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Rechercher : salle de consommation

  • Jeu de l'été (une tentative...)

    Un de nos lecteurs nous a proposé un jeu façon "jeu des 7 erreurs" en plus concis. Cette proposition n'est pas dénuée d'une certaine ironie, voire d'un désespoir profond... Difficile à dire nous ne connaissons pas bien notre interlocuteur. 

    Nous vous laissons juge et même, nous vous engageons à laisser votre point de vue dans la partie commentaire en bas de la page. 

    Par ailleurs, nous signalons ainsi à la DPE que certains recoins sont parfois oubliés et qu'ils font le désespoir des habitants attentifs à leur environnement. 

    Question : Quelle est la différence entre le week end et la semaine ? 

     

    Image 7.jpg

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    Tout le monde aura reconnu le recoin à droite du magasin Carrefour du 25 rue de Clignancourt. 

    Réponse : 

     

    Capture d’écran 2015-07-28 à 22.45.59.jpg

     

     

     

  • Gros plan sur le Relais : il manque des bornes de collecte

    Le Relais est une organisation réputée, membre d'Emmaüs France depuis 1984, qui est spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation de vêtements (textiles). Cette organisation, représentative de l'économie sociale et solidaire, a pour vocation de créer de l'emploi pour des personnes en situation d'exclusion et de militer pour le développement durable. 

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    En se rendant au centre de collecte du Relais à Pantin, l'objectif d'Action Barbès était de comprendre le fonctionnement de cette organisation, célèbre au niveau national, d'en comprendre le fonctionnement au niveau local, de mesurer son impact sur Paris, et plus précisément sur les arrondissements dont Action Barbès se sent le plus proche, à savoir les 9ème, 10ème et 18ème arrondissements. Nos interlocuteurs n’ont pas été avares de leur temps et nous ont réservé un excellent accueil. Rappelons que nous avions pris contact il y a plus d’un an pour signaler que de très jeunes enfants étaient contraints à dérober des vêtements à l’intérieur des bornes. (liens vers nos articles du blog sur le sujet).

    Le rôle et l'organisation des Relais.

    20 Relais existent en France à ce jour, qui sont organisés en société coopérative et participative (SCOP), et qui fonctionnent comme des centres de profit autonomes à l'échelle locale. Ils disposent du soutien du Relais France situé à Bruay-La-Buissière, dans le Nord Pas-de-Calais.

     

    Que deviennent nos vêtements ?

    Les textiles collectés sont triés puis vendus pour partie en l'état dans les boutiques du Relais en France après avoir été reconditionnés (6% de la collecte totale, 40 % des revenus des centres).

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    Une autre partie est destinée à l'export, ou encore dirigée vers des centres de tri en Afrique (Madagascar, Sénégal, Burkina Faso) pour être revendus localement à des fripiers africains. Cette activité bénéficie directement aux populations locales. Les revenus de cette activité permettent par ailleurs le développement d'autres activités sur place (activités agricoles, industries agro-alimentaires, mécanique).

    Une dernière partie (40%) des textiles est recyclée et sert de matière première pour être transformée, par exemple, en isolant thermique et phonique (marque « Métisse »), un produit éco-responsable développé en 2006, concurrent de la laine de verre, et qui est fabriqué dans une usine du Relais proche du siège de l'organisation.

    Cette activité récente est en plein développement et bénéficie de l'engouement public pour les économies d'énergie et l'utilisation de matériaux propres.

     

    Le Relais de Pantin

    Pour atteindre leurs objectifs les Relais ont du s'organiser, développer un savoir faire en matière de collecte et de recyclage de textiles, et enfin adopter une structure industrielle et commerciale propres.

    Le Relais de Pantin, qui est encore récent, intègre parfaitement cette démarche. Il était intéressant de connaître cette organisation et constater le professionnalisme des intervenants.

     

    Quelques données chiffrées sur le centre de Pantin 

    A ce jour, le centre de Pantin collecte près de 15 tonnes de textile par jour, soit plus de 3300 tonnes par an.

    Il dispose pour cela de 270 bornes de collecte implantées dans Paris et la région parisienne (soit 60% de la collecte totale), dont une centaine est située sur des espaces publics et 170 autres sur des espaces privés (centres commerciaux, habitations de bailleurs sociaux, …). Notons que les bornes en secteur public sont 5 fois plus productives que les bornes en espace privé.

    Le centre de Pantin réunit aujourd'hui une équipe de 25 personnes, qui ont été intégrées soit par candidatures spontanées, soit sur propositions de Pôle Emploi, soit envoyées par des associations locales.

    12 camions font chaque jour la tournée des bornes, 5 jours par semaine et pour certaines d'entre elles également les samedis et dimanches. 

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    Les textiles collectés sont acheminés vers Sarcelles, où le tri est actuellement effectué par des sous traitants privés.

    Le centre du Relais de Pantin, qui est situé Avenue Edouard Vaillant, sur un site destiné à être transformé en écoquartier (projet à l'étude depuis 2012) a un projet imminent de création en région Nord Est parisienne d'un centre Relais complet avec collecte, tri et boutique de vente. Ce projet permettra l'embauche immédiate de 30 personnes en emploi solidaire..

    De longue expérience, le projet est assuré d'être rentable car le taux de collecte minimum nécessaire de 15 t par jour est déjà atteint à Pantin et que les possibilités de développement de l'activité restent considérables.

    Le centre de Pantin a désormais une connaissance détaillée du terrain et il a su faire face aux problèmes de pillage et de vandalisme sur les bornes auxquels il a été confronté (problème très parisien) en adaptant ses bornes. Il dispose des moyens et de l'organisation pour envisager une nouvelle extension de ses activités.

     

    Perspectives de développement

    Action Barbès s'est intéressée plus particulièrement à comprendre ces perspectives de développement, à comprendre le rôle et la responsabilité des acteurs locaux, et à attirer l'attention de ses adhérents sur les éléments de succès d'un tel projet.

    La collecte organisée des textiles à Paris est encore récente et se développe fortement.. C'est ainsi que la signature de la dernière convention signée avec la Ville de Paris en 2012 a permis un véritable essor de plus de 50%. Et que le taux de collecte a continué de progresser de 10 % ces dernières années.

    On estime à ce jour que, dans toute la France, seulement 170 000 tonnes de textiles sont récupérées sur les 700 000 tonnes qui seraient jetées chaque année par la population . Notons avec satisfaction qu'à Paris le taux de récupération a bien progressé puisque le taux déchet serait passé de 16 kg à 9 kg par personne en moyenne depuis 2009 grâce à l'action du Relais et des autres acteurs nationaux.

    Si les Relais à Paris et en région parisienne comptent à ce jour plus d'une centaine de bornes en espace public, nous sommes forcés de constater que cette implantation reste faible en rapport à la collecte potentielle restante. Le Relais constate en effet lui-même qu'à ce jour une borne dessert à Paris en moyenne 10 000 habitants, avec de fortes variations entre les arrondissements. Que, selon son analyse du terrain, le taux idéal serait d'une borne pour 2000 habitants pour assurer un ramassage optimum.
    Dans le cadre de la nouvelle convention que le centre de Pantin vient de signer pour les 3 prochaines années avec la Ville de Paris, le centre s'est donné un objectif d'implantation d'une borne pour 5000 habitants. L'atteinte de cet objectif permettrait quasiment de doubler la collecte actuelle, soit 3000 tonnes supplémentaires, de créer 20 emplois supplémentaires au Relais en région parisienne, et ferait économiser 750 000 euros à la ville de Paris qui aujourd'hui doit ramasser ces textiles et les incinérer dans ses centres de traitement des déchets urbains (coût par tonne : 250 E)


    Si l'on observe les arrondissements chers à Action Barbès, l'on constate que actuellement 7 points d'apport sont installés dans le 9e arrondissement, contre 12 dans le 10e et 18 dans le 18e.
    Ce taux d'implantation est certes supérieur à quelques autres arrondissements qui se distinguent particulièrement par leur faible implantation (exemple le 11e arrondissement avec 2 points d'apport et le 13e avec 5 points d'apport).
    La Mairie de Paris, qui soutient le projet du Relais, est donc incitée à faire pression sur les mairies d'arrondissement pour qu'elles s'impliquent plus dans une politique d'implantation plus étendue des bornes.
    Le Relais est aussi persuadé que, dans nos arrondissements proches de Barbès, la collecte pourrait être doublée en doublant la capacité de ramassage des bornes. Il a développé une cartographie avec des propositions d'implantations nouvelles. Action Barbès, qui soutient cette stratégie, s'adressera aux Mairies des arrondissements pour s'informer sur leurs intentions en la matière et les encourager à poursuivre leurs efforts dans ce sens.
    Cet article est le premier pas d'une telle démarche qui doit solliciter les élus à prendre des engagements dans ce sens.


    Une affaire à suivre à la rentrée de septembre et d’ici là, pour en savoir plus, voir le site du Relais.

  • Gare de l'Est : ses abords dégradés !

    Suite à notre article du 30 septembre relatif à la situation dégradée du quartier des Deux Gares et à la pétition circulant aux abords de la Gare de l'Est, l'édition du lundi 12 octobre du Parisien a mis un coup de projecteur sur le quartier de la rue d'Alsace et des Deux Gares :  

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     Cliquez sur l'article ci-dessus pour accéder à sa version en ligne

     

    Cette exaspération met en lumière une partie des difficultés auxquelles sont confrontés les abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, situés au coeur du 10e, aux confins de 5 des 6 quartiers composant cet arrondissement : Porte Saint-Denis / Paradis, Château d'Eau / Lancry, Louis-Blanc / Aqueduc, Grange aux Belles / Terrages, et Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul.

    Compte tenu de l'importance des gares pour ce quartier (avec également la présence de la Gare du Nord sur sa zone), le Conseil de Quartier abordera ce thème des 2 Gares du 10e et de leurs abords, lors de sa prochaine réunion publique jeudi 15 octobre prochain (voir notre article d'hier).

    Dans ce contexte, le présent article est à nouveau consacré à ce thème, avec un accent particulier sur l'espace public aux abords de la Gare de l'Est. Nous n'aborderons pas la rue d'Alsace, dont la situation a été détaillée spécifiquement dans notre article du 30 septembre (supra).    

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    Les abords de la quartiers aux confins de 5 quartiers du 10e

    L'espace public aux abords de la Gare de l'Est est, avant tout, un vaste lieu d'échanges, compte tenu des flux ferroviaires de voyageurs y transitant entre Paris, l'Ile-de-France et l'Europe (avec le bi-pôle d'échange constitué avec la Gare du Nord), les voyageurs sur les réseaux RATP (3 lignes de métro et 10 lignes de bus), mais aussi des familles et habitants du 10e (avec la proximité des écoles de part et d'autre de cette zone, les amenant à la traverser).

    Par ailleurs, la nuit, les abords de la Gare de l'Est connaissent une activité intense au regard de l'importance du nombre de service de bus nocturnes, avec plus d'une dizaine de lignes Noctilien au départ du quartier de cette gare.    

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    Gare de l'Est : terminus pour 17 lignes Noctilien

     

    Des équipements publics dégradés

    Aux abords de la Gare de l'Est, nous faisons le constat d'un espace public usé au regard de la fréquentation intensive dont il est l'objet. Cet usage cause des détériorations assez significatives sur le mobilier urbain qui est régulièrement mis à mal, comme le montrent les photos suivantes.    

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    Exemples de potelet et de corbeille mis hors d'usage

     

    L'espace public souffre fortement de la présence importante des Noctiliens. Aussi pouvons-nous constater des dégradations nocturnes importantes de biens publics, comme sur ces photos : un arbre au tronc arraché, ou deux lampadaires "décapités" boulevard de Strasbourg.

    Ces actes résultent vraisemblablement de comportements décalés de personnes en état d'ébriété avancé, comme nous les ont décrites les cafetiers du secteur, amenés par ailleurs à fermer leur établissement plus tôt que l'heure légale de fermeture face à ces nuisances nocturnes. Et malheureusement, autour de ces terminus Noctiliens aux abords de la Gare de l'Est, pas de "correspondants de nuits" ou de "pierrots de la nuit" pour prévenir ces nuisances et ces incivilités.    

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    Un arbre au tron arraché, laissé à l'abandon

     

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    Deux candélabres "décapités" depuis janvier 2015 

     

    En dehors de ces incivilités proprement dit, ce qui frappe est la réponse généralement lente des services municipaux face à ces mobiliers dégradés. Pour les 2 luminaires vandalisés, nous avons contacté la 6ème Section Territoriale de Voirie ("STV"), chargée du 10e, au sein de la Direction de la Voirie et des Déplacements ("DVD") début janvier 2015 pour lui signaler cette mise hors d'usage de ces 2 candélabres.

    A ce jour, 9 mois après notre contact, la DVD n'a toujours pas procédé au remplacement de ces luminaires : affaire à suivre ! Pour patienter, voici la photo d'un beau matériel que nous avons remarqué dans Paris : des luminaires LED installés boulevard de Sébastopol dans le 2e et 3e : peut-être pourrons-nous un jour les voir aux abords de la Gare de l'Est...        

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    Luminaire "dernier cri" : bientôt devant la Gare de l'Est en lieu et place des lampadaires actuellement hors d'usage ?

     

    Un espace public victime de nombreuses nuisances

    Parmi les nombreuses nuisances répertoriées, il y a évidemment les souillures : épanchements d'urine, vomi, etc., notamment lors des "folles" nuits aux abords de la Gare de l'Est lors de l'attente des bus Noctilien.

    Dès l'ouverture de leurs établissements, les cafetiers et autres restaurateurs doivent faire face aux mictions nocturnes, sur la voie publique, et souvent nettoyer afin de pouvoir ouvrir dans des conditions normales.        

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    Le nettoyage quotidien des épanchements d'urine et du vomi : une nécessité souvent pour les bistrotiers, avant le passage des équipes municipales de la propreté

     

    De nombreux coins se prêtent à ces débordements nocturnes, voire même diurnes, comme cette guérite de la RATP devant la Gare de l'Est, délabrée, avec ses vitres cassées. Nous avions déjà remarqué ce baraquement précaire propice aux épanchements d'urines lors de notre marche exploratoire "propreté" avec le service technique de la propreté de Paris (voir notre article du 1er novembre 2014).   

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    Guérite RATP devant la Gare : refuge pour les épanchements d'urine

    Parfois le sentiment de saleté et d'espace public souillé est-il accentué par des procédures mal rodées entre les services publics et leurs prestataires ! L'exemple flagrant aux abords de la Gare de l'Est est la dépose des sacs poubelles des détritus collectés et leur abandon des heures durant avant leur collecte très tardive par les camions poubelles... (voir notre article du 25 avril 2015).

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    Sacs poubelles de la RATP traînant quotidiennement de longues heures

     

    Dans l'espace public, au regard des flux très nombreux, les sacs des corbeilles dites "bagatelle" ne tiennent pas bien longtemps. Par ailleurs, il nous est arrivé de faire l'expérience malheureuse d'une absence imprévue de la part des services municipaux de la propreté, et ce fut bien vite un domaine public submergé par les détritus (voir notre article du 15 septembre 2015).     

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    Un espace public malmené, sur le plan de la propreté notamment

     

    En matière d'insalubrité, il existe d'autres points de crispations, comme la situation de la rue Saint-Laurent où les flaques d'urine stagnent entre les voitures, comme nous l'avions déjà noté lors de notre marche exploratoire "propreté".   

     

    Un usage totalement déséquilibré de l'espace public 

    Nous avons déjà, à plusieurs reprises sur ce blog, évoqué l'absence d'usage équilibré de la voirie entre les différents types d'usagers (conducteurs motorisés et usagers plus vulnérables : piétons, cyclistes).

    Par ailleurs, les stationnements illicites d'autocars de tourisme et autres véhicules aux abords de la Gare de l'Est sont légion, comme le montrent ces photos. Nous les signalons régulièrement aux pouvoirs publics, et évoquons ce sujet avec les élus (voir notre article du 22 juin 2015).       

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    Autocar et poids lourds stationnant illicitement, sous l'oeil de la caméra de vidéoprotection de la Préfecture de Police (en haut à gauche de la photo)

     

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    5 autocars stationnant illicitement côte à côte sur la chaussée (photo prise le 4 octobre dernier) 

     

    Malheureusement, compte tenu de l'importance du nombre de lignes de bus (10, dont 5 ayant la Gare de l'Est comme terminus), il est fréquent que les bus RATP stationnent sur la chaussée... 

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    ...ou en file indienne, et débordant largement sur les traversées piétonnes : 

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    Les abords de la Gare de l'Est sont caractérisés par un déficit de sécurisation des traversées. Les passages piétons sont trop longs, et parfois sans refuge piétons en leur milieu :

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    Dans ce contexte, rappelons le contexte accidentogène de ses abords (voir nos articles des 9 et 5 janvier 2015). 

     

    Quelle réponse des élus ?

    La réponse des élus de Paris et du 10e ? L'attentisme, notamment compte tenu du projet à l'étude de la

  • La boîte à idées du conseil de quartier

    Dans le 18e, la démocratie locale qui dispose de deux chargés de mission entièrement dédiés à l'organisation des Conseils de quartier (CQ) et à l'aide aux équipes d'animation, a lancé une consultation pour renouveler le stock d'idées des équipes récemment tirées au sort (en avril). Après « Madame la Maire j'ai une idée », pour des projets éligibles dans le cadre du budget participatif, après les espaces verts de « Du vert près de chez moi », nous n'avons qu'un conseil à vous donner : n'hésitez pas à interpeler votre conseil de quartier en lui suggérant vos meilleures idées.

    Nous vous proposons ici le formulaire que vous pourrez envoyer à la mairie du 18e, à condition bien entendu d'être un habitant ou un usager de ces territoires. Celui-ci est fait pour le CQ Goutte d'Or Château rouge mais la procédure peut être appliquée à tous les autres de l'arrondissement.

     

    L'équipe d'animation souhaite aujourd'hui recueillir vos idées, demandes, souhaits pour votre quartier ! Les réponses que vous apporterez aux questions qui vous sont posées ci-après aideront les membres de la nouvelle équipe d'animation à poser les jalons des projets qui pourraient être menés prochainement.

    Quel est votre nom ?

    Quel est votre prénom ?

    Merci de nous indiquer votre adresse email *

    Quels sont pour vous les sujets essentiels pour le quartier Goutte d'Or - Château Rouge ? (En quelques mots clés)

    Quels sont pour vous les enjeux auxquels se doit de répondre le conseil de quartier ? (En quelques mots clés)

    Avez-vous des idées d'actions à mener au sein du conseil de quartier ?

    Avez-vous des projets à soumettre à l'équipe d'animation ?

    Participeriez-vous à des groupes de travail pilotés par l'équipe d'animation ?

    Oui / Non

    Comment souhaiteriez-vous vous engagez dans votre conseil de quartier ?

    Avez-vous des remarques à communiquer à l'équipe d'animation ?

    Merci beaucoup pour vos retours. Vos réponses vont être analysées et l'équipe d'animation reviendra vers vous très prochainement. N'hésitez pas à contacter le service démocratie locale veronique.lecomte1@paris.fr ou 01 53 41 17 88 pour tout complément d'information.

     Les conseils de quartier disposent de budget plus limité que ceux alloués dans le cadre du "Budget participatif" mais toutes les bonnes idées ne sont pas forcément onéreuses. A vous ! 

     

  • La fin des jeux de l'été ?

    Vous vous souvenez de notre jeu précédent "Cherchez l'erreur" dans la rue de Clignancourt... ? 

    Nous récidivons sur cet espace qui semble ne pas attirer le moindre balai efficace de la Propreté du 18e. Pourquoi donc ? Le lieu est passant mais rarement occupé, sauf par des détritus qui y séjournent plusieurs jours. C'est pourquoi nous le signalons aux responsables du 18e, une nouvelle fois, preuve à l'appui. Regardez ces deux photos : 

    P1150214 18 aout 2015.JPG

    Photo prise le 18 août 2015

     

    P1150217 19 aout 2015.JPG

    et celle-ci le 19 août....

     

    Notre correspondant qui les envoie ne manque pas d'humour et demande :

     

    " Une de ces photos a été prise hier, l'autre aujourd'hui ; dites-nous quelle équipe de nettoyage est la plus efficace.
     
    Question pour départager les ex-æquo : Avez-vous le droit de ne payer vos impôts locaux que les jours où les services municipaux travaillent ? "

     

  • Le regard de Jacques Attali sur les gares parisiennes

    Le 24 juin dernier, la direction du groupe SNCF annonçait les transformations de la Gare du Nord d'ici 2023 - annonce que nous avions relayée dans notre article du 6 juillet dernier sur les modifications de voirie aux abords de cette gare. Nous avions développé, plus en détail cette profonde mutation à venir de cette gare dans notre article du 5 août.

    Le 27 juillet, l'économiste et écrivain Jacques Attali a développé sur son blog et dans L'Express une vision très tranchée et critique des gares parisiennes, "les pires gares du monde". Le 10 août, le Directeur Général de l'entité SNCF Gares & Connexions a répondu à Jacques Attali dans L'Expansion. A cette réponse, Jacques Attali a, à nouveau, apporté sa réponse.

    Voici les extraits, tirés de ces 2 articles, des propos de Jacques Attali.

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    © SNCF - Eurostar

     

    Sur les gares parisiennes en général

    " [Les gares] sont, depuis leur création, les mal aimées de la croissance. Dès qu’on a commencé à les installer, en 1830, elles n’ont pas trouvé de réelle identité. Au point même que les mots qu’on emploie depuis lors pour les décrire (« gare », « quai », « débarcadère »), restent empruntés au vocabulaire fluvial, sans qu’un lexique spécifique ne soit apparu pour l’univers des trains.

    Aujourd’hui, les gares parisiennes sont dans un état lamentable : leurs abords sont misérables, leurs accès sont sales, leurs signalétiques sont désastreuses, leurs lieux de restauration, mis à part le mythique « Train Bleu » de la gare de Lyon, sont, pour la plupart, glauques ou à tout le moins impersonnels. Il n’y a dans ces gares aucune commodité ; les toilettes y sont lointaines et incertaines. Quand il fait froid, on y gèle. Quand il fait chaud, on y étouffe, comme dans une serre. On n’y trouve pas non plus de moyens d’accès efficients aux outils modernes de communication. Aucun lieu pour recharger facilement son téléphone ou son ordinateur, ni pour consulter ses mails. Le wifi y est incertain, quand il existe, en tout cas il n’est jamais indiqué ni proposé. Plus encore, les rues environnantes sont de moins en moins sûres. Aucune ne vaut mieux que les autres. " [...]

    " On ne retrouve pas ce délabrement des gares parisiennes en province, où certaines sont exemplaires. Comme si, une fois de plus, les Parisiens voulaient prouver au monde qu’ils n’aiment pas recevoir ceux qui viennent les voir et leur apportent leur créativité et leurs ressources.

    Certes, des travaux sont en cours un peu partout [...]. Mais cela ne doit pas servir d’alibi commode à la situation actuelle. On peut comprendre qu’on ait voulu donner la priorité aux besoins des banlieusards. Mais les travaux ont tardé à commencer et semblent interminables. " 

    " Cela doit changer au plus vite. Il faut que les gares deviennent une priorité des Parisiens, qui devraient tout faire pour bien accueillir ceux qui veulent les visiter. Tous devraient liguer leurs efforts immédiatement : Etat, Région, ville, SNCF et surtout la société qui lui est de nouveau rattachée, Réseaux ferrés de France (RFF), pour qu’avant cinq ans toutes les gares parisiennes soient au niveau d’excellence des meilleures du monde. L’argent ne manque pas pour cela : il suffit de le vouloir. L’impact en termes d’emplois, de sécurité et de croissance, serait incomparable. Encore faut-il que toutes ces autorités veuillent bien mettre en commun un peu de l’énergie qu’elles emploient à se concurrencer. "

    " Je m'inquiète enfin quand je vois la SNCF limiter la mutation des gares à l'installation de pianos et au renfort des chefs qui prêtent, de loin, leur renommée.

    Tout ceci est très inquiétant. Rénover des gares devrait consister à en faire des lieux de vie, de rencontre, de confort, d'attention et de service aux voyageurs et aux autres. Quand et où verrons-nous cela? "

     

    Sur la Gare du Nord

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     © Wilmotte

    " La Gare du Nord, première gare d’Europe et troisième du monde, d’où débarquent tous les jours des milliers de voyageurs venus d’une gare magnifique à Londres, Saint Pancras, ou d’autres, à Bruxelles, Amsterdam ou Cologne, moins rutilantes que Saint Pancrace mais incomparablement plus fréquentables que la Gare du Nord. "

    " Pour la gare du Nord, les responsables de la SNCF viennent seulement d’annoncer un plan de rénovation dont la première étape doit se terminer… en 2023 ! C’est beaucoup trop lent. Pendant ce temps, Paris va perdre plus encore de son attrait et les quartiers voisins des gares vont continuer de se dégrader. "

     

    Sur la Gare de l'Est

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    " La Gare de l’Est est incommensurablement triste."

    " La rénovation de la Gare de l'Est est un échec : tant qu'elle restera aussi lugubre et que le quartier sera ce qu'il est, il ne pourra en être autrement. "

     

    oOo

     

    NDLR : Concernant les quartiers des gares du 10e, nous vous invitons à consulter l'article que nous avions rédigé lors de la campagne pour les élections municipales de mars 2014 : "Les abords des gares - un enjeu majeur de la prochaine mandature dans le 10e".

       

  • Kiosque de Barbès : vers une réouverture

    Après de nombreux mois de fermeture, le kiosque de Barbès devrait rouvrir et satisfaire les lecteurs de la presse qui devaient aller parfois bien loin pour trouver un lieu de vente. Mais ce ne sera pas pour demain et il faudra donc patienter encore plusieurs mois. Rappelons que suite aux travaux de rénovation du viaduc de la ligne 2 engagés par la RATP, Samir Lebcher, gérant du kiosque, s'était vu proposer un autre point de vente provisoire au métro Palais Royal. Nous l'avions interviewé en septembre 2017 (voir notre article du 6 septembre).

    Le 4 avril s'est tenu un Comité de suivi de projet (CSP) afin d'échanger sur le possible déplacement du kiosque de quelques mètres pour une meilleure circulation dans cet espace toujours très occupé. La réunion avait commencé sur site, mais il était très difficile de s'entendre sous le viaduc. C'est Jean Vedreine, gérant de la brasserie Barbès, qui a alors invité tous les participants autour d'une table de son établissement.

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    Etaient présents des représentants de MédiaKiosk, de la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE), de la Direction de la voirie et des déplacements  18e (DVD), de la mairie du 18e, de la RATP, du commissariat de l'arrondissement, le kiosquier et Action Barbès.

    Nous ne dévoilerons pas ici la teneur des échanges puisque aucune décision n'a encore été prise quant à l'emplacement exact du kiosque. Il faudra évidemment vérifier des points techniques puis obtenir l'accord des élus dont la décision est attendue fin mai.

    Nous attendons cette réouverture qui doit être une priorité pour redonner vie à cet espace. La Ville de Paris doit en prendre conscience et tout faire pour accélérer la procédure. L'implantation du nouveau modèle de kiosque n'est pas prévu avant un an, mais rien n'empêche de reprendre, en attendant, celui qui est en place. Il y a urgence, Jean Vedreine l'a aussi martelé, un kiosque ouvert, c'est moins de nuisances à ce carrefour. Les emprises de la RATP seront enlevées à la fin du mois. Ce sera ensuite aux élus de jouer (en tenant compte du règlement) puisqu'ils ont le dernier mot.

  • Retour sur notre audition par la commission propreté du conseil de Paris

    Comme nous l'annoncions dans notre article du 31 août, nous avons été entendus par  la Mission d’information et d’évaluation sur la politique parisienne en matière de propreté (MIE) le 1er septembre à l'hôtel de ville.

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    Siègent dans cette commission 15 membres qui représentent l’ensemble des groupes politiques de l’assemblée parisienne. Tous n'étaient d'ailleurs pas présents mais le maire du 10e avait pris la peine de nous informer de son absence.  Florence Berthout, maire du 5e, préside et Eric Lejoindre est le rapporteur. Autant dire que nos remarques sur le 18e trouvaient l'oreille du bon interlocuteur.

    La MIE a commencé les auditions en mai et poursuivra ses travaux jusqu'en novembre afin de formuler des préconisations pour une amélioration en matière de propreté. Un rapport sera rendu public lors de sa présentation au Conseil de Paris. Pour plus de détails, vous pouvez lire la note de cadrage.

    La parole d'Action Barbès

    Comme nos lecteurs peuvent s'en douter, nous ne sommes pas satisfaits de l'état du quartier. Notre dernier article du 31 août et surtout les commentaires postés  en attestent. Et ce qui nous exaspère le plus est la communication permanente de la Ville sur ce sujet avec la journée dédiée au "grand" nettoyage.

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    L'an passé, la journée s'appelait "Paris fais toi belle"! Entre temps, la situation s'est fortement dégradée. Ce qui est certain, c'est qu'Action Barbès qui a depuis 2001 participé à des actions (Opération Coordonnée de Nettoiement Appronfondi-OCNA, marches exploratoires, réunions dans les différentes mairies) pour améliorer la propreté ne sera pas volontaire.

    Nous le constatons, la dégradation sur le nord du 10e et le 18e dans le secteur Barbès Goutte d'or est plus que visible. Un état général certes lié à l'incivisme d'habitants, mais aussi aux nombreuses ventes illicites qui laissent les trottoirs dans des états lamentables et pour une bonne part aussi à l'incivisme de commerçants qui ne sont pas suffisamment contrôlés, voire pas du tout. Aux abords de la station Château rouge, de nombreux commerçants ne respectent pas les horaires de dépôt des cartons, cartons qui sont ainsi utilisés dès le matin par les vendeurs sauvette. Pourquoi n'y a-t-il pas de verbalisation dans ce cas ? Il faut donc une tolérance zéro pour espérer obtenir quelques améliorations. Par ailleurs, il y a une nécessité absolue de coordonner efficacement balayage et ramassage des sacs poubelle.

    Nous n'oublions pas les multiples dépôts de gravats et objets laissés par des entreprises peu scrupuleuses. Qui n'en voit pas régulièrement dans sa rue ? Les entreprises et artisans facturent l'évacuation des gravats et équipements usagés à leurs clients, en conséquence on ne devrait pas les retrouver aux pieds des immeubles et dans les recoins. Il faut donc verbaliser. Nous avons suggéré que les artisans du quartier puissent ainsi utiliser la déchetterie de la place de la Chapelle en réglant une somme modique. A ce jour, le particulier du secteur peut déposer jusqu'à 1m3 et donc venir avec l'artisan qui effectue des travaux dans son appartement. C'est gratuit. Mais on est là dans une fiction car la réalité que nous avons pu constater dans cette déchetterie est que de nombreuses camionnettes viennent déposer plus d'un m3. Un message que ni les élus du 18e, ni la ville de Paris ne veulent entendre. Voilà les chiffres que nous avons reçus:

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    On nous dit que : " En ce qui concerne les usagers particuliers, on constate que l'Espace tri joue pleinement son rôle d'équipement de proximité en accueillant majoritairement des usagers du 18e et du 10e." Mais ces chiffres n'attestent en rien nos observations de terrain. Nous doutons que toutes les camionnettes aperçues dans l'espace tri soient réellement celles de particuliers du secteur. Ce qu'on apprend ici et après avoir vérifié auprès de l'élu chargé de la propreté dans le 9e, Sébastien Dulermo, c'est que la DPE 9e a absolument besoin de ce lieu car il n'y a rien de tel dans cet arrondissement et la déchetterie est proche. Le 10e utilise essentiellement l'espace situé quai de Jemmapes qui n'est pas ouvert au public. Le 18e bénéficie d'un autre espace porte de la Chapelle.

    Nous n'avons pas manqué d'évoquer le marché qui nécessite une réflexion transversale avec la délégation commerces (Direction de l'attractivité et de l'emploi -DAE). Pour limiter le nettoyage, il faut supprimer les quantités d'aliments qui arrivent déjà périmés car les broyeuses-compacteuses n'arrivent pas à fournir. Autre point, les nouvelles poubelles bleues pour le compost sont peu ou mal remplies. Là aussi, davantage de fermeté est nécessaire.

    Nous ne détaillerons pas ici l'ensemble de notre intervention mais nous avons aussi évoqué l'affichage sauvage verbalisable quand le contrevenant est identifiable. C'est le cas pour des sociétés telles que Canal+, des organisateurs de spectacles ou encore les partis politiques lors des élections. Le contribuable parisien n'a pas à en faire les frais.

    Nous avons aussi évoqué les risques que représentent les dépôts divers sur les trottoirs pour les mal voyants et les personnes à mobilité réduite. On pense souvent au mobilier urbain ou aux motos mais peu aux risques que présentent des obstacles tels que des cartons, des objets abandonnés.

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    Nous avons utilisé l'application "Dans ma rue" tout au long de l'été et constaté ainsi quelques dysfonctionnements même si on peut globalement donner une bonne note. Nous avons suggéré qu'il soit possible de signaler un tronçon de rue particulièrement sali par plusieurs dépôts plutôt que d'effectuer x signalements.

    Nous avons également demandé une mise en place effective, dans tous les arrondissements, de la brigade contre les incivilités annoncée pour la fin 2016 ainsi qu'un retour précis sur les verbalisations, à savoir par quartier et non de façon globale.

    Enfin, le 10e avec ses deux gares et le 18e avec ses quartiers très fréquentés et dégradés nécessitent davantage de moyens. Pas d'égalité de traitement, mais à chacun selon ses besoins ! 

    Il reste à attendre les nouvelles mesures qui seront prises pour améliorer la propreté de nos rues...  

  • Opération Barbès Chapelle Respire: le point de la rentrée

    L'été n'a pas toujours été très tranquille dans notre quartier, ni dans celui de la place de la Chapelle. Nous attendions la réouverture de la station Château rouge avec une certaine impatience en espérant que les occupations du boulevard Barbès vers la station de métro se réduiraient. Que nenni. Le nombre de vendeurs sauvette n'a pas faibli, là comme à Château rouge. La visite de la maire de Paris le 6 septembre dernier laisse peu d'espoir sur un changement en profondeur. Elle a annoncé une concertation, une de plus car il y en a déjà eu à la mairie du 18e et ce secteur fait aussi partie de l'opération "Barbès respire" initiée depuis janvier. Alors justement, où en est-on de ce côté là?

    Lors de la réunion de rentrée le 11 septembre,  le commissaire Jacques Rigon, comme à son habitude, a énuméré les chiffres des différentes actions menées depuis le mois de janvier. Cette fois, nous vous ferons grâce des chiffres. Ils sont tous en augmentation depuis notre précédente réunion (voir notre article du 13 juillet). On ne peut donc pas dire qu'il ne s'est rien passé durant l'été du côté de la préfecture de police. Mais le commissaire l'a reconnu, les forces étaient moindres, congés annuels et plan "tourisme" ont amoindri l'efficacité du dispositif. Par ailleurs, à la suite des évacuations de campements de migrants porte de la Chapelle, des policiers sont mobilisés sur ce secteur pour éviter une réinstallation de ces campements.

    Nous n'avons pas manqué de revenir sur les livraisons alimentaires nocturnes sous le viaduc les veilles de marché. Elles avaient cessé grâce aux interventions régulières de la police la nuit.  Mais comme le dit le proverbe "quand le chat n'est pas là, les souris dansent"! Et elles ont donc recommencé.

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    Depuis la rentrée, des camions venus pour déballer ont été verbalisés avec demandes d'enlèvements et des hommes qui déchargeaient la marchandise l'ont été également. Les choses devraient rentrer dans l'ordre, souhaitons-le. Cependant, nous restons persuadés que la ville de Paris a son rôle à jouer pour faire respecter la réglementation des marchés notamment l'horaire d'installation à partir de 5h. Nous l'avons déjà dit à Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à l'hôtel de ville. Pourrait-on écrire qu'il y a un manque de volonté pour faire évoluer le marché de nuit, comme de jour d'ailleurs ? Chacun se fera son idée. Vous aurez aussi sans doute remarqué que les grilles qui sont censées fermer le sous-viaduc sont encore cassées. On croit rêver quand on sait que notre demande pour une installation efficace date de 2001...

    D'autres sujets ont été abordés lors de la réunion, toujours les mêmes. On continue à croiser des mineurs isolés au square Bashung en journée et dans les autolib' la nuit, mais c'est un problème qui ne dépend pas uniquement de la police. Certains ont basculé dans une délinquance violente. Pas étonnant quand on vit à la rue sans ressource. Nous sommes revenus aussi sur les problèmes liés à certains commerces et aux vendeurs sauvette, sur le phénomène de prostitution, sur les trafics de toute sorte... Comme l'a dit avec un certain humour le chef de district: "j'ai ma liste de courses d'ici la prochaine réunion". Il a demandé l'installation pérenne de deux caméras, l'une rue Pajol et l'autre angle Chapelle Patin.

    Enfin, nous n'avons eu que peu d'informations très précises sur la mise en place de la police de sécurité quotidienne annoncée par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Un groupe de travail est en place et J.Rigon y participe. Le secteur Barbès-Goutte d'or-Chapelle sera-t-il retenu pour être un des lieux expérimentaux en janvier prochain, nous espérons le savoir bientôt (voir article du Parisien du 29 août).

  • Collecte de vêtement au Bois Dormoy demain dimanche

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    Voici une demande solidaire qui émane d'une habitante du 18e arrondissement, Laurence Rico, via les animateurs du Bois Dormoy :

    "Ookulture est une association du 18e, qui aide, par l’usage de la photographie, des habitants qui rencontrent des difficultés financières et sociales. Dans le cadre d’un projet mené par cette association, j’ai rencontré Brahim qui avait besoin d’aide pour rédiger un dossier de demande de FSH (fonds solidarité habitant) pour une exposition photographique autour de son handicap. Au fil de nos entretiens, nous avons échangé sur ses conditions de vie. Il s’avère que, grâce à nos réseaux associatifs mais aussi amicaux, nous pouvons l’aider à se procurer des vêtements neufs ou d’occasion notamment. Si nous récoltons suffisamment de dons, nous pourrons bien sûr en faire bénéficier d’autres membres de l’association.

    La récolte aura lieu le dimanche 25 juin de 13h à 18h dans le jardin partagé du Bois Dormoy.

    2T Cité de la Chapelle, 75018 Paris"

    C'est une bonne occasion de visiter ce lieu si particulier qui, à force d'efforts de ces créateurs et utilisateurs, a été sauvé d'une destruction certaine. Et en même temps d'entrer dans les réseaux d'entraide solidaire. 

  • Les vélos dévalent les boulevards Barbès et de Magenta

    Qui les arrêtera ? 

    Nous avons trouvé assez pertinent un commentaire d'une lectrice de notre blog à la suite de l'article sur le plan vélo du 18e. Le voici in extenso à nouveau : 

    "Je ne peux m'empêcher d'être interpellée par la demande des cyclistes d'emprunter la voie de bus Boulevard Barbès. En tant que piétonne circulant matin et soir sur les trottoirs du boulevard Barbès (et jamais sur la piste cyclable !) pour emmener mon fils de 2 ans à la crèche, j'ai constaté que les cyclistes se sont déjà largement octroyé ce droit, ainsi que celui de ne pas respecter les feux de circulation. Aussi lorsque l'on emprunte le passage piéton qui fait face à la rue de la Goutte d'Or, il est extrêmement fréquent de devoir éviter un cycliste lancé à pleine vitesse alors qu'il aurait dû s'arrêter au feu rouge en amont, je ne me sens absolument pas en sécurité sur ce passage piéton, et je crains régulièrement que mon fils soit renversé. Je précise que je traverse exclusivement quand le "bonhomme" est vert. Je suis bien entendu plus que favorable aux circulations douces et au plan vélo, mais j'ai parfois l'impression que tout ceci se fait au détriment des piétons et de leur sécurité."

    Qu'en pensez-vous ? Pas faux ? Pourquoi les cyclistes ne respectent-ils pas les feux rouges quand ceux-ci les concernent et représentent les seuls remparts à la sécurité des piétons ? Nous savons maintenant que c'était une erreur de placer la piste cyclable sur le trottoir, même si elle est encadrée par des arbres, sur le Magenta seulement. Ils sont trop distants les uns des autres pour marquer de façon claire l'existence de la piste aux yeux des piétons. De surcroît, la pente, dans le sens Nord-Sud, est un aiguillon supplémentaire pour rouler vite. C'est un miracle que les conflits entre piétons et cyclistes ne soient pas plus fréquents et plus dramatiques. Nous savons que les cyclistes vont crier au scandale à la lecture de cet argument.... mais ne serait-il pas bon de verbaliser de temps en temps les rouleurs sans discernement qui, tous les matins, prennent leurs trajets domicile-bureau via ces modestes bandes de macadam pour des épreuves de cyclisme de vitesse sur piste ?

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  • C'est tout de suite plus propre !

    C'est le hasard si nous sommes passés juste au moment où deux agents de la Ville ou d'une agence sous contrat avec la Ville, nous ne saurions le dire, étaient en train de nettoyer le rideau de fer des magasins Guerrisol du boulevard de la Chapelle. Nous avons pu constater en revanche l'efficacité de leur jet sous pression. 

    Voici une photo qui le montre : 

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    A la suite d'un article, nous avions signalé récemment au service Clientèle de la RATP les nombreux tags qui couvrent les piliers du métro aérien, de même que le petit bâtiment en briques qui se trouve au centre de la station Barbès-Rochechouart. La réponse a été une mise en attente assez laconique sur le sujet.

    La Ville, interrogée à son tour en la personne de l'adjoint du 18e à la Propreté, nous a indiqué que certains tags relevaient de l'application dédiée à ce genre de problème, à savoir "Dans ma rue". Suivez les informations et indications que vous trouverez sur cette page et téléchargez l'application sur votre smartphone pour transmettre vos observations. Plus nous serons nombreux à signaler une salissure de quelque sorte qu'elle soit et plus nous aurons de chance de la voir disparaître ! Avec photo à l'appui... bien sûr. 

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    ... d'autres tags étaient du ressort de la RATP, ce que nous avions anticipé, mais sans succès immédiat; et enfin dans notre article nous montrions deux petits édicules sur le boulevard de La Villette dont le nettoyage est un peu aléatoire, car il faut savoir ce qu'ils renferment. S'il s'agit d'un camouflage d'armoire électrique ou de transformateur, il se peut que ErDF soit investie de la lourde mission de veiller à leur entretien !