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Rechercher : projet 360°

  • Budget participatif dans le 10e

    Les projets du Budget participatif 2017 sont en ligne, consultez-les !

    Nous allons y regarder de près et notamment, dans quelques jours, vous présenter  ceux du 18e où deux projets, soutenus par notre association, ont retenu l'attention de la commission de l'arrondissement.

    Aujourd'hui un regard sur les propositions faites dans le 10e...

    Cette année 25 projets, dont 8 en quartier populaire sont soumis au vote des parisiens, l’enveloppe du 10e arrondissement est de : 3 360 000 euros dont 1 436 000 euros pour les quartiers populaires. 

    N'oubliez pas : rendez-vous en septembre pour le vote !

    Comme nous, vous ne trouverez pas parmi ces 25 projets un cas spécifique à notre quartier. Le plus proche serait le projet n°10 dans la rubrique Culture et Patrimoine : il suggère une rénovation des belles grilles qui entourent l'église Saint Vincent de Paul et des réverbères éclairant le square Cavaillé-Coll. Toujours dans ce même square, l'association AJAM a proposé d'installer des équipements sportifs destinés à tout public, c'est le projet n°23 dans la rubrique Sports. 

    Pas de projet donc dans l'extrême nord de l'arrondissement, du côté de Barbès. Il est vrai que nous-mêmes n'avons pas coopéré lors de cette édition du budget participatif. La précédente (2015) ne nous avait pas été favorable, nos projets n'ayant pas passé la barre des commissions d'arrondissement et le projet de "promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad", comme la restructuration à venir de l'hôpital Lariboisière, semblaient faire de l'ombre à toute autre transformation sur ce territoire. Pour mémoire, nous avions proposé une fresque sur l'enceinte nord de Lariboisière. Les autres projets relevaient du 18e. Parmi ces nombreuses soumissions, seul le projet de mieux éclairer le viaduc du métro aérien avait été retenu (voir ci-dessous), puis validé par les habitants. D'après nos dernières informations, il sera porté en partie par la RATP, qui abondera également le budget et étendra la proposition au-delà de ce que nous proposions.

    Votre projet a été retenu...; mettre en valeur le viaduc.jpg

     

  • Des nouvelles de la parcelle Polonceau

    La parcelle laissée libre après la disparition de l’ancienne mosquée Polonceau à l'angle des rues Polonceau et Poissonniers est désormais ouverte et retrouve un peu d'animation.
     

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    Cette parcelle devait initialement accueillir le deuxième site de l'Institut des cultures d'Islam (ICI) projet mis  entre parenthèses pour deux à trois ans. A ce sujet, nous avions assisté il y a quelques mois à la mairie du 18e à une réunion sur le devenir de l’ICI, et plus particulièrement de la seconde partie qui ne verrait pas le jour sous la forme envisagée à l’origine. Il avait été dit que cet espace ne serait pas occupé avant un certain temps faute de projet réunissant des conditions acceptables pour la Mairie de Paris. La parcelle est restée longtemps abandonnée et transformée en déchetterie sauvage. (voir notre article du 18 mars)

    La Ville a récemment fait nettoyer, puis égaliser le terrain, enfin l’a fait clore proprement.
    C'est l'association "La Table ouverte" qui gère le lieu. Elle était installée précédemment sur un terrain à l'angle des rues Léon et Myrha, terrain qui verra bientôt le projet 360° sortir de terre (article à venir bientôt).

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    Il fait encore beau alors pourquoi ne pas en profiter pour une partie de pétanque? L'adhésion à l'association est modeste (10€) mais le lieu est ouvert à tous, il ne faut donc pas hésiter à s'installer autour d'une table (à partir de 10h du matin sauf en cas de mauvais temps bien sûr).

    Un jardin partagé devrait voir le jour et des évènements seront programmés tout au long de l'année en lien avec les écoles, les centres aérés, la clinique Marcadet et l'établissement pour personnes âgées (Ehpad)  de la rue Laghouat. Vous aurez peut-être remarqué que les boules de pétanque sont en plastique. C'est volontaire, nous a précisé Rachid Arar, président de l'association. "il s'agit de faire découvrir autre chose que le foot aux enfants!"

     

  • Et si on allait faire un tour rue Léon ?

    Au fil des années, la rue Léon est en train de devenir une artère centrale pour sortir dans le 18e. Et l’ouverture imminente du 360 Music Factory, un lieu de création musicale qui réunit des studios d’enregistrement, une salle de concert, des bureaux administratifs et même un restaurant (nous avions présenté le projet sur ce blog en 2015), en fera le dernier arrivé d’une longue liste.  Car les lieux pour se divertir et se cultiver, ou simplement pour prendre un verre, ne manquent pas dans cette rue étroite qui commence au square Léon pour finir quatre-cents cinquante mètres plus loin rue Ordener. Petit tour d’horizon des enseignes "où l'on sort" dans la rue Léon :

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    Le 360 Music Factory - 32 rue Myrha / 8 rue Léon : Nouvelle salle de concert consacrée aux musiques du monde. Ce lieu réunit des acteurs de la production musicale et offre un service de restauration en rez-de-chaussée (rue Myrha).

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    L'Embuscade - 9 rue Léon : Petit bar restaurant de quartier fréquenté essentiellement par une clientèle d'habitués.

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    Les Trois Frères14 rue Léon : Le bar restaurant "historique" de la rue Léon, où les habitants du coin viennent se mélanger. Une ambiance conviviale et des petits prix.

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    La Table Ouverte - 19 rue Léon : Le café de l’Institut des Cultures d’Islam vous propose une cuisine du monde le midi, à des tous petits prix, et un salon de thé. La cour intérieure est une véritable oasis à découvrir.

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    L’Olympic café20 rue Léon (angle rue de Laghouat) : un bar au pied d’un bel immeuble art-déco, qui propose aussi des brunch le dimanche, de nombreux concerts dans la salle du sous-sol.

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    L’Omadis - 43 rue Doudeauville / 29 rue Léon : Bar à l’ambiance sympathique et à la clientèle éclectique, des concerts se jouent dans la petite arrière-salle.

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    Le Lavoir Moderne Parisien (LMP) - 35 rue Léon : célèbre salle de spectacle, une programmation riche et diversifiée. À noter : des tarifs réduits pour les habitants du 18e arrondissement.

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    Le bar des Amis32 rue Léon : un tout petit café qui fait face au LMP avec une clientèle d'habitués.

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    Le 34 - 34 rue Léon (angle rue d’Oran) : Un piano bar au joli décor cosy, des concerts y sont régulièrement proposés.

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    Le Barbès Comedy Club – 39 rue Léon (angle rue d’Oran) : un tout nouveau café théâtre dédié au one(wo)man show, sous la houlette de Shirley Soignon. Une adresse à retenir !

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    Le Garage Mu - 12 rue d'Oran / 45 rue Léon : Certainement la plus méconnue des adresses citées. Une salle de création, de répétition et parfois de concert dans cet ancien garage, comme son nom l'indique.

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    Chez Léon  - 23 rue Marcadet / 50 rue Léon : restaurant et bar à tapas, une ambiance chaleureuse et sympathique pour se retrouver entre amis.

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  • Les terrasses de la Goutte d'Or rouvrent ce matin !

    Mercredi 19 mai, c’est la réouverture des terrasses – normales ou « provisoires » - des cafés-restaurants, ceux de la Goutte d’Or en l’occurrence.

    L’Inspecteur des travaux finis de Action Barbès a été envoyé en mission !

    Donc, premier arrêt au 360 Music Factory, qui dès aujourd’hui mercredi sort ses tables sur le trottoir de la rue Myrha. Le Big Boss a eu l’inspiration d’installer un beau store orange-safran, vous voilà donc protégé des intempéries, si jamais … Service, donc, de 12h à 21h. Venez vite découvrir sa nouvelle carte méditerranéenne, grecque, libanaise (que nous avons testée pendant la période "cuisine à emporter". Un régal).

    Pour les week-ends musicaux, il faudra attendre le samedi 12 juin. Eclectisme et qualité tout l’été. Du mardi au samedi, de 11h à 23h, 32 rue Myrha.

    En parlant de musique, vous pouvez vous joindre dès maintenant à l’équipe de Au Fil des Voix (associée au 360), pour sept mois de 35h par semaine. Vous accompagnerez le développement des projets d'actions avec les écoles, des formations et les master class autour de la musique, des partenariats et des publics.

    Visite au Chien de la Lune, le restaurant gastronomique de chez nous. Christian, ce mardi, était en pleine construction de sa nouvelle terrasse (sur un espace de livraison), sous l’œil intéressé de quatre agents de police. Il vous attend ce mercredi, de 12h à 14h50, côté restaurant, puis toute la journée, jusqu’à 21h, le Chien étant maintenant aussi un bar toutes consommations, tapas, assiettes de petites choses … jusqu’au dîner ! Pour y dîner au-delà de 21h, merci d’appeler l’Elysée au 01 42 92 81 00, pour savoir quand le couvre-feu disparaît.

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    Visite à l’historique café-bar-restaurant-hôtel qu’on ne présente plus : Les Trois Frères. Un véritable atelier de menuiserie était, ce mardi, étalé sur le trottoir, en train de construire la terrasse "provisoire". Elle vous attend euh… pas mercredi, mais demain jeudi 20 mai. D’ici là, tout sera prêt pour un total service restaurant (12h à 15h puis 18 h à 21h), et café bar le reste de la journée !

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    Pour "plus tard ", l’association de L’Echo-Musée, rue Cavé, qui, n’étant pas un débit de boissons, mais de culture,  partageait sa "terrasse provisoire" avec le café d’en face Le Parc, qui lui est un café, mais n’a pas de terrasse. Cela fonctionnait bien, l’été dernier, juste devant les frondaisons du square Léon. Vont-ils remettre le couvert cet été ?

    Et pour plus tard aussi, la terrasse (ou la salle aussi ?) de La Table Ouverte, qui a remplacé le restaurant La Goutte d’Or, (dans la rue du même nom), mais qui n’est pas encore tout à fait prêt…

    Action Barbès vous souhaite un joyeux tour des terrasses de la Goutte d’Or, en consommant avec modération et en respectant la tranquillité du voisinage, bien sûr !

  • Budget participatif édition 2017

    paris,budget-participatifLa mairie de Paris a lancé le 24 janvier l'édition 2017 du budget participatif. Le sujet est désormais assez bien connu des Parisiens. Rappelons simplement qu'il s'agit pour les habitants de la capitale de présenter des projets d'investissement soumis aux votes des Parisiens pour un montant non négligeable, à savoir quelques 100 millions d'€.

    Nous vous avons donné notre avis à propos de l'édition 2016 le 12 octobre dernier, il n'est pas utile d'y revenir (Budget participatif 2016 : résultats des courses).

    Qu'en sera-t-il pour 2017 ? Les Parisiens auront-ils encore de nouvelles idées ou n'y aura-t-il qu'un simple recyclage des projets des années précédentes ? Nous verrons. Vous avez jusqu'au 21 février pour soumettre vos projets. Des réunions spécifiques seront organisées dans les mairies d'arrondissement (voir l'agenda). Nouveauté intéressante : la RATP est cette année associée au budget participatif, mais attention, seulement pour les projets directement liés au transport.

    Ajoutons pour être précis que pour cette édition 2017 du budget participatif, l'Hôtel de Ville a décidé d'allouer 2€ pour chaque € investi par les mairies d'arrondissement. Concrètement cela signifie que le montant alloué au budget participatif dans le 9e qui est de  607 603€ cette année passera avec l'abondement de l'Hôtel de Ville à 1 822 809€. Pour le 10e les montants sont respectivement de 801 000€ passant donc au total de 3 360 427 € et dont 1 436 140€ réservés aux projets situés dans des quartiers populaires. La Mairie du 18e a choisi d'y consacrer 955 000€, l'enveloppe du 18e arrondissement sera donc de 6 781 665 € dont 3 444 997€ réservés aux quartiers populaires. Ces enveloppes globales sont sensiblement les mêmes que pour 2016.

     

    paris,budget-participatif

    Toujours très soignée, la communication autour du budget participatif via le site dédié nous permet de voir avec un peu de recul le niveau d'avancement des projets adoptés pour l'édition 2015.

    Pour les projets de l'édition 2015 concernant tout Paris, seul un projet semble être complètement réalisé : Du matériel de nettoiement silencieux et non polluant. Les sept autres projets sont encore en cours. 

    Sur le site du budget participatif et toujours pour l'édition 2015, vous trouverez facilement l'état d'avancement des projets dans le 9e (1 projet), le 10e (8 projets) et le 18e (9 projets). Pour tous ces projets, on constate qu'ils sont à des stades de développement différents, pour tous les études sont lancées, certains sont même achevés comme la sécurisation de la piste cyclable quai de Valmy dans le 10e.

    Action Barbès avait présenté des projets lors de l'édition 2015 et seulement soutenu certains pour l'édition 2016. Aucun de ceux-ci (2016) n'ont été choisis et nous avons décidé d'accepter la proposition d'un de nos adhérents qui avait soumis en 2016 deux projets de les reprendre à notre compte et donc de les re-présenter sous nos couleurs en 2017.

    Action Barbès (AB) : Jean Raphaël, vous avez adhéré à Action Barbès il y a 3 ans et avez intégré le bureau de l'association fin 2016. Dans ce contexte, vous avez proposé à l'association de reprendre à son compte deux projets que vous avez soumis lors de l'édition 2016 du budget participatif. Quelle a été votre démarche ? Pourquoi ne pas re-présenter ces projets sous votre nom ?

    Jean Raphaël (JR) : Les deux projets que j'avais présentés et qui avaient été retenus, l'éclairage de l'église Saint-Bernard et une "Rue-jardin Richomme" (un troisième,  la réhabilitation de la rue Myrha, a été rejeté car "déjà prévu pour être réalisé durant cette mandature"), ont rencontré un bel écho et beaucoup d'enthousiasme parmi les habitants de la Goutte d'Or et au-delà. Mais n'ayant pas assez de temps et de ressources pour porter seul ces projets, je préfère m'adosser à une association comme Action Barbès mais également à des habitants qui désirent s'y associer, afin de donner toutes leurs chances à ces projets mais surtout qu'ils prennent une dimension collective.

    AB : Que pensez-vous de l'idée du budget participatif ? Un gadget, cher, mais un gadget ? Un pas vers une démocratie participative ? 

    JR : Le budget participatif est une idée intéressante mais qui mériterait d'évoluer pour être plus investie par les Parisiennes et les Parisiens. En effet, c'est une bonne chose de vouloir (re)donner du pouvoir aux citoyens, encore faut-il que cette démarche ne se limite pas à une petite partie du budget d'investissement mais s'ouvre plus largement. Pour impliquer plus les Parisiens, il faut que les enjeux soient à la hauteur.

    Si l'on veut que cette idée soit réellement une expérience de démocratie participative, il serait nécessaire que les élus renoncent à une partie de leurs prérogatives et fassent confiance aux citoyens pour décider collectivement de leur sort. Il est en effet étonnant de savoir qu'il existe un véto du maire d'arrondissement pour décider des projets finalement retenus un fois examinés par la commission ad-hoc censée les choisir. Cette forme de pouvoir autocrate est aux antipodes de la démocratie participative, il faut sans doute faire d'abord évoluer les mentalités des politiques si l'on veut faire changer celles des citoyens. La forme adoptée manque également d'une dimension délibérative. Par exemple, l'initiative des projets pourraient se décider collectivement au-delà des organisations associatives, peut-être dans les Conseils de quartier.

    Quant au coût, on ne peut pas dire qu'il soit excessif, au contraire, il faudrait mettre des moyens suffisants pour que cette initiative puisse s'étendre et s'installe dans la durée. Le processus mis en place à Paris sollicite énormément les services techniques sans que ces derniers soient renforcés, ce qui risque d'affecter leur bon fonctionnement et du coup mettre à mal le budget participatif. 

    AB : Les deux projets repris et soumis sous le nom d'Action Barbès concernent le quartier de la Goutte d'Or. Nous les décrirons plus en détails avec vous dans de prochains articles mais quelle a été votre approche pour ces deux projets ?   

    JR : Les deux projets sont sensiblement différents et répondent à des approches distinctes. Pour le projet d'éclairage de l'église Saint-Bernard, l'idée est de mettre en valeur l'unique monument historique du quartier dont les habitants sont très fiers et de le faire rayonner au-delà de la Goutte d'Or (au sens figuré comme au sens propre : la flèche de l'édifice est visible depuis les arrondissements alentour). Ainsi, il s'agit de revaloriser l'image du quartier et de contribuer à le rendre encore plus agréable à vivre.

    Le projet une "Rue-jardin Richomme", qui consiste en la piétonnisation et la végétalisation d'une petite rue du quartier, répond à plusieurs attentes des habitants de la Goutte d'Or. La rue Richomme est une voie où circulent peu de voitures, mais qui roulent souvent trop vite, et qui compte plusieurs crèches et écoles sur son parcours. Transformer cette rue en jardin ouvert permettrait de sécuriser les sorties d'école et des crèches, de réduire la place de la voiture, tout en offrant aux petits comme au grands une oasis de verdure à deux pas du boulevard Barbès. D'ailleurs, de nombreux parents des écoles et des crèches de la rue ont manifesté largement leur soutien au projet.

    AB : il ne faut pas se cacher que ponctuellement (boulevard Barbès, rue Dejean, Château rouge, rue Caplat, carrefour Barbès, ...) le quartier de la Goutte d'Or rencontre beaucoup de problèmes même si la situation n'est sans doute pas partout aussi catastrophique que certains le disent. Pensez-vous que ses habitants peuvent encore se mobiliser pour des projets dans cet environnement ?

    JR : Bien au contraire, les problèmes sérieux que vous évoquez, et qui ne peuvent pas être solutionnés à travers le budget participatif dédié à l'investissement, donnent encore plus envie aux habitants de voir une amélioration de leur cadre de vie. Rappelons que la Goutte d'Or reste un quartier populaire où un grand nombre d'habitants n'a pas les moyens financiers de "s'échapper" du quartier et de partir au vert, l'espace public est d'autant plus précieux pour eux. Au-delà des questions d'occupation de l'espace public qui posent problème et méritent des moyens d'exception, ce que demandent le plus souvent les habitants de la Goutte d'Or, c'est avant tout d'être traités "comme partout à Paris".

    Il faudrait également se demander si la mairie du 18e met suffisamment de moyens dans ce quartier pour que le budget participatif soit investi par ses habitants. On peut s'interroger sur le succès relatif de la seule urne présente dans le quartier qui est placée dans la bibliothèque de la Goutte d'Or, le long du boulevard de la Chapelle, bien loin du centre du quartier. Le quartier de la Chapelle a montré, lui, qu'il pouvait se mobiliser pour le budget participatif avec succès, alors que ce quartier connait des problématiques similaires à la Goutte d'Or (pour rappel: en 2016, un seul projet a été finalement choisi pour le quartier de la Goutte d'Or). Mais là-bas, l'urne est situé au marché de l'Olive, lieu central et animé, ce qui a très certainement permis de promouvoir le budget participatif à cet endroit. Car plus qu'un lieu où s'exprime le vote, et sachant qu'une grande partie des votes se fait par internet, les urnes sont des lieux de promotion du budget participatif qui permettent de toucher un public non connecté et trop souvent oublié, un public particulièrement nombreux à la Goutte d'Or.

     

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  • L'Iran glace la Goutte d'Or

    Tout le monde connaît à présent le "360" (...Paris Music Factory) factory), qui a réveillé la Goutte d'Or à l'angle des rues Léon et Myrha… deux semaines avant que le confinement ne l'oblige à refermer ses portes ! Le 360 hiberna donc, jusqu'au 5 juin, date à laquelle les restaurants eurent le droit de servir la clientèle, en terrasse. Le 360 installa donc vite fait une dizaine de tables sur le trottoir Myrha, qui furent prises d'assaut pour un délicieux repas "cuisine du monde" ou un simple café, en attendant le retour des concerts (voir notre article du 8 juin dernier). 

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    Monsieur Bastani et son échoppe

    Et puis a débarqué ce samedi 13 juin, au carrefour Léon-Myrha un marchand de glaces avec son frigo à roulettes (un prototype !). Mais attention, pas n'importe quelle "vanille-fraise". Non, il s'agit de l'échoppe "Bastani", glacier iranien (tout comme le patron du 360), qui vous propose pas moins de seize parfums. Des classiques, mais aussi des surprises… iraniennes s'il en est, comme citron noir, pistache crue verte d'Iran, rose d'Ispahan, rose et safran. Le tout est 100% naturel, artisanal, peu sucré, peu calorique. Que du délice de fraîcheur et saveurs !

    Sur place, 2,5 € la boule (4,5 € les deux et 6 € les trois), et en deux tailles de pots à rapporter à la maison. Allez vite goûter ces délices, bien que Bastani soit là pour tout l'été.

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    La carte des délices

  • Blog en crise

    Eh oui, Chers Lecteurs, derrière ce titre un peu façon presse à sensations, il y a une réalité : Paris Neuvième est en difficulté et je ne vois pas pourquoi je ne viendrais pas vous en parler, d’autant que cette difficulté n’est pas financière, ce qui n’est pas courant dans notre monde actuel !

    Avant de regarder le problème, brossons un rapide tableau de la situation pour mieux cadrer la chose. J’ai lancé ce blog fin Mars 2005, voilà donc bientôt deux ans. A ce jour, 722 notes ont été publiées soit en moyenne une par jour sur la période, certes d’inégale importance. Ces notes ont reçu 360 commentaires. Sur la période Avril 2005 Février 2007, soit 23 mois, le blog a reçu au total 188 000 visites dont 104 000 visites uniques (55.5%) pour 586 000 pages lues. Pris dans son ensemble, cela fait une moyenne mensuelle d’un peu plus de 8000 visites dont 4500 uniques pour 25 500 pages lues. En pondérant ces chiffres en fonction notamment des périodes de vacances, disons que l’étiage d’audience quotidienne est de 250 visites, la moyenne courante de 300 et que des pics de 500 à 600 visites/jour ont lieu 4 à 5 fois par mois. Il existe une forte différence entre les jours de semaine et le week-end concernant la fréquentation de ce blog. Il est intéressant aussi de noter que la quantité mensuelle de visites uniques est assez stable sur la période quelque soit la quantité totale de visites, ce qui peut signifier une certaine fidélité des lecteurs. Enfin, pour être complet mentionnons les points suivants :

    • il ne semble pas y avoir de lien entre la régularité de publication des notes et l’audience au quotidien. Si je prends par exemple les derniers 10 jours où aucune note n’a été publiée, le blog a néanmoins reçu plus de 400 visites par jour sur la période ;
    • il ne semble non plus pas y avoir de lien entre la nature / le sujet des notes et la quantité de visites ni le nombre de commentaires reçus ;
    • la totalité des notes publiées ont été écrites par moi, mises à part celles traitant des questions historiques qui sont, elles, dues à Bernard Vassor que je remercie encore pour cette contribution de qualité.

    Tels sont les faits.

     

    Les objectifs de ce blog ne sont pas un secret et il suffit de se reporter à la page « mode d’emploi» pour les connaître. Alors, me direz-vous, où est le problème ?

    Tenir un blog d’information demande énormément de temps et de disponibilité. Recueillir l’information, la traiter, la vérifier, écrire, publier en ligne, tout cela demande un temps considérable. J’ajouterais que recueillir de l’information n’est pas suffisant, encore faut-il que cette information soit de qualité, j’entends qu’elle présente un certain intérêt pour ceux auxquels vous vous adressez.

    Beaucoup de blogs du même type que Paris Neuvième, et je ne les critique pas,  c’est leur choix, se contentent d’être des repreneurs d’informations ne fournissant pas, ce faisant, de réelle valeur ajoutée. D’autres ont des options politiques marquées ou bien servent de tremplin à ceux qui les gèrent. Ces choix ne sont pas les miens.

    Par ailleurs, n’ayant pas pu - ou pas su - mettre en place comme je l’espérais un réseau de correspondants réguliers au sein même de notre arrondissement, la recherche d’informations de qualité est devenue trop lourde à assumer seul bénévolement. Je suis aussi obligé de constater que si certains lecteurs sont assez prompts à critiquer tel ou tel aspect de ce blog comme par exemple la diversité géographique des informations au sein du 9ème - tel quartier étant mieux loti que tel autre - ou bien l’impartialité devant la municipalité, ou bien encore l’accent mis sur tel commerce ou telle exposition en ne parlant pas d’autres commerces ou d’autres expositions, peu, pour ne pas dire aucun, de ces lecteurs ne sont prêts à participer à ce blog. Aucune critique dans ce propos, chacun est bien sûr libre de ses choix, mais cela nous montre les limites même du projet et quelque part nous interroge sur le gout supposé que les Français, et les Parisiens en particulier, auraient pour cette Démocratie participative dont une candidate à l’élection présidentielle a fait son cheval de bataille.

    Bref, si comme je le crois, partager des informations et des points de vue sur la vie locale de notre arrondissement peut-être un projet enrichissant pour tout le monde, il est évident qu’il ne peut pas être mené par une personne seule. C’est là aujourd’hui tout le problème de ce blog.
  • Rediffusion : Pour une révision du plan de circulation de la Goutte d'Or

    Lundi 10 décembre dernier, à l'école élémentaire du 11 rue Cavé, nous avons assisté à la présentation du projet d'aménagement des rues Myrha et Léon. Un projet très attendu par les habitants du quartier, tant l'état de ces rues est déplorable et la circulation piétonne y est difficile : trottoirs étroits et souvent encombrés, accès aux commerces difficile, stationnement sauvage, circulation automobile anarchique...

    Disons-le sans ambages, nous avons été fortement déçus par le projet qui a été présenté à la bonne cinquantaine de personnes venue assister à cette réunion. En effet, le projet présenté, même s'il montre de - bien petits - élargissements de trottoirs et des passages piétons mieux sécurisés, est pensé d'abord pour les automobilistes et non pour les piétons. Certes, le projet est encore en discussion, mais il manque cruellement d'ambition par rapport aux attentes des habitants et commerçants. Seul point positif, la piétonisation sur quelques mètres de la petite portion de la rue Léon sise entre les rues Cavé et Myrha.

    La rue Léon et plus encore la rue Myrha sont des artères centrales dans la vie du cœur de la Goutte d'Or. Dans le quartier, la rue Myrha est sans conteste la rue qui compte le plus de commerces de proximité, véritablement destinés aux habitants. Cette rue mériterait d'être un rue commerçante conviviale, consacrée essentiellement aux circulations douces et aux livraisons des commerces, et de cesser d'être un chemin de traverse pour des automobilistes indélicats. Et si l'on ajoute que cette année la nouvelle salle de concert du 360 va ouvrir précisément à l'angle des rues Léon et Myrha, cette requête semble plaider pour un avenir plus calme pour cette rue étroite. Et pourquoi pas sans voiture, le potentiel commercial est grand dans cette rue, elle pourrait devenir la rue Montorgueil des quartiers populaires.

    Mais cela obligerait à revoir le plan de circulation du quartier. Eh bien justement, beaucoup d'autres facteurs plaident pour une révision en profondeur du plan de circulation dans le quartier de la Goutte d'Or, et nous l'appelons de nos vœux.

     

    Penser les aménagements de manière globale

    La Goutte d'Or va connaître de nombreux travaux de voiries dans les mois/années à venir, et pas seulement dans les rues Léon et Myrha. Au Sud, les travaux de la Promenade urbaine ont commencé sur le boulevard de la Chapelle ; le secteur des arcades de la rue de la Goutte d'Or/place Polonceau/rue Boris Vian doit être restructuré bientôt ; le budget participatif a permis à trois projets de voir le jour prochainement dans ce secteur : réaménagement de la rue Cavé, du pourtour de l'église Saint-Bernard et la rue-jardin Richomme. Ajoutons le secteur "Paris respire" récemment implanté et dont il est question de redéfinir les contours. Malheureusement, tous ces projets sont abordés de manière autonome, il n'y a pas d'approche globale ni de réflexion d'ensemble.

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    Les projets en cours ou à venir touchant la voirie et la circulation

    C'est pourtant la meilleure occasion de revoir le plan de circulation du secteur et de mieux l'adapter, notamment aux contraintes urbaines et aux attentes des habitants très mécontents de la situation actuelle. 

     

    Un vœu pieux ?

    En 2015, les problèmes de stationnement et de circulation dans la Goutte d'Or avaient fait l'objet d'un vœu au Conseil du 18e arrondissement ainsi qu'au Conseil de Paris.  Un vœu dont nous ne sommes pas totalement étrangers. Ce vœu avait été alors voté unanimement par l'ensemble des élus parisiens.

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    Les préconisations de ce vœu n'ont malheureusement pas été suivies d'effet. Pourtant, il y a là les bonnes bases pour une réflexion sur la circulation et le stationnement dans la Goutte d'Or, à savoir : 

    • de mener une campagne de sensibilisation dans le 18ème arrondissement et plus particulièrement dans le secteur de la Goutte d’Or / Château Rouge sur les dangers du stationnement illicite et sur le nécessaire partage du domaine public entre les automobilistes et les piétons,
    • de mener une étude en concertation avec les riverains, commerçants et associatifs pour mutualiser la recherche de solutions les mieux adaptées et les plus efficaces pour empêcher le stationnement illicite des véhicules en particulier sur les trottoirs, (par exemple : la possibilité de favoriser la piétonisation de certaines rues),
    • de remplacer les potelets du parvis Saint-Bernard, par des structures plus pérennes (ex : jardinières ou croix de Saint-André),
    • d’accroître les contrôles pour verbaliser les infractions au Code de la route.

    Mais depuis, force est de constater que l'ambition n'a pas été au rendez-vous sur la question de la circulation et que la lutte contre le stationnement illicite n'est pas au niveau des problèmes rencontrés sur le secteur, et ils sont nombreux. 

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    Stationnement illicite sur la zone piétonne devant le parvis de l'église Saint-Bernard

     

    Une circulation de traverse problématique

    Une bonne partie de la circulation automobile dans la Goutte d'Or  n'a pas de rapport avec le quartier, ces véhicules se contentant de traverser le quartier, trouvant ici des "itinéraires malins" pour éviter les boulevards. Mais des rues aussi étroites et sinueuses que celles de la Goutte d'Or n'ont pas vocation à servir de voies de délestage des grands axes routiers voisins. D'autant que les automobilistes qui prennent ces raccourcis, camions de livraison et taxis pour beaucoup, roulent à vive allure, au risque de renverser un enfant sorti d'une des nombreuses écoles ou crèches du secteur.

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    Les lieux de fréquentation des enfants dans le quartier de la Goutte d'Or

    Dans un article de juin 2015, Les raccourcis de la Goutte d'Or, nous pointions déjà le problème des "chemins de traverse" dans le quartier, à savoir les automobilistes qui prennent les petites rues du quartier pour des itinéraires de délestage des grands axes environnants. De plus, depuis la restriction à une seule voie de circulation sur le boulevard de La Chapelle dans le cadre de la Promenade urbaine, comme nous le craignions et en avions averti les autorités, les rues de Jessaint et de la Goutte d'Or servent dorénavant de deuxième voie du boulevard de La Chapelle aux heures de pointe.

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    Les chemins de traverse de la Goutte d'Or, 2015

    Changer intelligemment le plan de circulation sur ce secteur permettrait de garantir que les rues du quartier soient toujours accessibles pour ceux qui y ont à faire quelque chose (habitants, commerçants, visiteurs), mais impossibles à emprunter pour les indélicats qui veulent juste traverser le quartier et n'ont que faire de la tranquillité et de la sécurité des habitants. 

      

    Trop de stationnements illicites 

    Laisser trop de véhicules pénétrer dans le secteur, c'est aussi entraîner un grand nombre de stationnements illicites, sur la chaussée, les trottoirs et surtout sur les passages piétons, bien trop souvent occupés par des automobilistes délinquants.

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    Les points récurrents de stationnement illicite dans la Goutte d'Or

    Les week-ends, la situation est encore pire, les automobilistes, clients des magasins de gros de Château Rouge pour l'essentiel, cherchent à se garer coûte que coûte. Et toutes les options pour se garer sont envisagées, sur les passages piétons évidemment, mais aussi sur les trottoirs, devant les sorties de garages et sur les pistes cyclables, même sur les places de stationnement réservées aux services de police ! Pour les piétons, la situation est invivable, et ne parlons pas des plus fragiles, personnes âgées, personnes à mobilité réduite, parents avec poussette...

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    La piste cyclable rue d'Oran disparue sous le stationnement illégal

      

    Une desserte du commissariat mal pensée

    La rue de la Goutte d'Or accueille un commissariat de la police judiciaire, il ne s'agit donc pas d'un commissariat de quartier. De nombreux prévenus sont amenés ici, de jour comme de nuit, pour y être entendus et éventuellement placés en garde à vue. Le temps de ces procédures étant compté, pour les services de police il convient d'acheminer les prévenus le plus rapidement possible au commissariat.

    Mais les trajets à emprunter pour les véhicules de police pour rejoindre ce commissariat depuis les grands axes, notamment depuis le boulevard Barbès, ne sont pas simples. De fait, de nombreux véhicules de police traversent les petites rues de la Goutte d'Or à vive allure. Rue Polonceau, où à certains endroits les trottoirs font moins d'un mètre de largeur, la circulation des piétons y est d'autant plus difficile.

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    Trajet des véhicules de police du boulevard Barbès jusqu'au commissariat rue de la Goutte d'Or

    Il est évident que ce commissariat doit être accessible aux véhicules de police, mais les trajectoires actuelles ne sont satisfaisantes, ni pour les riverains, ni pour les policiers obligés à des contournements inutiles.

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    Stationnement d'un véhicule de police sur le passage piéton, pour une urgence viennoiseries, au croisement des rues de Chartes et de la Charbonnière

    Repenser le plan de circulation dans le secteur serait une bonne occasion de prévoir des accès plus directs pour les véhicules de police, certaines petites rues proches du commissariat, comme la rue des Islettes ou la rue Caplat pourraient même leur être réservées. Ainsi, non seulement les policiers verraient leurs trajets simplifiés, mais le quartier y trouverait, en plus, une remarquable tranquillité.

     

    Paris respire... pas vraiment

    La mise en place d'une zone "Paris respire" sur le secteur Château Rouge est une bonne nouvelle pour le quartier... sur le papier. Dans la réalité, le secteur choisi est  trop restreint, et il a des répercussions très négatives en terme de circulation et de stationnement sur les rues qui l'entourent, en premier lieu sur les rues Doudeauville, Léon et Myrha, mais également sur les rues Affre, Ernestine, d'Oran, Stephenson, Cavé, Richomme et Marcadet.

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    La rue Léon ne respire plus les jours de "Paris respire"

    Sans compter que l'interdiction de circuler est très peu respectée, beaucoup de véhicules - encouragés par certains commerçants - y pénètrent en marche arrière, et depuis peu des commerçants se font livrer le samedi après-midi en pleine zone "Paris respire". En effet, les agents de sécurité chargés de faire respecter l'interdiction laissent passer les camions de livraison. Lorsque nous les avons interrogé sur ces agissements, il nous a été répondu qu'ils avaient pour consigne de laisser passer les véhicules de livraison ! Rappelons que l'opération "Paris respire" a été précisément mise en place pour empêcher ces livraisons anarchiques.

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    Livraisons rue des Poissonniers en pleine opération "Paris respire", samedi 22 décembre 2018

    À notre sens, il conviendrait d'élargir ce secteur, d'y inclure les rues Myrha, Léon et Laghouat notamment. Il va sans dire qu'il est impératif de mieux faire respecter l'interdiction d'y circuler, avec une présence visible de la DPSP. Il faudrait aussi mieux communiquer sur l'existence de cette opération, en particulier avec, en amont, des panneaux à destination des automobilistes, pour éviter qu'ils ne viennent s'engouffrer dans le secteur et errer dans les ruelles de la Goutte d'Or. Et pourquoi pas songer à prolonger l'opération au dimanche ?

     

    Une rue-jardin-bagnoles ?

    En 2017, nous avons proposé le projet de la rue-jardin Richomme au Budget participatif. L'idée d'une piétonisation de la rue et de sa végétalisation avait alors été très bien accueillie par les habitants et a emporté leurs suffrages. Nous nous réjouissions d'un projet qui allait offrir un peu d'espace piéton pour les enfants en particulier. En effet, des centaines d'enfants et de parents empruntent quoti

  • Une autre Goutte d’Or

    Et si la Goutte d’Or n’était pas tout à fait à l’image que beaucoup s’en font ? Et si derrière sa Zone de Sécurité Prioritaire, son marché des biffins, son carrefour Barbès avec trafics en tout genre se cachait une autre Goutte d’Or, loin de la caricature que certains en font souvent ?

    C’est un article paru dans « The New York Times Style Magazine » présentant différents lieux du quartier qui nous fait connaître autre chose. Loin de nous de tomber dans l’angélisme et de voir en la Goutte d’Or un autre Saint Germain des Prés, de nier les problèmes qui existent,  mais ce que dit ce magazine est vrai. Il y a des endroits hors schémas convenus et l’apparition de projets nouveaux comme l’Institut des Cultures de l’Islam ou le projet studio 360° d’installation d’un label musical rue Léon en sont les preuves les plus récentes.

    Parmi ces endroits, il y a la librairie Chez les libraires associés rue Pierre l’Ermite, à deux pas de l’église Saint Bernard. Une librairie atypique, cachée derrière une porte cochère, mais qui n’est pas réservée aux initiés.

    Chez les libraires associés s’est installé en 2006 après avoir acheté le bâtiment du n°3 de la rue. Déjà, le lieu lui-même mérite un petit mot historique, Action Barbès étant toujours sensible à l’aspect patrimonial des choses. Le n°3 de la rue Pierre l’Ermite est un bâtiment construit dans les années 1870 pour le compte d’un ingénieur des chemins de fer ayant fait fortune suite à l’invention d’une goupille spéciale dont il possédait le brevet. Symbole de sa réussite sociale, la façade du bâtiment sur rue est de facture classique, en pierre de taille. A l’arrière se trouvait une forge construite, elle, suivant les modalités de l’époque, c'est-à-dire en briques avec une structure métallique. Cela rejoint les descriptions que fait Zola du quartier dans l’Assommoir, cette Goutte d’Or du dernier quart du XIXème, mi industrieuse, mi champêtre, toute occupée par les grands travaux de construction de l’hôpital Lariboisière et de l’église Saint-Bernard.  C’est à une descendante du propriétaire d’origine que nos libraires associés ont racheté le lieu encore en son état d’origine et l’ont restructuré, disons-le, de belle manière. La librairie a d’ailleurs eu les honneurs d’une page dans le magazine de décoration Côté Paris.

     

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    L'entrée de la librairie

    Mais que fait-on Chez les libraires associés ? Chose devenue relativement rare à Paris, ils proposent des livres anciens de toutes natures, livres rares, livres d'enfants, livres illustrés, livres illustrés modernes, livres animés, photographies, … Des livres aux riches reliures voisinent avec des éditions plus modestes mais dédicacées par les plus grands noms. Des livres à tous les prix, mais qui ont en commun une certaine originalité : les Libraires associés vendent ce qu’ils aiment. Leurs catalogues permettent d’avoir une idée sur la bibliographie d’auteurs ou de maisons d’édition, nous sommes là dans un lieu de culture et de transmission du savoir. Leur activité se nourrit de nombreuses recherches et débouche sur des publications, comme ce catalogue qui a été co-édité par Gallimard et a reçu le prix de bibliographie 2008 ou ces contributions au site Ricochet et à des ouvrages de référence comme le Dictionnaire encyclopédique du livre. Une partie de leurs publications est accessible en ligne. Leur fait d’armes le plus fameux est évidemment la découverte d’une photo inconnue d’Artur Rimbaud, qui a fait la Une de la presse internationale en avril 2010.

    Pour les passionnés de livres, on peut aussi faire une recherche sur la page qui leur est consacrée sur le site AbeBooks.fr. Leur renommée dépasse nos frontières comme le prouve cet article paru sur le site Designers Book, ou par exemple l’article qu’Umberto Eco a consacré à l’un de leurs catalogues.

    Une interview donnée en 2012 par l’un de nos libraires associés nous en dit plus sur son métier et son approche des livres. Nous utilisons le terme livres anciens mais en fait il serait plus judicieux de parler de livres de collection.

     

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    Parmi ces livres il y a des livres animés. Un livre animé est un livre en trois dimensions, quand vous l’ouvrez se déplient des illustrations qui se replient en refermant la page.

     



    Extraits de 9 livres animés from Patrick Lecoq on Vimeo.


    Les libraires associés sont depuis longtemps des spécialistes de ce genre de livres et organisent chaque année un salon qui rassemble à la librairie les créateurs français de livres animés. Cette année le salon s’est accompagné de l’ouverture d’une exposition consacrée à ces livres. Trois collectionneurs de leur connaissance ont sélectionné une centaine de livres collector dans leurs vastes collections et ont accepté de les exposer au sous-sol de la librairie.

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    C’est une merveille que cette exposition qui se tient jusqu’au 21 Décembre. On y rencontre tous les styles dans une scénographie simple mais très agréable. Les enfants sont fascinés mais les parents ne le sont pas moins, le livre animé est pour tous les âges.

    Il faut aller visiter cette exposition. Les objets sont rares, très beaux, pas courants aussi, le tout dans un endroit qui vaut vraiment le détour.

    Ouvert du mardi au samedi, 14-19 h.

    Liens utiles :

    Chez les libraires associés

    La boutique du livre animé

    Page Facebook : Chez les libraires associés

    Compte Twitter : @LibrairesAssoc

     

  • Le FGO Barbara offre des concerts en plein air cet été

    FGO-Barbara se déconfine avec une série de concerts gratuits en extérieur de juillet à septembre ! Cette excursion "hors les murs" se fera dans le quartier de la Goutte d'or en investissant entres autres la place devant l'église Saint-Bernard de la Chapelle. De l’orient à l’occident en passant par l’Amérique Latine et l’Afrique, de quoi voyager sur place en attendant de pouvoir aller plus loin.

    Premier concert "hors les murs" le vendredi 2 juillet avec Ko Shin Moon (pour connaitre la programmation complète des concerts en extérieur, voir le site du FGO Barbara).

    Ko Shin Moon naît en 2017 de la rencontre fondatrice entre les instruments à cordes et les machines, quand à son retour d’Inde, Axel Moon rejoint Niko Shin les bras chargés d’instruments traditionnels glanés lors de ses différents périples. Depuis leur home studio, refuge de leurs expérimentations sonores, ils composent une musique qui mêle instants fiévreux et recueillements instrumentaux, imprégnée des mélodies transfrontalières qui ont durablement fait corps avec leur inconscient. Leur credo : éclectisme, cosmopolitisme, hybridité. Mais c’est sur scène, dans le jeu musical et l’improvisation, que leur univers se déploie pour muter en une expérience sonore et dansante, au-delà d’une simple exécution de leurs albums. Ko Shin Moon inscrit sa musique dans une sono mondiale nouvelle, délicate et exigeante, celle qui fait danser sous références et marque un tour à 360 degrés des nouvelles écoutes musicales.

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    C'est où ?

    Rue Affre, parvis de l'église Saint-Bernard de la Chapelle, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 2 juillet 2021, à 19 h 30

  • Chapelle International : le point

    Une réunion publique ce soir pour faire lepoint sur le projet urbain de Chapelle International à la mairie du 18e, à 19 heures.

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    Vous trouverez toute l'informatiion disponible sur le projet sur le site de l'association ASA Paris Nord Est.

  • Des rats à la Goutte d'Or

    La prolifération des rats à Paris fait l'actualité depuis quelques mois. Aussi la ville de Paris a décidé de mettre en place « un plan d'action de grande ampleur » pour faire face à la présence de gaspards trop nombreux. Mais ce plan se concentre seulement sur quelques arrondissements du centre de la Capitale. Pourtant nos quartiers ne sont pas épargnés, comme à la Goutte d'Or où le problème devient préoccupant.

    Ce problème est particulièrement notable à deux endroits du quartier: la friche à l'angle des rues Léon et Myrha et celle à l'angle des rues Affre et Myrha. Ces deux points ont été signalés aux autorités municipales dès le mois de novembre 2016, via l'application "Dans ma rue" et/ou par mail. La première friche, rue Léon, qui va accueillir la future salle de concert Le 360, a été rapidement traitée et les travaux de terrassement du futur immeuble ont d'ores et déjà débuté ; il n'y a donc plus à déplorer la présence de rats ici.

    Par contre, sur la friche située à l'angle des rues Affre et Myrha, qui doit voir la construction d'un immeuble de logements sociaux, les rats courent toujours. À cet endroit, leur présence est largement favorisée par la présence continuelle de dépôts d'ordures et d'encombrants (depuis plusieurs années), du fait de voisins indélicats et particulièrement d'un restaurant lui faisant face et qui y déverse quotidiennement son surplus d'ordures (voir photo ci-dessous). Il faut dire que la rue sert de local poubelles à cet établissement qui laisse ses containers dehors, de jour comme de nuit. La mairie du 18e arrondissement était intervenue par le passé auprès du restaurateur pour faire cesser ces pratiques, en vain. Les mauvaises pratiques continuent et en plus de salir et encombrer le trottoir, ces dépôts contribuent à nourrir une colonie de rats qui n'en demande pas tant ! 

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    Il devient urgent d'intervenir, non seulement pour éradiquer les rongeurs qui posent un vrai problème d'hygiène, mais pour faire adopter au restaurant qui les nourrit des pratiques plus respectueuses de l'espace public et de son voisinage. Soulignons que sans respect des règles sanitaires en vigueur, si les mauvaises habitudes perdurent, il est évident que les rats reviendront.