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Environnement - Page 31

  • Place de La Chapelle

    Nous avions participé à une réunion l'an dernier dans le 18e sur les futurs aménagements de la place de la Chapelle. voir notre article d'alors.

    Ce projet était porté depuis de nombreuses années par l'équipe du conseil de quartier La Chapelle-Max Dormoy. Il a enfin abouti en fin d'année dernière.

    Les riverains, comme souvent dès qu'il y a modification du plan de circulation, étaient plutôt inquiets. Aujourd'hui, ils semblent satisfaits et apprécient un calme retrouvé.

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    Dans le square Louise de Marillac, les aires de jeux ont été déplacées vers l'espace piétonnisé, lieu plus calme pour les enfants.

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    D'ici à la fin de l'année, l'espace situé vers la rue Max Dormoy sera réaménagé dans l'esprit de son état d'origine à sa création avec un espace plus convivial et des bancs.

  • Petit, petit, petit....

    C'est certes une nuisance mineure face à des problèmes tellement plus importants... mais pourquoi donc certaines personnes pensent-elles que les pigeons auraient du mal à se nourrir. S'ils sont si nombreux dans les villes, c'est justement parce qu'ils y trouvent leur nourriture en quantité suffisante, sans trop se fatiguer. Un peu comme le rat des villes de La Fontaine. En revanche il y a certains risques à ce que le repas soit interrompu par quelques passants indélicats. "Fi du plaisir / Que la crainte peut corrompre.". 

    En des termes aimables, la préfecture avertissait récemment le citoyen parisien ou le touriste attendri devant les bestioles ailées : 
    Le pigeon fait partie intégrante du paysage parisien. Il va clopin-clopant, estropié, sur une patte, tourne autour de vous pendant que vous manger votre sandwich, salit votre voiture de ses déjections, prend possession du rebord de fenêtre et vous « berce » de ses roucoulements. Il a ses détracteurs… et ses amis qui, attendris par son regard langoureux, lui jettent miettes de pain et graines diverses en gage d’amour, quand ce n'est pas des sacs entiers de pain plus ou moins rassi. Si vous faites partie de ces derniers, savez-vous vraiment à qui vous avez affaire ?

    Puis en des termes plus inquiétants elle énumérait la série d'infections et de maladies susceptibles d'être contractées à proximité de ces pigeons :
    Si les déprédations qu’il occasionne sur les bâtiments et véhicules sont un témoignage visible des nuisances qu’il cause, d’autres le sont beaucoup moins mais peuvent avoir des conséquences bien plus graves. Le pigeon, comme les oiseaux en général, est porteur potentiel de nombreuses maladies transmissibles à l'homme : mycoses (aspergillose ou candidose, entre autres), infections bactériennes, particulièrement digestives (salmonellose, yersiniose) mais aussi chlamydioses (responsable de l'ornithose-psittacose), infections virales (dont le redoutable virus West Nile).

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    L’unité de prévention des nuisances animales (UPNA), service de la direction départementale de la protection des populations (DDPP), est notamment chargée de veiller au respect de la réglementation concernant le nourrissage « sauvage », auquel se livrent certaines personnes et ce en infraction au règlement sanitaire départemental de la ville de Paris. 

    Les inspecteurs de l’unité sont alors amenés à conduire de véritables investigations. Dans un premier temps, ils recueillent l’information auprès du ou des plaignants, puis procèdent à une enquête de voisinage effectuée dans le périmètre proche voire, parfois, dans l’ensemble du quartier. La personne ciblée pouvant agir à des horaires variables, des surveillances pédestres ou dans un véhicule aménagé sont effectuées, pendant parfois plusieurs jours, afin de prendre sur le fait les nourrisseurs. Une mobilisation de fonctionnaires qui peut paraître excessive au vu de l'objet du délit, toutefois la loi reste la loi et s'il y a plainte circonstanciée et préjudice réel, il faut réagir. Une fois l’infraction constatée, le contrevenant fait l’objet d’un rappel à la loi, un courrier – avec mise en demeure – lui est adressé afin que cesse le nourrissage et mentionne la sanction encourue, une contravention de 3e classe qui ne peut excéder 450€. Si après les injonctions, l’infraction se reproduit, une procédure est engagée et transmise au tribunal de police.

    Les maladies humaines dues aux pigeons restent néanmoins rarissimes, et la prolifération de ces oiseaux constitue plus une gêne qu'une menace sanitaire, mais c'est une gêne coûteuse pour la société.
  • Réouverture du square Saint-Laurent

    Nous vous avions déjà tout dit (ou presque) vendredi dernier sur la réouverture de cet espace vert. Nous étions à l'inauguration pour jouer aux reporters et vous montrer les photos au retour, les voici :

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    Les pigeons sont toujours là, peu perturbés par les visiteurs

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    Une inauguration au premier jour de l'été, la photo est trompeuse.

     

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    La naissance d'un nouveau jardin partagé ne peut qu'être accueilli favorablement dans un arrondissement qui manque d'espaces verts. Ci-dessus, un coin du potager.

  • Square Saint-Laurent

    Après de longs mois de fermeture pour travaux et réaménagement, le square Saint-Laurent ouvrira au public aujourd'hui vendredi 21 à 15h. Ce lieu sera géré par les associations Emmaüs Solidarité et Jardins et Plu's (bien connue dans l'arrondissement) à la fois comme jardin d'insertion et jardin partagé. 
    Rémi Féraud, Fabienne Giboudeaux ajointe au maire de Paris et Alain-Pierre Peyraud, élu du 10e - tous deux chargés des espaces verts inaugureront ce nouvel espace de verdure dont l'arrondissement a bien besoin.

    Pour les amateurs, sachez que ce square est juste à côté de l'église Saint-Laurent sur le boulevard de Magenta. Dix bonnes minutes à pied depuis Barbès.

    Nous nous étions inquiétés en septembre dernier de la présence de nombreux pigeons. Que sont-ils devenus ? Toujours là ? En réalité, ils semblent avoir traverser le boulevard d'un coup d'aile et maintenant se régaler des restes de pain — de mie ! — que des irréductibles continuent à jeter sur les pelouses du square Alban Satragne, juste au pied du pigeonnier. 

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  • La chasse au Diesel

    Nous avons déja signalé notre plein appui à toute politique de la Ville pour réduire les effets nocifs de la motorisation au Diesel (voir notre article du 10 mars dernier). Las! les mesures tardent à venir. Espérons que les candidats à la mairie de Paris vont se saisir du dossier à bras le corps et courageusement car il faudra se battre contre le lobby des constructeurs automobiles. Or, les contraindre à changer leur modèle préféré va nécessiter un grand courage, en particulier par ces temps difficiles qui voient leurs ventes décroitre. Sauf à admettre que le modèle du moteur Diesel a peut-être vécu.... L'effort ne doit-il pas se porter vers des moteurs hybrides, économes en énergie, et propres pour l'environnement ?

    images?q=tbn:ANd9GcTG_jvKbS6iQh72DyX6p-Dr4ophH8HxAyH3zmp0yJm6tzTwku56C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire. Cependant nous lisions dans le Parisien du 17 mai une proposition du maire adjoint à la Santé, Jean-Marie Le Guen, qui décoiffe selon les termes du quotidien : il s'agirait de surtaxer l'achat d'une automobile au Diesel à Paris et en petite couronne pour lutter contre la pollution. Lire l'article :

    Le Guen part à la chasse au diesel (Publié le 17 mai 2013)

  • C'est bon pour le moral...

    Comment de fil en aiguille on peut arriver à une petite vidéo qui vaut ce qu'elle vaut mais qui fait du bien à notre ego de Parisien. Il y a quelques jours nous lisons dans Le Parisien un article relatant les résultats d'un institut de sondage qui met Paris à la 4e place des villes du monde pour son attrait — en langage business on dit plutôt attractivité — face aux investisseurs internationaux et à la première place en Europe. Pour recouper ce type d'information, certes, agréable, mais suspecte, étant donné toutes les critiques qu'on peut lire et entendre sur le sujet (déclin de l'attractivité de Paris, désamour des étrangers, fuite des sièges d'entreprise, etc.).  De plus, la campagne pour les élections municipales de 2014 s'annonçant, toute bonne nouvelle doit être examinée à la loupe. Toute mauvaise aussi, si elle émerge de l'opposition municipale !

    Explication : Le Parisien titre le 24 mai Paris séduit les investisseurs

    La capitale est plus qu’un joli décor de carte postale pour les argentiers du monde entier. Paris est mieux perçu auprès des investisseurs internationaux en 2013, se hissant en un an de la 6e à la 4e place d’un classement mondial, publié hier, sur l’attractivité des principales métropoles mondiales. Ce sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour le compte de l’associationParis - Ile-de-France Capitale économique, doit permettre d’évaluer la cote de la Ville Lumière auprès de plus de 500 entreprises dans une vingtaine de pays. En se classant derrière New York, Shanghai et Londres, Paris reprend la première place du top de l’Europe occidentale, devant Francfort, distancé malgré le dynamisme de l’économie allemande. Trois critères sont déterminants pour les investisseurs : la stabilité politique et la sécurité juridique, la croissance économique ainsi que l’accès et la taille des marchés. Quand on leur demande dans quelle métropole ils ont l’intention de se développer ou d’implanter de nouveaux sites dans les trois prochaines années, ils placent ainsi Paris au 7e rang mondial (1re place européenne). Une bonne nouvelle pour la mairie de Paris qui a investi, notamment dans l’économie numérique, afin d’attirer des capitaux.

    C'est réconfortant, cela fait plaisir. Notre situation n'est donc pas si catastrophique, malgré toute la misère que l'on voit, on peut encore espérer des temps meilleurs... La crise a sans doute une fin. Bien. Mais quelle valeur attribuer à ce résutat? Que dit le moteur de recherche à ces mots clé "Paris séduit les investisseurs" ?

    Il nous propose une vidéo de Paris.fr (on n'est jamais mieux servi que par soi-même !) qui  a été tourné à Cannes — pas pour le festival de cinéma mais avant — pendant le MIPIM, le rendez-vous traditionnel des décideurs et des investisseurs de l'immobilier national et international

    Les terrasses du Martinez et du Miramar peuvent faire rêver, les voiliers dans le port de plaisance aussi, mais les perspectives de construction également. Christian Sauter, adjoint au maire chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale, annonce 660 000m2 de bureaux ou de locaux d'activité dans les différentes zones d'aménagement que propose Paris. Qui dit activité, dit emploi en général... 

    Il s'agit d'un clip de communication, on en est bien conscient. Toutefois il donne une idée des efforts de la ville pour maintenir un haut niveau d'activités dans la capitale, et une idée des projets que pilotent les sociétés d'économies mixtes (Semapa, Semavip, etc) ou les sociétés publiques locales d'aménagement (SPLA Paris Batignolles par ex.). Ces projets sont bien connus des Parisiens qui demeurent à proximité des zones ciblées, moins du reste de la population. C'est l'occasion d'y jeter un regard.


    Paris séduit les investisseurs au MIPIM de... par mairiedeparis

    Voici quelques informations supplémentaires sur les projets évoqués dans la vidéo : 

    • la nouvelle porte des Lilas - pilote la Semavip
    • Le projet des Batignolles entre la rue Cardinet le périphérique, les voies de Saint Lazare et l'avenue de Clichy - pilote Paris-Batignolles-Aménagement (ci-dessous)

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    • Les entrepôts MacDonald - pilote la Semavip
    • La ZAC de la porte de Gentilly - pilote Sempariseine
    • La rénovation de Front de Seine Paris 15e - pilote Sempariseine
    Les zones aménagées outre de proposer des mètres carrés destinés aux bureaux et autres activités, majoritairement tertiaires, incluent également du logement, social ou non, et cela est une excellente nouvelle. D'autant que les zones d'aménagement sont dispersées sur l'ensemble du territoire parisien, un facteur qui favorise la mixité sociale.
  • "Dans-ma-rue" prévu pour juin

    Lu dans le Parisien du 29 avril 

    paris,barbès,propreté,faubourg-poissonnière,dépôts-sauvages"Grâce à Dans-ma-rue, une application pour smartphone lancée par la Ville, les Parisiens pourront bientôt signaler, facilement, toute sorte de problèmes rencontrés sur la voie publique : manque de propreté, tags, éclairage défaillant… Un e-mail informera les usagers qui le souhaitent de l’avancée de l’intervention des services municipaux. L’application est testée depuis septembre par l’ensemble des agents en charge de l’espace public. Avant le lancement officiel en juin, l’expérience va être étendue auprès d’un panel de citoyens, de conseillers de quartier et d’élus."

    Ci-contre une illustration...

    Il est bien dommage que cette application ne débute qu'en juin ! C'est ce que nous avons pensé ce mardi en contournant un nouvel amoncellement d'ordures en tout genre en haut du Faubourg Poissonnière. Décidément ce bout de trottoir attire les détritus. Un horodateur vient d'y être installé, contre lequel s'amassent les cartons, les sacs de gravas, les vieux lavabos et autres dépôts sauvages. 

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.

  • Une bonne nouvelle pour les mal-voyants

     L'accessibilité que nous défendons souvent dans ce blog porte prioritairement sur la déambulation. Combien de fois n'avons-nous pas critiqué tel chevalet placé au milieu d'une voie piétonne ou les motos garées sur les trottoirs qui sont autant d'obstacles pour les personnes présentant un handicap visuel. 

    Mais l'accès à l'information est toute aussi importante, c'est pourquoi nous nous réjouissons de cette annonce de la Ville de Paris : l'ensemble de ses sites internet va devenir accessible aux mal-voyants. Il était temps car l'oibligation en est faite à l'échéance 2015...

    C'est une entreprise de Roubaix (Nord), spécialisée dans l'accessibilité numérique, Urbilog qui a remporté l'appel d'offre. "Si les images diffusées sur l'écran d'un site ne sont pas assez commentées, cela ne sert à rien pour la personne équipée d'un outil de synthèse vocale." C'est alors le casse-tête assuré et l'impossibilité d'accéder aux informations souhaitées. La tâche est vaste. La petite société nordiste va devoir revisiter toutes les pages de tous les sites, au besoin les reprendre, les modifier, pour que l'information puisse atteindre tout le monde.

    Une info lue dans le Parisien du 9 avril.


    _/_/_/ Pour les personnes mal-voyantes, mais pas totalement aveugles, il existe un logiciel spécifique pouvant agrandir toutes les informations qui apparaissent à l'écran suivant les besoins de la personne malvoyante. Le même agrandissement s'applique tant aux textes qu'aux icônes, menus, boîtes de dialogues, etc.

    video_loupe.jpg

     
  • Une friche sur le versant nord de Montmartre

    129x97_5910593bb5b9df1977aa77c784af6dcc.jpgDécouvrez une friche urbaine, vieille de plus de 50 ans, transformée en jardin sauvage ou la faune et la flore se sont implantées naturellement. Une colonisation du milieu totalement libre.

    Rendez-vous: rue Saint-Vincent, face au n° 14
    (métro Lamarck-Caulaincourt)


    JARDIN SAUVAGE SAINT-VINCENT

    17, rue Saint-Vincent, Paris 18e 

    les mercredis  3 et 17 avril et 1er et 15 mai de 14h30 à 16h30

    les dimanches 7 avril et 5 mai de 10h30 à 12h30  

    visite gratuite, 30 places, contact 

  • Une nouvelle venue dans la lutte contre le Diesel

    Depuis peu les résultats d'une enquête approfondie ont été publiés sur la dangerosité du Diesel. Le doute n'est plus permis : il faut interdire le Diesel au moins en ville, les particules fines qui s'échappent de sa combustion sont néfastes à notre santé, elles sont cancérigènes. 

    Une nouvelle association Arrêtons le diesel  a été créée en décembre dernier avec un site qui mérite le détour, tant l'information y est complète. 

    Pour donner le ton, voici un extrait des lectures que vous allez y trouver :

    Le scandale français du diesel

    Longtemps suspectées pour leur dangerosité, les émanations des moteurs diesel ont officiellement été déclarées cancérigènes par l'OMS le 12 juin 2012.

    A l'origine de 42 000 décès prématurés chaque année, le diesel continue pourtant d’être  subventionné  par notre gouvernement. Un véritable scandale, et un scandale français, qui n’a d’équivalent nulle part ailleurs dans le monde. C’est en France que la concentration de véhicules diesel est la plus forte. Une politique fiscale avantageuse, un bonus écologique uniquement axé sur les émissions de CO2, sans prise en compte des polluants spécifiques au diesel et beaucoup plus dangereux pour l'homme tels les oxydes d’azote et les particules fines, ont abouti à une dieselisation croissante du parc automobile français. A l’heure actuelle, près de 80% des voitures neuves vendues en France sont des motorisations diesel. Comble de l’ironie, la France est contrainte d’importer du diesel, et exporte en parallèle de l’essence, notamment vers les Etats-Unis.

    De grandes agglomérations ont déjà interdit le diesel dans leur centre-ville, comme Tokyo, Milan ou Athènes. Un nouveau scandale de santé publique est à l’œuvre, sous nos yeux, tous les jours, dans nos villes et dans nos campagnes. La France est aujourd’hui malade de son diesel qu’elle a tant chéri. Il est plus que jamais temps d’arrêter cette folie.

    Alors, ensemble, maintenant, arrêtons le diesel.
     
  • Le sable à Paris, le granulat de caoutchouc en banlieue ?

    De quoi s'agit-il ? De la disparition des bacs à sable dans les parcs de certaines communes de banlieue. C'est ce qu'on apprend dans un article du Parisien récent (Le Parisien du 10 mars 2013 Menace sur les bacs à sable

    L'aseptisation avance bon train... Et pourtant on n'a jamais constaté et déploré autant de "gastro" chez les enfants comme chez les adultes. Serait-ce aussi une question d'hygiène ? Il faut se laver les mains souvent... et ne pas se lasser de  le répéter.
     
    Inconvénient des granulats de caoutchouc, toutefois : ils durcissent en saison froide et sont rendus glissants. Quand les enfants tombent, le sol est loin d'être aussi tendre qu'en saison tempérée. Du coup, les parents se plaignent. En conséquence, les mairies ferment les parcs... Vous croyez peut-être qu'il s'agit d'une plaisanterie ? Pas du tout, reportez vous à notre article du 19 décembre 2012 : nous y avions montré l'affiche placardée sur l'entrée du square Alain-Bashung dans le 18e arrondissement de Paris, fermé à cause du froid et.... des sols synthétiques rendus glissants.
     
    L'avantage du froid dans le sable est qu'il tue une partie des parasites et des microbes... Pas les crottes de chien, c'est vrai ! Les propriétaires de chien, éventuellement.
     
    Le Parisien a testé les réactions de quelques parents rencontrés. La majorité d'entre eux restent attachés au bac à sable et ne sont pas angoissés par les risques de contamination. A lire ici.
     

    bac_a_sable.jpg