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Rechercher : projet 360°

  • Réunion publique : Quels projets financés par les bailleurs sociaux ?

    Demain mardi 19 mars, la mairie du 18e organise une réunion afin d’échanger sur les projets financés par bailleurs sociaux au titre de la Politique de la ville.

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    Cette rencontre, en présence de Maya Akkari, adjointe au Maire du 18e arrondissement en charge de la Politique de la ville, et  de Mario Gonzalez, adjoint au Maire du 18e arrondissement en charge des relations entre les locataires et les bailleurs, et également des bailleurs sociaux, permettra de discuter du choix des actions en faveur du lien social et de l’amélioration du service rendu aux locataires des bailleurs, dans le cadre de la convention signée par la Ville, la Préfecture et les bailleurs sociaux.

    Concrètement, cela peut se traduire, par exemple, par des travaux d'amélioration des parties communes des immeubles, de leur interface avec la rue, ou encore de végétalisation. Une partie du quartier de la Goutte d'Or est concernée, comme en témoigne la carte ci-dessous. En plus de la présentation des actions engagées en 2018, le contenu de ces échanges permettra de compléter la programmation 2019 et d’envisager les premières pistes de programmation pour 2020.

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    C'est où ?

    Mairie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Mardi 19 mars 2019, à 18h30

  • Réunion publique pour la conception du projet des Fermiers généreux

    Ce vendredi 4 octobre, une réunion publique pour la conception du projet des Fermiers généreux sur la Promenade urbaine (sur le pont de la Chapelle) se tiendra au centre Paris Anim’ La Chapelle. Les habitants, collectifs et associations sont conviés à ce rendez-vous pour envisager ensemble la configuration et les usages de ce futur espace de jardinage partagé.

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    C'est où ?

    Centre Paris Anim’ La Chapelle, 26 boulevard de La Chapelle, Paris 18e

    C'est quand ?

    vendredi 4 octobre 2019, à 18 h 30

  • Appel à projet pour l'Oasis urbaine

    À l'occasion de la réouverture après travaux du square Louise de Marillac, coeur de l'Oasis urbaine place de la Chapelle, la Mairie du 18e lance un appel à projets pour animer le square cet été.

    Il est possible de proposer son projet par mail à mairie18@paris.fr

    Pour plus de précisions, une réunion d'information  se tiendra le mercredi 3 avril à 18h30 à la mairie du 18e (pour s'inscrire cliquer ici).

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    C'est où ?

    Marie du 18e, 1 place Jules Joffrin

    C'est quand ?

    Mercredi 3 avril à 18h30

  • Place Jan-Karski : le projet prend forme

    Ce mardi 21 février, la mairie du 10e a organisé à l'école élémentaire Louis-Blanc une réunion publique pour présenter le projet d’aménagement de la place Jan-Karski. Un projet qui résulte des différentes réunions de concertation qui se sont tenues depuis près d’un an. L’aménagement de cette place avait été l’un des projets retenus par les habitants dans le cadre du budget participatif de 2015. Il représente un budget de 700 000 €, auquel s’ajoutera le projet de végétalisation des voûtes au-dessus des voies SNCF qui complétera l’aménagement de la place, mais qui n’est pas encore finalisé.

    Aménagements et modifications

    Les principaux objectifs du projet retenu sont de redonner de la place aux piétons, en réduisant de 70% la surface consacrée à la chaussée et d’accroitre les espaces végétalisés (+50% et plantation de 2 arbres supplémentaires). Une autre priorité a été de supprimer la voie de transit qui permettait de rejoindre la gare de l’Est en traversant la place par la rue Philippe de Girard. La circulation dans la partie de cette rue, comprise entre la place et la rue de l’Aqueduc, sera inversée et deviendra une « zone de rencontre »  (circulation à 20 km/h et priorité aux piétons). Cette question de modification de la circulation a fait l’objet  de remarques de quelques habitants craignant que cela ne provoque des embouteillages supplémentaires.
    L’aménagement de la place permettra une traversée directe et sécurisée pour les piétons et comportera des espaces ludiques pour les enfants (marelles au sol, jeux divers…) ainsi que des assises sur le bord des espaces verts pour se reposer.

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    Une préoccupation a été formulée par plusieurs personnes, à savoir la nécessité de veiller au bon entretien de l’espace. Les élus ont rappelé que tout nouvel aménagement bénéficie d’une surveillance particulière et que la nouvelle brigade de lutte contre les incivilités dont les effectifs seront renforcés sera opérationnelle à la livraison de cet aménagement. Et du mobilier urbain pour éviter le stationnement sauvage et l'intrusion de véhicules est au programme : accroches vélo, corbeilles et, s'il le faut, potelets.


    Les travaux démarreront à l’automne 2017 et dureront 4 à 5 mois. Le Maire a aussi précisé qu’à la livraison de cet aménagement, il sera procédé à l’inauguration de cette place avec sa dénomination officielle, à savoir place Jan-Karski.

    Pour voir l'ensemble de la présentation, cliquez sur l'image ci-dessous:

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  • Rue Richomme : le projet de nouveau sur les rails

    Nous désespérions de voir se réaliser le projet élu du Budget participatif 2017 : une Rue-jardin-Richomme ; ce dernier semblant reporté sine die. Aussi, nous avons récemment écrit à l'Hôtel de ville pour avoir quelques explications sur cet abandon dont nous ne pouvions nous satisfaire.

    Mais contre toute attente, nous avons appris que finalement la Rue-Jardin-Richomme allait voir le jour plus rapidement que nous le pensions. En effet, à la faveur de l'opération des "Rues-scolaires", qui verra la piétonnisation totale ou partielle de quelques rues parisiennes desservant des établissements scolaires. Dans le 18e ce sont trois rues qui sont concernées, dont le rue Richomme ! Et très vite (dans quelques jours seulement) la circulation sera coupée de manière permanente pour une expérimentation de plusieurs mois sans voitures. La végétalisation, d'abord en bacs, suivra, et plus tard, les aménagements définitifs de la rue Richomme seront élaborés en concertation avec les associations, les habitants, les écoles et les parents d'élèves, enfin.

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    Un compteur de voitures a été installé au début de la rue Richomme

    Une réunion de présentation de l'expérimentation du projet "rues scolaires" est organisée ce vendredi à l'école élémentaire rue Richomme. Ici, le projet "Rues scolaires" consiste donc en la piétonnisation d'un tronçon de la rue Richomme afin de permettre plus de sécurité aux abords de l'école notamment. Cette réunion publique, ouverte à toutes et tous, sera l'occasion pour la mairie du 18e de présenter le projet et de répondre aux interrogations.

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    C'est où ?

    École élémentaire, 9 rue Richomme, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 15 novembre 2019, à 18 h 15

  • Découvrez le projet de transformation des magasins Tati

    Nous vous proposons aujourd'hui de (re)voir les visuels de présentation du projet de transformation des magasins Tati, projetés lors de la réunion publique en ligne du 18 janvier dernier. Vous pourrez découvrir le projet du groupe Immobel sur le site emblématique de Barbès-Rochechouart dont les travaux s'achèveront en 2024.

    Bien sûr on est trop en amont pour savoir le nom des enseignes qui occuperont les bas d’immeuble, ou le type d’organisation qui proposera des spectacles dans la nouvelle salle qui verra le jour. Une occupation éphémère est prévue aussi le temps des travaux, elle sera confiée à un pro de l’événementiel.

    Si vous souhaitez poser des questions au promoteur du projet, vous pouvez envoyer un mail à : tati-paris@immobelgroup.com

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  • Passage des Arts : le projet « Place à Lino !» (1) ateliers peinture

    Les deux ateliers « peinture » de l’association Passage des Arts qui regroupent 14 personnes au total travaillent dur au projet « Place à Lino ! » qui se déroulera le 24 Juin. Après un échange de vues en commun, ils ont décidé de participer sous deux formes.D’abord des masques. En papier, en plâtre, en tissu, ceux-ci seront des moulages des visages des membres des deux ateliers peints à la façon « acteur » pour rappeler la carrière de Lino Ventura. Une trentaine de ces masques seront installés sur toute la place et regarderont les passants, se voulant ainsi une évocation de tous les visages que l’acteur a pu rencontrer au cours de sa vie. Il y en aura même dans les arbres !Ensuite des portraits de Lino Ventura. A partir d’une riche iconographie, les peintres des deux ateliers ont préparé soit des peintures, soit des dessins du visage de l’acteur, en libre interprétation. Une quinzaine seront exposés sur la place. Tous auront fait l’objet d’une sélection de la veuve de Lino Ventura.

  • Passage des Arts : le projet « Place à Lino ! » (2) atelier modelage & sculpture

    L’atelier « modelage & sculpture » de l'association Passage des Arts regroupe 9 personnes qui se sont lancées dans une œuvre collective d’hommage à Lino Ventura. C’est à la fois l’acteur et la personne qui ont inspiré la démarche de l’atelier, sa forte présence physique mais aussi sa sensibilité. Pour illustrer tout cela, les sculpteurs ont retenu l’idée d’une structure « monumentale » qui sera exposée sur la place Lino Ventura le 24 Juin et représentant un rhinocéros portant un ange sur son dos. La phrase symbolique choisie « le rhinoventura ou le linoféroce » exprime bien ce que les artistes veulent dire. Ce projet a été l’occasion pour l’atelier de travailler différemment. En effet, chacun jusqu’à maintenant se concentrait sur des œuvres individuelles de modelage et le passage à une œuvre collective de grande taille devant incorporer plusieurs aspects a été l’opportunité d'approcher de manière nouvelle la sculpture.

  • Nos deux projets de la Goutte d'Or dans les projecteurs

    Avant le vote de septembre, revenons sur les deux projets portés par notre association dans le cadre des budgets participatifs

    le projet 10 dans le registre CADRE DE VIE

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    Le projet 16 dans le registre CULTURE et PATRIMOINE

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    Ces deux projets ont déjà été soumis à la commission en 2016, mais n'avaient pas recueilli suffisamment de suffrages des habitants pour passer le ligne en bonne position. 

    Au nom d'Action Barbès, nous avons donc remis l'ouvrage sur le métier avec l'expérience déjà acquise par le porteur du projet, également adhérent de notre association. 

    Le premier projet est "l'éclairage de l'église Saint Bernard",  ce monument historique emblématique du quartier et qui mérite une mise en valeur digne de cet édifice. Un projet qui séduit déjà de nombreux habitants qui soutiennent d'emblée cette idée.

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    Le projet de "Rue-jardin Richomme" consiste, lui, à créer un jardin ouvert sur l'espace public dans une rue qui ne compte pas moins de trois crèches et deux écoles et dans un quartier qui manque cruellement d'espaces verts. De nombreux parents d'élèves et riverains ont déjà dit leur motivation à soutenir cette idée. Nous avons récemment rencontré l'association La Goutte Verte, qui gère une petite parcelle dans cette rue, pour présenter ce projet. Les membres de cette association l'ont accueilli avec beaucoup d'enthousiasme, gageons que ce soit le présage d'un soutien encore plus massif. 

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    Nous reparlerons plus en détail de ces projets au moment de la mise au vote, prévu cette année du 13 septembre au 1er octobre.

     

  • Paris Print Club - un beau projet se réalise

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    Nous vous avons déjà parlé du Paris Print Club. C'était il y a un an à l'occasion de l'exposition à la Halle Saint Pierre et ce fut pour nous l'opportunité de vous présenter leur projet (voir l'article du 29 avril 2014).

    Eh bien, c'est fait ! Ils ont ouvert leur local au public le jeudi de l'ascension. Que nous dit leur brochure de présentation ? Ils sont "un collectif de 22 designers, graphistes, éditeurs, lithographe, relieur, graveurs, sérigraphes, designers textile" qui ont mutualisé leurs ressources pour un espace de 400m2 en plein cœur de la Goutte d'or. Il s'agit d'un atelier d'édition d'art et de création contemporaine, unique en son genre à Paris. Bien évidemment, le choix de la Goutte d'or n'est pas innocent. Le lieu se veut être un laboratoire de recherche, un atelier d'impression, une galerie et un éditeur collaboratif, le tout sur trois niveaux. Il succède à un dépôt-vente sans intérêt et plus loin dans le temps, à une usine boulangerie industrielle liée au réseau La Fraternelle, coopérative ouvrière. On en voit encore l'inscription côté rue.

    Ces jeunes "artisans" comme ils se nomment eux-mêmes (ils ont entre 25 et 35 ans pour la majorité d'entre eux) commencent une nouvelle vie et aussi, sans aucun doute, également une nouvelle vie pour le quartier

    Voici quelques photos.

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    Lithographie

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    Gravure

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    Design

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    Adresse : 33ter rue Doudeauville - 75018 Paris

    contact : parisprintclub@gmail.com

    Page Facebook: Paris Print Club

     

  • Promenade urbaine Barbès Stalingrad : un projet au point mort ?

    paris,promenade-urbaineLe projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad proposé par Action Barbès pendant la campagne des dernières élections municipales vous a été présenté sur ce blog le 17 Mars.

    Où en est-on six mois après ?

    Disons en préambule que l'accueil fait à cette proposition a été très bon et très consensuel, tous les candidats aux élections, quelque soit leur bord politique, en ayant approuvé le principe. Cela a d'ailleurs été confirmé lors des Conseils d'arrondissement des 10e et 18e du printemps au cours desquels Action Barbès a présenté un voeu sur le sujet (voir le compte-rendu sur ce blog).

    Signe encourageant, Rémi Féraud, maire du 10e, et Eric Lejoindre, maire du 18e qui ont décidé de faire cause commune pour ce projet, ont écrit en mai une lettre à la nouvelle maire de Paris lui demandant de bien vouloir saisir l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) afin que le travail commence sérieusement (voir cette lettre).

    Au début de l'été, Action Barbès a rencontré une élue du 18e chargée de la Démocratie locale et qui souhaitait parler du projet, Action Barbès ayant beaucoup insisté sur l'absolue nécessité d'une large concertation pour définir le projet. Il nous a alors été annoncé, certes avec beaucoup de prudence, que le projet de promenade urbaine pourrait être financé dans la partie budget d'investissement du budget participatif décidée par les citoyens (5% du budget soit 70 millions € par an) suite à un vote, les projets de toutes natures financés par ces 5% étant mis en concurrence les uns avec les autres (voir le principe du budget participatif sur le site de la mairie de Paris).

    Relancé en ce début septembre sur le fait de savoir si Anne Hidalgo avait bien mandaté l'APUR pour lancer le travail préalable au projet, le maire du 10e nous a répondu que cette demande n'avait pas encore été faite et que le projet de promenade urbaine pourrait être inscrit dans le budget dit "participatif" pour son financement, confirmant les propos du début de l'été dans le 18e.

     

    Alors Action Barbès se pose des questions !

    A aucun moment au cours de la campagne électorale, que ce soit dans nos entretiens avec les candidats futurs maires dans le 10e ou le 18e il n'a été question de financer le projet par ce biais. Au contraire, on pouvait comprendre de leur propos qu'il s'agissait là d'un projet structurant pour les deux arrondissements mais aussi pour Paris en général et qu'en conséquence il serait sans doute géré par l'Hôtel de Ville. Les propos de Mme Hidalgo sur le sujet allaient dans le même sens et c'est elle qui a suggéré de faire appel à l'APUR, quand elle est venue sur place écouter notre association.

    Sans minimiser les projets qui pourraient être financés par les 5% du budget d'investissement liés à la décision des citoyens par un vote, on peut se demander si nous jouons là dans la même cour ? Autrement dit, il est très probable que le coût total du réaménagement de l'axe Barbès Stalingrad avec tout ce que cela implique comme impact aux alentours, au niveau du carrefour de La Chapelle par exemple, sera très au-delà des possibilités de ce budget participatif.

    Par ailleurs, si ce projet reste financé par le budget participatif, encore faut-il qu'il passe par le vote des citoyens, ce qui ne garantit pas son succès.

    Anne Hidalgo, Rémi Féraud et Eric Lejoindre ont pris des engagements pendant la campagne électorale à propos du projet de promenade urbaine auquel Action Barbès est attachée. Ceux-ci sont très clairs. Nous sommes déjà inquiets sur son avenir.

  • Un projet d'agriculture urbaine non compris

    Vous qui lisez régulièrement notre blog, vous savez que notre dossier phare, celui qui nous tient le plus à coeur, celui qui galvanise nos énergies depuis 2013, qui a été reconnu par la Mairie de Paris au point de l'inscrire au Plan d'investissement de la mandature (PIM) pour un budget de 8 millions d'euros, que ce dossier porte le doux nom de Promenade urbaine. Se promener où ? de Barbès, notre terre natale, dirons-nous, à Stalingrad, la terre de nos voisins à l'Est. 

    Nous suivons de près les progrès du dossier. Revenons rapidement sur les grandes étapes :

    L'inscription au plan d'investissement de la mandature 2014-2020 arrive en décembre 2014. 

    "4M € sont également inscrits pour l’opération de réaménagement de la zone (carrefour et boulevard) de La Chapelle. Le même montant est affecté au 18ème arrondissement, portant à 8M € le budget consacré à la « promenade urbaine » du boulevard de la Chapelle. "

    (Extrait de BP 2016, pour rappel, Communication sur la programmation des opérations de travaux, conseil d'arrondissement du 10e du 30 novembre 2015)

     

    L'Atelier parisien d'urbanisme, l'Apur, planche sur le dossier : 

    Dans un premier temps, nous avons été invités à participer à des ateliers collaboratifs, puis à entendre la restitution des études menées par l'Apur : nous étions en mai 2015 quand nous vous rendions compte de ces travaux et c'est ici dans notre article.  Prenez le temps de le relire, vous serez comme nous, étonnés du caractère positif avec lequel nous avons abordé ce grand chantier et accueilli les priorités que dégageait l'APUR à la fin de sa réflexion : " faire émerger de nouveaux usages pour une réappropriation collective des espaces publics "

    C'est bien ce que nous souhaitons. 

    Puis nous avons attendu la suite. Comme vous.

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    En octobre 2016, la délibération 2016 DVD 169 au Consell de Paris décrivait la situation du boulevard de La Chapelle, avec justesse, et nous reprenions courage. L'espoir de tenir le bon bout cette fois...

    Prenez encore le temps de cette lecture car elle est instructive. Un peu d'histoire ne fait pas de mal !

    Le boulevard de la Chapelle fait partie du réseau de voies dites des Fermiers-Généraux, qui ont remplacé vers 1864, l’enceinte du même nom correspondant aux limites du Paris de 1789. La vocation initiale de ces boulevards et de leur terre-plein central planté, outre de créer un réseau périphérique doté de transports en commun (tramway), était d’offrir aux parisiens un espace continu de promenade.

    Cette vision a été fortement remise en cause avec la construction de la ligne 2 du métro en aérien au début du XXe siècle puis avec l’essor de la voiture. Aujourd’hui, la prédominance automobile restreint les espaces dédiés aux piétons. Devant le fort encombrement et la fragmentation des espaces publics qui entravent les cheminements piétons, cette artère est vécue comme une coupure urbaine entre les 10ème, 18ème et 19ème arrondissements.

    L’axe jouit néanmoins d’atouts importants, dont sa situation stratégique aux échelles métropolitaine et locale. Le quartier reçoit 665 000 voyageurs quotidiens via ses gares. Il bénéficie aussi, par la présence de l’hôpital Lariboisière, d’un équipement de santé important. Le Sacré-Coeur, la butte Montmartre, ses artistes et son histoire forment un pôle touristique majeur de la capitale qui participe au rayonnement francilien et à la visibilité internationale du lieu, tout comme le bassin de la Villette, le Louxor et le 104. Par ailleurs, le marché Barbès, qui s’installe 2 fois par semaine sous le viaduc entre Barbès et le carrefour Maubeuge est un pôle d’attractivité fort, engendrant des nuisances récurrentes dont se plaignent les riverains.

    L’ouvrage d’art que constitue la ligne aérienne du métro constitue un intérêt patrimonial, témoin de l’architecture industrielle parisienne par la délicatesse du dessin de sa structure iconique et la prouesse technique du franchissement en particulier. Le boulevard structure le fonctionnement de la vie urbaine du quartier (métro, commerces, services). Il profite aussi de la proximité d’acteurs culturels dynamiques (Bouffes du Nord, Centre Barbara) et de nombreux équipements scolaires.

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    Le Théâtre des Bouffes du Nord

    L’encombrement de l’espace sous le métro aérien empêche de porter un regard dans l’axe du boulevard et dissuade de l’emprunter comme une promenade. Il contraint les flux piétons et induit des espaces résiduels, dénués de flux et d’usages, qui invitent à l’appropriation par des pratiques marginales. Les piétons n’osent ni emprunter, ni franchir le terre-plein, et restent sur les trottoirs latéraux, de trois mètres, devenus trop étroits, grignotés par les étals des commerces, les livraisons fréquentes et les nombreux regroupements de personnes statiques.

    Au niveau du carrefour de la Chapelle, c’est la question de la sécurité des piétons, cyclistes et autres usagers que posent chaque jour l’encombrement de l’espace et le trafic automobile. L’espace, inconfortable, n’est qu’un lieu de passage et un carrefour routier. Cela lui confère une faible mixité d’usages et d’usagers. Par ailleurs, les nuisances telles que le bruit ou la pollution influent négativement sur la qualité de vie des habitants. Enfin des problématiques de genre se posent dans la fréquentation de l’espace public.

    La linéarité du boulevard, la présence du métro aérien, fort marqueur de l’identité et de l’histoire du lieu et l’horizon dégagé qu’offre les grandes perspectives des deux faisceaux ferrés sont des éléments qui constituent un potentiel majeur de revalorisation du secteur. Le projet d’aménagement d’une promenade urbaine sur cet axe entre les stations de métro Barbès et Stalingrad bénéficie de plusieurs inscriptions budgétaires. Une enveloppe prévisionnelle de 8 M€ répartie pour moitié entre les 10ème et 18ème arrondissements est inscrite au programme d’investissement de la mandature. Lors du vote au budget participatif 2015, le projet « Mieux éclairer le viaduc de la Ligne 2 du métro aérien » a été retenu et est doté d’une enveloppe complémentaire de 0,2 M€. Le budget participatif 2016 vient de retenir le projet «oasis urbaine à la place de la chapelle » doté d’un budget de 1,5 M€.

    (source : 2016 DVD 169 Aménagement d’une promenade urbaine du boulevard de la Chapelle au Boulevard de la Villette dans les 10e, 18e, et 19e - Autorisation donnée à la Maire de Paris de prendre toute décision relative à la réalisation de cette opération )

    Si nous calculons bien, l'ensemble du budget serait donc de 9,7 M€ entre le PIM, l'éclairage du viaduc au budget participatif 2015 et l'oasis de La Chapelle dans celui de 2016.

    Depuis l'été dernier, un nouvel acteur est entré dans le dossier, c'est l'Atelier d'architecture autogérée (AAA). Depuis lors, nous avons régulièrement suivi les ateliers de l'AAA, installé d'abord dans le conteneur à côté au square Louise de Marillac, place de La Chapelle, puis depuis janvier de cette année, dans le nouveau centre d'animation du 18e, 26 bd de La Chapelle. Nous avons même tenu, à l'automne, une réunion de notre commission ad hoc, dans le Civic Lab, comme nous l'avait suggéré le directeur de l'AAA, Monsieur Constantin Petcou. 

    Et maintenant...., comment le dire ? Nous ne sommes pas tout à fait convaincus par la méthode employée par l'AAA. Nous sommes trop classiques ? Pas assez ouverts aux méthodes collaboratives prônées par cette équipe ? Nous ne comprenons pas l'efficacité des réunions en plein air, l'ouverture aux passants, aux usagers, la cartographie émaillée de post-it de couleur ? Peut-être. Nous voulons voir des cartes, des propositions, des aménagements de voirie et d'espace public, noir sur blanc, sur des schémas ou des écrans. En discuter avec les habitants, peser le bien fondé de telle ou telle idée, juger de l'opportunité de telle transformation, apprécier l'introduction d'actions culturelles nouvelles.... Le tout étayé sur les bases solides des techniciens de notre Direction de la voirie, des comptages qui permettront de détourner les flux automobiles ou de les réduire. Mais rien de tout cela ne vient. Malgré notre assiduité aux présentations de l'AAA, la dernière date du 3 mars, nous restons sur notre faim. La présentation des associés au projet, agences d'architecture, bureaux d'études, constructeurs, recycleurs, agriculteurs, paysagistes, etc., nous a même déconcertés. Les réalisations projetées, et sans doute choisies comme exemple, le 3 mars, ne semblent pas adaptables à un parcours linéaire, situé sous un viaduc de la fin du 19e siècle.

    Alors nous avons cherché à comprendre et à voir qui sont les promoteurs de cette aventure. 

    D'abord, l'AAA et son Civic Lab (c'était aussi le nom du conteneur parti en fumée en décembre). Le Parisien s'autorise le qualificatif "architecte-activiste" pour nous présenter Monsieur Petcou dans un article de mars de l'an passé...., quand la majorité des occurrences de Google convergent vers l'Agrocité de Colombes, démantelé le mois dernier, pour des raisons qui appartiennent aux autorités municipales de cette commune de l'ouest parisien. 

    Pour avoir une idée de ce que sont les orientations de l'Atelier d'architecture autogérée, nous avons visionné un reportage de FR3 récent, suite à la mobilisation en faveur de l'Agrocité, peut-être l'expérimentation la plus poussée dans le temps, et menacée de démantèlement à Colombes : 



    Nous pouvons comprendre la déception des riverains de ce grand carré de jardin, et leur envie de le conserver. Cela semblait être un havre de paix, un point de rencontre, un lieu convivial. Pourtant, au-delà de ces considérations positives, nous voulons souligner le fossé qui existe entre les caractéristiques du site de Colombes et l'axe de La Chapelle. Pour l'un, un environnement situé à mi-chemin entre des zones pavillonnaires et des grands ensembles, à 9 km de la Porte de Clichy et du périphérique, dans une boucle de la Seine, pas vraiment champêtre, puisque nous sommes là à quelques encablures (environ 500 mètres) des bassins du port de Gennevilliers et que le ton est plutôt industriel, locaux professionnels, camions, grues... Très loin du secteur densément peuplé qui se trouve entre Barbès et Stalingrad, pour l'autre. 


    Aussi, avons-nous du mal à comprendre les activités du pôle de concertation citoyenne que nous propose l'AAA. Que viennent faire ici les leçons d'alimentation bio auxquelles nous a invitées l'AAA, les cours de cuisine traditionnelle ou de couture, quelques dizaines de personnes autour d'une crêpe ou d'un vin chaud ? 

    Est-ce bien une ferme urbaine ou un stand de réparation de vélo que nous souhaitons dans notre quartier ? 

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    Les plantations près du square Louise de Marillac.

    Pas vraiment. Nous renouvelons notre attente de mesures concrètes d'aménagement de voirie qui rendront la place de la Chapelle plus sûre pour les piétons, la sortie du métro moins chaotique, les trottoirs plus fréquentables, les squares enfin accessibles aux enfants et à leurs familles. Nous voulons des relations entre les acteurs culturels qui jalonnent cette promenade, des animations qui les mettent en valeur et qui incitent les habitants de ce quartier à entrer plus facilement aux Bouffes du Nord, au 104 ou au Louxor. Ce ne sont pas quelques carrés d'herbes folles entretenus difficilement par des personnes trop pressées qui changeront l'image de nos quartiers et feront du boulevard de La Chapelle un lieu de promenade. 

     

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    Le carrefour Maubeuge-Tombouctou