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art

  • Nuit blanche 2020

    La nouvelle édition de la Nuit Blanche va se dérouler ce samedi 3 octobre. Une belle occasion de se cultiver à travers la ville, et même dans le Grand-Paris, en redécouvrant certains lieux devenus des écrins éphémères d'oeuvres d'art.

    Nos quartiers n'accueillent pas d'évènement cette année, nous vous en signalons donc quelques-uns à proximité :

     

    • MAIRIE DU 18E ARRONDISSEMENT

    Florian Viel, Lucie Bortot & William Petitpierre, les fleuristes de L’usine à Pétales : Au fil des saisons SCULPTURE, INSTALLATION, EXPOSITION ET CONCERT.

    → Place Jules Joffrin – Paris 18e

    → Site accessible pour les personnes en fauteuil avec assistance.

    → 19 h - 22 h

    En partenariat avec Florian Veil, Art exprim, Lucie Bortot, Collectif Mu, L’usine à pétales.

    • GALERIE SIMPLE

    Rémy Louchart : Sans titre PROJECTION

    → 26 rue du Simplon, Paris 18e

    → Accessible aux personnes à mobilité réduite et aux personnes déficientes auditives

    → 18 h - 21 h 

    • ART EXPRIM'

    Vincent Tanguy : AFK PERFORMANCE

    → 87 rue Marcadet, Paris 18e

    → Site accessible pour les personnes en fauteuil avec assistance.

    → 20 h 30 - 23 h  - La performance aura lieu à 20 h 30, 21 h 30 et 22 h 30

    • LE CENTQUATRE - PARIS

    Alain Fleischer : L’aventure générale EXPOSITION

    → 5 rue Curial - Paris 19e

    → Site accessible pour les personnes en fauteuil avec assistance.

    → 19 h - 00 h 

    En partenariat avec Le Fresnoy, studio national des arts contemporains

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  • "Embellir Paris" sur la Promenade urbaine : le choix de l'absurde

    Nous nous réjouissions, un peu vite, que le site de la Promenade urbaine ait été choisi pour accueillir un projet du concours "Embellir Paris". Mais le résultat du concours qui vient d'être annoncé est loin d'être réjouissant, pour ne pas dire qu'il est atterrant tant il est absurde.

    En effet, après des années d'incertitudes et d'aléas, la Promenade urbaine prenait enfin forme, avec comme fil conducteur la mise en lumière du viaduc du métro, qui comprendra un éclairage fonctionnel avec des lampadaires de style Dupleix, la mise en valeur des piliers sculptés, l'éclairage des grandes traversées et la mise en lumière des voutes sous le tablier. Il semblait alors entendu qu'il fallait dégager le plus possible l'espace pour mettre en valeur l'ouvrage d'art ainsi illuminé, nous avions même obtenu l'assurance que le grand panneau publicitaire situé au niveau de la rue de Maubeuge soit retiré. Ajoutons une précision, et pas des moindres : l'illumination de l'ouvrage d'art et l'éclairage fonctionnel représentent un investissement de deux millions d'euros. Il semblait pourtant évident qu'un projet utilisant le sol comme d'une toile vierge se serait inscrit parfaitement dans la Promenade urbaine.

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    Mais le jury, dont aucune des trois associations (Action Barbès, Demain La Chapelle et SOS La Chapelle) ayant activement suivi le projet et s'étant battues pour un projet de qualité n'a été associée, a fait un choix étrange, en combinant deux propositions sans rapport - une exposition photo et un alignement de panneaux de toiles colorées - qui va à l'encontre des principes qui semblaient arrêtés pour la mise en oeuvre de la Promenade urbaine, à savoir : mettre en valeur le viaduc, dégager les grandes perspectives, libérer l'espace et rendre l'endroit le plus clair possible. Mais encore une fois, la Promenade urbaine a du plomb dans l'aile.

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    En effet, sans juger de leur qualité artistique, les deux projets se servent du viaduc, très bel ouvrage d'art s'il en est, comme d'un support à masquer plutôt qu'à mettre en valeur. Celui des Intruses aurait eu toute sa place sur le pont Saint-Ange où justement est prévu un espace d'exposition photo. Mais dans la proposition actuelle, le viaduc est seulement un support que les photos masqueront en partie. Le choix du second lauréat, Génie (sic) du lieu - Screens of colours, est, redisons-le, juste absurde. Ce projet - qui ressemble bigrement à un catalogue de storiste, avouons-le - va tout simplement cacher totalement la vue sur le tablier et même masquer les lampadaires très élégants prévus ici. Le viaduc n'est ici plus qu'une corde à linge. Et ne parlons pas de la durabilité du projet qui nous paraît bien éphémère. En effet, les panneaux de toile, s'ils ne sont pas régulièrement entretenus, seront bien vite des lambeaux de tissus grisâtres. Et ne parlons pas du fait que ce projet va assombrir le dessous du viaduc la nuit, alors que son illumination était censée y remédier.

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    Vous l'aurez compris, nous sommes atterrés par ce choix, totalement déconnecté de l'important travail de concertation qui a été entrepris autour de la Promenade urbaine. Le seul espoir qui reste est du côté du Conseil de Paris qui doit encore valider ce choix. Seuls des élus un peu sensés pourraient revenir sur ce choix catastrophique qui viendrait gâcher des années de travail collectif pour la Promenade urbaine.

  • Paris s'embellit... et n'a pas oublié nos quartiers !

    Un article du journal Le Parisien, "La Ville invite les artistes à «embellir Paris»", daté du 8 novembre, nous offre non pas une mais deux belles surprises. 

    On y apprend que la ville de Paris a choisi vingt sites "délaissés" pour y installer des œuvres d'art. Pour ce faire, un appel est lancé aux artistes pour proposer des œuvres qui seront installées dans « des morceaux de quartier auxquels on ne prête pas attention car ils n’ont pas leur part de beau », selon Christophe Girard, nous rapporte Le Parisien. Chaque artiste bénéficiera d'une enveloppe de 50 000 euros pour la réalisation de sa création.

    Et lorsque l'on regarde de plus près les sites sélectionnés pour cette opération baptisée "Embellir Paris", deux d'entre eux nous intéressent au plus au point. En effet, nous pouvons apprécier le choix de deux sites qui sont au cœur du "territoire" d'Action Barbès. Le premier se situe à l'angle de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin, et le deuxième sous le viaduc du métro, boulevard de la Chapelle, entre Barbès et La Chapelle. 

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    Infographie Le Parisien

    Ne boudons pas notre plaisir, une fois n'est pas coutume, de voir une initiative positive et qualitative de la ville de Paris dans nos quartiers. Des quartiers qui, n'en déplaise à Christophe Girard, ont déjà "leur part de beau". Qui pourrait nier la beauté de l'hôpital Lariboisière, modèle de l'architecture hospitalière et classé monument historique, ou la majesté du viaduc du métro qui serpente sur les boulevards du Nord parisien ? Mais si ces beautés ne sont pas si visibles, c'est peut-être parce qu'elles ne sont pas (encore) mises en valeur... Mais restons positifs, à défaut d'être optimistes, et espérons que ce choix de privilégier des lieux délaissés par les pouvoirs publics depuis des décennies, marque une réelle volonté des édiles parisiennes de s'intéresser à nos quartiers, non seulement pour des questions de sécurité ou de propreté, qui sont essentielles, mais également pour valoriser qualitativement le cadre urbain. Et même si le viaduc du métro et l'hôpital Lariboisière ont des qualités esthétiques indéniables, l'installation d'œuvres d'art à leur proximité n'en sera qu'une valeur ajoutée.

    Et côté viaduc, réjouissons-nous d'une intervention artistique sur le parcours de la Promenade urbaine. Parce qu'après tout, nos quartiers le valent bien !

  • Vernissage chez les sculpteures Ange et Dam

    C'est toujours un plaisir de pousser la porte du petit atelier de la rue Labat (18e) des sculptrices Ange et Dam. Elles participeront comme chaque année aux Portes ouvertes d'Anvers aux Abbesses du 17 au 19 novembre. Mais si vous voulez découvrir les Recyclettes en avant première, le vernissage aura lieu le jeudi 16 novembre à partir de 18h avec la traditionnelle soupe indienne au 50, rue Labat.

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    Pour retrouver les informations sur les Portes ouvertes d'Anvers aux Abbesses, cliquez ici.

  • L'art graphique et la rue Doudeauville

    Il y a quelques années, nous avions été interpellés par nos amis Les Libraires associés sur l'existence d’un groupe de jeunes graphistes en quête d’un lieu dans la Goutte d'Or pour poser leurs machines, des presses, énormes pour certaines, pour la taille douce ou la lithographie, poser aussi leur art et leur amour du papier et du livre. Malgré nos efforts et l’intérêt que nous leur portions, nous n’avions pas les clés d’un local adéquat, et la mairie du 18e, sollicitée aussi, ne semblait pas en mesure de répondre aux besoins. Pourtant ils ont fini par trouver et ont pu s’installer rue Doudeauville au 33ter, en mai 2015, dans un grand local (quelque 400 m2), en partie en sous-sol, un lieu qui avait hébergé une sorte de brocante sur la dérive. Le Paris Print Club était né. Pour en savoir plus sur ces 22 jeunes graphistes, cliquez donc ici. 
     
    Maintenant les activités de ces amoureux de l'artisanat du livre et de l'image s'étendent. Nous avons reçu une invitation à nous rendre ce jeudi, de 18h à 22h, au vernissage d'une nouvelle exposition dans leur galerie BATT, au 33bis de la même rue Doudeauville  :
    FLATLAND
    Lancement de Quelques miettes à géométrie variable
    de Nicolas Nadé aux éditions Matière
    Expositions de dessins originaux

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    La Galerie P38 et la BATT exposent les planches originales du livre de Nicolas Nadé ainsi que celles des 9 leporello qui forment la collection Matériaux des éditions Matière.

    Avec : Nicolas Nadé / Sammy Stein / Jean-Philippe Bretin / José Parrondo / Alex Besikian / Lomé Lu / Manuel / Alexis Poline / Manuel Bienvenu / Hicham Amrani

    Notez également la signature en présence de Nicolas Nadé à la BATT le dimanche 22 octobre de 14h à 18h
     
    Un lieu très riche à découvrir si vous ne le connaissez pas encore... 
     
  • Un ours ange gardien devant la Gare du Nord

    Mais que se cachait donc sous cette bâche devant la Gare du Nord depuis plusieurs jours ?

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    L'inauguration en grande pompe, initialement prévue le 10 novembre dernier, puis reportée à une date ultérieure, n'a finalement pas eu lieu, en raison des attaques du vendredi 13 novembre dernier. A défaut, ce fut un dévoilement simple de l'oeuvre ce mercredi 18 novembre en fin de journée, comme l'a tweeté le maire du 10e le soir même :

     

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    ©  #striikae_karistie @tierikas (tumblr)

    Cette oeuvre est une commande effectuée par SNCF et Gares & Connexions auprès de l'artiste-peintre et sculpteur français Richard Texier, internationalement connu. Voici le projet de la sculpture "Angel Bear" installée sur le parvis de la Gare du Nord, dessiné par son artiste :

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    L'art est donc à l'honneur pour sensibiliser le public aux problématiques environnementales et climatiques, notamment dans la perspective de la COP 21 (la conférence Paris Climat 2015) de décembre 2015. A proximité immédiate de l'oeuvre "Maison fond" de Leandro Erlich, également installée sur le parvis de la Gare du Nord dans le cadre de la Nuit Blanche 2015 (voir notre article du samedi 3 octobre 2015), cet ours rouge ailé symbolise la situation des ours polaires blancs menacés par le réchauffement climatique. On peut le voir comme un ours présent "pour engueuler les hommes" en commençant notamment par les millions de voyageurs européens transitant par la Gare du Nord. Un ours qui serait d'une certaine manière notre ange gardien...

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  • Nouvelle expo chez Ange & Dam demain

    Nous avions présenté le travail réalisé par deux artistes du 18e, Blandine et Marika (voir notre article du 27 avril 2015), alias Ange & Dam.

    Elles proposent une nouvelle exposition de leurs célèbres Recyclettes du 19 au 22 novembre dans le cadre des Portes ouvertes des ateliers d'artistes d'Anvers aux Abbesses.

    Page Facebook d'Ange & Dam

    Page Facebook de l'évènement

    Pour le vernissage des Recyclettes, ce sera à partir de 18h le 19 novembre dans leur atelier au 50 rue Labat, Paris 18e. Les artistes offrent une soupe indienne pour l'occasion.

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    Par ailleurs, pour les amateurs, 3 stages de création sont organisés les samedis et dimanches en décembre: 5, 6, 12, 13, 19, 20.

    inscription ici: ange@angeetdam.com

     

  • Paris Print Club - un beau projet se réalise

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    Nous vous avons déjà parlé du Paris Print Club. C'était il y a un an à l'occasion de l'exposition à la Halle Saint Pierre et ce fut pour nous l'opportunité de vous présenter leur projet (voir l'article du 29 avril 2014).

    Eh bien, c'est fait ! Ils ont ouvert leur local au public le jeudi de l'ascension. Que nous dit leur brochure de présentation ? Ils sont "un collectif de 22 designers, graphistes, éditeurs, lithographe, relieur, graveurs, sérigraphes, designers textile" qui ont mutualisé leurs ressources pour un espace de 400m2 en plein cœur de la Goutte d'or. Il s'agit d'un atelier d'édition d'art et de création contemporaine, unique en son genre à Paris. Bien évidemment, le choix de la Goutte d'or n'est pas innocent. Le lieu se veut être un laboratoire de recherche, un atelier d'impression, une galerie et un éditeur collaboratif, le tout sur trois niveaux. Il succède à un dépôt-vente sans intérêt et plus loin dans le temps, à une usine boulangerie industrielle liée au réseau La Fraternelle, coopérative ouvrière. On en voit encore l'inscription côté rue.

    Ces jeunes "artisans" comme ils se nomment eux-mêmes (ils ont entre 25 et 35 ans pour la majorité d'entre eux) commencent une nouvelle vie et aussi, sans aucun doute, également une nouvelle vie pour le quartier

    Voici quelques photos.

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    Lithographie

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    Gravure

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    Design

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    Adresse : 33ter rue Doudeauville - 75018 Paris

    contact : parisprintclub@gmail.com

    Page Facebook: Paris Print Club

     

  • L'atelier de Ange & Dam

    Sous le règne de la bourse-plate, les artistes rencontrent des problèmes croissants pour vivre, eux qui dépendent du bon vouloir de leurs contemporains, quand ceux-ci réservent leur dépenses à l'utile et au nécessaire. On peut le comprendre. Même si cette vision est discutable... Nous n'entrerons pas ici dans le débat.

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     le Rêve de la Manchote, peinture de Dominique Jaffré.

     

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    Une rencontre à l'automne chez les Xérographes ou à l'Echomusée, un bon moment à échanger sur leur travail, une envie d'acheter des « recyclettes », puis en début d'année les vœux à l'asso avec le « Rêve de la Manchote », pas une oeuvre de Ange & Dam, mais bien jolie ! en somme, tout un faisceau de circonstances vraiment encourageantes pour aller voir ces deux dames, vives et directes, dans leur atelier du 50 de la rue Labat, dans le 18e.

    Elles sont actuellement dans la préparation du prochain vernissage qui aura lieu le mercredi 6 mai (sur place à partir de 18 heures), suivi par l'ouverture de leur atelier les jours suivants, les 7, 8 et 9 mai de 14h à 21h. Les œuvres sont présentes sur tous les espaces disponibles de cet atelier modeste, niché dans ce que les agences immobilières aiment nommer « le village Ramey », encore qu'ici nous descendions déjà vers la rue de Clignancourt. Le 18e est fait de micro-quartiers que seuls les initiés savent repérer !

    L'accueil est très sympathique, tasse de thé à l'appui. On pousse quelques outils sur la table du fond, on s’assoit et on papote.

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    Nous partons au cœur de l'Afrique. ....

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  • Boite d'Or, vernissage

    Il réalise des boîtes lumineuses en mêlant figurines, collages et peintures. À l’intérieur, des scènes urbaines ou bucoliques, poétiques ou érotiques, souvent drôles : un chat pensif sur un toit parisien ; des danseurs de tango à la Boca, le quartier historique de Buenos Aires ; d’aimables travestis à l’esprit fêtard ; d’improbables sirènes jouant avec les méduses…  

    Né en 1965 à Buenos Aires, Cuneo habite en France depuis 1986. Amoureux de la Goutte d’or, son quartier de toujours, il a longtemps résidé à la villa Poissonnière, à laquelle il a consacré une de ses boîtes lumineuses. Dessinateur, illustrateur et peintre, il a collaboré avec Pif Gadget et Gai Pied.

    Cet Argentin fantaisiste a réalisé le décor de la dernière pièce d’Alfredo Arias, El Tigre, donnée au théâtre des Champs-Élysées il y a six mois – le meilleur du spectacle, d’ailleurs, selon des critiques !

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    Ses  boîtes lumineuses seront présentées à la galerie 3F du 3 juillet au 5 août 2014.

    Vernissage  jeudi 10 juillet 2014 à 20h, avec des chants (du tango, bien sûr) de Juan Ramos.

    Galerie 3F - 58, rue des Trois Frères

    Site de Cuneo : http://www.josecuneo.com

  • Les six du LOUXOR, vernissage à la galerie AREA 15h-20h

     paris,art,louxor,galerie,10e,area,jean-de-seyne,martin-mcnulty,sinead-lu,tom-ho,maitena-barret,anouk-jevticExposition « Les six du Louxor » 

    Du 20 avril au 18 mai
    Vernissage le samedi 20 avril de 15h à 20h
    Galerie AREA - 50, rue d’Hauteville 75010 PARIS
    Fond de cour, 2ème étage à gauche.

    Le cinéma le Louxor retrouve les splendeurs de ses origines. Ils auront été six à lui redonner ses couleurs. La peinture d'origine, abîmée par les négligences du temps, s'était écaillée et les dessins avaient disparu sous les recouvrements successifs. 

    C'est Jean de Seynes qui a dirigé l'équipe chargée de restituer les décors égyptiens du cinéma, autour de lui : Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic.
    Ce n'est sans doute pas un hasard qu'intervenant ici comme des artisans, ils soient tous artistes, chacun développant un travail s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain.

    N'était-il pas alors judicieux, puisque l'on va apprécier la facette artisane et technique de leur travail de révéler leurs facettes créatives et artistiques ? Peinture, installation et dessin seront exposés à la galerie AREA afin de faire le pont entre la pratique décorative et la création personnelle de ces artistes. 

    Les Six du Louxor, une exposition collective 
    avec Jean de Seynes, Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic. 
    Informations au 01 45 23 31 52 

    Nous nous associons à l'hommage rendu aux artistes-artisans décorateurs qui ont travaillé à la mise en couleur de la salle principale du Louxor. Comme le précise cette information extraite du site de la mairie, les décors primitifs avaient disparu sous les différentes décorations qui ont suivi la décénie "égyptomaniaque" des années 1920,  en passant par les deux dernières discothèques d'un autre style... Ils sont enfouis maintenant sous l'isolation phonique et personne n'ira plus les regarder quelque soit l'état dans lequel ils étaient, quand on les a redécouverts.

    Tous les artistes et artisans ont donné le meilleur d'eux-mêmes jusqu'au dernier moment, comme en témoigne cette photo prise dimanche 15 avril, à quelques jours de l'ouverture, sous les rayons d'un soleil couchant.

     

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  • Coup de projecteur sur une exposition dans le 12e

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    Une de nos plus anciennes adhérentes lève le voile sur son travail de création, et expose dans une galerie du 12e. Certes un peu loin de Barbès, mais le déplacement en vaut la peine. Les bijoux de Yamina Lounici sont des créations uniques. Les techniques varient selon l'objet créé : soit par découpe, forgeage, perçage, cintrage, emboutissage - tout cela énoncé dans le désordre - à partir de plané ; soit pour des structures très complexes, l'artiste part d'une fonte grossière en cire perdue qu'il modifie à la fraise après coulée du métal. L'artiste est à la base aussi un artisan, cette description très succincte de la procédure de création le montre bien. 

    De plus, et là c'est une découverte pour nous, elle expose dans une galerie d'art que détient la Sémaest. Sémaest ? Vous vous souvenez sans doute de notre article du 22 octobre dans lequel nous relations les acquisitions de cette société d'économie mixte de la Ville de Paris qui lutte par ce biais contre la mono-activité dans certains quartiers, et contre la désertification commerciale dans d'autres...  

    Un vernissage, à 18 heures, aura lieu le 22 janvier à la Galerie Sémaest 57, avenue Daumesnil, dans le 12e. C'est ce magifique lieu connu sous le nom de Viaduc des Arts. Sept créateurs y présenteront leurs oeuvres et leurs matières. Réservez une heure en soirée ce mardi-là. Les créateurs ont besoin d'être admirés, encouragés, plus encore en période de crise, quand le vent mauvais décapite les budgets de la culture et de l'art en général. L'art ne coûte rien tant qu'on ne veut pas posséder l'objet. Profitez-en.

    Yamina Lounici (bijoux) : lounici.y@free.fr ou 06 83 33 64 98 pour tout renseignement.

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