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Action Barbès - Page 204

  • SCMR : l'information sur FR3 en 2010....

    paris,10e,salle-conso,salle-injection,santé-publique,toxicomanieSur le métier remettons notre ouvrage ! Nous le faisons depuis bientôt 5 ans dans l'association ACTION BARBES, puisque une poignée de personnes du bureau s'intéressait à la question, de près déjà, au moment où nous avons proposé à nos adhérents de focaliser notre assemblée générale de 2010 sur ce problème.

    S'intéresser au problème, ce n'était pas seulement lire les rapports des instituts experts mais aussi participer à des réunions d'information grand public ou à des colloques destinés aux professionnels (médecins ou associations du secteur). De quoi se forger une idée précise et des convictions.

    Habitants du quartier, nous étions forcément sensibles aux problèmes de seringues abandonnées et d'intrusion dans les halls d'immeuble. Sensibles aussi à la présence des distributeurs de seringues gérés par l'association Safe — au point de demander le déplacement de l'un des deux qui sont dans le quartier, pour la tranquillité des riverains de la rue Guy Patin (Voir nos articles sur le sujet dans nos bulletins d'information dans les archives du blog). Sensibles encore à la grande précarité des toxicomanes que nous croisons entre la gare du Nord et la station Barbès.

    Nous acceptons que certains expriment leurs craintes, leurs peurs, et même leur légitime aspiration à vivre dans un quartier sûr. Mais pas qu'ils se cachent derrière des arguments moraux issus d'une autre époque et affirment que puisque la drogue est le mal, exit les toxicomanes, circulez, y a rien à voir ! Et au mieux, chez les plus tolérants, allez vous « shooter » loin de chez moi ! Ca ne marche pas comme cela. La preuve ? Cela fait trente ans que l'état et sa police luttent contre la drogue, les trafics et poursuivent les usagers, or, malgré ces efforts coûteux, il n y a jamais eu autant de consommateurs. Ajoutez y le vieillissement des toxicomanes, la crise économique et les difficultés de certains à survivre, en résumé la précarité, et vous aurez la toxicomanie de rue telle que nous la connaissons autour de la gare du Nord. Elle est fort bien décrite dans ce reportage de France 3 du 24 septembre 2010, visible sur YouTube grâce au lien ci-dessous. Rien n'a vraiment changé depuis lors.

    → la consommation de drogue près de la gare du Nord :

    Comme souvent, ce jour-là, France 3 avait diffusé deux reportages : en soirée, ses reporters avaient décrit la situation dans les rues de notre quartier mais lors de l'édition du midi, ils avaient montré la visite d'élus franciliens à Genève, à la salle de consommation gérée par l'association Première Ligne, appelée Quai 9.

    → visite des élus à Genève http://youtube/ijE53YhGFSc

    (Le reportage commence à la seconde 26... patience et plongeon dans le passé proche !)

    Une quinzaine d'élus franciliens ont visité
    le 17 septembre 2010 le Quai 9 à Genève

    Asso Elus santé publique et territoire – présentation de l'association → http://www.espt.asso.fr

    Quel est l’endroit le plus pertinent pour installer une salle en ville ? Il faut qu’il soit pleinement accessible et là où le deal et la consommation posent problème aux riverains. Si une salle est ouverte à Paris, il faut que ce soit en plein tissu urbain. Dans un premier temps, les habitants y sont opposés, manifestent, signent des pétitions. Mais une fois la salle ouverte, plus personne ne souhaite la fermer. La première réponse est toujours « non », ensuite « peut-être, mais pas chez moi » et, enfin, une fois que la salle est là et qu’elle a fait ses preuves comme objet urbain et outil social, les citadins reconnaissent son importance.

    Nous aurions pu écrire ces quelques lignes tant elles reflètent l'état actuel de la situation et ce que nous pensons. Mais ce n'est pas le cas. C'est un paragraphe tiré du site de Métropolitiques, une revue électronique animée par des enseignants-chercheurs et des praticiens issus de la plupart des disciplines de l’urbain.

    Nous avons cherché et trouvé pour vous sur le net, en téléchargement gratuit, la synthèse du séminaire organisé par l'Association nationale des villes pour le développement et la santé publique "Elus, Santé publique & territoiresTome 2 : JOURNEE DE SYNTHESE. Le document est très complet mais la situation évolue très vite, quand on ne fait rien. Les chiffres seraient sans doute à revoir. 

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    le Quai 9 à Genève

  • Pas de bibliothèque de la ville ce week end

     

    Le système informatique de la Ville de Paris sera indisponible tout le week end

     

    Inutile de vous précipiter dans les bibliothèques municipales parisiennes pour emprunter des documents ce week end. Le service de prêts de livres (mais aussi de CD ou de DVD) sera suspendu dès 13 heures, le samedi 13 avril. L’accès aux postes multimédia sera également hors service

     

    En fait, c’est l’ensemble des applications informatiques de la Ville de Paris qui sera indisponible du samedi 13 au lundi 15 avril au matin. Cela va considérablement perturber tous les services municipaux ouverts le week end et en premier lieu les soixante cinq bibliothèques de prêts très dépendantes des systèmes informatiques

     

    Les bibliothèques, dès le début d'après midi, ne pourront donc plus assurer ni le prêt ni le retour des documents et les postes multimédia seront indisponibles. Evidemment, il sera impossible de s’inscrire (ou se réinscrire) et de réserver des ouvrages ou prendre connaissance des catalogues. 

     

    Devant le pâtaquès annoncé, les bibliothèques, dont le samedi est traditionnellement le jour de plus grosse affluence, baisseront finalement le rideau à 13 heures. Il a fallu toutefois une protestation massive des personnels (lire ici) pour arriver à ce résultat car initialement la Mairie de Paris voulait maintenir une ouverture toute la journée.

       

    Pourtant, l’essentiel des usagers ne fréquentent les bibliothèques que pour emporter des documents chez eux, pas pour lire sur place ou assister à une animation. L’impossibilité d’emprunter un samedi après-midi aurait forcément été source de mécontentement.

     

    Avec des usagers qui viennent en masse le samedi, la situation risquait de tourner au pugilat, et une fermeture s’avère la solution la plus sage. D’autant que sur ce coup, la Mairie de Paris s’est fait pour le moins discrète niveau communication. Tellement discrète d’ailleurs que les parisiens pas vraiment au courant risqueront tout de même de se casser le nez sur les rayonnages.

       

    Quant aux trois bibliothèques habituellement ouvertes le dimanche (Yourcenar, Duras, Truffaut) elles seront fermées exceptionnellement le dimanche 14 avril.

     

    Ne reste plus qu’à prier le bon dieu pour que tout redémarre le lundi matin. Bon, pour la majorité des bibliothèques qui ne rouvre que le mardi ça laissera toujours une marge de vingt quatre heures !

     

    A moins que le logiciel des bibliothèques, V.Smart  qui, on s'en souvient, a connu de nombreuses pannes (lire ici) ne se remette à bugger ? De quoi pêter un câble (informatique).

     

                                                     Les bibliothèques parisiennes vont-elles pêter un cable ?

                     computer

  • Encore une semaine avant le grand jour....

    Quelle impatience nous prend quand on voit les engins de travaux publics s'affairer dans les derniers aménagements de voirie, les palissades tomber une à une, les dernières mosaïques soigneusement remplacées, là où longtemps les artisans n'ont pu accéder... 

    paris,louxor,barbès,inauguration,cinémaMercredi prochain, c'est l'I-NAU-GU-RA-TION ! 

    Bon, évidemment, certains nous ont fait part déjà de leur exaspération à n'avoir pas été invités à l'inauguration officielle. Ils auraient souffert particulièrement des nuisances liés aux travaux et ne seraient pas récompensés de leur extrême patience... La procédure a été la suivante. Nous avons été sollicités pour fournir une liste d'invités. Nous avions une dizaine de jours pour la fournir avec noms et adresses postales. Il va de soi que nous avons par principe transmis l'offre en priorité à nos adhérents. Les premiers à répondre ont été les premiers servis. Quelques invités supplémentaires ont pu être inclus par cooptation et très vite la liste a été bouclée. Pas de favoritisme. Et l'ouverture pour tout le monde ne se fera pas attendre beaucoup : elle a lieu le 18 avril !

    Pour anticiper la découverte, voici quelques photos récentes :

    Ce porto folio est accessible aussi par la marge de droite, mais une petite enquête nous a montré que peu de lecteurs s'en sont aperçus.

  • CSPDA, un mot clé : partenariats

    La dernière réunion du conseil de sécurité et de prévention de la délinquance du 10e arrondissement (CSPDA) remontait à décembre 2011. Vous y trouverez tous les détails pour la bonne compréhension de ce dispositif.

    Rappelons que se réunissent lors de ce comité, élus, représentants de la justice, de la police et de l'éducation nationale. Y sont invités principalement les responsables d'association de prévention et les conseils de quartier. C'était le 5 avril dernier.

    Bilan 2012

    Des nouveautés

    Réorganisation de la DPP (direction de la prévention et de la protection des Parisiens), création de deux ZSP (zone de sécurité prioritaire) à Paris (dans les 18e et 19e) avec le 10e pris « en sandwich » pour reprendre l'expression du commissaire Grinstein. Des aspects positifs mais aussi négatifs notamment avec des reports sur les zones « frontières ». Mise en place de la vidéo surveillance.

    Les problèmes traités (mais pas tous résolus)

    Immeubles Grange aux belles, rue du Château Landon, prostitution sur le secteur Belleville, SDF en plus grand nombre. Le secteur Gare du nord bénéficie désormais de forces supplétives (3 opérations par jour dont une la nuit). Le secteur Patin-Paré-bd de la Chapelle n'a pas été cité. Gageons qu'il le sera sur le bilan 2013. 

    Perspectives

    Pour 2013, un autre dispositif est en préparation pour cet été près du canal Saint-Martin afin de limiter au mieux les nuisances subies par les riverains aux beaux jours. Sans oublier le projet d'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) bien sûr!

    Qu'a fait la police ?

    Passons sur les chiffres indiqués par M. Grinstein : des pourcentages de faits constatés, de faits élucidés...; il faudrait avoir un ensemble de données précises pour se faire une idée. Les cambriolages, en baisse en 2012 sont repartis à la hausse cette année. On a traité 800 affaires de stupéfiants (dans les secteurs Strasbourg-Saint-Denis et Lariboisière), 200 interpellations pour raccolage. La BRP (brigade de répression du proxénétisme) oeuvre pour démanteler les réseaux de prostitution. Deux ans ont été nécessaires pour en démanteler un à Belleville. Pour autant, d'autres femmes continuent à arriver du sud-est de la Chine.

    images?q=tbn:ANd9GcQE0eWtorXRfcrb0s5q5nxJZMROMKYTHey0lLRJb4elEs10wPHFDQDans le quartier Château d'eau, la mono activité (salon de coiffures) génère de la petite délinquance comme des ventes à la sauvette, du trafic de stupéfiants. La situation s'est améliorée mais le commissaire espère faire mieux en 2013 avec davantage d'interventions.

    Autre objectif pour 2013 : faire disparaître les occupations illicites d'immeubles. En ce qui concerne notre quartier, il reconnaît que les forces de police du 10e sont insuffisantes les jours de marché. «  On ne peut pas gérer ».

    Et du côté du Parquet ?

    La procureure Françoise Guyot est plutôt satisfaite du taux de réponses pénales sur l'arrondissement (majeurs et mineurs) : il avoisine les 92%. «  Une réponse pénale doit toujours être donnée — a minima par un rappel à la loi ». Par ordre d'importance : vols, dégradations, violences, stupéfiants. Tolérance zéro en ce qui concerne les violences faites aux femmes.

    Un constat inquiétant et partagé

    Principal du collège Grange aux belles, Daniel Bonneton déplore une hausse importante des incivilités et ce à l'intérieur même du collège. En conséquence, le nombre de conseils de discipline a augmenté. Un partenariat est en place avec la MPC (la Mission de prévention et de communication qui intervient dans les écoles) et des éducateurs spécialisés, mais il faudra aller plus loin. On pense à un lieu d'accueil pour les "décrocheurs" et à un travail à faire au niveau de la parentalité.

    «Jeunes livrés à eux mêmes et déscolarisés, sans perspectives, pas de stages, pas d'emplois, de plus en plus en demande d'accompagnement scolaire, addictions de plus en plus précoces... Beaucoup veulent mettre à mal l'institution. C'est un constat de dégradation évident » : voilà quelques propos des responsables de l'AJAM (aux jeunes amis du Marais) et d'ARC 75, associations de prévention spécialisée.

    Alexandra Cordebard, adjointe au maire du 10e, ajoutera un mot sur l'accompagnement très déficitaire des parents, d'où la nécessité d'utiliser les tissus associatifs pour les rencontrer. La Ville soutiendra les partenariats.

    Une demande du Conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc

    Porte-parole du Conseil de quartier, Jean-Pierre Leroux réitère les demandes d'intervention sur le stationnement abusif, les non déclarations de travaux et le travail dissimulé pour de nombreux commerces du secteur. « Malgré tous les signalements envoyés au Parquet, rien n'a bougé. On ne voit pas d'évolution. »

    Rémi Féraud ne le contredira pas « il y a des infractions massives aux règles de l'urbanisme et une détermination à ne pas les respecter de la part des commerçants. Les interventions ne sont pas suffisantes. » Il demande une mise en priorité par le Parquet car, si on a eu une volonté des commerçants à Château d'eau qui ont permis une amélioration de la situation, ce n'est pas le cas à Louis Blanc.

    Des inquiétudes

    La réforme annoncée de la Politique de la Ville risque de diminuer les moyens alloués actuellement. Or le dispositif en place dans le 18e, dans le cadre de la ZSP, qui consiste à interdire la présence des prostituées à la suite de plusieurs interpellations, donne des résultats positifs : on pourrait s'en inspirer. Mais la suppression du délit de racolage va poser problème.

    En ce qui concerne le secteur Gare du Nord-Barbès, une note d'espoir : l'ouverture de la Salle de consommation (SCMR) devrait permettre d'obtenir des effectifs supplémentaires.

    _/_/_/ Pour élargir le périmètre, sachez qu'un Conseil de sécurité d'arrondissement a eu lieu dans le même cadre dans le 9e le 30 janvier dernier, et qu'un bilan des actions menées dans le cadre du constat local de sécurité est consultable en ligne : cliquez ici

  • Voirie : un nouveau trottoir élargi

    On est parti de ce petit trottoir étroit, sale le plus souvent et malodorant...

     

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    Et il s'en est fallu de peu que l'hiver vraiment trop long cette année ne perturbe les travaux entamés par la section de voirie pour élargir et aménager le trottoir le long de la station Barbès. Il était prévu depuis longtemps de redonner un peu de lustre aux abords du Louxor quand il rouvrirait. La date approche à grands pas : l'inauguration aura lieu le 17 avril et l'ouverture au public des trois salles dès le lendemain. 

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     Le trottoir en cours de travaux, et ci-dessous une fois proche de son achèvement.

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    Nous avions été consultés longtemps à l'avance par la mairie du 10e pour savoir si le stationnement automobile devait être conservé dans les mêmes proportions, pour connaître notre position sur le bien fondé d'aires de livraison, de barrières de saint-andré, etc. De l'époque, nous disposons d'un plan établi par la section de voirie pour être plus à l'aise pour y réfléchir. 

    Connaissant la tendance franchement anarchique des stationnements automobiles dans le quartier, particulièrement les jours de marché, nous avions préconisé de protéger très sérieusement la piste cyclable. Si au terme de la réflexion, on voulait conserver du stationnement voitures (on ne le préconisait pas vu le nombre important de places en sous-sol dans le quartier), il nous paraissait opportun de le placer côté immeubles le long de la piste en la protégeant d'un séparateur de bonne largeur, qui prévient le risque d'ouverture de portes (comme c'est le cas juste de l'autre côté du viaduc dans le 18e). Ainsi la file de stationnement évite que des automobilistes chevauchent allégrement le séparateur et coupent la piste comme on le voit couramment les jours de marché.

    Nous avons ressorti ces jours-ci le plan transmis par la mairie (voir un extrait ci-dessous). Il a été élaboré le 13 octobre 2008, et imprimé à notre attention le 3 février 2010, et oh, miracle de persévérance, déjà à l'époque la section de voirie avait prévu un trottoir de 3,85 m entre les grilles de la station et la bordure; qu'une file de stationnement de 1,80m serait maintenue, que la piste cyclable bénéficierait d'un séparateur de 0,40m de large... La seule modification est l'insertion d'une aire de livraison, plus loin vers la rue Guy Patin. Ouf ! La concertation est sauvée !

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  • Toutes les seringues ne finissent pas dans le caniveau

    En plus de se plaindre de l'insécurité liée à la présence de populations toxicomanes dans leurs rues, les habitants du quartier relèvent la présence de seringues usagées devant les portes et dans les caniveaux. Ils reprennent les chiffres de seringues distribuées, chiffres dont les associations d'aides aux usagers de drogues ne font pas mystère. Voir l'extrait du Figaro ci-dessous (une presse peu connue pour relayer les avis de l'actuelle municipalité, pour le cas où l'on nous opposerait nos sources "amies" !)

    Devant ces critiques, le maire du 10e rétorque qu'il a demandé des passages renforcés de la Propreté de Paris pour en limiter les risques. Par ailleurs, les associations qui travaillent sur le terrain font tout pour sensibiliser les usagers de drogues à l'importance de leur comportement social, à savoir ne pas abandonner les seringues usagées dans l'espace public. Souvent, il y a plus de précipitation dans la prise que de mauvaise volonté, mais le résultat reste le résultat.

    Extrait du Figaro du 11 février 2013 sous la plume de Cloé Woitier, qui avait rencontré Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès. 

    150.000 seringues distribuées en 2012

    Pour limiter la propagation de l'hépatite C et du sida, les associations de prévention mettent gratuitement à la disposition des toxicomanes des kits d'injection. Deux distributeurs automatiques sont installés autour de l'hôpital Lariboisière, dont l'un, rue de Maubeuge, est le plus fréquenté de la capitale.  Et les chiffres ne cessent de grimper: en 2012, près de 75.000 kits, soit 150.000 seringues, ont été écoulés sur ce seul distributeur, contre 30.000 en 2008. «Nous devons recharger chaque jour  les automates», qui contiennent 260 kits chacun, explique l'association Safe, qui gère ces distributeurs. «Les usagers sont plus sensibles à l'importance  de changer de seringues à chaque injection», qui peuvent aller jusqu'à dix par jour. «Mais nous sommes bien en dessous  des besoins. Nous retrouvons  des seringues contenant plusieurs produits, signe qu'elles ont été partagées ou utilisées plusieurs fois.» L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier.


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    Petite boite métallique fixée sur la structure rénovée de l'entrée du parking Vinci Gare du Nord.

    Pourtant, pourtant... 150 000 seringues distribuées, selon le titre du Figaro, ne signifient pas 150 000 seringues usagées dans l'espace public !!!! Ecoutons SAFE, l'association qui approvisionne les distributeurs de seringues implantées dans Paris, et précisément les deux de notre quartier (rue de Maubeuge et bd de La Chapelle). Là encore, c'est le Figaro qui l'écrit : "L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier." Après avoir obtenu des garanties, la DPE et ses personnels ont accepté de se charger de la collecte des poubelles de rue aux abords des distributeurs, qui forcément récupèrent aussi des seringues. 

    Restent les sanisettes : nous vous avions promis de vous présenter la carte insérée dans la presse la semaine dernière et proposée par l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme) et Coordination Toxicomanies. 

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  • Gare aux caméras dans les voies de bus !

    On en parlait depuis longtemps, mais en coulisse seulement, et de la part des responsables de la préfecture que nous avions questionnés, il nous était toujours répondu que le dispositif n'était pas encore opérationnel. Bien.

    En mars, nous remarquions une brève information dans un flash de la Préfecture de police (PP), qui disait :

    « A partir du 2 avril, après Aix-en-Provence (13), Marseille (13), Nice (06), Chartres (28) et plus proches de nous Saint-Mandé et l’aéroport d’Orly (94), Asnières-sur-Seine ou Puteaux (92), la préfecture de police va à son tour expérimenter une utilisation dynamique et intelligente de la vidéoprotection à des fins de lutte contre l’insécurité routière et de fluidité du trafic. Certaines infractions au code de la route pourront désormais être constatées par des opérateurs en mission de surveillance vidéo. Le contrevenant sera verbalisé à distance, sans être intercepté. »

    Voyons de près quelles sont les infractions visées par le dispositif (en application des articles L121-2 et L121-3)

    - franchissement de feu rouge,
    - stationnement irrégulier dans les voies réservées,
    - circulation dans une voie non affectée à sa catégorie et
    - stationnement en double file.

    Mais, soyons sérieux, il n'y a pas des caméras partout et surtout, l'attention de la police est focalisée sur certains axes, qui sont remarquables pour leur dangerosité, pour leur tendance à l'embouteillage du à des comportements illicites, ou encore connus pour une vitesse commerciale des bus insatisfaisante. Qui de nous n'a pas pesté en remarquant des automobilistes qui, arrêtés au beau milieu d'un carrefour, stoppent net le flux d'une voie perpendiculaire ? Des exemples ? La place Franz Liszt ou le carrefour La Fayette Magenta.  

    La Préfecture donnait la liste des axes désormais surveillés par les caméras :

    - rue de Rivoli (1er et 4e) 

    - avenue de l’Opéra (1er)  

    - grands boulevards (2e, 3e, 9e et 10e)
    - boulevard de Sébastopol (3e, 4e)

    - boulevard Saint-Germain (6e et 7e)

    - avenue des Champs-Élysées (8e) 

    - place Saint-Augustin (8e) 

    - avenue du Général Leclerc (14e) 

    - rue de Vaugirard (15e)

    - avenue de Clichy (17e)

    - boulevard Barbès (18e) 

    - rue Max Dormoy (18e)
    - avenue Jean Jaurès (19e)

    Aucune trace du Magenta... rien sur La Fayette.... Nous nous étonnons. N'y aurait-il pas de caméra dans ce secteur ? En revanche, il y a bien des voies de bus et pour qui emprunte les bus vers 17h-18h,  il sait qu'ils se suivent à la queue leu-leu et que tout cela n'avance guère !

    Cherchons des explications : la PP dans son immense générosité fournit les clés, ou plutôt la carte des implantations de caméras sur son site.

    Bingo ! Nous avons des caméras en service juste là où il faut, à savoir la caméra 87526 située devant l'église Saint-Vincent de Paul, la 28234 au carrefour La Fayette Magenta. Sur le Magenta, en remontant vers Barbès, on trouve à nouveau 2 caméras : au carrefour avec la rue de Dunkerque (n°32626) et une autre (n°61135) devant la placette Paré-Patin. De quoi mieux organiser les flux peut-être.

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    Sauf que la présence des caméras et leur utilisation sont ambigües. Elles ont été présentées aux élus et aux municipalités comme un dispositif de protection des personnes (parallèlement à ordre public et protection des institutions, terrorisme et secours). Puis, devant le peu d'impact sur les statistiques de la délinquance en général, elles ont été gratifiées de la qualité d'aide à l'élucidation des affaires. Ce qu'elles sont en effet. On peut le voir régulièrement dans les bulletins que publient la préfecture : il se produit un délit avec ou sans violence, on a recours aux bandes enregistrées pour éventuellement reconnaître l'auteur et le confondre, dans le meilleur des cas. Depuis le 2 avril, certaines seront utilisées pour verbaliser les conducteurs qui ne respectent pas les voies de bus, les feux tricolores, les stationnements réservés, etc.

    Légitimement, une certaine catégorie d'utilisateurs de la voirie parisienne se sent en danger : les livreurs de toutes sortes, qui sont poussés par leurs employeurs à réaliser les tournées dans les meilleurs délais et qui faute de places de livraison en nombre suffisant et surtout laissées libres, se garent un peu n'importe où, brièvement, mais n'importe où, y compris dans les voies de bus et les entrées d'immeuble. Les achats sur les sites commerciaux en ligne ont beaucoup progressé, multipliant les livraisons de petits paquets, que l'on souhaitent recevoir au plus tôt... toujours plus vite... il va bien falloir que les livreurs trouvent à se garer sans y laisser leur paye en amendes ! C'est là qu'est leur crainte si les caméras sanctionnent sévèrement leurs entorses au règlement.

    Il s'agit d'une expérimentation de quatre mois, au terme de laquelle on tirera un bilan. A suivre donc.

     A voir sur le site de la Préfecture : des explications en vidéo  

  • Jours de marché rue Guy Patin : Rémi Féraud rencontre les riverains

    A la demande d'habitants du 7 rue Guy Patin, le maire du 10e et son directeur de cabinet William Todeschini s'étaient déplacés pour les rencontrer au pied de leur immeuble mercredi 3 avril en fin d'après-midi.

    L'occupation des trottoirs de cette rue, les jours de marché, commence à devenir problématique à tel point qu'à certaines heures de la journée il est difficile de les emprunter, voire de sortir ou entrer dans les immeubles côté impair. La situation a très largement empiré depuis septembre dernier, nous l'avons déjà largement commentée.

    Beaucoup plus de « biffins », mais surtout il semble que ce marché parallèle se structure: organisateurs, guetteurs, placiers, un réseau qui semble vouloir profiter de la misère.

    Rappelons que la Zone de sécurité prioritaire du 18e ne comprend pas la rue Patin dans son périmètre, même si des CRS postés près de là sont intervenus quelquefois.

    Quelle est la position de la mairie?

    Rémi Féraud veut éviter que la rue Guy-Patin soit « l'angle mort de l'action publique ». Il trouve intolérable que les habitants ne puissent rentrer chez eux et fait des demandes répétées à la Préfecture de police. Il constate qu'il y a plus de policiers le samedi. Il soutient l'idée de Myriam El Khomery, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité, telle qu'elle l'a présentée lors de la réunion sur la Salle de consommation à moindre risque (le 27 mars dernier, voir notre article), à savoir la mise en place d'une brigade spécialisée de terrain (BST). Une telle brigade était intervenue à Belleville il y a 2 ans avec des résultats probants.


    BST : de quoi s'agit-il?

    C'est une brigade permanente de terrain composée d'une vingtaine de policiers, ce qui lui permet de bien connaître le quartier, les habitants, les commerçants et donc d'être plus efficace que des Compagnies républicaines (CRS) dont les membres changent régulièrement.

    En attendant cette création hypothétique, le maire incite les habitants à envoyer leurs témoignages, ce qui aidera à faire intervenir les forces de police.

    Organiser la vente ?

    Pourquoi ne pas permettre aux vendeurs de s'installer légalement sous le viaduc, après le marché, encadrés par une association ? « A Saint-Ouen, où des biffins bénéficient d'une carte les autorisant à vendre, il se crée à côté du marché licite, un autre marché de type “marché aux voleurs“ et on n'évitera pas le même phénomène à Barbès » a expliqué Rémi Féraud. C'est pourquoi il n'y est pas favorable.

    Il a demandé des passages plus fréquents des services de la Propreté le jeudi et le dimanche très tôt, soit le lendemain du marché quand l'espace public porte encore les traces très visibles des ventes à la sauvette.

    Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet puisque nous participerons la semaine prochaine à une réunion du Comité de suivi Barbès à l'Hôtel de Ville en présence de tous les services de la ville actifs sur le terrain, de la préfecture de police et de quelques autres... Nous sommes toutefois bien conscients d'être à la croisée des chemins, conscients aussi que le marché a toute vocation à se ritualiser, se massifier, et se répéter, peut-être pas tous les jours de la semaine, car la clientèle est aussi celle du marché officiel de Barbès connu pour avoir les meilleurs prix de Paris (tout comme TATI!) Mais qui sait ?

    -->  Pour mémoire : dans le blog, nous vous avons présenté la BRT dès février 2011 quand celle de Belleville, la seule sur Paris, a été créée. Un mois plus tard, en comité de pilotage Barbès, notre proposition d'un second carré aux biffins avait été rejetée. 

  • Square d'Anvers séance photo de stars ce samedi 15 heures

    Devant le photographe Frédéric Poletti,  collaborateur du mensuel Les Cahiers du Cinéma, vous poserez comme vous voulez, avec un objet apporté ou non, et lui dicterez une phrase emblématique de votre rapport au cinéma. Jeunes, moins jeunes, tout le monde est le bienvenu… gratuitement. 

    Ceux qui ont participé aux prises de vue précédentes avaient, par exemple, apporté une mappemonde et déclamé «J’ai traversé le monde au cinéma» ou «Quand la lumière s’éteint, tout peut arriver». D’autres ont posé de profil à l’égyptienne ou pris la pose façon Années 30.  

    Ces portraits seront ensuite imprimés et deviendront des affiches de 0,90*1,80m placardées sous forme de parcours photographique dans les rues des IXe, Xe et XVIIIe arrondissements. Cette exposition participative, baptisée «J'aime le cinéma», est montée par Laurent Laborie, patron de l’association Paris-Louxor, à l’occasion de la réouverture de ce cinéma mythique de style néo-égyptien, le 17 avril prochain. 

    Prise de vue samedi 6 avril à 15h, Square d’Anvers. Expo urbaine à partir du 6 avril dans le IXe, Xe et XVIIIe.
     

  • La RATP se met à l'heure du Louxor

    Par le nez de Cléopâtre ! La RATP voudrait-elle accompagner l'ouverture du Louxor ?

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    Une brève lue dans le Parisien du 26 mars, que nous reprenons ci-dessous, nous a amusés, car l'ouverture du Louxor fait beaucoup de bruit dans la presse et dans les médias en général. Est-ce au point d'influencer les agences de communication qu'emploie la RATP ? Ou bien est-ce un certain retour à l'égyptomania dont aime nous parler Jean-Marcel Humbert (Président des Amis du Louxor) avec toujours autant de fougue ?

    Un oubli qui peut coûter cher. Depuis hier, il vous en coûtera une amende de 5 € si vous ne validez pas votre passe Navigo en montant dans les bus ou tramways de la RATP. 30 € si vous ne payez pas tout de suite. « Nous avons lancé une campagne de communication en février pour sensibiliser les usagers », explique la RATP. « La validation répond à un vrai besoin de l’entreprise car elle permet de connaître précisément le nombre de voyageurs et leurs horaires de déplacement afin d’adapter l’offre. Aujourd’hui, 42% oublient de le faire. » De plus, la validation des titres est maintenant l’un des indicateurs du contrat Stif 2012-2015, dont l’objectif est d’améliorer la qualité de l’offre de transport.

    Nous formulons toutefois un regret : il nous semblait que la RATP aurait pu jouer le partenariat avec son service culturel et proposer une exposition de photos relatant l'histoire du Louxor ou ses plus beaux moments, comme elle l'a si bien fait dans diversess stations parisiennes pour marquer une rénovation ou un événement particulier. Une belle opportunité ratée pour redorer la station Barbès-Rochechouart. Nous l'avions suggéré longtemps à l'avance mais notre voix n'a pas porté...
    Nous continuons toutefois à relancer la régie sur la dégradation de ses piliers, et sur sa responsabilité à les maintenir propres, mais aussi sur la tendance fâcheuse qu'ont les hommes du quartier à confondre les mêmes piliers avec des pissotières.... comme nous le rappelait encore récemment un lecteur un peu énervé. 
     
  • SCMR : Billet d'une présidente un peu choquée par tant d'animosité

     

    scmr,toxicomanie,démocratie-localeLa réunion du 27 mars à la mairie du 10e, réunion publique d'information sur les salles d'injection, a fait l'objet de multiples articles et reportages dans les médias. Rappelons que si les journalistes s'étaient déplacés en si grand nombre ce mercredi-là, c'est bien le fait que la ministre Marisol Touraine avait décidé d'une seule expérimentation en France, ce que nous regrettons en passant. Quelques uns se sont contentés de reprendre la dépêche AFP. D'autres, assez nombreux, ont mis en avant les oppositions laissant croire que la salle était comme un seul homme arc-boutée contre le projet. Certes, on a écrit par ci par là que des riverains favorables avaient pu s'exprimer, mais ce n'est pas ce qui va rester dans les esprits.

    Comme le commentait Rémi Féraud après les débats, faisant preuve de sa détermination : « Si on est déjà à 50-50, c'est bien ! ».

    Rien de surprenant à ce que les opposants à un projet — quel que soit le projet — se mobilisent plus aisément que ses partisans. Nous nous sommes retrouvés parmi les premiers, les opposants donc, à occuper le devant de la salle, et les propos entendus nous ont procuré un vrai malaise. Empêcher l'expression d'autrui, se mettre à crier lorsque le maire ou un participant prenait la parole en faveur du projet... Nous avons entendu des propos inacceptables de la part d'un groupe de personnes qui, de toute évidence, ne souhaitaient pas dialoguer. Attirant ainsi micros et caméras sur eux. Des scènes et des propos qui font vendre du papier ou font grimper l'audimat...

    Mais qu'en retiendra le grand public ? « On n'en veut pas ! »

    Des infos qu'on ne retrouve pas dans les médias

    « Vous êtes nuls ! » « Vous n'êtes pas impartial. » « Quelle prétention ! » « Pourquoi ne pas mettre la salle dans le 16e ? » Voilà un échantillonnage des exclamations entendues notamment lors de l'intervention de Sylvie Wievorka, coordinatrice du projet pour la Ville, lorsqu'elle a dit qu'elle ne doutait pas que les riverains valideraient le projet.

    Mis en place tout récemment, le Comité de pilotage est présidé conjointement par Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris chargé de la santé, et Myriam El Khomery, également adjointe au maire de Paris, chargée de la sécurité. Il réunit les mairies concernées par le sujet (10e-18e-19e), la Préfecture de police, l'Agence régionale de santé (ARS), la DPP (Direction Prévention et Protection), la DASES (Direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé), les associations Gaïa et Coordination Toxicomanies, la MILDT, Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

     Quatre réunions en tout

    Les deux premières ont déjà eu lieu : l'une pour la mise en forme et l'autre pour la présentation du projet par Gaïa.

    Viendront ensuite une réunion avec les acteurs Police/Justice, puis une dernière à laquelle seront conviées les associations de quartier.

    Sylvie Wievorka a aussi évoqué la possibilité d'inviter des responsables de la salle de Luxembourg-ville pour illustrer ce qui se fait ailleurs en Europe. Il serait question d'en ouvrir une seconde à Esch-sur-Alzette, deuxième ville du Luxembourg à une vingtaine de kilomètres de la capitale, proche de la frontière française (voir l'info sur RTL ici). C'était un des souhaits exprimés par Action Barbès lors de l'intervention de sa représentante.

    Nous avons apprécié l'intervention de Myriam El Khomery que nous connaissons bien pour son franc parler : «  Il faut réduire les nuisances en direction des habitants » a-t-elle martelé. Comme les participants, elle a regretté l'absence du commissaire du 10e et du Parquet, mais l'a expliqué aussi, car le cadrage juridique du projet n'étant pas encore finalisé, il leur aurait été difficile, en effet, de donner des réponses au public, notamment sur le périmètre d'intervention des forces de police. 

    « Nous ne voulons pas d'une zone de non droit; nous souhaitons un renforcement des effectifs de police autour de la gare du Nord — Serait-ce le début d'une annonce timide et sous entendue de la future 3e ZSP demandée par le maire de Paris ?  Il faut des policiers avertis et fidélisés sur le site, des personnes qui connaissent le quartier et les commerçants ». Elle a terminé son intervention en rappelant la suppression de 400 policiers pendant la présidence de Nicolas Sarkozy sous les huées de nos voisins opposants. Mais elle ne s'est pas laissée impressionnée et n'a pas hésité à hausser le ton.

    Peut-être aurait-il fallu insister davantage sur le caractère expérimental du projet : 3 ans ! Et conclure par une clause de revoyure avec les habitants, puisque les exemples étrangers ont montré que les premiers à s'opposer à un démantèlement des salles une fois opérationnelles sont les habitants eux-mêmes. 

  • Conseil de quartier Lariboisière sur la culture : compte rendu détaillé

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul nous a adressé son compte rendu détaillé de la réunion publique consacrée à la présentation des nouveaux équipements municipaux, nouveaux ou futurs. Il s'agissait bien sûr du Louxor, cinéma art et essai qui ouvrira ses portes au public le 18 avril prochain, et la médiathèque du Carré Saint-Lazare, dont l'ouverture au public aura lieu en 2014.

    Notre article du 26 mars résumait les débats, là, vous en aurez le détail. Cliquez ici pour la version PDF.