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Rechercher : projet 360°

  • Nos artisans et commerçants ont du talent, soutenons-les ! : ”Le restaurant du 360 Paris Music Factory”

    Acteurs essentiels de l'animation de nos quartiers, beaucoup d'artisans et de commerçants sont durement touchés par la crise actuelle. Et le meilleur moyen de les soutenir est tout simplement d'y faire ses emplettes. Nous mettons donc un coup de projecteur sur quelques-uns de ces établissements qui sont essentiels à la vie de nos boulevards, nos places et nos rues. 

    Nous poursuivons la série avec Le restaurant du 360 Paris Music Factory

    Nous vous avions parlé du lancement du 360 Paris Music Factory, ce nouveau lieu de création musicale qui s'est construit au cœur de la Goutte d'Or (voir notre article du 17 février dernier). Si la salle de spectacle ne reprendra malheureusement pas sa programmation avant la fin septembre 2020, en revanche son restaurant a rouvert ses cuisines et installé sa terrasse.

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    Ouvert en fin d'après-midi jusqu'au soir, vous pourrez profiter de cette nouvelle terrasse très agréable, pour boire un verre ou partager un repas fraichement cuisiné sur place. Une nouvelle adresse – aux prix très raisonnables – où le quartier se donne déjà rendez-vous.360-paris-music-factory,myrha,restaurant,terrasse

     

    Le Restaurant du 360 Paris Music Factory

    32 rue Myrha, Paris 18e

    Site internet : le360paris.com

    Tél. (du restaurant) : 01 47 53 62 58

    Mail : contact@le360paris.com

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  • La Phonogalerie – un grand projet

    Pigalle est le royaume de la musique de divertissement. Il en est le cœur historique depuis plus d’un siècle avec la création des cabarets et cafés chantant et les grands music halls comme en témoignent encore La Cigale, Le Trianon et Le Moulin Rouge. Au cours du 20ème siècle la musique enregistrée a pris le pas sur ces établissements et la musique populaire a quitté la scène pour le disque. Au-delà d’une aventure artistique, c’est aussi une aventure technique encore peu connue et de nombreux appareils jalonnent cette histoire.La Phonogalerie qui préserve et restaure précieusement tous ces appareils d’un autre âge - voir notre article d'hier - a en projet l’ouverture d’un musée, premier du genre à Paris, où l’on pourrait suivre l’évolution des techniques concernant la musique enregistrée. Au-delà d’expositions à thèmes, des conférences, des visites scolaires, une animation de quartier sont envisagées. De plus, un espace dédié aux musiciens qui pourraient venir y répéter librement sera prévu.

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    Voilà de quoi mobiliser des énergies. Le sympathique et dynamique gérant de la Phonogalerie a besoin de soutiens, alors si le cœur vous en dit, n’hésitez pas, passez le voir ou laissez un message à Paris Neuvième qui transmettra.Phonogalerie10 rue Lallier75009 ParisDe 14h à 19hTous les jours sauf Mercredi et Dimanche et sur rendez-vous01.45.26.45.80

  • Un projet pour le square Jessaint

    Nouvelle annoncée devant une vingtaine d'habitants lors d'une réunion publique le 8 avril dernier dans le 18e, le square Jessaint devrait rouvrir ses portes bientôt.

    On se rappelle les occupations de migrants dans cet espace et aussi les problèmes sanitaires avec la présence de rats. La ville avait donc décidé de fermer le square qui est actuellement gardé jour et nuit. Il fallait trouver une idée d'occupation pour faire renaitre le lieu. La mairie du 18e a souhaité mettre en place un partenariat avec Emmaüs-Solidarité.

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    Eric Lejoindre maire de l'arrondissement, Gérald Briant adjoint chargé notamment de la lutte contre les exclusions et Philippe Durand chargé des espaces verts avaient invité, pour présenter le projet, Aurélie El Hassak-Marzoati, directrice adjointe d'Emmaüs-Solidarité.

    Un jardin d'insertion partagé pour les migrants et les SDF

    "L'idée est de rendre ce jardin aux personnes qui l'ont occupé", a expliqué la responsable présente. Avec le dispositif "premières heures" qui n'existe qu'à Paris. On sait que les plus exclus ont de grandes difficultés à revenir vers l'emploi après beaucoup de temps passé dans la rue. Ils pourront venir de façon ponctuelle même sur un temps très court puis plus long au fur et à mesure. On espère ainsi les faire entrer progressivement dans une démarche d'emploi.

    Les habitants ne seront pas oubliés car à terme, le jardin sera ouvert à tous. "Quand on s'occupe des exclus, on s'occupe aussi des habitants" a ajouté Eric Lejoindre.

    Fonctionnement et calendrier

    Le square Jessaint sera ouvert trois demi-journées par semaine dans les premiers mois et  restera fermé aux habitants, le temps de poser les jalons du jardin avec des personnes du dispositif "premières heures". Rien dans le sol; on utilisera des jardinières fabriquées sur place. On compte sur un partenariat privilégié avec la déchetterie Chapelle pour récupérer des matériaux.

    Puis tous les volontaires intéressés pourront alors venir participer aux activités du jardin. Il suffira de le signaler à l'encadrant présent et d'adhérer à l'association (pour des raisons de sécurité en cas d'accident). Et enfin, il sera ouvert comme n'importe quel autre square dès que le projet sera suffisamment abouti. Sans doute pas avant 6 mois. Très peu fréquenté par les jeunes enfants, les jeux n'avaient donc pas d'utilité. On envisage davantage des activités avec eux.

    On est sur une phase de création d'un à deux ans; difficile d'établir un calendrier très précis.

    Que pourrait devenir le square? L'exemple du jardin partagé Saint-Laurent dans le 10e.

    Ouvert depuis juin 2013 et géré également par Emmaus-Solidarité, le square Saint-Laurent longtemps mal occupé et dégradé a changé de visage et on peut dire que c'est une belle expérience qui marche. Nous vous proposons quelques photos mais n'hésitez pas à vous y rendre, il est juste à côté de la Gare de l'Est. 

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    Le coin potager

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    La cabane des jardiniers

    et

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    Des toilettes sèches

    De telles toilettes sont également prévues dans le square Jessaint. On pensera aussi à un coin pour les enfants. On notera tout de même l'absence de toilettes pour les femmes !

     

  • Passage des Arts : le projet « Lino Ventura »

    Un acteur n’est pas populaire par hasard et quand sa notoriété se perpétue bien au-delà de sa disparition, c’est qu’il s’est passé quelque chose entre lui et le public. C’est le cas avec Lino Ventura, acteur célèbre des années 60 à 80 à cause de la qualité des films auxquels il a participé – « Les Tontons Flingueurs » ne sont-ils pas un film culte aujourd’hui pour plusieurs générations – mais aussi chacun garde en soi la mémoire de l’homme de cœur qui a connu la souffrance dans sa vie. Le nom de la petite place au carrefour des rues des Martyrs, Condorcet, Victor Massé et de l’avenue Trudaine vient rappeler aux passants le créateur de l'Association Perce Neige pour les enfants handicapés mentaux.L’association Passage des Arts s’est lancée dans un projet d'animation culturelle autour de la personnalité de Lino Ventura qui se tiendra sur la place du même nom le Vendredi 24 Juin prochain de 13h à 23h. L’ensemble des ateliers de l’association (peinture, sculpture, photo, écriture) sont impliqués dans le projet.Tout au long des quelques jours qui nous séparent de cette manifestation, Paris Neuvième vous en dévoilera tous les aspects : des évènements eux-mêmes lors de la journée du 24 Juin mais aussi tout l’environnement avec ce que les commerçants de la rue des Martyrs ont prévu dans ce cadre. Nous pénétrerons aussi dans les coulisses de la préparation du projet en laissant la parole à ceux qui y travaillent.Cette initiative tend à renouer avec les traditions d’antan pour la fête de la Saint Jean. Il faut y voir une opportunité de recréer des liens de proximité qui se sont un peu distendus et que chacun aujourd’hui cherche à recréer.A suivre.

  • Projet mobilien de la ligne 26

    Le Plan de Déplacements Urbains adopté en 2001 et qui concerne l’ensemble de la Région Ile de France prévoit une réduction de 3% de la circulation automobile, 5% à Paris. Cette réduction du trafic voitures passe nécessairement par un réaménagement des transports en commun et la Mairie a développé avec la RATP le projet mobilien qui concerne 17 lignes de bus dans Paris.

     

    Il s’agit, en bref, d’améliorer le service en le maintenant 7 jours sur 7 dans des créneaux horaires élargis, d’assurer la régularité des passages, de réduire le temps moyen des parcours de 20%, de faciliter l’accès aux bus pour les personnes handicapées et d’informer mieux les utilisateurs par la pose de panneaux à chaque arrêt (projet SIEL).

     

    Pour notre arrondissement, la ligne 26 (Gare Saint Lazare – Cours de Vincennes) est concernée. Le projet de réaménagement de cette ligne est maintenant arrêté dans ses grandes lignes et a fait l’objet d’une délibération au cours du dernier Conseil d’arrondissement.

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    La ligne 26 traverse le 9ème de la Gare Saint Lazare au boulevard de Magenta. Le projet prévoit les dispositions suivantes :

    - rue Saint Lazare : création d’un couloir pour la circulation des bus dans les deux sens alors qu’aujourd’hui le trajet de la ligne se scinde en deux à proximité de la gare via les rues de Londres et d’Amsterdam ;

    - restructuration de la circulation devant l’église de la Trinité par création de 4 petits îlots induisant l’élargissement des trottoirs à la sortie du métro Trinité et côté Sud de la place ;

    - création d’un couloir côté Nord de la rue de Châteaudun pour une circulation des bus dans les deux sens ;

    - même configuration rue La Fayette jusqu’au boulevard de Magenta, induisant un élargissement du trottoir devant le square Montholon. Une attention particulière sera portée aux conditions de circulation rue La Fayette pour éviter un engorgement par la réunion du trafic de cette rue avec la rue de Châteaudun avant le carrefour Cadet.

     

    Au cours du Conseil d’arrondissement du lundi 23, l’opposition UMP a fait remarquer que si elle partageait le principe même de l’amélioration des conditions de transport sur cette ligne 26, il lui semblait que la méthode utilisée n’était pas la bonne car aucune étude d’évaluation préalable n’a été menée ce qui fait que personne n’est en mesure aujourd’hui de dire si tous ces travaux vont réellement apporter une amélioration du service. A cet égard, il est juste de faire remarquer que si la ligne 38 qui bénéficie déjà des dispositions mobilien a vu une nette amélioration des conditions de circulation des bus et notamment une réduction sensible des temps de parcours, certaines études semblent indiquer néanmoins une baisse de fréquentation sur cette même ligne, ce qui semble paradoxal. A confimer.

     

    Les lignes 27, 38 et 91 ont déjà fait l’objet de réaménagements dans le cadre du projet mobilien. A en croire le planning de la RATP, les travaux de la ligne 26 seraient terminés fin 2006.

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    Aménagement de type mobilien sur la ligne 38

     

  • Quel est le projet proposé par la Mairie de Paris ?

    La Mairie de Paris a officialisé son choix de projet culturel pour ce qu'elle appelle "la requalification" du cinéma Le Louxor : réalisation de 3 salles de cinéma Art & Essai de taille différente (une grande, une moyenne, une petite) dont une sera consacrée aux cultures du Sud. Il semble qu'un coin librairie accompagné d'un bar soit également au programme mais la Mairie n'est pas très explicite sur le sujet.

    Le coût de l'opération est de 29 millions d'€ TTC - Le Louxor lui même a été acquis pour la somme de 1,3 million d'€.

    Le planning de réalisation est encore assez flou : début des travaux 2010 pour une ouverture en 2013 ? A confirmer.

    Sources

    Sur le site de la Ville de Paris (communiqué de presse) :

    Acquisition de l'ancien cinéma Le Louxor

    Un architecte pour Le Louxor

     

    Délibération :

    Direction du Patrimoine et de l'Architecture 2008-37 et débat 1 & débat 2

    Ensemble des documents sur le site paris.fr

     

  • Salle de conso : le projet est sur les rails

    Il fallait faire preuve de patience pour entrer dans la mairie du 10e, mardi 12 avril (plan vigipirate oblige), afin d'assister à la réunion sur l'ouverture prochaine de la salle de consommation dans l'arrondissement.

    Ce n'était un mystère pour personne qu'il y aurait foule et que les opposants au projet ne se feraient pas discrets.

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    Une salle comble comme on peut voir

     

    Le maire du 10e Rémi Féraud a lancé la réunion en rappelant le vote récent de la loi et les deux objectifs essentiels du projet à savoir : prise en charge des toxicomanes et tranquillité des riverains.

    Après une phase de travaux pour l’installation du local, le lieu devrait ouvrir à l'automne.

    Invités à la tribune, Bernard Jomier et Colombe Brossel, tous deux adjoints à la maire de Paris chargés respectivement de la santé et de la prévention et de la sécurité; Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca); Elisabeth Avril de l'association Gaïa avec qui nous avions organisé en début d'année deux réunions avec des riverains au café Ambroise Paré (voir notre article); une représentante du préfet de police, Florence Vorspan médecin du service de psychiatrie et d'addictologie à Fernand Widal et Marie-Jouffret Roustide chercheuse à l'Inserm.

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    Après un début difficile lors de l'intervention de Bernard Jomier interrompu sans cesse par des opposants peu respectueux et venus de toute évidence dans le but de perturber la réunion, des échanges ont pu avoir lieu entrecoupés d’applaudissements et de huées selon les propos et les interlocuteurs.

    Les points importants

    La Mildeca sera chargée de coordonner l'expérimentation au niveau national : pour rappel, une deuxième salle doit ouvrir à Strasbourg et Bordeaux est volontaire pour une troisième.

    Côté sécurité, "la ville de Paris sera attentive à ce que les moyens humains pour la police du 10e soient à la hauteur des enjeux" a martelé Colombe Brossel en réponse aux interrogations de riverains pas forcément opposés mais inquiets. Les agents de la ville (propreté, environnement, prévention) intervenant dans le quartier suivront une formation.

    La salle de consommation comprendra 12 places d’injection et 4 places d'inhalation, un espace de repos et de petite restauration, un espace médical et un espace pour des entretiens éducatifs et sociaux. Elle pourrait ressembler à la photo ci-dessous. Elle sera ouverte de 13h30 à 20h30. Pas suffisant ont protesté des habitants qui trouvaient dans le même temps le coût de 1 million d'euros trop élevé.

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    Les actions seront aussi à l'extérieur avec des maraudes, une médiation avec les riverains, une sensibilisation auprès des usagers. Une ligne téléphonique dédiée sera mise en service pour les riverains et la police.

    Un Comité de voisinage sera mis en place avant l'ouverture, probablement avant l'été. Il permettra de réunir les acteurs du projet, des représentants d'associations d’habitants, de parents d'élèves  et du conseil de quartier mais aussi la SNCF, les sociétés de parking notamment. Des élus des arrondissements voisins (18e et 19e) y participeront également.

    Quelques chiffres

    On sait que la population toxicomane du quartier Lariboisière est constituée essentiellement de personnes en très grande précarité. 33% sont SDF, 31% sont en hébergement précaire.

    On ramasse 190 000 seringues sur une année pour les trois distributeurs de la rue de Maubeuge et du Boulevard de la Chapelle.

     oOo

    Après deux heures d'échanges parfois vifs, le maire s'est engagé à augmenter les moyens de la propreté dans le secteur et a rappelé les projets en cours qui devraient apporter une vision plus positive comme la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad, la construction du nouvel hôpital Lariboisière et les projets de transformation de la Gare du Nord.

    Une prochaine réunion publique devrait se tenir avant l'ouverture de la salle de consommation.

     

  • Budget participatif, les projets à soutenir

    L'édition 2018 du budget participatif aborde la dernière ligne droite, à savoir le moment du choix des projets retenus par les services de la Ville. Ce sont les habitants qui, par leurs votes, détermineront les projets à réaliser. Cette année encore, Action Barbès en a présenté plusieurs.

    Commençons par le projet Lariboisière qui, lui, a été retoqué pour la seconde fois. De quoi s'agit-il ? En 2015, nous avions suggéré que les murs d'enceinte de l'hôpital, murs fortement dégradés rue de Maubeuge et boulevard de La Chapelle, puissent servir de support à des œuvres artistiques, en attendant les travaux du futur hôpital. Cette année-là, les services avaient estimé que ces murs, n'appartenant pas à la Ville, ne pouvaient donc pas bénéficier d'un budget d'embellissement. En 2018, encouragés par les élus, nous avons relancé cette idée. Il semblait, d'après nos informations, que cette fois, l'obstacle serait levé. Nouvelle déception. En effet, cette fois encore, la Ville nous a expliqué qu'il ne pouvait pas y avoir de budget participatif pour des projets non pérennes ! Voici la réponse:

    "Nous vous informons que le projet « Fresques temporaires sur les murs d'enceinte de Lariboisière » ne peut être retenu pour la raison suivante :

    Votre projet ne relève pas du budget d’investissement. En effet, la création de fresques temporaires représente une dépense de fonctionnement. Or, le budget participatif de Paris est consacré spécifiquement au financement de projets d’investissement ayant un impact durable sur le patrimoine de la collectivité.

    Sachez que vous avez la possibilité de vous associer à d’autres projets et de concourir à leur succès. Pour ce faire, rendez-vous sur la fiche du projet que vous souhaitez suivre et cliquez sur le bouton « je m’associe ». Cette fonction vous permet d’être informé·e de tous les temps forts liés à la mise en œuvre de ce projet.

    Pour toute question, vous pouvez consulter la foire aux questions du budget participatif ou nous écrire à budget.participatif@paris.fr

    L'équipe du budget participatif de la Ville de Paris"

    Or, début juillet, lors d'une réunion de "Tous mobilisés pour Goutte d'Or sud", nous avons pourtant constaté que le projet de frise provisoire sur le mur de la place Polonceau, projet du budget participatif, sera, quant à lui, bien réalisé. Allez comprendre...

     

    Les projets d'Action Barbès retenus

    Mais restons dans un esprit positif, car si le projet pour Lariboisière n'a pas été retenu, d'autres l'ont été.

    - Premier projet, pour le 18ème arrondissement : « Mettons en valeur l’église Saint-Bernard ! » qui concerne également la rue Jean-François Lépine (la page de présentation est par là). Il s'agit de mettre en valeur ce monument historique ainsi que la perspective monumentale qui l'y conduit.

    - Second projet, parisien celui-ci : « Barbès – La Chapelle – Stalingrad : Une promenade urbaine lumineuse et solidaire ». Cette proposition a pour but de compléter le projet de la promenade urbaine dont les travaux ont été lancés au début de l’été, notamment pour déployer un très beau projet d’éclairage pour mettre en valeur le viaduc du métro.  (la page de présentation est par là )

     

    Nous vous invitons à voter et à faire voter pour ces projets qui permettraient d’améliorer et valoriser le cadre de vie de nos quartiers.

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    Tous les parisiens peuvent voter pour le budget participatif, sans condition d’âge ni de nationalité. Pour voter, il suffit de s’inscrire en ligne sur le site dédié et de choisir de un à quatre projets parisiens, et de un à quatre projets pour son arrondissement : 

    Il est également possible de voter dans une des urnes dédiées au budget participatif.  La carte est des urnes disponibles est par ici.

  • Réunion publique sur le projet du Nouveau Lariboisière

    L'APHP organise ce mercredi 19 octobre une réunion publique d'information sur le projet du Nouveau Lariboisière. La réunion se tiendra à la Salle des fêtes de la Mairie du 10e, en présence notamment des maires des 10e et 18e arrondissements.

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    C'est où ?

    Salle des fêtes, Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg Saint-Martin

    C'est quand ?

    Mercredi 19 octobre 2022, à 19 h

  • Adieu le kiosque à journaux ! Quels projets maintenant ?

    kiosque déboulonné 8 mars 2024.jpg

    Notre projet de faire retirer le kiosque sous le métro de Barbès a porté ses fruits. Cela faisait plus de quatre ans qu'il était fermé, depuis le départ de Samir Lebcher, et il avait fini par servir de goulot d'étranglement au service des dealers de cigarettes et autres pickpockets, en masquant de plus la visibilité aux voitures de police. 

    Au nom d'Action Barbès, nous tenons à remercier les services de la ville et en particulier le maire du 18e arrondissement ainsi que les commissariats du 10e et du 18e qui ont toujours soutenu notre proposition depuis que nous l'avons portée en septembre 2023. Mais, d'une manière générale, l'écoute que nous avons eue sur ce dossier depuis septembre 2023 de la part de nos trois maires d'arrondissement (9e, 10e, 18e) a été totale.

    Et maintenant ? 

    La disparition du kiosque depuis 4 ans n'a pas éteint l'envie d’acheter la presse chez les habitants du quartier. Peut-être retrouverons-nous un point presse à l'intérieur du nouvel équipement censé remplacer Tati dont nous n'avons malheureusement pas assez de nouvelles ?

    Que ce soit l’après-Tati et son futur impact sur le quartier, ou que vous trouviez plus généralement que le carrefour Barbès, coincé entre trois arrondissements, peut encore être amélioré, soutenez-nous ou rejoignez-nous à Action Barbès, en adhérant et/ou en prenant une question, un enjeu, en charge.

    Pour ce faire, rien de mieux que de répondre en une minute chrono au sondage en ligne sur les activités d'Action Barbès : LIEN VERS LE SONDAGE 

    Quels sont les projets de l'année pour Action Barbès ?

    - Nous souhaitons davantage d'informations sur l'après-Tati : nous avons compris le projet d'y mêler commerces, un lieu culturel et des logements, mais le concret a du mal à émerger. Il y a certes des candidats, des phases de décisions, des travaux importants à prévoir etc. mais nous avons hâte de tourner la page du no man's land actuel, et nous aimerions bien faire valoir votre avis sur l'avenir de ce lieu emblématique, solidement épaulé par le Louxor et la Brasserie Barbès à deux autres angles du carrefour.

    - En prévision des J.O., le carrefour Barbès va être particulièrement fréquenté et il n'est pas question que les touristes quittent Paris avec cette image jadis qualifiée de "no go zone" par des journalistes américains de Fox news. Où en sommes-nous de la circulation ? de la signalétique pour les touristes ? de la propreté (y compris côté toilettes publiques) ? de la sécurité et des trafics ?

    - Autour du patrimoine de la RATP, vous avez sans doute remarqué qu'il manque depuis au moins 5 ans les panneaux métalliques qui ornaient le haut de la station Barbès. Ils ont été déposés pour restauration et n'ont jamais été remis. A la place, un support de briques "all’aperto". Quand reverra-t-on ce témoignage de l'époque Eiffel ? Avant le début des JO ?

    La frise déposée

    La frise originelle

    Il y a bien d'autres enjeux, plus modestes (la circulation sur le boulevard Magenta et ses conséquences sur les rues adjacentes) ou à plus long terme (la nouvelle Gare du Nord ; le nouveau Lariboisière etc.).

    Nous ne ferons bouger les dossiers que rassemblés et nombreux.

    Si ces questions vous interpellent, si vous en avez d'autres concernant notre voisinage des confins de nos trois arrondissements, rejoignez le conseil d'administration en donnant un peu de votre temps pour partager vos idées, assister à une réunion, relancer un élu, co-gérer un réseau social, organiser un événement festif… >>> contactez-nous à action.barbes@gmail.com

    Et toujours, pour adhérer en ligne (10€ par an et par foyer) : https://www.helloasso.com/associations/action-barbes/adhesions/bulletin-d-adhesion-annee-civile-2024  

     

  • Projet Louxor : réunion publique du vendredi 28 novembre

    Un compte-rendu forcément subjectif d’un adhérent d’Action Barbès

    Membre de l’association Action Barbès, j’ai assisté vendredi en fin d’après midi à la réunion publique d’information organisée à la mairie du 10ème arrondissement. J’en fais ici un compte rendu succinct dont les propos n’engagent que moi.

    Entre 150 et 200 personnes étaient présentes dans la salle des fêtes de la mairie. Cette mobilisation témoigne d’un certain intérêt de la part de la population. Ce qui semble sûr c’est que, fermé depuis de nombreuses années, la réouverture du Louxor fait désormais l’objet d’une attente réelle de beaucoup de monde.

    La Mairie de Paris nous a offert le meilleur et le pire au cours de cette réunion.

    Commençons par le meilleur.

    Personne ne doute plus depuis bien longtemps de la grande capacité de nos élus parisiens à communiquer avec beaucoup de talent. Mettez trois ou quatre de ceux-ci derrière un micro, flanquez les de deux ou trois « spécialistes » qui jouent le rôle d’experts – ici architectes et programmateurs d’actions culturelles – mettez la salle dans le noir pour y projeter de belles photos, vous êtes à peu près certain de faire un tabac avec un public en attente de quelque chose de concret.

    Il est vrai que la présentation de Philippe Pumain, architecte désigné par la Mairie de Paris pour piloter le projet, fut de très grande qualité. Les architectes ont ce pouvoir quasi-magique de vous présenter des vues avant/après qui forcément entraîne l’adhésion du plus grand nombre. Il y entre une part de rêve. M. Pumain n’a pas dérogé à la règle et a remporté un franc succès. Les élus eux se sont contentés, comme souvent, de promesses voire d’affirmations – Le Louxor « va retrouver sa vocation première et changer totalement la tonalité du carrefour Barbès » a dit le maire du 10ème cité par Le Parisien du 29 novembre – toute chose qui n’engage que ceux qui les écoutent.

    Le pire est sur le fond du projet.

    Ayant décidé de faire du Louxor un lieu dédié au cinéma Art & Essai presque dès son rachat en 2003, la Mairie de Paris s’enferre dans sa décision et n’écoute pas les objections des uns et des autres.

    Situé à exactement 50m du quartier de la Goutte d’Or – deux mots qui n’ont pas été prononcés une seule fois au cours de la réunion – la Mairie de Paris vient nous parler de diversité culturelle par ce qu’une des 3 salles sera consacrée au cinéma du Sud – pas exclusivement du Sud nous a-t on néanmoins annoncé.

    La Goutte d’Or, quartier de Paris le plus dense, où vivent mêlés français, africains, maghrébins, asiatiques mais aussi catholiques, juifs, musulmans ….. n’est-il pas le creuset même de cette diversité ? Le Louxor ne pourrait-il pas devenir ce pôle culturel où s’exprime cette diversité ? La Mairie de  Paris répond cinéma Art & Essai. Une intéressante étude faite par le syndicat des cinémas d’Art & d’Essai vient d’être publiée et dessine le profil type du spectateur de ce genre de salle : il s’agit d’une femme, issue d’un milieu socioprofessionnel « favorisé » qui se distingue aussi par son lieu de résidence. Qui va nous faire croire que ce type de public correspond à celui de Barbès et qui va nous convaincre qu’une femme de 50 ans issue de la catégorie CSP+, comme disent les sociologues, viendra à Barbès pour voir un film ?

    M. Gomez, nouveau délégué à la Mission Cinéma de la Ville de Paris, nous parle de diversité parce que des jeunes, des scolaires, des handicapés, des Seniors pourront venir ….. au cinéma. M. Girard, adjoint de Bertrand Delanoë pour la Culture, nous parle de diversité parce qu’un espace exposition est prévu et que la plus petite des 3 salles pourra recevoir des spectacles de différentes natures. On remarquera que les 150m² alloués à la salle d’exposition ne représentent guère que 5% du total de la surface du projet et que les 100 places de la salle dite « polyvalente » ne représentent qu’au maximum 15% de la capacité totale des 3 salles. Les élus nous promettent de la concertation dans la programmation, mais voilà plus de deux ans qu’ils tiennent ce discours et rien ne vient.

    M. Pumain est architecte, et architecte de talent si on en juge par quelques unes de ses réalisations. Mais M. Pumain n’est pas un architecte du patrimoine. Il a certes étudié, mais de loin, l’histoire du Louxor. Il arrive bien sûr à des conclusions qui ne sont pas en contradiction avec son projet. La vérité est de dire que, tel qu’il est aujourd’hui, le projet consiste en la destruction pure et simple de l’intérieur du Louxor pour en reconstruire une copie qui ne sera même pas à l’identique. C’est un choix politique que l’on peut faire, mais alors il faut que la Mairie de Paris l’assume, qu’elle ne nous parle plus de préservation du patrimoine, qu’elle nous dise qu’elle se contente de garder l’aspect des choses, c'est-à-dire l’extérieur du bâtiment.

    Si on était malicieux, on pourrait comparer deux chiffres : si tout va bien, le coût global de l’opération Louxor sera de l’ordre de 30 millions d’€ pour une surface globale d’à peu près 3000 m² soit 10 000€ du m². Des architectes de mes amis me disent que le coût moyen du m² pour un logement social à Paris serait de 2000€ ! Chacun se fera son opinion.

  • Projets Gare du Nord : visite commentée avec son directeur

    Un petit groupe d'adhérents d'Action Barbès a eu le privilège de découvrir les transformations en cours et à venir dans la Gare du Nord avec pour guide, son directeur Jérémie Zeguerman.

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    Le rendez-vous était fixé dans les bureaux de la direction rue de Maubeuge. Accueil chaleureux et convivial.

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    Depuis le 5e étage, vue imprenable sur les quais et la rue du Faubourg Saint-Denis

    Des travaux sont engagés dans la gare depuis plusieurs mois, sans oublier les modifications du plan de circulation aux abords (voir notre article précédent).

    L'an prochain, c'est la partie TransManche qui va être modifiée et entre 2017 et 2019, ce sera la partie historique de la gare. Une nécessité pour regagner de l'espace qui manque cruellement en dissociant les flux.

    Ensuite, un projet beaucoup plus ambitieux de l'architecte Jean-Michel Wilmotte pourrait voir le jour :

    Mais à ce jour, on ne connait pas le coût des études, il n'est donc pas budgété et encore moins financé. Précisons que ce projet n'est en rien figé et qu'il pourra évoluer.

    A ce stade, on est sur des intentions. On pense évidemment aux Jeux Olympiques de 2024 ou encore à l'Exposition Universelle qui pourrait accélérer les transformations.
    Ne pas oublier aussi les travaux du nouveau Lariboisière qui devraient commencer en 2018 et qui seraient un élément favorisant. Rappelons la construction prévue d'un bâtiment à l'angle de la rue de Maubeuge et du boulevard de La Chapelle. L'entrée des urgences se ferait rue de Maubeuge.

    La situation aux abords de la gare est difficile et complexe (toxicomanie, errance). "Il y a des sujets pour lesquels on est démuni. Mais on y travaille et on essaye de trouver des pistes."

     

    Combien de clients et combien d'agents pour cette gare ?

    700 000 allées et venues par jour côté clients.

    Entre le Transilien et les grandes lignes environ 1 000 agents, 150 pour la propreté,  200 pour le gardiennage, une équipe de pompiers à demeure, sans oublier les salariés des commerces. Pas loin de 3000 salariés en tout. Avec de tels chiffres, on comprend l'ampleur de la tâche !

     

    Les travaux en cours

    Dans la cour des taxis, on reprend actuellement l'abri pour le rendre plus large et plus long. Il sera accolé au mur de la gare.

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    Les piétons devront donc utiliser la partie ouest; leur cheminement sera favorisé par la suppression de la deuxième voie de circulation. Ainsi, seuls les taxis auront accès à cette cour.  

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    Le carrefour Maubeuge-Paré sera revu, là encore pour faciliter la traversée des piétons. Le cheminement sous les Arcades côté Est sera supprimé avec une possible végétalisation.

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    A l'intérieur de la gare, des travaux vont commencer prochainement au niveau de l'accueil Eurostar. Le fond de gare va être reconstitué en déplaçant les guichets. Pas de salle d'attente car trop de contraintes, mais elle est prévue dans le projet Wilmotte. Un espace de 50 m² sera réservé aux personnes à mobilité réduite.

    Dans la partie Transilien, l'espace sera libéré et réorganisé. L'accueil pour les touristes sera déplacé en face des départs Thalys. Un Starbucks Coffee s'étendra vers l'extérieur avec une terrasse.

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    Ici l'emplacement du futur restaurant de Thierry Marx

    En sous-sol dans le grand hall, on peut déjà voir les améliorations en terme de décoration et de lumières (passage au Led). Dans l'espace RER, qui avait bien besoin d'un coup de jeune, peinture, lumières et signalétiques sont en bonne voie de finition (coût 3,5 M€). De nouveaux commerces ont pris place. Les vingt derniers ouvriront en mars 2016.

    Le souterrain Maubeuge pourra aussi bénéficier de travaux d'étanchéité, reprise du plafond et des caniveaux, éclairage (septembre 2016 à mars 2017). Compter 3 M€.

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    Le tour de la gare commencé rue de Maubeuge s'est terminé à la sortie du souterrain où des anneaux pour vélos ont été installés. L'espace  est  aussi utilisé par les associations caritatives qui distribuent des repas le soir et qui étaient auparavant sur le parvis.

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    D'autres points restent encore à éclaircir notamment sur la reprise de l’intégralité des circulations, le stationnement des autocars de tourisme (étude en cours pour définir les besoins), les porte-huit... Vaste chantier !