Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

inauguration

  • Inauguration de la place Cheikha Remitti à la Goutte d'Or

    Hier, jeudi 17 juin, était inaugurée la place Cheikha Remitti au coeur de la Goutte d'Or. Cette petite place située à l'angle des rues Polonceau et de la Goutte d'Or, que les habitants nommaient de manière informelle la "place Polonceau", porte donc désormais un nom, celui d'une des reines et des mères du raï, Cheikha Remitti.

    Mouss Amokrane qui dirige le FGO Barbara, Stéphanie Chazalon, directrice générale de l'Institut des culture d'Islam (ICI), l'historienne Naïma Yahi, directrice-adjointe de Villes des Musiques du Monde, et Éric Lejoindre, Maire du 18e arrondissement se sont succédés à la tribune pour rappeler l'importance de l'oeuvre de Cheikha Remitti pour le raï et son lien fort avec le quartier de la Goutte d'Or. Un quartier que la chanteuse algérienne a habité, chanté et aimé.

    Voilà donc une place du quartier qui rend hommage à une femme; jusque-là, seules deux voies portaient un nom de femme : les rues Ernestine et Myrha. Une petite place qui attend une rénovation dont elle aurait bien besoin, mais l'arrêt du chantier la jouxtant reporte de fait cette réhabilitation sine die.

    IMG_20210617_183709.jpg

    Mouss Amokrane

    IMG_20210617_185331_1.jpg

    Les élus du 18e au pied de la plaque dévoilée

    IMG_20210617_185337.jpg

     

  • Retour sur l'inauguration du "360 Paris Music Factory"

    Ce jeudi 12 février, était inauguré le "360 Paris Music Factory", Action Barbès y était. récit.

    360,inauguration,goutte-d-or,18e

    Après quelques jolis galops d'essai, dont le festival Au Fil des Voix, rodage de la musique (essentiel) et de la cuisine (important aussi !), le 360, comme tout le monde l'appelle déjà a fait jeudi 12 février son 5… 4… 3… 2… 1… Feu ! Autrement dit, l'inauguration officielle, en présence de tous ceux qui, de près ou de loin, ont poussé les chariots pendant trois années pour que ce monument de la Goutte d’Or voie le jour. En gros, le plus grand évènement artistique depuis les Pyramides, enfin... depuis la réouverture du cinéma Le Louxor !

    thumb_IMG_7127_1024.jpg

    1100 m2 sur six niveaux, Le 360 est un établissement qui propose une salle de concert, un restaurant, bien sûr, et est aussi un espace d’accueil, de création, de production, de diffusion, d’échange et de partage pour les professionnels et amateurs de musique.

    Ce 12 février, donc, 200 personnes, acteurs du monde de la culture, associatifs et institutionnels, VIP de toutes tailles ont répondu présents à l'invitation de Saïd Assadi, l'inventeur du lieu, qui pendant dix ans a poussé, parfois bien seul, des blocs de plusieurs tonnes pour construire ce monument !

    Etaient donc présents, Ernesto Ottone-Ramirez, Commission nationale française pour l’UNESCO, Anne-Louise Mesadieu, présidente de la commission Culture, de la Région Île-de-France, représentant Valérie Pécresse, Jean-Louis Missika, l'adjoint-constructeur de Anne Hidalgo (qui avait visité le 360 le matin même, et avec nous ce soir là par vidéo), Eric Lejoindre, maire du 18e, Colombe Brossel, Afaf Gabelotaud, Pierre-Yves Bournazel, Carine Rolland, Christophe Girard, Fréderic Hocquard…

    thumb_IMG_7119_1024.jpg

    Saïd Assadi prit la parole : "Quand je suis arrivé d’Iran, il y a 40 ans…". Son staff intervint, car le charismatique Saïd Assadi, est aussi le recordman du monde du discours (3 h 47, debout, sans notes), juste devant Fidel Castro !

    Inaugur. 360-5 Saïd.JPG

    Saïd Assadi sauta donc quelques étapes et raconta la genèse du 360, rêve personnel de cet acteur majeur depuis vingt ans de la filière musicale (Accords Croisés, 90 albums produits, vingt-deux années de concerts, treize années de festival…) devenu une aventure collective.

    Il a remercié chacun : l’architecte Gaétan Engasser, l’équipe du 360, les établissements financiers (Triodos, Crédit coopératif, Paris Initiative Entreprise et l’IFCIC), la Ville de Paris, le Centre National de la Musique, la Région Ile-de-France et l’UNESCO.

    Puis Saïd Assadi a déroulé les valeurs défendues par le 360, nouveau modèle économique et transculturel au service de la diversité et de la richesse de la création musicale (et gastronomique !), l’une et l’autre offertes à prix serrés aux très divers publics de la Goutte d'Or et d’ailleurs.

    En plus de sa salle de concert, le 360 déploie ses 1 080 m2 sur 6 niveaux, permettant aux artistes de créer, résider, répéter, enregistrer, jouer et échanger dans un seul et même endroit.

    La soirée proposa donc à ces "pipole", dès 17 h 30, un bref récital d’un duo voix et piano, une belle envolée !

    thumb_IMG_7117_1024.jpg

    Toujours dans la salle, en présentation "avec sièges", se succédèrent les discours et congratulations ci-dessus évoqués.

    Puis tous envahirent le restaurant qui lui, au contraire avait été débarrassé de ses tables et chaises. Deux cents personnes auxquelles l’équipe du restaurant ne cessa de proposer de délicieuses petites choses, de diverses origines, préparées sur place avec les meilleurs produits, ce qui est une des promesses - tenue ! - du restaurant.

    Inaugur. 360-9  cuisine.JPG

    Et, non sans regrets, retour dans la salle de spectacle pour un concert lui aussi cosmopolite, puisqu’il commença par un groupe qui interpréta du Piaf, revisité à la brésilienne, parfait symbole du 360.

    Le voilà sur les rails, ce 360 très attendu ! Le soir de la Saint Valentin, l’Orchestre National de Barbès afficha complet (300 personnes) et surchauffa la salle pendant deux heures sans dix secondes de pause ! Et ce samedi 15 février, le brunch affichait complet. La fusée 360 est-elle sur orbite ?

  • Inauguration de la place des Messageries de l’Est

    Jeudi 23 janvier prochain, se déroulera l'inauguration de la place des Messageries de l’Est, qui sera donc la nouvelle dénomination de la petite place formée par le croisement des rues Philippe de Girard, Jacques Kablé et Pajol.

    Ce nom vient rappeler le passé ferroviaire du lieu. En effet, en 1926, à l’occasion de l’agrandissement de la gare de l’Est, les services des Douanes et messageries des chemins de fer de l’Est sont transférés à l’angle des rues Pajol et du Département.

    Ce nouveau nom revient à l'initiative du Conseil de quartier de la Chapelle - Marx Dormoy. En mars 2017, suite aux travaux de ce conseil de quartier en vue de valoriser le patrimoine architectural, la richesse culturelle et l’histoire industrielle du quartier, le Conseil d’arrondissement a émis un vœu relatif à cette proposition de dénomination. Dénomination qui a été votée au Conseil de Paris en novembre 2018.

    La rendez-vous est donc fixé jeudi 23 janvier à 11 h, pour dévoiler les nouvelles plaques de la place des Messageries de l'Est.

    Paris_rue_Pajol_rue_Philippe_de_Girard1900.png

    C'est où ?

    Place des Messageries de l'Est, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 23 janvier 2020, à 11 h

  • Retour sur l'inauguration du square d'Anvers

    Le square d'Anvers a réouvert ses portes depuis plusieurs mois après des travaux de réorganisation des espaces. Pour rappel, notre article du 11 mai. Le square est très fréquenté, preuve de la nécessité des espaces verts pour les petits et les grands. Nous étions à l'inauguration samedi dernier en présence de la maire du 9e Delphine Bürkli, Pénélope Komitès élue chargée des espaces verts à l'Hôtel de Ville et Allain Bougrain-Dubourg président de la Ligue de protection des oiseaux. Retour en photos sous le soleil.

    paris,paris 9e,inauguration,square d'anvers

    Lire la suite

  • Une nouvelle place dédiée à une femme dans le 18e

    Une femme à l'honneur dans le 18e puisque la place située à l'angle des rues Clignancourt, Myrha et Christiani porte désormais le nom de Jeanne Bohec, jeune résistante au sein des Forces françaises libres (voir la délibération pour cette dénomination). 

    paris,résistance,paris-18e,jeanne-bohec,place-jeanne-bohec,inauguration

    Née en Bretagne, elle s'installera dans le 18e après la guerre et enseignera au collège Roland Dorgelès rue de Clignancourt. Elle sera un temps maire adjointe de l'arrondissement.

    Les plus anciens se souviendront que cette placette s'appelaient initialement la place des Hirondelles mais que ce nom s'est perdu. Des cartes postales anciennes gardent toutefois la mémoire de cette ancienne dénomination.

    paris,paris-18e,jeanne-bohec,place-jeanne-bohec,inauguration,résistance

    Avant l'inauguration officielle par le maire du 18e, des enfants de l'école élémentaire Forest ont entonné quelques chansons symboliques.

    paris,paris 18e,jeanne bohec,inauguaration,résistance

     

  • Encore une semaine avant le grand jour....

    Quelle impatience nous prend quand on voit les engins de travaux publics s'affairer dans les derniers aménagements de voirie, les palissades tomber une à une, les dernières mosaïques soigneusement remplacées, là où longtemps les artisans n'ont pu accéder... 

    paris,louxor,barbès,inauguration,cinémaMercredi prochain, c'est l'I-NAU-GU-RA-TION ! 

    Bon, évidemment, certains nous ont fait part déjà de leur exaspération à n'avoir pas été invités à l'inauguration officielle. Ils auraient souffert particulièrement des nuisances liés aux travaux et ne seraient pas récompensés de leur extrême patience... La procédure a été la suivante. Nous avons été sollicités pour fournir une liste d'invités. Nous avions une dizaine de jours pour la fournir avec noms et adresses postales. Il va de soi que nous avons par principe transmis l'offre en priorité à nos adhérents. Les premiers à répondre ont été les premiers servis. Quelques invités supplémentaires ont pu être inclus par cooptation et très vite la liste a été bouclée. Pas de favoritisme. Et l'ouverture pour tout le monde ne se fera pas attendre beaucoup : elle a lieu le 18 avril !

    Pour anticiper la découverte, voici quelques photos récentes :

    Ce porto folio est accessible aussi par la marge de droite, mais une petite enquête nous a montré que peu de lecteurs s'en sont aperçus.

  • Il a beaucoup plu sur le square Alain Bashung....

    paris,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inauguration

    Depuis la fin des plantations dans le square Alain Bashung, 16 rue de Jessaint, il a beaucoup plu. On a beau se dire que la pluie est bonne pour les plantes, les jeunes arbres, les racines de tous ces végétaux qui bientôt occuperont l'espace... bon, ça va ! Heureusement l'inauguration la semaine dernière a bénéficié d'une éclaircie. Sans doute Alain Bashung a-t-il intercédé auprès des autorités supra.... bref, il a intercédé. paris,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inaugurationEt donc, il n'a pas plu, ni sur Bertrand Delanoë, qui a joué les maîtres de cérémonie parce qu'il était le premier arrivé, ni sur Eric Lejoindre, premier adjoint de Daniel Vaillant, qui, lui, est arrivé un peu en retard et que la pluie a aussi épargné.

    paris,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inauguration

     

    C'est un joli square, avec une dépression centrale en partie occupée par de grosses roches bleu sombre, couleur ardoise, sans doute du balsalte. La terre tout autour est fraîchement retournée et vierge de toute plantation. Une allée de sable roux fait le tour, bordée de bancs à l'ombre naissante de quelques conifères et bouleaux. Les plates bandes au pied des murs d'enceinte sont déjà plantées et les lavandes sont en fleur.

    paris,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inaugurationparis,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inauguration

    On n'a pas oublié les joueurs de dames : au fond à droite les attendent deux tables.

     

    C'est à l'avant du square que se trouve l'aire de jeux pour les petits exclusivement, comme l'indique le panneau.

    paris,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inauguration

  • Le square des Droits de l'Homme à l'ombre de Saint Bernard

    La mairie du 18e nous invite le samedi 23 juin à l'inauguration du square Saint BERNARD-Saïd BOUZIRI. Il se peut que vous ignoriez qui était Saïd Bouziri, décédé en juin 2009, le 23 justement, alors que longtemps il a habité ce même quartier de la Goutte d'Or, pratiquement quarante ans...

    Nous avons emprunté dans sa quasi-totalité l'hommage à ce militant important des droits humains et des droits des étrangers, que nous avons trouvé sur le site de Génériques, dont il était président.

    a_la_une.jpg

    Né le 4 juin 1947 à Tunis et décédé à Paris le mardi 23 juin 2009, Saïd Bouziri, arrive en France en 1966 pour poursuivre des études d'économie à Lyon puis à Paris. Il s'engage au lendemain des évènements de mai 1968 dans la défense des droits des Palestiniens et des immigrés.
    Alors même que des étrangers sont exclus du droit d'association, Saïd Bouziri, étudiant-travailleur participe à la fondation des Comités Palestine puis du Mouvement des Travailleurs Arabes et du Comité de Défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés.

    En 1972, il est visé ainsi que sa femme par une mesure d'expulsion du territoire pour atteinte à l'ordre public. Leur grève de la faim en février de cette année une des premières organisées par des immigrés depuis la guerre d'Algérie a un grand retentissement. Titulaire des mois durant d'un titre de séjour renouvelable, Saïd Bouziri se lance néanmoins dans l'organisation active des grèves de la faim pour la régularisation des années 1972-1973, puis dans l'appel, le 14 septembre 1973, à une grève générale des travailleurs immigrés de la région parisienne contre la vague raciste du midi de la France puis participe de manière active au comité de soutien au mouvement de grèves des loyers des foyers Sonacotra (voir notamment sur ces grèves le témoignage d'Assane Ba dans le colloque des 30 ans du Gisti).

    Après André Legouy, c'est un autre infatigable militant de la cause des étrangers qui disparaît. Il était notamment trésorier de la Ligue des droits de l'Homme et président de l'association Génériques.

    Combats pour les droits de l'homme souhaite s'associer aux hommages qui lui sont rendus.

    Durant la deuxième moitié des années 1970, Said Bouziri milite dans le quartier qu'il a habité jusqu'à son décès : la Goutte d'Or, en créant une association culturelle d'animation du quartier et une librairie rue Stephenson.
    Après avoir été l'un des fondateurs des journaux Sans Frontière (1979-1986) puis Baraka , il est aussi l'un des pionniers des radios libres : en juin 1981, il créée avec ses amis Radio Soleil Goutte d'Or .
    Membre du Conseil d'administration du Fonds Action Social (FAS), du Conseil national des populations immigrées et du Conseil d'administration de la Fonda, Saïd Bouziri participe en 1987 à la création de l'association Génériques dont il deviendra le deuxième président.
    Responsable de la Commission immigrés de la Ligue des Droits de l'Homme puis trésorier national (il venait d’être réélu à cette fonction le 2 juin dernier lors du dernier congrès de la LDH), Saïd Bouziri a animé jusqu'à ses derniers moments la campagne de la votation citoyenne , en faveur de l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales.

    Les insignes du Chevalier de l’ordre national du mérite lui ont été décernées le 1er décembre 1994.
    Engagé dans la vie syndicale de son entreprise jusqu'à sa retraite, Said Bouziri a gardé toute sa vie et quelles que soient ses responsabilités nationales une sensibilité particulière aux plus démunis dont les sans-papiers et à l'action de terrain. C’est ainsi qu’il a animé aux côtés notamment de l’anthropologue Emmanuel Terray le quatrième collectif des sans papiers qui a mobilisé de nombreux travailleurs irréguliers d’Asie.

    Directeur de publication de la revue Migrance, revue spécialisée dans l’histoire de l’immigration, Saïd Bouziri donnait en juin 2009 le dernier le coup d’envoi à une grande exposition accueillie aux archives municipales de Lyon et qui s’intitulait : "Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France", visible plus tard à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris.

    affiche-generations-a4-v2def.1246203835.jpg

    Biographie communiquée par Génériques

  • Et enfin on l'inaugura...

    Ouiiiiiiiiiiiii ! C’est demain l’inauguration du square Alain Bashung ! Nous y serons, nous essaierons de vous rapporter des photos...

    Avoir attendu le jour de la fête de la musique est une attention que les amis et admirateurs du chanteur disparu apprécieront. S'ils sont attentifs à l'annonce faite à l'AFP par la mairie de Paris et reprise par toute la presse, nationale et même de province, les 1500 m2 de square ne suffiront pas à les accueillir aux côtés des officiels. Nous tenterons de  nous faufiler.

    Retrouvez pour quelques instants (8') Alain Bashung en 2005 dans une émission de Canal + en clair, "En aparté", interview menée par Pascale Clark. Pour les amateurs, la suite de l'émission est ici, cliquez. Ainsi que de nombreux clips sur You Tube ou DaiyMotion.

     Quittons toutefois le showbizz et revenons à ce qui nous a occupés pendant plusieurs articles ici, (le dernier le 22 avril) l'ouverture d'un square dans un quartier, densément peuplé, qui en a besoin. Voici quelques photos prises avant l'inauguration. Le temps pluvieux de ces derniers jours a arrosé copieusement toutes les plantations, qui devraient prendre un bon départ.

    Pour suivre les péripéties et voir les photos au fil du temps
    - article du 17 janvier 2012 : les peleteuses tracent des allées
    - article du 20 mars 2012    : de gros sacs de terre arable sont sur place
    - article du 29 avril 2012     : les premières feuilles apparaissent sur les plantes déjà en place

    Et avant ? Il ne s'appelait pas encore Alain-Bashung.... mais simplement du nom de la rue où il se situe, à savoir rue de Jessaint, au numéro 16.

    - article du 31 août 2011         : un grand rectangle plus ou moins plat
    - article du 17 décembre 2011 : sous un beau soleil d'hiver et du matin
    - article du 8 mars 2011          : toujours rien derrière les grilles

    Pour les plus courageux, retrouvez les archives et notre numéro 19 du bulletin de l'association en 2009... déjà.

  • Place du 8 novembre 1942 : quel aménagement?

    8 novembre 1942... sommes-nous les seuls à ne pas associer spontanément un événement à cette date ? Pour vous aider à retrouver la mémoire, voici une courte vidéo de moins de deux minutes.


    Le débarquement en Afrique du Nord le 8 novembre... par sniper95210

    Bien, revenons au 10e arrondissement.

    Aménager la place du 8 novembre 1942 ou comment satisfaire tous les habitants?

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inaugurationIl fallait commencer par situer cette fameuse place, plutôt une placette, d'ailleurs, à l'angle des rues La Fayette et  Chabrol. Souhaitée par la mairie du 10e, une réunion sur site avait rassemblé lundi dernier quelques habitants (riverains et membres des conseils de quartier Faubourg Saint-Denis/ Paradis et Lariboisière/Saint-Vincent-de-Paul). Et pour réfléchir avec eux à ce  futur aménagement : Florence Fargier (Direction de la voirie), Jean-Paul Bidaud ( Propreté), Elise Fajgeles  (élue chargée de la voirie) et des membres du cabinet du maire.paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inauguration

    Reconnaissons que l'état actuel n'est pas satisfaisant, loin de là. Des motos en nombre et un état de saleté (avec les odeurs qui l'accompagnent) indéniable.




    Alors quelles propositions ?  Que faire ?

    La  première discussion qui s'est engagée : installer un banc ou pas ?  Elle n'était pas sans rappeler de nombreux autres échanges sur le même thème pour d'autres lieux de l'arrondissement. Les riverains opposés aux bancs craignaient son occupation par des SDF.  Les autres participants trouvaient au contraire qu'un banc serait bienvenu sur cette partie de la rue La Fayette. (Il semble que les opposants écrivent davantage à la mairie et en conséquence soient mieux pris en compte.)

    Encore et toujours le problème du stationnement des deux roues

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inaugurationAfin de libérer l'espace occupé par les motos, la voirie a pensé augmenter l'offre de stationnement aux abords de la place en plus de l'existant. Par exemple, des emplacements au niveau du 67 rue de Chabrol ou encore en remplaçant une partie des accroches vélos situés au tout début de la rue – soit 11 en plus).

    Restera à consulter les commerçants dont les devantures donneront sur les pots d'échappement. Interrogation également sur la pose de barrières dites "croix de Saint-André" au début de la place afin de  donner une impression de place fermée et dissuader ainsi les deux roues motorisées de stationner.

    Colonne à verre 

    L'actuelle bonbonne ancien modèle sera remplacée par une cuve enterrée comme celles que nous avons déjà en haut de la rue du Faubourg Poissonnière et sur la placette Paré-Patin, ou place Turgot dans le 9e. Elle sera déplacée après le stationnement deux roues.

    Végétaliser l'espace libéré avec des jardinières

    La ville propose des modèles colorés de jardinières d'une contenance de  400 litres comme celles du parvis de la Gare de l'Est. D'une hauteur d'un mètre et d'un mètre de diamètre, ces pots pourraient être plantés d' orangers du Mexique peu gourmands en eau. Il est envisagé que les conseils de quartier participent au financement (compter 350€ par jardinière et ajouter la terre et les plantes). Quant à l'entretien, il ne faudra pas compter sur la Direction de l'environnement et des Espaces verts (DEVE), faute de budget. On se retournera plutôt vers la Régie de quartier, qui pourrait intervenir à raison d'une fois par semaine, charge aux riverains de surveiller et d'avertir les services si nécessaire.

    Une colonne Morris pourrait aussi trouver sa place le long de la rue La Fayette. Une étude s'impose.

    Pour quand le relookage ?

    William Todeschni, du cabinet du maire, souhaiterait que les choses aillent vite. Dans ce cas, comment faire participer les conseils de quartier ? Période d'élection oblige, pas de réunion publique pour le moment.

    Beaucoup de questions restent à régler. Un prochain rendez-vous sur place est prévu dans environ un mois, le temps pour les élus et les responsables des services de présenter un aménagement et de mener à terme une étude de faisabilité.

    Une nouvelle nous réjouit : on peut désormais réfléchir au retour des jardinières et des pots de plantes sur la voie publique pour peu que les Conseils de quartier les financent en partie et qu'une association ou une régie de quartier les arrose... Beaucoup de "si" ! Celles demandées depuis la création de la placette Paré/Patin ont peut-être enfin un avenir...

    Un dernier gros plan sur cette placette :

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inauguration

    Regardez la hauteur du trottoir. N'est-ce pas une invitation faite aux deux roues à monter sur le trottoir ?

    L'accès des fauteuils roulants ou des personnes à mobilité réduite ne peut à lui seul justifier tous ces abaissements de chaussée.  Recourir aux croix de Saint-André est maintenant plus simple que de réhausser toute la plateforme. Mais ne vient-on pas de repenser la voirie de la rue La Fayette ?

  • Inauguration de l'école du 10, rue de Clichy

    document?id=14852&id_attribute=111

     

    Une nouvelle chance de voir de près l'école élémentaire récemment implantée dans l'hôtel de Wendel, au 10 rue de Clichy, vous est offerte. En effet, Anne Hidalgo inaugurera ce samedi à 11h30 cet établissement d'une capacité de 12 classes qui a accueilli les enfants du quartier en septembre lors de la rentrée. Ils sont pour cette année répartis dans 8 classes dont une classe d'intégration scolaire (Clis)

    Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris chargée de la vie scolaire, Jacques Bravo, maire du 9e arrondissement et les élus du 9e assisteront à la cérémonie.

    En septembre, lors des Journées du patrimoine, Action Barbès avait consacré un long article  à cette belle réalisation.

  • Inauguration du jardin solidaire l'Univert, rue Polonceau

    Daniel Vaillant inaugurait vendredi 8 juillet le jardin solidaire  l'Univert au 33-35 rue Polonceau, résidence de Paris Habitat partie prenante du projet. Invisible de la rue, il profite par contre aux habitants des immeubles avoisinants dont les fenêtres donnent sur la cour. Fleurs, plantes, légumes et fruits sont plantés dans de gros paniers. On a installé un abri de jardin et une petite serre. Ce lieu accueille habitants du quartier, enfants et aussi  allocataires du RSA, et personnes sans emploi de longue durée. Avec 3 objectifs ambitieux : favoriser l'insertion sociale, participer à la dynamique du quartier, sensibiliser les habitants à leur environnement.

    P1020812_Inauguration_jardin_Univert.web.jpg

     Fabienne Giboudeaux chargée des Espaces verts à la Ville a rappelé qu'on comptait déjà dans la capitale une soixantaine de jardins partagés.Tous ne sont pas solidaires, mais c'est le cas de ce lieu. C'est pourquoi deux autres adjointes de Bertrand Delanoe, Olga Trostiansky (solidarité, famille et lutte contre l'exclusion) et Gisèle Stievenard (politique de la ville et engagement solidaire) l'accompagnaient. Un projet  transversal donc,  soutenu par l'association Halage.  Sa présidente, Elisabeth Masse-Bourgain, a précisé que d'autres projets étaient à l'étude dans le 18ème arrondissement. Elle a même évoqué, sait-on jamais, la possibilité d'utiliser le toit du commissariat de la rue de la Goutte d'or actuellement en friche qui domine le jardin!

    --- On nous a signalé que l'animatrice du jardin, Caroline Falletta, était très impliquée dans cette création dès son origine. Aussi, un peu tard, et tête basse, car nous l'ignorions, nous l'en félicitons et nous remercions Mme Smail, qui nous a transmis l'information.