Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : les barrières du marché

  • Circul'Livre : pour pérenniser le partage des livres et des passions !

    Cela fait déjà plus de 6 ans que l'initiative "Circul'Livre" existe dans le 10e. Créée dès 2004 par le Conseil de Quartier Bel-Air Sud dans le 12e, puis lancée par d'autres Conseils de Quartier, cette animation culturelle est désormais présente dans 14 arrondissements parisiens. Le principe ? Mettre gratuitement des livres, estampillés au logo de l'opération, à la disposition des habitants, comme il est rappelé sur le blog de Circul'Livre... et peu de contraintes pour les emprunteurs : on leur demande seulement de remettre les livres en circulation après lecture, soit dans un lieu public, soit en les rapportant dans l'un des points de rencontre définis.

    Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales de mars, Les Amis de Circul'Livre ont interpellé les différentes "têtes de liste" afin qu'ils expriment ou, le cas échéant, qu'ils renouvellent leur soutien à cette animation originale. Vous trouverez la liste des soutiens reçus en cliquant ici. Cette animation a le mérite de contribuer à la culture et de renforcer le lien social pour toutes les générations avec un coût minime.

    circul'livre,livres,culture,loisirs,lecture,lien-social,marché-saint-quentin

     

    Nous nous sommes donc rendus, le dimanche 2 mars, au Marché Saint-Quentin où se tient l'un de ces points de rencontre, comme chaque 1er dimanche du mois. Dans ce marché couvert, Circul'Livre est constitué d'un stand animé par une petite équipe de bénévoles et de passionnés, dont le nombre fluctue entre 5 et 10 personnes en fonction des disponibilités. 

    Circul'Livre,Livres,culture,loisirs,lecture,lien-social

    Une partie de l'équipe, de gauche à droite: François, Christiane, Marie-Christine, Camille, Bernadette.

     

    Dans le marché Saint-Quentin, le stand Circul'Livre ne bénéficie pas d'un emplacement fixe et précisément défini : l'équipe installe le stand où elle le peut, désormais face au nouvel espace de convivialité inauguré en juillet dernier. Cette localisation lui offre ainsi une belle vue d'ensemble sur l'architecture de cet espace et la structure de la grande halle Baltard abritant le marché, et lui assure une certaine visibilité. 

    Circul'Livre,Livres,culture,loisirs,lecture,lien-social

     

    Ces derniers temps, Circul'Livre a paradoxalement quelque peu souffert du renouveau commercial de ce marché couvert - redynamisation que nous avions évoqué dans nos différents articles. Ce succès — et qui s'en plaindrait ? — a attiré de nouveaux commerçants, s'installant dans les quelques stands qui n'étaient pas encore occupés et où l'équipe Circul'Livre parvenait à installer son étal temporaire, à raison de 2 heures un dimanche par mois. Désormais, depuis le début de cette année 2014, les stands sont donc tous occupés. Afin d'entreposer les livres entre chaque 1er dimanche, l'équipe réussissait, tant bien que mal, à les stocker sous l'étal libre dont elle se servait. Compte tenu de l'occupation de tous les stands, elle a donc dû composer avec l'absence d'étals disponibles, parvenant à trouver une solution de fortune pour leur stockage, improvisée dans un petit débarras et commun à plusieurs stands. Mais cette solution est, somme toute, provisoire, car sans accord explicite du gestionnaire et dépendante de son bon-vouloir et de celle des commerçants. Or, en raison du poids des livres, le stockage à proximité immédiate du lieu où se tient l'opération Circul'Livre, est évidemment l'une des clés de son succès.

    Dimanche dernier, l'équipe Circul'Livre a pu finalement, semble-t-il, identifier une solution durable de stockage, qui permettrait de pérenniser son animation : un recoin du marché, peu passant, où pourrait être installé un meuble de stockage, éventuellement financé au titre du budget d'investissement des deux Conseils de Quartier voisins (Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Denis Paradis). C'est dans ce type de situations que le soutien des élus est nécessaire et appréciable : leur soutien sur le papier, comme il est exprimé dans le cadre de la campagne, doit désormais se traduire par un appui concret. Affaire à suivre donc... 

     *    *

    Pour mémoire, vous pouvez également retrouver Circul'Livre :

    Dans le 9e : à l'angle de la rue des Martyrs et de la rue Hippolyte Lebas chaque 3e dimanche du mois, et place Adolphe Max devant le square Berlioz (côté rue de Douai) chaque 1er vendredi du mois.

    Dans le 10e : outre le rendez-vous évoqué au marché Saint-Quentin le 1er dimanche du mois, au Métro Louis Blanc chaque dernier dimanche du mois.

    Dans le 18e : il n'existe malheureusement pas encore de rendez-vous ni de point fixe - plus d'information en cliquant ici.

  • Rencontre avec la commissaire adjointe du 18e

    Nous vous parlions la semaine dernière des problèmes d'occupation de l'espace public sur le boulevard Barbès (article du 20 octobre). Mais ce n'est pas un cas isolé, ce qu'on ne peut que déplorer. Ventes sauvettes les jours de marché, ventes de cigarettes aux entrées du métro Barbès, marché aux voleurs quotidien sur la placette Charbonnière, sans oublier les ventes de médicaments divers... le phénomène s'étend désormais jusqu’au métro Chapelle. Les riverains, même les plus tolérants le disent : trop c'est trop !

    Aussi avons-nous sollicité le commissariat du 18e pour une rencontre et c'est Fabienne Azalbert, commissaire adjointe qui nous a longuement reçus mi-octobre.

     Occupations illicites de l'espace public : quelles actions ?

    Le Plan Sauvette évoqué lors de notre entretien avec Afaf Gabelotaud, adjointe chargée du commerce dans le 18e, nous a bien été confirmé. Mis en place depuis 4 mois, supervisé par le préfet de police Patrice Latron, il donne lieu à des bilans d'étape très régulièrement. Le marché serait une priorité.

    Entrons dans les détails des opérations : des effectifs des 10e, 18e et 19e sont mutualisés avec l'aide de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) dès 7h30 le mercredi et le samedi jusqu'à la fin du marché. Chaque équipe a des secteurs de rues (y compris place de la Chapelle). La DPSP est chargée de gérer l'intérieur du marché. Des saisies de marchandises ont lieu, marchandises qui se retrouvent ensuite dans la benne présente à proximité. Une seconde est positionnée vers La Chapelle. En principe, la situation est sous contrôle jusqu'à la fin du marché. 

    Mais ensuite, les habitants le constatent, les choses se gâtent...

    marché sauvette bd chapelle.jpg

    Un samedi boulevard de La Chapelle

    20161015_151119.jpg

    Un samedi plus tard

    Le trottoir côté métro est impraticable, même punition pour celui côté Louxor et la piste cyclable. Il reste donc la chaussée pour les piétons.

    20161015_151305 (1).jpg

    Sortie du métro côté rue Guy-Patin

    Quant à ceux qui souhaitent prendre le métro, pas facile ! 

    20161019_131502 (1).jpg

     mercredi dernier bien avant la fin du marché! 

    Le problème de la sauvette reste donc entier l'après-midi et plus particulièrement le samedi, car moins d'effectifs et davantage de monde dans le quartier. Lors de notre entretien, nous convenons qu'idéalement il faudrait inscrire des actions dans la durée et pas seulement des opérations "coups de poing". Mais cela semble impossible a priori dans les circonstances actuelles.

    Pour la placette Charbonnière, il serait sans doute judicieux (et urgent) de repenser l'espace. Là, c'est à la mairie du 18e de jouer. 

    Boulevard Barbès, la commissaire confirme qu'il y a bien un report de vendeurs à la sauvette suite à la fermeture de la station Château-rouge. Mais de notre point de vue, pas seulement. De nombreuses verbalisations ont été effectuées pour les ventes liées à la téléphonie sur les trottoirs avec parfois des demandes de fermeture. On en est plutôt aux avertissements. A suivre. Interventions également avec verbalisations en ce qui concerne l'utilisation de micros à l'extérieur des boutiques (nous avons d'ailleurs constaté un léger mieux depuis septembre sur ce point).

    La ZSP est-elle encore active ?

    Action Barbès avait assisté à toutes les réunions de bilan en mairie depuis la mise en place de la ZSP (zone de sécurité prioritaire) en 2012 et avait également plusieurs fois été invitée à assister aux réunions opérationnelles qui se tiennent tous les 15 jours au commissariat. Mais depuis bientôt deux ans, plus rien. Les questionnaires qui avaient été envoyés aux riverains et qui devaient être réactualisés ont eux-mêmes disparu du paysage. Les réunions publiques de bilan sont du ressort de la mairie et les réunions opérationnelles, quant à elles, celles qui nous permettaient d'informer nos adhérents et lecteurs des avancées des opérations menées par la police dans le quartier du ressort du commissariat... Fabienne Azalbert a écouté d'une oreille attentive notre demande et y semble favorable. Là encore, attendons la suite. Notons que la ZSP vit encore avec la mise en oeuvre de nombreuses actions (contrôles de véhicule, liens avec la douane...).

    Pour finir, nous avons évoqué brièvement le sujet de la vidéosurveillance que nous trouvons peu utilisée. Il faudrait pour cela un opérateur derrière chacune d'elles ! a rétorqué la commissaire. Comme dans le 10e, des effectifs supplémentaires sont arrivés dans le 18e, d'autres sont à venir d'ici à la fin de l'année et d'autres le quittent. Pas de chiffres à vous communiquer mais nous apprendrons tout de même que le solde est positif. 

    Pour plus d'informations sur la ZSP voir nos articles du 17 novembre 2012, du 6 juillet 2013, du 6 février 2014, 19 février 2015.

  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Ah, les deux roues !

    Voilà plusieurs mois déjà que la question des deux roues à Paris a émergé dans le débat public, notamment à cause de la multiplication des scooters et autres petits engins motorisés. Le lancement de Vélib’ en juillet et de ses 10 000 vélos qui seront bientôt 20 000 n’a fait qu’augmenter la pression qui a atteint son point culminant ces derniers jours avec, hélas, la troisième personne morte d’accident à Paris pour 2007. Beaucoup de blogs parisiens se sont emparés du sujet qui devient récurrent lors des Conseils de quartier de notre arrondissement. Le Maire de Paris lui-même a cru bon de donner son avis dans un communiqué de presse qui relève plus du justificatif de ses actions que de mesures qui, il est vrai, ne sont pas de son ressort mais de celui du Préfet de Police.

    Le 9ème est particulièrement touché par le phénomène et sans doute faut-il regarder la question en deux volets.

    Le premier volet est clairement celui de la sécurité, c'est-à-dire du respect du code de la route par les deux roues. Quoiqu’on en dise, ce ne sont pas les vélos les plus dangereux en la matière. Certes, descendre la rue des Martyrs à contre sens comme on le voit chaque jour est interdit mais que dire de ces scooters lancés à fond sur les trottoirs des grands boulevards ou bien dans les couloirs réservés au bus, là où on ne les attend pas. Paradoxalement, les récents travaux d’élargissement des trottoirs ne fait qu’accentuer le problème. L’espèce d’acharnement que met actuellement la police a verbalisé les cyclistes est hors de proportion avec la gravité des infractions commises par les scooters, sans compter les nuisances sonores et écologiques que ceux-ci génèrent.

    Le second volet relève du partage de l’espace commun. Un rapide coup d’oeil place Turgot, sur les trottoirs du boulevard Hausmann ou rue de Châteaudun près de la Trinité suffit à comprendre l’ampleur du problème. Il n’est pas jusqu’au moindre poteau de signalisation ou de la plus petite barrière qui ne soit envahi par des deux roues en stationnement, solidement accrochés, souvent en travers et obstruant le passage des trottoirs. Sans compter les épaves !

    Voici quelques photos prises par notre envoyée spéciale au Nord-Est de l'arrondissement.

    f2520c7161e9d88fd095fb359eddae8a.jpgced36858a5acb8a5ff1d4c1b26ee651a.jpg

     

     

     

     

     

     

    c1aa99ada35db0793ac6a6b59af850ac.jpg7d668536d1c5fa8020a9c9cb41dfb4aa.jpg

     

     

     

     

     

     

    Dénoncer ces situations est certes utile mais ne donne pas de solutions. L’adoption d’un « Code de la Rue » comme certains le préconisent va-t-il changer quelque chose ? Cela signifierait que les propriétaires de deux roues seraient prêts à changer de comportement. Pas sûr.

  • Vélorution et masse critique

     

    - Suis-je tombé sur un blog en langue étrangère ? quels sont ces mots bizarres ? vous demandez-vous...
    - Que nenni ! Pas de contrepèterie non plus. Mais une information très sérieuse et d'actualité.

    Action Barbès s'intéresse depuis des années aux problèmes de circulation, à la gestion des flux automobiles dans notre quartier, au sens large, aux conséquences de tel ou tel rétrécissement de chaussée, à l'impact de tels stationnements rotatifs ou non, etc. La pratique du vélo fait partie de ce dossier.

    Nous sommes tombés par hasard sur l'annonce de ces quatre jours (1-2-3-4 juillet 2010) relayée par le site de la Ville. En effet, l'occasion est belle pour promouvoir cette circulation douce, doucissime quand elle est pratiquée dans de bonnes conditions. C'est la qu'intervient la masse critique, un terme emprunté aux sciences, qui vise ici à désigner un nombre suffisant de cyclistes pour que tous puissent circuler dans un climat apaisé qui se révèle sécurisant, y compris pour les moins expérimentés aux déplacements à vélo en zones urbaines.

     


    Convergence2010-3-213cd.jpg

    Le grand rassemblement ludique des cyclistes à l’occasion de la fête du vélo le 6 juin (source : MDB-IdF)

    26 mai 2010 : nous avons encore en mémoire la récente conférence de presse de notre maire sur le lancement du Plan Vélo Parisien. Il y disait bien que le but des double-sens cyclables (dont la mise en service relève d'un décret -applicable dès le 1er juillet 2010) était de faciliter les déplacements des cyclistes dans Paris, de lever les barrières entre Paris et les villes de sa proche couronne, de favoriser les itinéraires sans les détours auxquels oblige une voie en sens interdit, chaque fois que cela est possible, bien sûr, et sans danger pour les uns et les autres. Ce qui, dans de nombreux cas, n'est pas encore très au point, selon les récents commentaires que nous ont faits nos amis cyclistes.

    8 juin 2010 : la Plan vélo est adopté au conseil de Paris à l'unanimité, mais, comme le signale l'association MDB, toutes les bonnes intentions affichées du plan 2010-2014 ne font pas oublier les déceptions, notamment l'absence de la Ville de Paris à la fête du vélo du 6 juin 2010, contrairement aux années précédentes,  ou encore le dossier enlisé d'un local entièrement dédié à la pratique du vélo au quotidien, ainsi que le demandent les associations et qu'elles souhaitent gérer de manière non commerciale.

    Après une lecture plus fine, le Plan Vélo 2010-2014 ne ressemble-t-il pas un recyclage amélioré de toutes les mesures proposées et votées dans les plans précédents ?

    Quand la Ville prendra-t-elle la mesure de l'avancée considérable que représenteraient des déplacements parisiens majoritairement à bicyclette (environnement, sécurité, santé...) ? Quand la masse critique fera pencher la balance économique.

    Soyez nombreux à sortir à vélo début juillet. Regardez ici le programme complet du jeudi 1er juillet au dimanche 4.

     

     



  • Avec l’enceinte de Thiers 1840 : Paris se coupe durablement de ses banlieues

    D'une enceinte à l'autre

    Notre carrefour Barbès et le quartier du même nom, auquel nous avons modestement contribué à donner une existance aux yeux des élus, était au coeur du développement de Paris au moment de la destruction de l’enceinte des Fermiers Généraux et des nombreuses barrières qui en permettaient le franchissement, moyennant l’abandon de quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Il est à cheval sur les faubourgs et les nouveaux quartiers, qui n’étaient quelques années auparavant que la « zone », et offraient des habitations très précaires à des populations venues parfois de loin avec l’espoir de louer leurs bras et de gagner leur pain. La chute de ce mur a largement contribué à la dynamique de la ville. 


    Paris visite guidée #6, Pavillon de l'Arsenal par Pavillon-Arsenal

    (Malgré une tentative auprès du Pavillon de l'Arsenal, on ne saura pas ce qu'a fait Orson Welles, subjugué par la gare d'Orsay... Vous le savez peut-être ? Dites-le nous.)

    Plus tard, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l’effacement de l’enceinte de Thiers, si comme le dit la vidéo du Pavillon de l’Arsenal a constitué une réserve d’espaces verts, n’a pas fait disparaître la coupure avec la banlieue. Aujourd’hui comme hier, d’une autre manière, ce sont ses gares qui relient Paris à sa banlieue. Quand la ville était enserrée dans ses « fortif », les seules percées étaient les lignes ferroviaires. Depuis des décennies maintenant, le boulevard périphérique a repris ce rôle d’isolement de la capitale. L’arrivée de banlieusards en rangs serrés dans les gares parisiennes chaque matin reflètent pourtant la relation étroite et l’interdépendance qui existent entre les deux. Malgré son importance, le flux piétonnier rassure. Les centaines de kilomètres d’embouteillage sur les accès autoroutiers, en revanche, inquiètent…

    paris,10e,voies-ferrées,gare-du-nord

    En dehors des activités contraintes, comme se rendre sur son lieu de travail, le passage des enceintes qu’elles soient dans la réalité ou dans les têtes, a du mal à aller de soi. Il n’est qu’à observer les habitudes des habitants de chaque côté du viaduc du métro, dans notre quartier, comme celles des habitants de Paris ou d’Aubervilliers, pour ne citer que ceux qui nous sont proches. L'attraction vient du centre, du cœur de ville, rarement en sens inverse. Pourquoi dans ces conditions s’étonner que les jeunes des quartiers périphériques préfèrent faire la fête dans Paris, préférent ses bars et ses terrasses ? Les actifs viennent y travailler le jour par milliers en descendant du train ou du RER, les mêmes et d’autres souhaitent profiter de la vie nocturne parisienne… Il sera difficile d'aller à contre courant.

    L’attrait inverse, c’est à dire de l’extérieur sur ceux de l’intérieur, ne s’exerce qu’avec l’âge, l'arrivée des jeunes enfants, le besoin d’espace et de nature… Mais qu’ils atteignent quinze ou seize ans et tout est à reprendre !

  • Sanisette en perdition rue Saint-Bruno (Paris 18e)

    Dans le courant de l'été, on nous a fait remarquer que les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno, du côté de la rue Stephenson, étaient fermées, neutralisées et entourées de palissades qui attiraient les détritus, comme toute emprise de chantier située sur l'espace public au demeurant. Souvent nous regrettons que certains sous-traitants de la Direction de la voirie (DVD) tardent à retirer leurs palissades car inévitablement les recoins qu'elles délimitent, se remplissent d'ordures en tous genres.

    Là, nous sommes tout près de l'église Saint-Bernard, dans le 18e arrondissement. Cette sanisette est très utilisée par les usagers de drogue du quartier et nous sommes vigilants à ce que les seringues abandonnées soient collectées régulièrement par le Smash ou Coordination Toxicomanie qui fait des signalements.

    paris,18e,sanisette,toilettes-publiques,seringues,toxicomanie

    Effondrement de terrain sous les toilettes publiques de la rue Saint-Bruno.

    Devant les portes fermées de la sanisette, les injecteurs n'ont trouvé d'autres solutions que de s'abriter des regards derrière les barrières grises et vertes, laissant à l'occasion là aussi des seringues. On aimerait qu'ils les remettent dans les boites et les jettent dans des collecteurs appropriés, malheureusement il n'y en a pas tout près. Il s'en trouve sur les distributeurs de seringues du bd de La Chapelle et de la rue de Maubeuge. La salle de consommation à moindre risque aurait un rôle à jouer dans ce contexte...

     

    En attendant, nous nous sommes renseignés sur la réouverture de la sanisette. La responsable du Pôle réponse à l'Usager de l'Agence de la Relation à l'usager de la DVD nous a fait cette première réponse le 30 septembre :  

    A la suite de la découverte de l’affaissement du sol, l’entreprise chargée de l’exploitation des sanisettes est intervenue pour sécuriser l’emprise et diagnostiquer le problème. A ce sujet, et comme vous l’évoquez, il ressort que cette partie de voie publique est située au-dessus d’anciennes carrières à ciel ouvert comblées avec du gypse antéludien, ce qui explique le phénomène observé. Il reste toutefois à déterminer l’origine précise de la fuite.

    Afin de poursuivre l’exploration des causes de l’affaissement, l’entreprise doit désormais attendre le retour des documents techniques indispensables pour effectuer la suite des travaux en toute sécurité.

     

    puis la seconde le 5 octobre :

    Lors de la réunion de police récemment tenue sur place, l’entreprise de travaux a signalé que le travail ne se ferait pas sans incidence sur l’arbre à proximité de la sanisette et qu’il était donc souhaitable qu’une protection spécifique de l’arbre soit mise en place.

    Le  Service de l’Arbre et des Bois de la ville de Paris,  seul habilité à intervenir sur les arbres parisiens, a été saisi en ce sens. Sauf contrordre, une fois cette protection réalisée, le chantier ne devrait donc plus tarder à démarrer.

     

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite des événements... jusqu'à réouverture du site.

    paris,18e,sanisette,toilettes-publiques,seringues,toxicomanie

     

  • Nouvelle zone interdite à la circulation autour de l'avenue Trudaine

    Un nouveau Paris Respire dans le 9e dès aujourd'hui

     

    A partir de ce week end, vous pourrez profiter d’une grande zone de promenade libre de toute circulation automobile, chaque dimanche après-midi et jour férié de 14h à 18 (19h l’été) dans le secteur de l'avenue Trudaine.
    C'est la deuxième zone « Paris Respire » mise en place dans l’arrondissement, où les opportunités ne sont pas légion, rues pentues, zones de grande chalandise, ou de trafic automobile supposé impossible à détourner.
    Lors de la réunion en mairie du 9e en mars dernier, les élus avaient proposé deux périmètres possibles : aidés par un sondage sur le site de la mairie, ils ont finalement décidé d'opter pour le plus grand périmètre proposé. (voir le plan ci-dessous).

    1218475935.jpgUne grande zone de promenade sera libre de toute circulation automobile, chaque dimanche après-midi et jour férié de 14h à 18h (et jusqu’à 19h l’été) dans ce quartier de l’avenue Trudaine, déjà relativement calme.

    Piétons, rollers, vélos, sont les bienvenus. Nous souhaitons toutefois que chacun sache respecter l'autre.

    Pour les riverains, il est prévu qu'ils puissent accéder à leur domicile en présentant  la carte grise du véhicule aux entrées de la zone. Libre accès est laissé également aux véhicules d'urgence.

     

    paris,respire,trudaine,zone,circulation

    Si l'on devait malgré tout marquer sa différence dans la satisfaction globale qui semble accueillir le projet, ce serait pour dire que nous regrettons la mobilisation de personnels de police ou assimilés que ces zones nécessitent. En effet, ces périmètres de libre circulation piétonne ne sont respectés qu'à condition d'en interdire l'accès, non pas seulement par des barrières amovibles mais par des agents de surveillance de la Ville, de surcroît en horaire du dimanche ou de jours fériés. Or, il est bien d'autres tâches en ville qui demandent la présence de ces personnels, dont on ne peut augmenter les effectifs en période de vaches maigres. Il faut faire des choix. Ici, le choix, cela a été de pacifier et de sécuriser les abords de l'avenue Trudaine...

    Dans le même esprit, c'est à dire la sécurité et la prévention, pourquoi ne pas fermer la même avenue Trudaine au droit du lycée Jacques-Decour, toute l'année et de jour comme de nuit. Les accès sont préservés jusqu'au niveau de la rue Rodier d'un côté et jusqu'à la rue Bochart de Saron de l'autre. Cette neutralisation supprimerait tout risque au niveau de l'etablissement scolaire et ne contraindrait pas beaucoup la circulation automobile, qui peut encore aller d'ouest en est par le boulevard de Rochechouart et d'est en ouest par la rue Condorcet. A méditer.

  • Est-ce vraiment un travail bien fait ?

    Marché de Barbès du mercredi matin, vers 10h30. Pas de foule insurmontable ce matin et pas de marchés à la sauvette autour de la station de métro... (?), en revanche des camions sur les trottoirs le long de Lariboisière comme d'habitude, mais finalement on ne peut même pas leur en vouloir, tant ils sont nombreux et les places qui leur sont dévolues rares ou déjà occupées. Elisabeth Carteron, présidente de notre association, l'a fait remarquer à l'adjointe chargée du commerce et de l'artisanat notamment à la Mairie de Paris, Olivia Polski, lors de la présentation dans le 18e du contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier. Nous y reviendrons dans quelques jours. 
    20160102_115513_2.jpg

    Le long de l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, séparateur de piste cyclable en partie disparu.


    En arrivant, nous longeons les stands par l'extérieur pour éviter le goulot d'étranglement des clients au début de l'allée centrale, aux abords de la quincaillerie. Mais quel est ce tas de terre qui s'étale entre la chaussée et le stand du soldeur de crémerie (en globalisant car il vend des produits très divers...) ? Terre fraîchement retournée ou déversée. On dirait que la charrue du laboureur est passée par là. Et non, vous n'y êtes pas. On a replanté un jeune arbre là même où son ancien avait été découpé sous nos yeux lors d'une marche exploratoire avec le maire du 10e l'an passé (voir notre article du 29 avril 2015). L'arbrisseau s'élève à environ 3 mètres au-dessus du sol. Son pied est au centre du carré habituel — il y aurait beaucoup à dire sur ces encadrements réalisés en bordures de granit il y a quelques années, ils sont autant d'embûches à ras du sol pour les nombreux piétons et clients du marché — , mais il disparait sous une masse de terre non tassée, très importante, qui a tendance à se disperser au gré des passages car aucun cadre ne vient limiter cette masse. Seuls deux piquets de section ronde hauts d'un mètre et demi environ flanquent à bonne distance le jeune tronc. Cela semble signifier que la structure n'est pas terminée, manque de temps peut-être ? Pourtant quand on sait ce qu'est le marché de Barbès, ses excès et ses débordements, il aurait été judicieux de prendre des mesures pour que les "tuteurs" ou les protections de la toute jeune plantation soient terminés avant la tenue du marché.

    20160106_104340.jpg

    Au lieu de cela, la terre est plus ou moins étalée, la boue gagne du terrain, les déchets végétaux (mais pas que...) s'y ajoutent, le tableau habituel en somme. Nous connaissons déjà la réponse de la Direction des parcs et jardins si nous allions jusqu'à l'interpeler : la terre au pied des nouvelles plantations a besoin de se tasser, c'est pourquoi il apparait aux yeux de l'amateur que la quantité est trop importante. Mais que nenni, au bout de quelques mois le niveau sera le même qu'alentour. Oui, sans doute. Mais en attendant, les abords du marché sont impraticables, sales, donnent l'impression d'un manque d'entretien.  Peut-être ne serait-il pas impensable d'ajouter de la terre quand le pied d'arbre se creuse au terme de quelques semaines...

    Nous avons encore en mémoire la triste histoire des pieds d'arbres du bd de la Chapelle dans le prolongement de la placette Charbonnière, entourés d'un pavage incertain et particulièrement impropre au cheminement piéton et cela pendant trois ans (Voir notre article du 12 février 2014). Chat échaudé craint même l'eau froide, à Barbès comme ailleurs !

     

  • Action Barbès répond aux habitants du quartier

    Notre article du 24 novembre sur la situation dégradée à Barbès a suscité de nombreuses réactions et témoignages tant sur notre blog que sur notre page Facebook (plus de 1 600 visites). Nous avons la certitude que ces commentaires sont lus tant par les élus que par les institutionnels concernés. Cependant, nous tenons à préciser ici que ces diverses occupations illicites de l'espace public sont du ressort de la préfecture de police. La preuve en est, la lettre envoyée par les maires des 10e et 18e, Rémi Féraud et Eric Lejoindre, au Préfet de police de Paris.

    paris,paris 10e,paris 9e,paris 18e,louxor,brasserie-barbès,ventes-à-la-sauvette

    paris,paris 10e,paris 9e,paris 18e,louxor,brasserie-barbès,ventes-à-la-sauvette

    De notre côté, nous avons initié une réunion entre Action Barbès et les deux maires concernés, réunion à laquelle seront présents des représentants de l'association ainsi que le directeur du Louxor et le patron de la brasserie Barbès.

    Pour répondre plus précisément aux nombreux lecteurs qui ont réagi sur le blog (mais aussi pour l'ensemble des lecteurs), rappelons que nous sommes une association qui informe, qui réfléchit, qui trouve parfois des échos auprès des services et des élus, mais pas dans la précipitation, ni dans la colère.
    Nous avons depuis des mois, voire des années, informé que la situation des commerces, des flux de piétons, des ventes illicites, de la propreté, dans ce quartier posait problème. Le Comité de pilotage Barbès a été créé pour cette raison, et certaines solutions en sont nées, plus ou moins efficaces, nous l'admettons. Actuellement, d’autres faits sont venus se greffer, comme la fermeture de la station Château rouge.

    Depuis les dernières municipales, nous cherchons à mettre sur rail la "Promenade Urbaine", de Barbès à Stalingrad, c'est une façon de lutter contre les occupations anarchiques de l'espace public. Elle apportera des mieux en proposant un usage plus élaboré du tronçon sous viaduc.

    Ce qui, à court terme, va changer, au moins temporairement, c’est le déplacement du marché de Barbès pendant un an. Mais ne nous y trompons pas, cela signifie un déplacement du problème. L’étalement des ventes au sol deux fois par semaine est lié au grand nombre de clients potentiels qui font leurs courses au marché. Si ce n’est pas le cas, attendons-nous à ce que les marchés de la misère s’installent tous les jours. Et dans d’autres quartiers aussi.

    Plus d'informations la semaine prochaine... 

  • Un toilettage bien nécessaire autour des pieds d'arbres du bd de La Chapelle

    S'il nous était permis de donner un conseil aux sections territoriales de voirie de nos arrondissements du 10e et du 18e, ce serait de ne pas attendre que les plaintes des habitants et des commerçants s'accumulent sur le bureau, mais plutôt de programmer un comblement régulier des pieds d'arbres. Particulièrement pour les arbres situés sur les promenades — les boulevards ou les avenues — très fréquentées, ou comme dans notre cas, pour les arbres qui longent un marché découvert. 

    paris,18e,marché-barbés,marché-de-la-chapelle,pieds-d-arbres

     

    En effet, le dernier passage des autorités aux pieds de ces arbres datent du printemps 2011 (notre article de l'époque

    paris,18e,marché-barbés,marché-de-la-chapelle,pieds-d-arbres

    A l'époque déjà, notre association bataillait avec nos interlocuteurs de la mairie du 18e pour que des mesures soient prises pour le confort des commerçants et de leur clientèle. La disparition progressive des grilles d'arbres, dans certains quartiers, a eu pour conséquence différentes nuisances selon que le trottoir est soumis à un fort passage ou non. Là ce serait plutôt les caisses de fruits et légumes qui creusent les cuvettes auprès des arbres du sous viaduc. Le passage des transpalettes aussi. Quelles qu'en soient les causes, les cuvettes se creusent, se remplissent d'eau lors des lavages ou des pluies, puis de détritus.... qui nagent dans ces marigots malodorants (n'oublions pas les pisseurs au nombre des nuisances !).

     Lors d'un dernier comité de pilotage Barbès, écoutant la demande des associations pour le boulevard de la Chapelle, le maire du 10e, Rémi Féraud, a étendu cette demande aux arbres du haut Magenta, qui souffrent aussi de la fréquentation intensive de cette voie. Différentes expériences ont été tentées là dont aucune n'a été vraiment convaincante. Nous n'avons pas encore pu constater si ces remises en beauté sont en cours, prévues, ou déjà réalisées. N'hésitez pas à nous envoyer des photos, si vous passez par là.... 

    En revanche, nous avons reçu des nouvelles du terre-plein central sous le métro aérien, là où des agents obturaient les douilles (trous dans le bitume qui permettent de fixer les structures des étals du marché) tant celles de l'allée centrale que d'autres. Nous ne sommes pas bien informés pour le moment, juste un constat illustré par des photos qui nous sont parvenues...  donc nous vous en dirons plus à la rentrée sur les transformations potentielles de notre marché. 

  • Petits coins de détente (suite)

    Square d'Anvers

    medium__anvers.jpg







    Il faut redécouvrir le square d'Anvers ! Blotti entre l'avenue Trudaine et le boulevard de Rochechouart, son aménagement a manifestement fait l'objet d'un soin particulier. Entre le kiosque à musique et les aires de jeux pour les enfants, il est comme un labyrinthe de verdure, très ensoleillé et calme.
    Avec ses presque 400m², le square d'Anvers est le plus grand espace vert de notre arrondissement. La place, d'abord appelée place Turgot, fut achevée en 1871 et le square lui même en 1877. Le kiosque à musique date de 1881. Depuis quelques semaines se tient là tous les vendredis de 15h à 20h un marché ouvert, un des rares de l'arrondissement.
    medium_anvers_2.jpgmedium_anvers.jpg







    Le square d'Anvers est aussi un lieu d'expression :

    medium_dscn0555.3.jpg