De quoi s'agit-il ? De la disparition des bacs à sable dans les parcs de certaines communes de banlieue. C'est ce qu'on apprend dans un article du Parisien récent (Le Parisien du 10 mars 2013 Menace sur les bacs à sable)
Environnement - Page 32
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Le sable à Paris, le granulat de caoutchouc en banlieue ?
L'aseptisation avance bon train... Et pourtant on n'a jamais constaté et déploré autant de "gastro" chez les enfants comme chez les adultes. Serait-ce aussi une question d'hygiène ? Il faut se laver les mains souvent... et ne pas se lasser de le répéter.Inconvénient des granulats de caoutchouc, toutefois : ils durcissent en saison froide et sont rendus glissants. Quand les enfants tombent, le sol est loin d'être aussi tendre qu'en saison tempérée. Du coup, les parents se plaignent. En conséquence, les mairies ferment les parcs... Vous croyez peut-être qu'il s'agit d'une plaisanterie ? Pas du tout, reportez vous à notre article du 19 décembre 2012 : nous y avions montré l'affiche placardée sur l'entrée du square Alain-Bashung dans le 18e arrondissement de Paris, fermé à cause du froid et.... des sols synthétiques rendus glissants.L'avantage du froid dans le sable est qu'il tue une partie des parasites et des microbes... Pas les crottes de chien, c'est vrai ! Les propriétaires de chien, éventuellement.Le Parisien a testé les réactions de quelques parents rencontrés. La majorité d'entre eux restent attachés au bac à sable et ne sont pas angoissés par les risques de contamination. A lire ici.
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Combien de temps encore va-t-on chauffer les rues ?
On peut lire dans le Affiches Parisiennes, la traduction très laconique de la décision de justice récente (24 janvier) sur les terrasses chauffées suivie de la réaction du Maire de Paris :
La Ville de Paris a annoncé qu'elle allait faire appel d'un jugement du Tribunal administratif ayant annulé sa décision d'interdire le chauffage au gaz des terrasses de café.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait signé en mai 2011 un arrêté interdisant pour des raisons écologiques ce type de chauffage. Le Comité français du butane et propane (CFBP) a demandé l'annulation de l'arrêté en novembre 2011. Le Tribunal administratif a rendu son jugement le 24 janvier. Selon un communiqué du CFBP, "l'interdiction décidée par la mairie de Paris reposait essentiellement sur des impératifs de développement durable considérant de façon arbitraire qu'un chauffage électrique est sur ce plan meilleur qu'un chauffage au gaz".
Mais "après examen du dossier et notamment d'une étude de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), le tribunal a considéré ne pas disposer d'élément permettant de justifier un traitement différencié entre les dispositifs de chauffage au gaz et à l'électricité", poursuit le comité.
Considérer plus respectueux de l'environnement un chauffage des terrasses (qui devraient être ouvertes) à l'énergie électrique plutôt qu'au gaz nous avait paru en 2011 extravagant. On avait bien voulu comprendre que le maire de Paris laissait le temps aux cafetiers de se retourner et d'amortir leurs achats de chaufferettes en tout genre. Cette fois, c'est la justice qui s'en mêle : elle confirme que gaz ou électricité, c'est kifkif, du pareil au même, et qu'en conséquence l'arrêté d'interdiction n'est pas valable. Le tribunal ne fait pas la différence. Il annule purement et simplement la mesure d'interdiction. Il aurait pu faire mieux et conseiller l'utilisation de petites couvertures en laine polaire fabriquée à partir de matériaux de récupération. A nos yeux, la réponse appropriée de la Mairie de Paris, si elle voulait vraiment protéger l'environnement, initier des économies d'énergie, etc, comme elle le clame souvent, ce serait d'interdire tous types de chauffage en terrasse. Point barre.
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Pollution parisienne : un seuil est franchi
Le chiffre qui déclenche l'alarme : 144.
144 jours de dépassement du seuil d’alerte d’émissions nocives de particules, en 2012, aux abords du périphérique Ouest, selon les données. C’est le secteur le plus exposé de la capitale ! Suivent les secteurs des Champs-Elysées (78 jours de dépassement), le XIVe arrondissement (77 jours), le boulevard Haussmann (62 jours), le IVe arrondissement (30 jours), et le XVIIIe arrondissement, avec 28 jours « seulement » de dépassement du seuil d’alerte fixé à 50 µg/m³ de particules. Sachant que la limite annuelle européenne est de 35 jours de dépassement, la capitale explose les compteurs européens en matière de pollution quotidienne !Deux articles parus dans Le Parisien le 14 février illustrent le propos :Les médecins qui tirent la sonnette d'alarme estiment à 3000 le nombre des décès supplémentaires dus à la pollution dans les grandes villes de France. Lors de la présentation d'un plan anti-pollution par Bertrand Delanoë, on lisait un chiffre bien plus inquiétant à l'automne dernier sur le site de RFI : 43000 ! On en fait moins de cas que des morts de la route. Pourquoi ? Ce sont des morts discrètes. Espérons que cette alerte ne retombe pas dans l'oubli à la première pluie. En effet, une rapide recherche permet de voir que chaque année, on lit dans la presse les mêmes articles qui pointent les mauvais résultats de la France. Un exemple : cet article du Figaro de mars 2012 qui déjà était cencé nous alarmer...Le médecin généraliste du 9e, interviewé par le Parisien, souligne que la pollution cause certes des maladies respiratoires, asthmes, trachéites, rhinopharyngites, mais elle est sans doute responsable également de l'état de fatigue dont souffrent souvent les Parisiens, le stress, un état général médiocre... Dans ces conditions, rien de plus normal que d'attendre avec impatience le prochain week end prolongé, ou la petite semaine de vacances qui fait tellement de bien !Où sont restées coincées les Zapa à Paris ?Avec cent quatre-vingt trois «Zapa» (Zone d'action prioritaire pour la qualité de l'air), le dispositif est déjà opérationnel dans différentes capitales européennes : Prague, Londres, Stockholm, Milan... Avec des résultats réels mais qui restent limités sur la qualité de l'air : de 1% à 4% d’émissions polluantes en moins, compte tenu de la multitude des sources d'émission en zone urbaine.
Il n'empêche que la France reste la mauvaise élève et continue de dépasser les seuils de pollution. Elle n'a toujours pas appliqué la directive européenne sur le sujet et va se voir appliquer des sanctions. Pour les éviter le gouvernement a préparé 38 mesures pour limiter la pollution de l'air (lire le Figaro du 7 février ou Actu-environnement du 7 aussi) , et notamment pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants, souvent les plus anciens. Passée l'annonce, on ne sait pas bien si les mesures présentées seront appliquées ou non...
Une petite visite sur le site de l'Agence parisienne du climat ? c'est là APC.
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Collecte ou pas collecte des ordures ménagères les dimanches ?
Lors de sa dernière séance (11-12 février), le conseil de Paris a débattu avec vigueur du projet de supprimer la collecte des ordures le dimanche. Exécutif, opposition, Front de Gauche, et Europe-Ecologie-Les Verts, chacun a défendu son idée du ramassage. Les uns estiment que les ordures seront stockées dans de mauvaises conditions, et qu'elles viendront grossir le volume à ramasser le lundi. Les autres misent sur la baisse du volume en général, une baisse qui n'est pas spectaculaire mais qui tendrait à se confirmer (11% depuis 2001 d'après François Dagnaud qui quitte sa délégation à la Propreté pour la mairie du 19e).
Cette discussion a eu lieu dans le cadre du nouvel appel d'offre pour le renouvellement des contrats de collecte des ordures ménagères pour la période de 2014 - 2019. L'objectif est de passer à une collecte sur six jours, partout où cela est possible, autant pour diminuer le bruit, la pollution que de limiter le travail dominical pour le personnel qui effectue ces tâches. Les conditions du nouvel appel d'offres prévoient que les bacs et les bennes à ordures soient équipés d'une puce permettant de connaître précisément jour par jour et immeuble par immeuble la réalité des volumes collectés. On peut aussi imaginer que les données collectées servent à terme à une facturation différenciée par immeuble. C'est le cas dans beaucoup de villes en France et à l'étranger. Pour l'instant personne n'en parle. Mais une fois le dispositif en place sur les camions...
Qu'en est-il actuellement de la collecte dominicale ? Les conteneurs à ordures sont-ils toujours sortis le dimanche ? Les gardiennes d'immeubles en ont-elles l'obligation ? Les entreprises de nettoyage et de sortie des poubelles le font-elles systématiquement les dimanches et jours fériés ? Autant de questions, dont les réponses sont très liées aux contrats signés entre copropriétés et sociétés extérieures, ou avec les employées qui dépendent de la copropriété... Dans ma rue, pour rester proche du terrain, les poubelles sont rares sur le trottoir le dimanche matin. En revanche, les encombrants se battent pour occuper le terrain dès le samedi matin !
Pour information : Comment se fait l’attribution des bacs ?
Le nombre de bacs attribués correspond au volume de déchets ménagers produit quotidiennement. Les services techniques de la propreté évaluent ce volume en fonction du nombre d’habitants dans l’immeuble.
Ils prévoient :
10 litres par personnes pour les bacs à couvercle vert (déchets non recyclables)
12 litres par personne pour les bacs à couvercle jaune (déchets recyclables, sauf le verre)
2 litres par personne pour les bacs à couvercle blanc ( verre)Les volumes de bacs les plus courants sont : 120 l, 240 l, 340 l (bacs à 2 roues), 500 l et 660 l (bacs à 4 roues)
Pour en savoir plus, voir le site de paris.fr
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Un nouveau revêtement anti-bruit
Paris sous une neige de plusieurs centimètres, voilà bien longtemps qu'on n'avait pas connu cela. Pour ceux qui n'ont pas lapossibilité de prendre quelques jours de vacances à la montagne, c'est le moment d'en profiter. La neige craque sous les pieds et c'est bien agréable. Et surtout, les voitures, peu nombreuses, roulent très lentement. Neige et vitesse atténuent considérablement le bruit. Paris en "zone blanche" deviendrait vraiment plus calme. -
il va neiger, qui fait quoi ?
En temps normal, avec des chutes de neige modérées et des températures proches de 0° le partage des tâches entre services municipaux et riverains s’établit ainsi :
- Les services de la propreté procèdent au salage préventif des 600 km d’axes prioritaires,voies où passe une ligne de bus, voies rapides (les périphériques), voies dont la pente est supérieure à 5%.
- Les services locaux de propreté dégagent 20 000 points stratégiques pour les piétons dont: 17 147 passages piétons, 324 escaliers, 703 accès aux bouches de métro, 1 933 abris bus, 196 ponts et les emplacements où se tiennent des marchés alimentaires.
- Les autres directions de la ville traitent à l’aide du sel et du sable mis à leur disposition les abords de leurs différents équipements (espaces verts, équipements sportifs, écoles...)
- Obligations des riverains: Au vu de l'arrêté interpréfectoral du 16 juin 1937 (au format pdf)
les riverains, les propriétaires, les locataires ou occupants de boutiques, magasins et de tous locaux ayant immédiatement accès sur la voie publique, ont l'obligation de déblayer devant chez eux : ils doivent dégager le trottoir sur toute la longueur de la façade et sur une largeur allant jusqu’à quatre mètres.Les trottoirs arborés doivent être sablés et non salés.
Une affiche rappelant ces consignes est téléchargeable et imprimable directement ci-dessous. Elle est également disponible auprès du service de la propreté de l'arrondissement.
Télécharger Affiche neige au format PDF (242,4 Ko) [Nouvelle fenêtre]
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Etrange de construire un local polyvalent à peine 6 mois après l'ouverture
Dans le square Alain Bashung, les maçons et les ouvriers sont de nouveau à l'oeuvre. Bétonnière et palissages ont repris du service. Dans le coin le plus à l'est manquait un petit bâtiment. Nous supputons... et nous nous étonnons aussi. Etrange de construire un petit local polyvalent (c'est l'affiche qui le dit) dans un coin du square à peine 6 mois après l'inauguration du square.
Nous ne connaissons pas les tenants et les aboutissants de cette décision, ni les circonstances qui ont empêché la construction de l'édicule au moment de la création de cet espace vert. Toutefois, il nous semble que cela ressemble à un ratage. Le bureau d'études et de conception avait-il été bien renseigné sur les besoins ?
Une autre question nous tourmente : pendant quelques jours la température a un peu chuté. Nous sommes en hiver. Rien de catastrophique, comme tous les ans, l'hiver, pas plus. Or, un panneau indique à l'entrée du square que l'aire de jeu est momentanément indisponible car le sol en est glissant et durci par le froid, et pourrait se révéler dangereux pour les enfants.... On croit rêver. Peut-on raisonnablement penser que dans les pays situés un tout petit peu plus au nord, les enfants sont privés de leurs aires de jeux habituelles sous prétexte qu'il fait froid ??? Si ce type de sol à base de matière souple ne résiste pas au froid, ou tout du moins durci au point d'être plus dangereux que la terre elle-même, et bien, qu'on n'en couvre pas ces terrains de jeux. Les genoux des enfants supporteront bien quelques couronnes de temps en temps. Vivire comporte quelques petits risques, jouer et courir aussi, à leur niveau.
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Des petites modifications autour des ruines de Vano
Nous avons noté l'implantation de poteaux en bois, à l'ancienne, si l'on peut dire, près des façades noircies des anciens magasins de VANO, ravagés par le feu en juin 2011. Le sommet de ces mâts héberge des lampadaires, destinés à éclairer la chaussée et le carrefour.
Dans un premier temps, nous avons pensé à un renforcement de l'éclairage public dans ce secteur favorable aux attroupements - bien qu'ils soient rarement nocturnes selon nos observations - car cette éventualité a été parfois évoquée en réunion publique. Puis à y regarder de plus près :
Une base en mortier a été placée sur la chaussée à quelque distance du trottoir - elle condamne du même coup la piste cyclable - mais elle donne une assise conséquente au lampadaire et à un feu tricolore.
On remarque un peu plus loin sur la photo un deuxième poteau du même genre, assorti du même plot de béton au pied. Les deux lampes semblent devoir remplacer leur homologues fixées aux parois de Vano.
Ce qui nous laisse penser que ces dernières pourraient disparaître prochainement.
Et avec elles, les murs qui les supportent ? Y aurait-il une démolition imminente ???? C'est ce dont il était question dans les informations transmises par le cabinet de Daniel Vaillant quand nous nous en étions rapprochés. Il disait : une démolition avant la fin de l'année; or elle approche à grands pas !
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Que pensez-vous de cette colonne d'informations ?
Pour notre part,
nous ne savons pas quoi penser
de cette technologie de rue,
baptisée colonne numérique intelligente Manu,
en réalité une création de la société Oxialive,
une régie publicitaire qui rêve....
de couvrir les villes d'écrans.
Permettez nous de ne pas partager ce rêve...
(lu dans les Echos du 12 février 2012 et
sur le site de la société en question ici )Voyez-vous même de quoi il s'agit sur cette affiche en cliquant sur le lien INVITATION_MUI_2.jpg
Dans les conseils de quartier proches de la gare du Nord, nous avons souvent entendu la demande récurrente de fournir aux nombreux touristes qui cherchent en vain à s'orienter des indications simples sur la direction de Montmartre. De là à proposer des écrans lumineux - certainement fragiles, sensibles à un certain vandalisme ambiant. Car pour être vus, ces plans doivent être à hauteur des yeux, il nous semble. Rien à voir avec les panneaux perchés sur des mâts qui nous inondent de publicité, mais qui, eux, sont en général à bonne distance des violences urbaines...
D'après le dessin sur l'affiche, les informations occupent un pan de la colonne, peut-être deux... mais parions que les autres côtés nous proposeront des voitures, des soutiens gorges ou des voyages au bout du monde.. Il s'agit de mobilier urbain numérique, un nouveau media publicitaire !
Cette colonne sera-t-elle de nature à satisfaire les riverains du boulevard de Denain qui manifestaient encore récemment contre les clochards installés dans le secteur. Oui, oui, je sais clochards n'est pas politiquement correct, mais ce nom soulève moins de questions et suscite moins de peur que d'autres terminologies. Il est désuet aussi et conserve un peu plus d'humanité que le sigle SDF.
Pour les curieux, rendez-vous au Baroudeur, 12 boulevard de Denain, à 11h30, aujourd'hui jeudi 13, vous y êtes invités par la mairie. Vous nous raconterez ?
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Il y a toujours des rats dans le square Jessaint
Regardez vous-même les motifs de la fermeture pendant un mois du square situé près de la place de La Chapelle :
Nous avions déjà relaté les problèmes que connaît cet espace de verdure du 18e lors de sa précédente fermeture qui s'était prolongée plus longtemps que prévu. (voir notre article de mars cette année)
Nous nous étions promis de suivre le dossier. Rencontrée sur place en mars, une des responsables de la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) nous a appelés pour nous avertir que, malheureusement, le square serait à nouveau fermé, pour un mois, le temps de mettre les pièges annoncés dans le précédent article. Seront-ils suffisamment efficaces pour neutraliser ces bestioles ?
La situation n'est pas simple, car on observe que ce square est utilisé comme espace de rencontre et de prise de repas par des populations très précaires, qui laissent sur place des détritus et les reliefs de leurs repas. D'autres personnes viennent nourrir les pigeons sur la passerelle qui surplombe le square, et le sépare des voies de chemin de fer. Ces amas de riz et de semoule, déversés par sacs entiers sur le pavement attirent outre les pigeons toutes sortes de nuisibles. Et enfin, le campement de fortune qui se situe sous le métro aérien, ne peut pas bénéficier de nettoyage régulier, et favorise lui-aussi la présence des rongeurs. Questionnés sur le problème, le personnel qui gère la déchetterie de la Place de La Chapelle confirme la présence des rats et des souris le matin et le soir, dans le périmètre de leur lieu de travail. Ils apprécient moyennement....
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On a abattu des arbres malades sur la place de la République
Place de la République
Lors de la phase étude du projet de réaménagement de la place de la République, une attention particulière a été portée au devenir des arbres présents sur la place. Tout a été mis en oeuvre pour permettre la sauvegarde d’un maximum de sujets.
Néanmoins, 15 arbres nécessitaient une intervention car :
8 sujets étaient en mauvais état.
7 sujet ont du être remplacés pour rénover l’alignement d’arbres dépérissant sur le trottoir Sud Ouest.
En conséquence, ces sujets ont été abattus entre les 13 et 16 novembre 2012.
De nouveaux sujets seront rapidement plantés à l’emplacement des arbres abattus. Au total, il y aura 23 arbres supplémentaires sur la place à la fin du chantier.L'avis d'information de la Ville ne dit pas la date des plantations. En revanche, on a appris dans la presse, (d'après le Figaro et ses sources), que depuis le 25 novembre, tous les échafaudages devraient avoir complètement disparu. Si vos fenêtres donnent sur la place, envoyez-nous des photos. D'ici, du carrefour Barbès, et malgré notre longue vue, on distingue mal...
Contacts (si vous souhaitez en savoir davantage)
Maître d’ouvrage : Mairie de Paris
Maître d’oeuvre : Direction de la voirie et des déplacements, 6ème Section territoriale
39, quai de la Seine - 75019 Paris
Tél. : 01 53 38 69 00
du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
Relations avec les usagers : Didier Larrus -
Les antennes en question ce soir à la mairie du 9e
Vous avez peut-être lu dans le dépliant de la mairie du 9e l'annonce d'une Réunion publique ce soir à 18h30. Que dit-elle ?
Vendredi 16 novembre à 18h30 - Mairie du 9e - Salle du conseil
La Mairie organise une réunion publique d’information concernant 3 projets d’implantation d’antennes relais de l’opérateur FREE :
- 102 rue de Provence
- 51 rue Saint-Georges
- 37 rue de Bellefond.
La réunion aura lieu en présence de l’opérateur, de l’agence de l’écologie urbaine de la Ville de Paris, de Mao Péninou, adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics, de l’accueil des usagers et du bureau des temps.
Free a répondu positivement à l'invitation de la mairie. Il s'expliquera donc pour les antennes qu'il souhaite implanter dans les trois rues mentionnées ci-dessus. Mais que dire des autres implantations en cours, ou déjà réalisées dans d'autres rues, et par d'autres opérateurs ? Rue de Dunkerque par exemple. Depuis cet été, une pancarte informe de l'implantation d'une antenne sur l'immeuble situé au numéro 38 par l'opérateur SFR. Pour peu qu'on habite dans un étage élévé, on peut voir des antennes d'importances diverses surplomber les toits de Paris... Qu'en est-il de ce projet de mutualiser les antennes plutôt que de laisser chacun des opérateurs construire son propre réseau ? A-t-on bien calculé les conséquences de la baisse du plafond maximum d'émission d'ondes électromagnétiques ? Cette baisse entraîne nécessairement une multiplication du nombre des antennes dès lors que celles-ci sont moins puissantes... Il va devenir difficile d'échapper à un arrosage systèmatique d'ondes plus ou moins inoffensives !
Beaucoup de questions... qui demandent des interlocuteurs crédibles, indépendants et pédagogues si l'on veut rentrer chez soi avec des réponses.