu'on a pu lire dans le Parisien peu de temps après, sur le renouveau des marchés parisiens. (Voir l'article du Parisien de décembre 2015 en ce sens)

    En effet, l'idée commence à faire son chemin que les marchés parisiens doivent se prêter à un nettoyage et tenir compte des habitudes de consommation et d'approvisionnement des nouvelles générations de Parisiens, faute de quoi, ils périront moches et vieux, et abandonnés à leur triste sort. Car ne nous y trompons pas, si le marché de Barbès génère des flux énormes au niveau commercial, les tonnages vendus sont impressionnants, il génère aussi des nuisances dans les mêmes proportions. Faut-il que nous en fassions la liste ? Nous les évoquions en bref dans le chapitre « situation actuelle – diagnostic » de la plate-forme Budget Participatif 2015 :

     

    Situation actuelle – Diagnostic

    • Le marché de Barbès (en fait de la Chapelle) devient de plus en plus anarchique, malgré l'extension de l'allée centrale qui continue à être occupée par des volants/vendeurs sauvette, essentiellement herbes aromatiques et chaussettes/slips. • La déambulation est rendue difficile à la fois dans l'allée centrale et sur l'arrière des stands, où la plupart des commerçants ont ouvert un étal avec vente. • Pour les commerçants, le stockage des cartons/clayettes est difficile. Leur transport vers la broyeuse située côté 10e est compliqué. Les hommes chargés de cette collecte slaloment dangereusement entre les voitures sur la chaussée. • Les camions des commerçants encombrent régulièrement les trottoirs le long de l'hôpital boulevard de la Chapelle côté 10e rendant l'accès aux piétons parfois impossible. • L'espace du marché est impossible à traverser du nord au sud et inversement, pour une personne à mobilité réduite (handicap, poussette, etc), il faut en faire le tour. •• Le marché est actuellement très mal géré et il semble indispensable de le réduire.

     

    La lecture de notre proposition de l'an passé aide à comprendre mieux l'impatience à voir des signes concrets de prise en compte de la situation du marché. D'autant que nous avons fait de multiples signalements dans le cadre des Comités de pilotage Barbès qui existent depuis 2007 et se tiennent au secrétariat de l'Hôtel de Ville, en présence des responsables des services, acteurs de terrain.

     

    L'impact sur la création de la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad 

    En dehors du cadre des budgets participatifs, nous avons obtenu l'engagement des maires des 10e et 18e, et de la maire de Paris, puis l'inscription au plan d'investissement de la mandature (PIM) de la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad. C'était une immense satisfaction. Après le Louxor acquis sous Delanoë I., puis la brasserie Barbès sous Delanoë II, nous avions un beau projet pour Hidalgo I. Oui, mais...

    Nous avons pu constater que les premières études menées par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), au 1er trimestre 2015, avaient fait l'impasse sur le marché, ne commençant qu'au carrefour Chapelle-Tombouctou-Maubeuge, à l'angle Est de l'hôpital. Déjà nous nous inquiétions... mais nous restions confiants car l'immense campement de migrants situé au-dessus des voies de la gare du nord avait trouvé une solution. Peut-être pas idéale aux yeux de tous, mais l'espace restait libre et pourrait accueillir des activités plus en harmonie avec les habitants du quartier.

    Et le marché alors... ? Il ne pouvait rester en l'état. Pour nous, c'était clair. Il devait retrouver un fonctionnement normal et rentrer dans les clous, respecter la réglementation des marchés parisiens.

    Nous avons activé nos constacts pour faire en sorte que soit modifié le cahier des charges de la délégation de service public qui confie à un délégataire, donc, la gestion du marché, contre une redevance à la ville. La durée du contrat était passée de 6 ans à 4 ans, et l'échéance avait lieu en 2015. Il n'était que temps de s'en préoccuper. Mais rien n'y fit. Pas même en juillet 2015 la rencontre avec des responsables de la Direction du développement économique, de l'emploi et de l'enseignement supérieur (DDEEESS) devenue Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE) récemment. Bien plus tard, nous avons appris que les éventuelles refontes d'un cahier des charges, quand elles sont décidées, débutent deux ans avant le terme du contrat, or cela nous ramenait à 2013, en pleine campagne des Municipales et les décideurs avaient l'esprit à autre chose que la gestion des marchés découverts, même s'ils sont 71 dans tout Paris et méritent toute notre attention. Dommage.

    Puis a suivi une série d'articles pour sensibiliser les lecteurs du blog, au nombre desquels il faut compter les élus, bien sûr (voir nos articles du 22 février et du 4 mars). Certains propos, certaines photos ont impressionné. Nous avons obtenu un rendez-vous auprès de l'adjointe d'Anne Hidalgo chargée du Commerce, Olivia Polski, en février. L'élue n'a pas découvert la situation grâce à nous, nous ne sommes pas si prétentieux, mais son écoute a été très attentive et nous attendons maintenant la tenue du prochain Comité de pilotage Barbès pour mesurer l'étendue de son engagement à faire bouger les lignes et à rétablir un focntionnement harmonieux du marché de Barbès. Auquel, rappelons-le, nous sommes très attachés. Il ne s'agit aucunement de le voir disparaître ou se transformer en marché haut de gamme. Pas du tout. Il doit ressembler à la moyenne des marchés parisiens et ne pas déborder de toutes parts.

    marché de Barbès
    côté 10e l'entrée des urgences Nord de Lariboisière

     

    Un marché comme celui qui se déroule boulevard Richard Lenoir nous paraît être un bon exemple à suivre... Quelques photos ci-dessous. Y compris pour le "rangement" des camions dont la majorité se retrouve en épi le long des trottoirs. Momentanément, la piste cyclable est occupée, c'est vrai. Dommage. 

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    Vous remarquerez qu'on ne voit pas de monceaux de détritus comme sur le boulevard de La Chapelle, que les voitures des particuliers ne se permettent pas de stationner en double file non plus. Et que les camions des marchands ne sont pas dans l'état de délabrement qu'on connaît par chez nous... Nous doutons que l'activité de commerce de fruits et légumes, ou d'autres denrées soit moins rentable à Barbès que sur un autre marché découvert étant donné les tonnages vendus en quelques heures.

    Aussi nous demandons l'application des mêmes règles ici comme ailleurs, des autres marchés parisiens. Le conseil de Paris en parlait hier. Nous vous transmettrons au plus vite le vœu qu'il a formulé.

     

  • Projet de métropole du Grand Paris à la mairie du 18e

     grand-paris

     
    Une réunion intéressante sur le futur Grand Paris est proposée par la mairie du 18e qui nous envoie ceci:
     
    "Jour après jour, le projet de Métropole du Grand Paris se concrétise. La modification de la loi MAPTAM (Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles, loi du 27 Janvier 2014) est en cours et doit définir les conditions juridiques et budgétaires ainsi que l’organisation administrative de la future Métropole.

    Ainsi, la Métropole du Grand Paris sera créée au 1er janvier 2016. Elle définira et mettra en œuvre des actions à une échelle pertinente pour améliorer le cadre de vie de ses habitants, développer un modèle urbain, social et économique durable, renforcer le rayonnement de la seule métropole mondiale de notre pays et réduire les inégalités entre ses territoires. Elle interviendra dans des domaines aussi importants que le logement et l’aménagement, l’environnement ou encore le développement économique".

     

    Rendez-vous le mardi 20 janvier à 18h15 dans la salle des fêtes de la mairie du 18e.

     
  • Le balcon vert semble refaire surface avec un projet mené par le groupe SNCF !

    Après avoir été longtemps paralysé, enlisé puis dans une impasse qui paraissait l'avoir achevé (voir notre article de février 2012), le projet du balcon vert de la rue d'Alsace semble refaire surface. Certes, nous avions évoqué, avec une grande prudence, une petite lueur d'espoir qui avait vu le jour en décembre 2013 avec un projet du nouveau groupe hôtelier OKKO.

    Dans son article du 25 janvier dernier, le JDD évoque à nouveau ce projet qui se précise et entre désormais dans la stratégie du groupe SNCF. Voici l'esquisse du projet "OKKO Gare de l'Est" par l'Architecte de ce futur hôtel, le cabinet SLA Architecture

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    Cliquez sur la vue pour l'agrandir

     

    Cette fois-ci, le projet semble mené par la branche Gares & Connexions du groupe SNCF, qui souhaite pouvoir héberger ses voyageurs. L'entrée de cet hôtel 4 étoiles de 170 chambres se fera ainsi par l'intérieur de la Gare de l'Est, au niveau des quais. La toiture de l'hôtel se situera au niveau de la portion haute de la rue d'Alsace et comportera une terrasse végétalisée de 3 000 m².

     

    L'horizon pour ce projet : 2019 ! Armons-nous donc de patience : c'est ce que nous faisons d'ailleurs depuis 2008. Pour preuve, la vidéo du maire du 10e, Rémi Féraud, alors candidat pour sa première mandature, évoquant ce projet en décembre 2007 :


    Entre les gares, le balcon vert par remiferaud

    Le projet du balcon vert verra-t-il enfin le jour, 12 ans après sa première évocation ? Il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts...            

      

  • Avenir de l'hôpital Lariboisière : le projet se précise

    Notre dernière rencontre avec Christian Nicolas, Directeur de Lariboisière et Marcel Grau, Secrétaire Général, remontait à avril dernier. Il s'agissait essentiellement de faire un point sur la future restructuration du site Widal-Lariboisière. Voir ici.

    Depuis, un vœu présenté en conseil d'arrondissement du 10e par le groupe communiste en octobre dernier alertait sur des modifications possibles du projet et plus particulièrement sur des Services actuellement à Widal qui ne seraient pas transférés à Lariboisière. Ce qui était pourtant acté par l'AP-HP jusque là.

    Nous avons voulu en savoir plus. Nos interlocuteurs nous ont réservé un très bon accueil et n'ont pas compté leur temps. Nous les en remercions.

     

    Alors que s'est-il passé depuis l'arrivée de Martin Hirsch, Directeur Général de l'AP-HP ?

    Le dossier déposé en mars dernier ne satisfaisait pas Martin Hirsch qui craignait que celui-ci ne soit pas validé en commission ministérielle. Il fallait que le projet soit plus efficace : d'une part que le schéma directeur immobilier soit meilleur, d'autre part qu'il y ait une cohérence médicale avec les sites Beaujon-Bichat. En juillet, le directeur de l'AP-HP a tranché et a précisé comment les différents services seraient répartis sur les deux sites : Hôpital Nord 1 (nouveau Lariboisière) et Hôpital Nord 2 (nouveau Bichat-Beaujon - voir l'article de MetroNews paru le 4 décembre et celui du Parisien du 5 décembre). Proposition validée par l'Agence Régionale de Santé.

    Lariboisière gardera ses pôles de neurosciences, locomoteur, rhumatologie, et bien sûr, les Urgences, pôle renforcé avec les services indispensables à une prise en charge (cardiologie, médecine interne, gastro, chirurgie viscérale).

    Quelques chiffres sur les urgences : 70 000 non spécialisées par an, 10 000 ORL, 10 000 céphalées sans compter la maternité. Sur une année, il ne vous reste plus qu'à prendre une calculette pour comprendre les attentes qui peuvent parfois paraître longues.

    Beaujon-Bichat (pôle qui sera déplacé très probablement au-delà du périphérique dans une optique Grand Paris) gardera aussi son Service d'Urgences et les axes digestif, infectieux, cardio-thoracique.

     

    Alors qu'est ce qui diffère du projet précédent?

    L'aspect financier a évidemment un rôle crucial. On est sur un investissement d'environ 290 m€. Pas une bagatelle par les temps qui courent! L'Etat participera au maximum à hauteur de 30% soit environ 100m€. A l'AP-HP de trouver le reste (auto-financement, emprunt, vente de terrains). C'est pourquoi le site de Fernand Widal a vocation à être vendu intégralement. Mais ça, on le savait déjà. Le site de Lariboisière envisage de libérer entièrement la zone Ouest pour récupérer des fonds dans le cadre d'une opération immobilière. La maternité ira dans le nouveau bâtiment (angle Maubeuge, bd de la Chapelle), ce qui permettra notamment de moderniser le service (actuellement beaucoup de chambres doubles et pas de douche dans toutes les chambres). La rhumatologie qui donne sur la rue Guy Patin rejoindra elle aussi la nouvelle construction de 40 000 m2 sur 5 étages. La crèche actuellement à l'angle Patin-Chapelle sera conservée mais déplacée. L'unité de recherche (Michel Servet) pourrait être accueillie dans les deux peignes proches de la rue Paré.

    Les 8 "peignes", classés, seront dédiés à l'Est à l'ambulatoire, à l'Ouest plutôt à la Recherche et au tertiaire (services).

    Autre point qui diffère de ce qui était annoncé : le non transfert de l'intégralité des services de Fernand Widal.

    Pour faire simple, la gériatrie : soins de longue durée, de suite et de rééducation soit 138 lits au total. Une piste possible de réimplantation pourrait être sur le site de Bichat. A cette condition, la mairie de Paris n'y est pas opposée. C'est indispensable car la plupart des patients viennent des 10e, 18e et 19e arrondissements.

    Pour la future cession de la parcelle Ouest (côté rue Guy Patin), l'AP-HP va demander une modification du PLU dans le cadre de ce qui vient d'être lancé par la mairie de Paris. Rémi Féraud, maire du 10e, a déjà précisé qu'il devra y avoir un quota de logement social sur la parcelle libérée.

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    Le calendrier

    On est sur un projet de 10 ans. La commission ministérielle doit l'examiner en décembre pour une réponse possible en avril 2015 et indiquer à ce moment le montant de la subvention de l'Etat. On prévoit la démolition des vieux bâtiments à l'Est fin 2017, la construction fin 2018 pour une ouverture début 2021. Compter ensuite deux années pour réaménager les "peignes" Est. On peut espérer un transfert des Services de Fernand Widal en 2024. A partir de là, on pourra libérer et vendre la partie Ouest.

    A noter qu'actuellement on rénove le service des Urgences qui en a bien besoin et qui ne pouvait attendre. Les travaux sont en phase finale.

     

    Et la salle d'injection supervisée ?

    Le Directeur de Lariboisière nous avait indiqué plusieurs fois son refus de voir la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) installée au sein de l'hôpital. Il est vrai que cela n'a pas beaucoup de sens, les toxicomanes étant rebutés à l'idée d'aller à l'hôpital pour se "shooter". Mais le Directeur a procédé à plusieurs études pour examiner la possibilité d'installer la SCMR sur une emprise de terrain de Lariboisière, clairement isolée néanmoins de l'hôpital. L'idée court également chez GAIA, l'association qui va gérer la SCMR mais il faut bien voir que libérer de l'espace dans le cadre du projet de restructuration est extrêmement difficile et qu'on se heurte, et c'est là le principal écueil, à un problème de planning, la SCMR devant théoriquement ouvrir ses portes fin 2015 début 2016, peu avant le début des travaux !

     

    En guise de conclusion

    Tel qu'il nous a été présenté, le projet de restructuration de l'hôpital Lariboisière, inclus dans le grand projet d'Hôpital Nord, semble être cohérent. La construction d'un bâtiment ultra-moderne garantira à la fois qualité des soins et qualité du séjour des malades. S'il est vrai que les 138 lits de gériatrie ne seront pas transférés à Lariboisière, comme prévu initialement, ils resteront bien dans le Nord de Paris sur le site de Bichat, pas très loin donc. Il faut néanmoins remarquer qu’un comité de défense de Lariboisière-Fernand Widal s’est constitué et appelle à un rassemblement mercredi 10 décembre (tract téléchargeable ici). Il est  compréhensible que les salariés concernés par un possible déplacement soient inquiets. Affaire à suivre de ce côté-là donc.

    Pour les riverains, il faudra suivre avec attention l'opération immobilière prévue le long de la rue Guy Patin, mais il n'y a pas urgence, c'est pour dans 10 ans au bas mot.

  • Un beau projet artistique à l'école Pierre Budin

    Varier et personnaliser les sonneries de l'école élémentaire Pierre Budin grâce au travail des enfants sur la musique et la poésie, voilà un beau projet qui sera inauguré le jour de la fête de la musique. Rendez-vous de 18h à 20h au 5 rue Pierre Budin dans le 18e arrondissement.

     

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    Cette initiative, soutenue par la Fondation de France, a été mise en œuvre par Jérôme Poggi et Thomas Conchou.

     

  • Logement : le point sur le projet de loi ALUR par Cécile Duflot

    Cette interview ne passera pas sur une de vos chaines habituelles de télévision. Elle a été réalisée par les professionnels de l'immobilier, qui disposent — et je l'ai appris à cette occasion — de leur propre média, TiV IMMO.

    On a entendu beaucoup de critiques sur ce projet de loi, notamment que la ministre prenait le parti des locataires contre les propriétaires, qu'elle allait bloquer le marché, etc... Mais à l'écouter face au Président de l'Institut de Management des Services immobiliers, Henry Buzy-Cazaux, on aurait tendance à reconnaître que les arguments sont bons, réalistes et devraient permettre de réguler le marché. 

    Au rang des projets du Gouvernement que le texte de Cécile Duflot récemment sorti en salle promet de comporter, il y a la suppression de la part d'honoraires aujourd'hui à la charge du preneur lors d'une location. En clair, la loi du 6 juillet 1989 -qui régit les rapports entre propriétaires et locataires- dispose que les honoraires exigibles par un agent immobilier ou par un administrateur de biens pour réaliser une location doivent être partagés par moitié entre les deux parties.  (Extrait d"un article de H. Buzy-Cazux, voir ici-)

    Quoi de mieux pour en savoir davantage que d'écouter l'auteure défendre son projet elle-même ? Un quart d'heure d'attention....

  • Projet de salle de consommation de drogues à moindre risque

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque a refait surface dans la campagne électorale et on pourrait s'en féliciter si c'était là l'occasion d'un véritable débat. Mais les opposants au projet n'y sont manifestement pas prêts et la récupération politicienne électoraliste va grand train. Qu'on en juge.

    Le 5 Février, le candidat tête de liste dans le 10e arrondissement pour le parti politique nouvellement créé Paris Libéré, Serge Federbusch, a organisé une réunion dite "débat sans tabou" sur le sujet que ces opposants, n'ayant pas très bien compris la nature exacte du projet, persistent à appeler "salle de shoot". Présents à ce débat, le politicien Charles Beigbeder et le président de l'association "Parents contre la drogue". Mais de spécialistes médecins addictologues, psychologues voire associations chargées de gérer des projets similaires, point. "Débat sans tabou" mais à sens unique. Nous n'avons à ce jour pas trouvé de propositions concrètes issues de ce "débat".

    Le même jour, Deborah Pawlik, candidate tête de liste dans le même arrondissement mais pour le compte cette fois de l'UMP, organisait une "opération coup de poing" boulevard de La Chapelle. On pourrait dire que nous avons mauvais esprit en faisant remarquer que Mme Pawlik et M. Federbusch sont en concurrence directe pour ces élections puisque ce dernier agit en dissidence du parti sous l'étiquette duquel il a été élu en 2008, à savoir l'UMP. Même sujet, même date, disons qu'il s'agit d'une heureuse coïncidence.

    N'ayant pas participé à la réunion organisée par M. Federbusch, nous n'en dirons pas plus. Par contre, à l'occasion de son "opération coup de poing", Mme Pawlik a fait diffuser un texte par courriel et un tract qui nous permettent de mieux connaitre sa position sur le sujet. Nous ne pousserons pas l'autoflagellation jusqu'à diffuser ce texte tant il est dans le déni de la réalité et empreint de mauvaise foi, mais nous pouvons le commenter.

    Mme Pawlik fait semblant de croire que l'éventuelle élection de Mme Hidalgo serait suffisante pour relancer le projet et le voir se concrétiser rapidement. C'est là une intoxication à destinées politiciennes électoralistes puisque en l'état actuel des choses, la reprise du projet ne peut se faire dès lors que la loi de 1970 n'a pas été modifiée. Cela ne dépend pas de la mairie de Paris mais du gouvernement et du Parlement. Mais Mme Pawlik n'est pas à ce détail près.

    Mme Pawlik prétend ensuite que le quartier serait condamné, sans bien préciser le type de condamnation d'ailleurs, mais il y a fort à parier qu'elle voit des hordes de toxicomanes et de dealers se ruer dans le 10e arrondissement. Jouer sur la peur du citoyen électeur fait aussi partie des actes à destinées politiciennes électoralistes.

    Ensuite, dans un français très approximatif, Mme Pawlik nous propose deux alternatives (sic) : "mise en place d'une structure d’accueil, de prévention, de suivi et d’accompagnement des toxicomanes, portée dans le cadre d’un projet “inter-arrondissement” {ndlr : arrondissement sans s} et "à l’extrémité nord de l’hôpital Lariboisière", c'est à dire en gros un projet édulcoré par rapport au projet actuel,  sans autorisation d'y prendre de la drogue pour les toxicomanes, toutes choses qui ont déjà fait par le passé l'objet de nombreuses expériences sans résultat probant, dans le 18e voisin par exemple où d'ailleurs une structure assez semblable à ce qui est proposé devrait ouvrir ses portes sous peu.. A croire aussi que Mme Pawlik ignore le grand projet de restructuration des hôpitaux Saint Louis Lariboisière Fernand Widal de l'AP-HP et qui concerne directement le secteur Nord de Lariboisière où un nouveau bâtiment devrait être construit.

    Enfin, la philosophie de Mme Pawlik et à n'en pas douter celle de son parti, est clairement explicitée dans sa conclusion : faire du quartier des deux gares, comme elle appelle cette zone, un lieu réservé au développement économique, le tirant selon elle "vers le haut" alors qu'un projet concernant les toxicomanes le tirerait vers le bas.

    La mauvaise foi, le déni de réalité l'emportent et on peut être triste qu'un réel débat contradictoire entre personnes responsables ne puisse être mis sur pied. Il est triste aussi de constater que les opposants au projet ne voient pas qu'il s'agit d'une question de santé publique générale et qu'ils se contentent de défendre des intérêts particuliers.

    En attendant, nous vous proposons un petit clip de 3 minutes qui nous ramène à cette réalité. Il nous dit pourquoi le projet de salle de consommation à moindre risque pour les toxicomanes est bénéfique pour les habitants du quartier Barbès et au-delà, mais aussi pour les toxicomanes eux-mêmes. Certaines images au début sont assez dures mais il nous faut regarder, nous, la réalité en face.


    A MOINDRE RISQUE par agathonart

  • Le semi-échec du projet de rénovation du Faubourg Poissonnière

    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage - Nicolas Boileau

     

    paris,vélo,piétons,environnement,arbres,urbanisme,budget-participatifCe conseil formulé par Boileau dans L'Art poétique pourrait s'appliquer à un projet qui hélas n'a pas été retenu dans le cadre du budget participatif : Faubourg Poissonnière : place aux arbres, vélos et piétons. Nous vous l'avons présenté le 21 septembre dernier.

    Le projet était porté par l'association Paris en Selle. Inutile de revenir sur la description du projet mais voici quelques informations qui expliquent le semi-échec du projet.

    Ce dernier était commun aux 9e et 10e arrondissements qui se partageaient à parts égales l'investissement, soit 500 000€ chacun. Il était donc obligatoire que le projet soit voté dans les deux arrondissements. Or seul le 9e l'a retenu ! Voici des explications données par Paris en Selle : ...

    ... " Il (le projet ndlr) ne sera donc pas réalisé cette année. Ce qui est très frustrant, car en cumulant les votes des deux arrondissements, on obtient un total de 1 472 votes (810 dans le 9e et 662 dans le 10e). Ce qui en fait le 13e projet d'arrondissement à l'échelle de Paris en nombre de votes, sachant qu'il y avait en tout 2 575 projets d'arrondissement ! En clair, on a fait une très belle campagne, mais notre projet a souffert d'être sur une frontière.

    Qui plus est, notre projet bénéficiait du label "quartier populaire" lorsqu'il a été déposé dans le 10e, qui crée un bonus facilitant la réussite du vote. Mais ce label a finalement été retiré au cours de l'été par l'administration, considérant qu'un projet ne pouvait pas être "quartier populaire" d'un côté et pas de l'autre. Ce qui rend la chose cruelle, c'est que si le label était resté, le nombre de votes dans le 10e aurait également suffit pour que le projet soit lauréat."

    Et pour l'avenir : "nous retenons que nous avons constitué un capital de soutien très important autour de l'idée de revitaliser la rue du Faubourg Poissonnière. Un atout qui nous aidera fortement pour réussir la campagne de la prochaine session et remporter les quelques voix qui nous manquaient."

    Action Barbès continuera à soutenir ce projet.

    Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage

  • Projet autour de l'église Saint Bernard (suite)

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    Nous vous avons parlé en janvier dernier du projet d'extension de l'école Saint Bernard : Des projets de construction auprès de l'église Saint Bernard.

    Situé en zone protégée car très proche de l'église, le projet suscite beaucoup de débats et de contestation. L'association Cavé Goutte d'Or dont on connait la persévérance en ce qui concerne la protection du patrimoine à la Goutte d'Or mène le combat, étant soutenue en cela par les élus écologistes d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) du conseil d'arrondissement. Un voeu aurait d'ailleurs du être voté lors de la dernière réunion de ce conseil (texte du voeu). Il ne l'a finalement pas été mais le sujet sera abordé au cours du prochain conseil de Paris.

    Après avoir libéré la parcelle de l’école Saint-Bernard de la réserve de logements sociaux que voulait lui imposer la Mairie de Paris, Cavé Goutte d’Or travaille désormais à la possibilité d’agrandir l’école sans porter atteinte aux perspectives monumentales de l’église Saint-Bernard. Vous trouverez la position et les propositions de cette association dans l'article Les plans de Cavé Goutte d'Or pour agrandir l'école Saint Bernard.

  • Présentation du projet d'aménagement cyclable de la rue Marcadet

    La Mairie du 18ème arrondissement organise une réunion publique de présentation du projet d'aménagement cyclable de la rue Marcadet. Faisant partie du Plan Vélo 2015-2020, cet aménagement, très attendu par les cyclistes, devrait permettre à terme de traverser le 18ème d'Est en Ouest en toute sécurité.

    Jeudi 20 septembre à 18h30
    à la Mairie du 18e, salle des fêtes
    1 place Jules Joffrin 

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    En présence de :


    Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement,

    Carine Rolland, 1ère adjointe au Maire du 18e chargée des affaires générales, de la culture et du patrimoine,

    Gilles Ménède, adjoint au Maire chargé de la Propreté, de la Voirie, des Transports et des Déplacements.