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Rechercher : métro barbès-stalingrad

  • Septembre: le mois des forums des associations

    Comme à chaque rentrée de septembre on assiste au retour des forums associatifs. C'est ainsi à Paris et dans bien d'autres villes.

    Dans le 9e, ce sera samedi 10 septembre dans la cour de la mairie, 6 rue Drouot.

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    Dans le 10e, ce sera la semaine suivante, dimanche 18 septembre dans le jardin Villemin, Cité des Récollets et quai de Valmy.

     

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    Dans le 18e, ce sera le même jour que dans le 9e, le 10 septembre.

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    En toute logique, Action Barbès devrait y participer. Alors pourquoi ne peut-on pas nous rencontrer sur un stand ? Rappelons que nous sommes sur 3 arrondissements, donc 3 lieux, donc 3 dates souvent. Difficile de mobiliser les troupes !

    Pourtant, nous avons été présents chaque année dans le 9e aussi longtemps que le forum s'est tenu autour du square d'Anvers. C'était un moment très convivial, une occasion de retrouver des adhérents proches de Barbès, d'échanger avec eux le temps d'un après midi. Nouvelle équipe municipale en 2014, nouveau lieu. Trop loin pour nous. Nous l'avons regretté, mais pas de changement cette année encore.

    Côté 10e, nous avions participé au 1er forum du jardin Villemin (à l'époque sur deux jours !). Là aussi, nous avons demandé à ce que cette manifestation ne se tienne pas toujours au même endroit. Sans succès à ce jour.

    Pouvons-nous faire une petite suggestion à nos élus des 10e et 18e ? Pourquoi ne pas utiliser l'espace sous le viaduc du métro aérien et grouper les deux forums le même jour ? Un partenariat, en quelque sorte... qui donnerait l'occasion à de nombreuses associations et à leurs visiteurs de découvrir d'autres lieux. Cela aurait de la gueule, comme on dit. Alors, on gomme bientôt les frontières ?

  • Fête finale au Bois Dormoy

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    L'association du Bois Dormoy vous invite à festoyer une dernière fois sous les arbres avant leur destruction annoncée pour cet été.

    Grand jour festif au Bois Dormoy le dimanche 5 juin 2016
    2 bis Cité de la Chapelle, 75018 Paris

    Vide-grenier, buvette, concerts et projections !
    De 10h à minuit !

    Dans la Journée : fanfare et buvette.

    De 19h à 22h : Concerts

    Soirée  : projection à la tombée du jour... de "Square Métropole" d'Estelle Fredet Documentaire, 2013

    Un kiosque à journaux au métro La Chapelle à Paris se transforme en petite tribune,  où les conversations s’animent sous l'impulsion des kiosquiers. Les battements de l’ailleurs résonnent ici plus fort que dans d’autres quartiers. Des passants s’arrêtent pour délivrer un message, les habitants s’installent dans les squares, le quartier se met à vivre...

    suivi de "Mademoiselle Paradis" de Marie-Laure Cazin Fiction, 2014

    Inspiré de faits réels, le film évoque la guérison controversée d'une jeune musicienne souffrant de  cécité nerveuse par Franz-Anton Mesmer, médecin viennois du XVIIIe siècle et pionnier de l'hypnose. Selon Mesmer, un fluide subtil et magnétique parcourt la nature, nos corps et l'univers tout entier...

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  • Marché Barbès: protestation de commerçants

    Lundi dernier une trentaine de commerçants du marché Barbès a défilé du métro La Chapelle à la mairie du 18e.

    paris,paris 18e,commerce,marché barbès,manifestationUne première pourrait-on dire. Alors pourquoi? (voir article du Parisien du 2 mai )

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    Samedi , on pouvait lire ces revendications placardées sur les camions du marché.

    Nul doute que les choses bougent depuis nos articles récents sur les dysfonctionnements du marché et la réunion du 11 mars avec Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à la mairie de Paris - réunion à laquelle nous participions.

    Pour l'historique, voir nos articles des 22 février, 25 février, 4 mars et du 1er avril sur le voeu voté en Conseil de Paris de mars.

    Nous avons toujours exprimé notre soutien au maintien du marché alimentaire de notre quartier. Mais cela fait plusieurs années que nous écrivons et alertons les élus sur d'indispensables améliorations à apporter. Nous pouvons donner raison aux commerçants sur l'état du sous-viaduc avec un sol parfois dangereux, des pieds d'arbres en très mauvais état, sans oublier la saleté près des piliers qui sentent l'urine. Les sauvettes sont importantes tant dans l'allée centrale qu'autour du marché.

    Pour le reste, il s'agit du respect d'une règlementation peut-être peu respectée jusque-là. Les services de la ville agissent et rien de bien anormal. Les camions stationnés à cheval sur la piste cyclable et le trottoir côté 10e bénéficient d'une "tolérance" de la préfecture de police et ne sont pas verbalisés.

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    les livraisons nocturnes interdites continuent (photo nuit du 26 au  27 avril)

    Pour les riverains, les clients et les commerçants, des améliorations sont attendues pour un marché plus agréable et serein. Un sujet qui sera très probablement évoqué lors du prochain Comité de pilotage Barbès début juin et sans doute un peu avant lors de la réunion publique sur la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad annoncée pour ce mois de mai.

  • Une fromagerie dans la Goutte d'Or

    Le 15 décembre dernier, une nouvelle fromagerie, la Laiterie de Paris, a ouvert ses portes dans la Goutte d'Or, au 74 rue des Poissonniers. Mais cette fromagerie créée par Pierre Coulon n'est pas une fromagerie comme les autres. D'abord par la démarche de crowfounding (investissement participatif) pour assurer son financement, ensuite et surtout, parce que dans cette fromagerie on fabrique fromages et yaourts. En effet, Pierre Coulon fabrique, affine et vend des fromages de vache, chèvre et brebis sur place à partir de lait bio venu de fermes de Normandie, de Bretagne et du Sud-Ouest. On remarquera le Myrha affiné avec la bière éponyme produite par la brasserie de la Goutte d'Or.

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    La grande attente dans le quartier qui s'est exprimée à l'annonce de la venue de la Laiterie de Paris s'est confirmée depuis son ouverture, la clientèle se bousculant dans la petite boutique-atelier de la rue des Poissonniers. L'implantation de cette fromagerie au pied d'un immeuble d'un bailleur social avec l'aide de la mairie du 18e nous montre qu'avec un peu de volonté politique, il est possible d'assurer un peu de diversification dans l'offre commerciale.

    Souhaitons bon vent et longue vie à la Laiterie de Paris !

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    (photo La Laiterie de Paris)

     

    La Laiterie de Paris, 74 rue des Poissonniers (ouvert de 16h à 20h du mardi au vendredi et de 10h à 13h et de 15h30 à 20h le samedi), métro : Marcadet-Poissonniers.

  • Promenade urbaine : fête de quartier autour des nouveaux kiosques éthiques

    Le 17 octobre prochain, Les Canaux, Maison des économies solidaires et innovantes, en partenariat avec la Ville de Paris, Valdelia, Studio Pourquoi Pas, WoMa, Initiatives Solidaires et Mediakiosk, organisent une fête de quartier autour des nouveaux kiosques éthiques installés en bout de la Promenade urbaine, sur le boulevard de La Villette. 

    Au programme :
      Buffet éthique et responsable
      Vente de plantes et accessoires végétaux
      Ateliers et démos de produits éthiques et solidaires
      Concerts

    Voilà une occasion de découvrir les nouveaux commerçants qui rythmeront la vie du quartier à cet endroit. Des commerçants "éthiques", c'est à dire qui proposent des produits biologiques, en circuit court, avec une offre locale, mais aussi une démarche d’insertion et dons des invendus : L'instant Créole, Mon jardin chocolaté, Espero, YAR, HanDelyce, Le mousse, Abracadapain, BOOLO, l'Insertion par Alimentation Durable, Désirée, Fleur Urbaine, Happyculteur, Le meuble Niobé, composturbain.com

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    Les kiosques éthiques sont d'anciens kiosques à journaux entièrement aménagés à partir de matériaux recyclés par des entreprises locales de l’économie sociale et solidaire, spécialisées dans le réemploi.

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    C'est où ?

    Boulevard de la Villette, sortie du métro Stalingrad

    C'est quand ?

    Jeudi 17 octobre 2019, de 17 h à 20 h

  • Plan des bus : bientôt une petite révolution

    La RATP vient d'annoncer une petite révolution pour le plan des bus de Paris et sa couronne. En effet, le 20 avril 2019, après avoir été pratiquement inchangées depuis près de sept décennies (le plan actuel date de 1950), les lignes de bus vont connaître de grands changements : modification des itinéraires, créations de nouvelles lignes, et même des suppressions et remplacements d'autres lignes.

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    Nos quartiers n'y échapperont pas, seules quatre lignes verront leur parcours inchangé, il s'agit des lignes 31, 35, 43 et 46. Pour toutes les autres ça sera l'heure du changement. Ainsi, la ligne 65, qui relie actuellement les stations Gare de Lyon et Porte de La Chapelle, sera tout simplement supprimée ; la ligne 38 sera prolongée au Nord pour la remplacer. Une nouvelle ligne traversera nos quartiers en diagonale, la ligne 45, qui reliera la station Rue de la Haie-Coq à Aubervilliers et la station Concorde au centre de Paris, et qui passera notamment par la place de La Chapelle et la gare du Nord. 

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    Extrait de la future ligne 45

    Il va falloir apprendre à se repérer dans ce nouveau plan qui va bousculer nos habitudes au quotidien, notamment du côté des importantes correspondances que sont les gares de l'Est et du Nord. Nous reviendrons plus en détails sur ce nouveau plan des bus parisiens quand approchera l'heure du grand chambardement. Et d'emblée, la RATP va lancer une grande campagne d’information dans les bus, sur les arrêts, dans le métro et sur internet.

    Télécharger le nouveau plan des bus.pdf 

     

  • Une belle plume au Pied à Terre

    Mais pourquoi faisaient-ils la queue, sous leur parapluie, attendant d'entrer dans la nouvelle et sympathique librairie de Château Rouge, "Le Pied à Terre" ? "Ah, je les remercie de leur patience, la météo n'était pas avec nous", dit Lucie, l'un des trois piliers de la nouvelle librairie.

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    L'évènement a eu lieu samedi 30 janvier dernier, et ces patients lecteurs attendaient de rencontrer la stupéfaction éditoriale du moment, Hervé Le Tellier, auteur de "L'Anomalie", Prix Goncourt, livre phénomène déjà tiré - et vendu - à 820 073 exemplaires. Et chacun voulait le sien, bien sûr, et l'auteur dédicaçait à tour de stylo, avec une extrême gentillesse.

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    Le tout dans le plus grand calme, covid oblige ! Cette grande librairie, malgré sa superficie était limitée à …12 personne à la fois ! Avec évidemment hydrogel et masque. Alors pour la bousculade, "et moi "et moi ! " avec son livre qu'on passe sous le bras de l'auteur pour ne pas rater "son" autographe, et les "j'en profite pour farfouiller dans la librairie", vous repasserez.

    Non, tout cela était d'un calme et pour ainsi dire germanopratin, à 40 mètres du métro Château Rouge.

    Deux questions subsistent.
    - Comment Lucie, Thibaud et Julien, les boss, ont-ils convaincu Hervé Le Tellier de venir signer dans cette encore trop peu connue librairie, mais dont la réputation s'étend ? Sûrement pas pour vendre ce samedi ces 73 exemplaires de plus !

    - Pouvez vous encore acheter L'Anomalie au "Pied à Terre" ? Mais oui, les patrons vous ont gardé quelques exemplaires … mais Hervé Le Tellier est reparti samedi à 17 h, comme prévu.

    Ah ! Faut se tenir au courant ! Inscrivez vous sur la "lettre d'info" du Pied à Terre pour savoir quand est le prochain évènement …

     

    Librairie Le pied à terre
    9 rue Custine, Paris 18e
    Tel: 01 44 85 20 68
  • Notre présentation de la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad

    Quelques projets importants tiennent particulièrement à cœur à Action Barbès. L’un d’eux est la rénovation de l’espace sous le viaduc du métro le long du boulevard de La Chapelle entre Barbès et Stalingrad.

    Réalisée voilà déjà plusieurs années, la rénovation des boulevards entre la place de Clichy et celle dite d'Anvers, en fait jusqu'à la trémie du métro, d'une part — jusqu'au carrefour Barbès, on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une promenade, même si la chaussée a été aménagée —  entre Belleville et Stalingrad d’autre part, reste incomplète pour le tronçon entre Barbès et Stalingrad via la place de La Chapelle. Un projet de modernisation avait bien été évoqué il y a quelques années pour le boulevard de La Chapelle mais les contraintes budgétaires en ont eu hélas raison. Il est désormais temps d’y penser sérieusement et Action Barbès a travaillé sur le sujet en constituant une commission ad hoc parmi ses adhérents. Formée de personnes compétentes et habitant le quartier, cette commission a établi un constat et énuméré un certain nombre de propositions dans un document de 22 pages intitulé "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad".

    Trois sections ont été délimitées :

    - du carrefour Barbès à la rue de Maubeuge,
    - de la rue de Maubeuge à la place de La Chapelle,
    - de la place de La Chapelle à la station Stalingrad.

    afin de tenir compte des particularités de chacune de ces sections.

    Après un rapide rappel historique de l’endroit, quelques propositions simples émergent de ce document :

    - créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro,
    - relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années,
    - prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,

    - favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en en conservant les caractéristiques très urbaines.

    Inutile ici de détailler plus avant la question, la lecture du dossier vous donnera toutes les informations.
      

    Fort de son travail, Action Barbès a présenté le projet aux candidats aux élections municipales des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu’aux candidats à la maire de Paris en leur remettant une copie du dossier. Voici leurs réactions.

    Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris :

    « Pour la promenade, je pense que c’est la bonne option. On n’est pas dans un espace où on peut "végétaliser". On est dans un espace très minéral, très urbain, où il faut sans doute accentuer ce caractère-là en y apportant des éléments de culture urbaine et notamment de street art qui permettront de requalifier le lieu et la création de nouveaux usages. Là-dessus je pense qu’il faut qu’on parte de ces travaux-là (ceux d’Action Barbès ndlr).
    Dans le budget d’investissement sur la mandature – 8.5 milliards- il y a 1.5 M consacrés aux transports, déplacements, aménagements de voirie et 1.8 M pour des équipements (places, jardins, équipements de proximité,…) et il y a 5% du budget d’investissement – donc des sommes assez importantes 71 millions / an – qui seront laissés au soin des habitants, sur des projets portés par des habitants. Il est donc possible de porter un projet comme celui-là avec une association qui travaille sur plusieurs arrondissements à partir de ce budget d’investissement qui sera décidé par les habitants.
    En termes de rétro-planning et de calendrier dans la globalité, comment on traite les dessous du viaduc, comment on traite la chaussée, comment on reconquiert de l’espace sur les voitures, comment on protège les vélos et comment on organise toutes ces traversées pour que ces lieux, qui aujourd’hui ne sont pas des lieux de rencontres et que les gens fuient plutôt soient demain des espaces où l’on puisse se retrouver ? Pour ma part, ce que je proposerais sur ce sujet-là, si vous continuez à travailler avec les maires d’arrondissement concernés en tant qu’association, c’est qu’il puisse y avoir une rencontre avec Alexandre Labace au pavillon de l’Arsenal, il est le Directeur du Pavillon de l’Arsenal. Cela peut même se faire avant les élections, il n’y a aucune difficulté à le rencontrer, et voir avec lui quelles sont les idées qu’il pourrait avoir en terme d’ingénierie du projet parce qu’il a beaucoup travaillé là-dessus sur d’autres secteurs, il a beaucoup travaillé sur des expériences qui ont été conduites à Berlin, aux Pays-Bas sur des initiatives partant de collectifs d’habitat, donc il a une très bonne expertise de ce qui a pu se faire ailleurs et c’est le pavillon de l’architecture à Paris, lui-même un architecte qui est très pointu, sur la question des usages et particulièrement sur la question des usages urbains, donc on peut organiser assez rapidement un RV avec lui pour réfléchir à la méthode. Je pense qu’il faut poursuivre le travail, c’est une mission qui peut, en lien avec vous, être confiée au pavillon de l’Arsenal, une mission qui soit dans un processus de concertation avec une budgétisation de ce travail. On peut ne pas perdre de temps et démarrer avec l’appui des maires, ensemble. Par ailleurs l’intérêt de travailler avec le pavillon de l’Arsenal c’est qu’on peut travailler à différents niveaux  c'est-à-dire la micro-échelle de chaque partie du quartier et une échelle plus large dans laquelle on englobe toute la problématique des circulations, et, pour reprendre ce que vous disiez sur les plans de circulation qui concernaient plus le 18e, je pense qu’il faut l’appréhender de cette façon-là, c'est-à-dire à partir du secteur sur lequel Action Barbès opère vers l’ensemble de ce secteur-là et que soit apporté, en complément de votre expertise d’usagers et de citoyens, une expertise à laquelle vous travaillerez aussi avec le Pavillon de l’Arsenal afin de pouvoir valider ce que vous dites sur les plans de circulation…... Donc, je serais d’avis que, pour le territoire sur lequel vous apportez une expertise qui reste une approche globale, aménagement de l’espace public, circulation, espace de mobilités, cela soit traité ensemble ».
     

    Déborah Pawlik, candidate UMP à la marie du 10e :

    « Cela fait partie du réaménagement global du quartier. Sous le métro aérien, j’aimerais qu’on ait de l’ambition et qu’on puisse s’inspirer de ce qui a été fait ailleurs. On a la chance dans le 10e d’être un arrondissement de foisonnement notamment du point de vue culturel, je trouve qu’il n’y a pas assez de choses. C’est un arrondissement un peu d’avant-garde le 10e. J’aimerais qu’on propose avec une large et réelle concertation des riverains d’y installer des arcades comme ce qui a été fait avenue Daumesnil. On en fait un lieu de vie culturelle. Expos éphémères. L’artisanat était dans la proposition initiale. J’ai rencontré des artisans du 10e, installés depuis longtemps. Ils m’ont dit que ce n’était pas une idée pour eux parce que ça ne fonctionnait pas. Les artisans ont déjà du mal à vivre, ils ne peuvent pas avoir des lieux éphémères. Il leur faut de la durée et de l’identification.
    Donc culture. Mixité. Les cultures urbaines sont présentes dans le 10e. Elles doivent s’exprimer mais pas au dépend des autres habitants. On peut le faire en plusieurs phases à cause du financement ».
     

    Anne Souyris, candidate EELV à la mairie du 10e :

    « On n’a pas un projet précis construit là-dessus. En revanche, ce qui est sûr et ce qui manque pour l’instant, c’est une concertation dans le quartier pour voir quels sont les aménagements qui pourraient être faits pour que ça redevienne un espace convivial. C’est un endroit toujours plein de voitures, c’est un endroit où on n’a pas envie d’être. Il y a eu des tentatives qui ont toutes échouées. C’est la difficulté de travailler sur plusieurs arrondissements. C’est compliqué de faire quelque chose de bien à cet endroit. On ne peut pas planter d’arbres. On est obligé de partir sur un projet plutôt minéral et c’est compliqué de faire quelque chose sous le métro aérien. Il faut libérer les imaginations. Puis chercher les budgets qui vont avec. Faire travailler des architectes, des artistes comme pour le tramway. Ils ont réussi à faire d’un endroit qui était un peu glauque quelque chose de vivable ».
     

    Rémi Féraud, candidat PS à la mairie du 10e :

    « Je suis favorable à la création d’une Commission Extra Municipales des Déplacements. J’en ai parlé avec Eric Lejoindre (candidat PS à la mairie du 18e ndlr) et il m’a dit qu’il était volontaire. Dans le cadre de la campagne, on devrait mener une action ensemble, soit un document, soit sur le Boulevard de La Chapelle lui même. Les deux arrondissements doivent être moteur ainsi que le maire de Paris et c’est bien que vous ayez cette rencontre avec Anne Hidalgo. Ce mur des Fermiers Généraux est resté une frontière dans les têtes. Le métro y contribue. Il est un peu comme un noman’sland il faut qu’on arrive à transformer le boulevard. Ce ne sera pas facile.
    Pour le projet de la Nuit Blanche sur le boulevard, je pense que c’est une bonne idée.Ca installe de nouvelles façons de voir le paysage urbain ».
     

    Pascal Julien, candidat EELV, à la mairie du 18e :

    « Je suis pour une promenade. S’il ne l’est pas encore, on va demander le classement de cet ouvrage (le viaduc du métro ndlr). Je n’ai pas de solutions toutes faites. Je mettrai des idées dans ce débat. Mais il faut une vraie concertation avec un plan, quelque chose qui dure, pas une concertation bâclée en deux séances comme ils font (ils = la municipalité actuelle ndlr) pour faire avaliser la décision des élus. Il faut une promenade qui valorise cet ouvrage. On pourrait revoir le plan de circulation ».
     

    Eric Lejoindre, candidat PS à la mairie du 18e :
     
    De notre entretien avec le candidat et quelques uns de ses collaborateurs sur le sujet, il ressort les points suivants qui sont, sans conteste, les plus détaillés sur la question.
    Eric Lejoindre ne semble pas étonné de notre demande et déclare tout de go qu'il a eu des échanges positifs sur le sujet avec Rémi Féraud (cf. supra) et que les feux sont au vert du côté de la ville. Il ne faut pas sous-estimer les problèmes de circulation, toutefois, il faut revoir les flux. Faire des différences selon les tronçons, tenir compte de la présence du marché, notamment pour le sujet du street art, il ne pourra pas être le même sur toute la zone. Et il ne faudra pas s'interdire la végétalisation là où elle est possible. Rendre le viaduc moins anxiogène là où il est mal éclairé, sombre, il faudra l'isoler phoniquement si l'on veut faire des animations. On peut penser aussi à des activités artisanales. "Mais, oui ! On va travailler le sujet".

    Eric Lejoindre souhaite que cet axe soit un lieu de passage, qu'on se l'approprie de façon pérenne et qu'on puisse y déambuler en toute sécurité, sinon d'autres occupations plus « sauvages » regagneront le terrain.

    Dominique Lamy — qui pendant deux mandatures s'est investi dans les problèmes d'espaces publics et de voirie dans le 18e — pense qu'il ne faut pas s'interdire non plus les réductions de voies de circulation, en prenant l'exemple de Clichy et Rochechouart. Se souvenir des rêves de "remblas" de Jacques Bravo, maire du 9e, à l'époque...
     
    Eric Lejoindre rappelle l'entonnoir que sont les rues de la Chapelle et Marx-Dormoy, dans un sens, et dans l'autre, les véhicules se heurtent à un mur une fois arrivés au sens interdit de la rue du faubourg Saint-Denis, ils doivent tourner à droite ou à gauche, d'où l'embouteillage récurrent.
    Il ne semble pas que les élus présents considèrent la réduction drastique des flux entrant par la porte de la Chapelle comme une des solutions possibles ; mais les esprits sont ouverts à la réflexion. Action Barbès rappelle la gestion mixte, Ville + Préfecture de Police, de cet axe entre porte et place de la Chapelle... Daniel Vaillant considère que ce n'est plus un frein pour trouver ensemble un compromis. "Il va falloir confier la problématique des tournant-à-gauche à des spécialistes !" dit-il.
     
    Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris en charge de la sécurité, suggère qu'il sera possible d'affecter des agents de la ville pour fluidifier la circulation, puisque la nouvelle gestion du stationnement va libérer des personnels. 300 personnes seront orientées vers d'autres activités.
     
    Eric Lejoindre estime que le flux vient de la porte de La Chapelle, et qu'on aura du mal à réduire le nombre des voitures qui entrent. A cet instant, Action Barbès trouve dommage qu'on parle ici de fluidifier la circulation et non de la réduire.
     
    Action Barbès insiste sur la nécessité de créer une commission extra-municipale des déplacements (CEMD) pour initier une large concertation autour du projet.
    Daniel Vaillant approuve cette demande et rappelle que la concertation pour la requalification de la place de Clichy a été faite ainsi en créant une dynamique inter-arrondissements (4 maires dont 2 d'opposition!).

     

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  • Urinoirs et vespasiennes


    Possible ici, impensable là : pourquoi ?

    PHOTOS - vespasiennes provisoires à la Villette été 2010 Le Parisien.jpgLe Parisien nous apprenait en juin que des urinoirs provisoires seraient installés près du bassin de la Villette, le temps de la période estivale. Deux de ces vespasiennes* ont été implantées quai de Loire et le troisième quai de Seine, en arrière de la rotonde de Ledoux. Ce sont des triples urinoirs publics qui viennent en complément des quatre sanisettes du quartier.

    Certes le bassin de la Villette attire de nombreux promeneurs. Plus la température monte et plus l'attraction de l'eau est grande : ce sont des pique-niqueurs qui s'installent un peu partout. Ou bien des joueurs de boules sous les arbres qui offrent leur ombre généreusement. Le comportement de certains laisse pourtant à désirer : les traces d'urine en témoignent, l'odeur insoutenable dans certains recoins tout autant.

    C'est un problème que nous connaissons bien à Barbès, particulièrement au pied des piliers de la station de métro, et de ceux du viaduc, qui les jours de marché, empestent tout près des étals des marchands. Ces derniers sont très stoïques, ils ne se plaignent pas. A qui devraient-ils adresser leur mécontentement d'ailleurs ? Qui les entendrait ? Eux qui sont allés pendant des décennies utiliser les toilettes des quelques rares troquets du quartier qui acceptaient de les recevoir. Nous espérons que les nouvelles sanisettes leur offrent un confort supérieur à la situation antérieure.  Action Barbès a beaucoup oeuvré auprès des responsables de la DVD chargés de leur implantation pour que le nombre des sanisettes du quartier ne diminue pas. Ce ne fut pas chose facile. La mairie du 1Oe a soutenu notre demande, consciente que le besoin est indéniable.

    Pour revenir aux urinoirs provisoires, nous nous interrogeons sur le pouvoir des services qui aménagent l'espace autour du bassin de la Villette ... ou sur le pouvoir des lobbyistes du quartier...  MK2 aurait-il fait valoir que la situation devenait préoccupante entre « ses » deuxPHOTOS - urinoir quai de Seine web-.jpg quais ? Car, enfin, il nous a toujours été dit que les vespasiennes ne correspondaient plus aux normes sanitaires du XXIe siècle, que seules les sanisettes nouvelle génération pouvaient être implantées et encore, pas partout, car elles sont plus larges, plus spacieuses, nécessitent plusieurs alimentations de réseau. Elles sont des Rollce exigeantes quant à leur lieu d'implantation ! Comme déjà dit au-dessus, nous avons eu du mal à obtenir le maintien du nombre de sanisettes sur le carrefour Barbès et autour.

    Notre quartier se contenterait volontiers de ces urinoirs de deuxième classe, s'ils rendent les services pour lesquels ils sont conçus, en toute simplicité ! Avis aux aménageurs : les abords de la station de métro Barbès vous attendent. Et particulièrement en été. Reste à trouver des emplacements ad hoc.

    Pour être au plus près de la réalité, nous avons envoyé notre agent très spécial enquêter sur place. C'est à elle que nous devons la photo. Et aussi ces réflexions.

    « L'urinoir du quai de Seine n'a pas été utilisé par un monsieur d'un certain âge qui a préféré faire ses épanchements à une trentaine de mètres de lui, le long du mur. Je me suis dit que la grande bleue l'intimidait. Dans un second temps, j'ai pensé qu'il ne savait peut-être pas lire et que le mot "urinoir" écrit sur un bandeau déchiré n'était donc pas un bon indicateur pour lui. Ou encore que grimper sur cette machine l'angoissait. En revanche, l'urinoir du quai de Loire n'a posé aucun problème à ce bouliste qui a abandonné le terrain un court instant, et y revenir suffisamment léger pour ne pas rater son lancer. »


    * le nom de Vespasien, empereur romain, transparaît dans le nom de cet édicule utile, indispensable, parce qu'il avait fixé un impôt, en son temps, pour la collecte des urines, qui étaient utilisées par les teinturiers pour fixer la couleur sur les étoffes.

     

     

  • Le point sur le site de Vanoprix

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, pompiersLe 21 juin dernier un incendie se déclarait dans les réserves du magasin Vano, situé carrefour Barbès-Rochechouart. La presse s'en faisait l'écho et notre blog itou. Depuis cette date, des barrières encombrent le trottoir et les foules qui circulent entre les nombreux magasins du boulevard Barbès et la station de métro font comme elles peuvent pour s'en accommoder. Cet inconfort temporaire n'a pas destabilisé outre mesure le commerce illicite de cigarettes de contrefaçon qui prospère dans le quartier, pas plus que les marchés à la sauvette qui occupent la trottoir élargi le long de la station de métro.

    Nous nous sommes adressés à la mairie du 18e arrondissement et à son maire Daniel Vaillant pour prendre des nouvelles. Savoir plus précisément ce qu'il en est de la reprise de cet emplacement par KFC, désireux d'y ouvrir un établissement de restauration rapide, comme nous avions pu le lire dans la presse, notamment dans le Parisien en avril. Savoir également combien de temps encore les canettes, les papiers gras, les flyers de toutes sortes s'accumuleraient entre les façades condamnées et les barrières. Reconnaissons que le nettoyage dans cet espace n'est pas aisé pour les agents de la Propreté.

    Nos questions à Daniel Vaillant étaient d'autant plus justifiées, que lui-même, lors du dernier comité de pilotage Barbès en mars dernier, nous avait fait part de la tentative de la mairie de décourager  l'ouverture d'un nouveau fast food, le quartier n'en manquant pas, à dire vrai.

    Faisons donc le point sur la situation, d'après le message de la mairie reçu le 15 septembre :

    - Le commerce Vanoprix était installé sur deux parcelles distinctes, l'une 2, boulevard Barbès, et l'autre 124, boulevard de la Chapelle.

    - C'est sur ce bâtiment que la société KFZ (Kentucky Fried Chicken) a déposé un permis de construire le 7 avril 2008;

    - Suite à un avis négatif du Maire du 18e et du Maire de Paris, un arrêté municipal a été pris le 30 décembre 2008 pour rejeter ce permis.

    - Cet arrêté a lui-même été annulé par un jugement du tribunal administratif de Paris, le 9 juillet 2010.

    - on peut donc juridiquement affirmer que la société KFC France est bénéficiaire, à ce jour, d'un permis de construire sur le bâtiment du 124 bd de la Chapelle.

    - Sauf que, Vano, dont la raison sociale est société Galerie Vano, a fait usage de son droit de réponse à la suite de l'article du Parisien du 13 avril, intitulé "Vanoprix, futur palais du poulet frit", pour dire que non, pas du tout, Le Parisien se trompe ! Le projet d’installation de l’enseigne KFC né en 2008 n’a pas connu de suite et VANOPRIX a repris sa liberté depuis le 31 Janvier 2009...

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, nettoyage, La Mairie n'en sait pas plus sur l'aspect commercial. En revanche, elle nous précise que

    "dans l’attente des conclusions de l’enquête sur la nature de cet incendie, des barrières ont été installées sur le trottoir boulevard de la Chapelle et boulevard Barbès.

    L’enquête est à ce jour close et elle conclut à l’incendie accidentel. Les barrières subsistent car un des murs du bâtiment présente des risques d’effondrement.

    Daniel Vaillant a donc demandé ce jour au commissaire Clouzeau de relancer les architectes de sécurité pour qu’ils demandent la démolition de ce mur ou son étaiement au propriétaire. Ce afin de pouvoir enlever ces barrières au plus vite.

    Dans l’attente, Stéphane Lagrange (le coordonnateur de l'espace public du 18e)  a indiqué que les services de propreté du 18e procédaient au nettoiement de la parcelle même si elle ne dépend pas normalement de leur zone d’intervention."

    Ce nettoiement devrait intervenir rapidement. Nous nous informerons... l'idéal serait qu'il saute eux yeux sans qu'il soit besoin de vous en avertir. Observons.

  • Ventes à la sauvette... d'été

    La vente à la sauvette restant un phénomène très présent à Barbès et autour de la station de métro Barbès-Rochechouart, malgré le dispositif policier renforcé et les interpellations régulières, selon les bilans de la préfecture de police, nous nous sommes penchés sur les nouvelles lois qui devraient « tout changer » dans ce domaine.

    En effet, il y a un an, la police opérait une saisie importante de tours Eiffel et le JDD s’en faisait l’écho en ces termes La police fait main basse sur les tours Eiffel.  Près des sites touristiques très fréquentés florissent les stands ou les tapis des petits marchands illégaux, dont le surnombre conduit certains à adopter des attitudes plutôt agressives. Au moins ressenties comme telles par les touristes qui s’en plaignent. La police avait alors décidé de remonter les filières d’approvisionnement et de saisir massivement les produits mis en vente illégalement. Elle regrettait également son arsenal répressif inadapté.

    Un long article de Libération, le mois suivant, décrivait à la fois la situation sur le terrain (devant le Sacré Cœur et au pied de la Tour Eiffel) et l’opinion des forces de police confrontées au problème.

    Cécile Beaulieu, la journaliste du JDD, ajoutait : « les vendeurs… sont désormais des centaines à arpenter les trottoirs parisiens, peu dissuadés par la sanction encourue : une simple contravention » Et de compléter : « Toutefois, un amendement récemment déposé par le député UMP Philippe Goujon et adopté par la commission des Lois devrait faire de la vente à la sauvette un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. Les personnes interpellées, quant à elles, devraient être poursuivies pour infraction à la législation sur les étrangers, aide au séjour irrégulier et association de malfaiteurs. »

    Plus récemment, le 19 mai 2011, la police renouvellait son opération et saissisait dans une boutique du 3e arrondissement 200 000 petites tours Eiffel, de fabrication chinoise.

    Tours EIffel, souvenirs là et/ou cigarettes ici... Nous pouvons maintenant nous interroger légitimement sur les efforts de la police et de la collaboration entre police, justice, douanes, administration fiscale,  et sur les effets de l’adoption de l’amendement annoncé. Qu’en est-il ?

    paris,vente-à-la-sauvette,métro-barbès,loppsi-2,philippe-goujon,cigarettes,contrefaçon,souvenirs,mafias,réseaux-mafieuxSi l’on en croit nos adhérents qui sont familiers de la station de métro ou garent leur voiture au parking Vinci situé non loin, sur le boulevard  de La Chapelle, la présence des vendeurs de Marlboro et de Legend est aussi dense que par le passé. Ils sont tout aussi nombreux. Les palissades devant Vano incendié récemment gênent bien un peu. Alors ils vont et ils viennent, en fonction de la présence des policiers. Et l’amendement de loi proposé par la député maire du 15e ? Est-il appliqué ? Loppsi 2 a-t-elle fait avancé les choses ? Par exemple, peut-on détruire la marchandise au lieu de la revendre par les Domaines, comme c’était le cas ? Ou bien doit-on s’accoutumer à la libre circulation des biens et des produits, et courir derrière les filières mafieuses à travers lesquelles ils sont commercialisés ? Loppsi a d’autres chats à fouetter malheureusement, souvenons-nous à ce propos des débats houleux (surenchère sécuritaire ?) qui ont accompagné les discussions autour de son adoption.

    C’est sûr que des pauvres types qui cherchent à gagner trois sous, il y en aura toujours…. Et vu l’état de la planète, la source est loin de tarir. En parallèle, il semble aussi que les réseaux mafieux se sentent plutôt à l’aise… dans des domaines aussi variés que les tours Eiffel et tous les gadgets touristiques, les cigarettes de contrefaçon, les narcotiques, les copies illégales de CD et DVD, la prostitution…. Oui, nous en oublions, la liste est longue.

    Ventes-a-la-sauvette_medium.jpg

    Comme aucune action ne peut être négligée, la Préfecture de Police lance ces jours-ci une opération de distribution de flyers, oui, de flyers, pour avertir les touristes que ce qu’ils achètent n’est pas une marque déposée… : le produit est illégalement sur le marché, et l’acte d’achat est illicite aussi.  Je me demande s’ils ne le savaient pas déjà.

     

    Et "just for fun", jetez un regard sur cette page qui vous offre tous les contacts nécessaires, en Chine bien sûr, pour assurer vos futurs approvisionnements en tours Eiffel, les prix sont FOB (free on board Port de départ) et les quantités minimales rarement au-dessous du millier.

  • ah, le pied.... des arbres du boulevard de La Chapelle

    Vous aussi, vous avez remarqué que nous frôlons l'obsession en matière de pieds d'arbres ? D'abord ce furent les arbres du boulevard de Magenta, puis ceux de l'avenue Trudaine, et à plusieurs reprises ceux qui longent le viaduc du métro après la station Barbès-Rochechouart en direction de La Chapelle.

    Il faut avouer que le pied d'un arbre relève de différentes considérations : l'arbre par lui-même fait partie de notre environnement. Sous cet angle, rien de plus normal que de se soucier de sa santé. Pied-d-arbre_medium.jpgNous avons appris, par exemple,  que certaines villes sous nos lattitudes s'engagent dans la plantation expérimentale de vivaces aux pieds de leurs arbres. C'est peut-être beaucoup d'entretien quand les habitants ou les passants ne sont pas soigneux...

    Le pied de l'arbre dans notre ville attire le dépôt sauvage. C'est comme cela. C'est aussi le cas des pieds des équipements urbains. Le pied d'arbre en ville, contrairement à son alter ego en milieu rural, n'attire pas tellement le pisseur. Il lui préfère le porche d'immeuble, et par chez nous, le pillier de station de métro.

    A Paris, l'arbre est sur le trottoir. Ses racines, normalement, restent sous le bitume du revêtement. Il faut alors lui réserver un périmètre entre son tronc et ledit bitume, pas très sain, et surtout étanche. Jusqu'à ces dernières années, les troncs d'arbres parisiens croissaient entourés de grilles en fer. Puis, un certain janvier 2009, le fumeur fut interdit de séjour à l'intérieur des bars, brasseries, restaurants, et tous les lieux clos. Il lui restait alors le trottoir. Et son mégot finissait souvent au pied d'un arbre, plus précisément sous la grille du pied de l'arbre. Pas propre. Difficile à nettoyer. Lourdes, les grilles.

    Certains décideurs décidèrent qu'il fallait trouver autre chose...

    Le choix est vaste : si l'arbre est jeune et que la terre doit encore se tasser au pied, on lui laisse de l'espace et on l'entoure de pavés. Très peu carrossable, mais ne se trouve-t-on pas sur le trottoir ? Les piétons doivent regarder où ils mettent les pieds.

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    Les arbres déjà en place peuvent bénéficier de plusieurs mortiers pour combler la fosse jusqu'alors maintenue à leur pied sous la grille. Faut-il penser d'ailleurs que la petite cuvette d'origine avait pour but de récupérer les eaux de pluie ou de ruissellement après une ondée ? Sur le boulevard Barbès, le stabilisé nous avait paru très compact. Sur le boulevard de Mageparis, barbès, voirie, trottoir, arbresnta, les premiers essais n'étaient pas concluants et tout a été refait plusieurs fois, paris, barbès, Magenta, voirie, trottoir, arbresjusqu'à la dernière solution en place actuellement côté des numéros impairs, à savoir un cercle métallique à petite distance du tronc, puis un stabilisé fait de sable à granulométrie moyenne et de ciment blanc, qui préserve la couleur sable du mélange..

    Avenue Trudaine, les responsables ont choisi de maintenir des grilles pour certains arbres, tout en comblant les interstices à ras de la grille, ou bien de créer des entourages de petits pavés avec comblement de la cuvette par un stabilisé. paris, barbès, Trudaine, voirie, trottoir, arbres

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    Nous avons aussi vu des grilles en trompe l'oeil, c'est à dire sans claire voie.paris, barbès, voirie, trottoir, arbresparis, barbès, voirie, trottoir, arbres

     

     

     

     

     

    Pourquoi ce sujet est-il titré boulevard de La Chapelle ?

    Depuis lundi matin une équipe de terrassiers s'activent à faire de jolis entourages aux pieds des arbres de chaque côté du marché de Barbès...

    Pas de longs discours cette fois, seulement deux photos encore : paris, barbès, Chapelle, voirie, trottoir, arbres

    avant  et après

    Il y a 29 arbres de chaque côté du viaduc, l'entreprise Fayolles dit en avoir pour plusieurs jours. paris, barbès, Chapelle, voirie, trottoir, arbres