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Rechercher : les barrières du marché

  • Quels usages pour la Promenade urbaine?

    La salle était presque pleine pour assister à la présentation des possibles usages de la Promenade urbaine. Plusieurs habitants du 10e avaient fait le déplacement, sans doute les plus motivés. A la tribune, les maires des 10e et 18e, un représentant pour le 19e, la responsable de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

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    Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par la fin puisque nous avons appris que le rapport d'activités de l'agence AAA promise pour fin janvier était enfin en ligne. Et surtout, que l'enveloppe budgétaire de 650 000 € annoncée et prévue pour la concertation et la mise en œuvre du projet, et donc destinée à cette agence, sera réduite à environ 170 000€. Le solde permettra d'alimenter en partie le budget pour l'éclairage du viaduc. Une bonne nouvelle pour Action Barbès et les deux autres associations (Sos La Chapelle et Demain La Chapelle) qui se battaient depuis un an pour que la ville cesse le partenariat avec AAA (voir notre article d'avril 2017). Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous avons appris qu'enfin une étude était à l'ordre du jour pour envisager une seconde sortie à la station de métro La Chapelle. Comme quoi les mobilisations peuvent servir à quelque chose.

    Pour autant, même si les lignes ont un peu bougé, on ne sera pas vraiment dans une promenade urbaine comme nous l'avions imaginée en 2013. On savait que le parcours était complexe et une continuité difficile à mettre en œuvre. Aussi, il faut admettre qu'on est davantage dans une juxtaposition d'équipements.

    Les propositions de la Ville

    Voirie

    En premier lieu, il faut savoir que les travaux de voirie qui devaient commencer en avril, à partir du carrefour Barbès, sont repoussés. En effet, ils sont conditionnés par les travaux de rénovation de la RATP, travaux qui ont pris un peu de retard. On nous a annoncé un démarrage pour juin. Il n'y aura finalement pas de piste cyclable sur le trottoir côté 18e suite à la concertation avec des associations de cyclistes. Elle restera à 1,60m de large. Le trottoir côté 10e boulevard de la Chapelle vers le théâtre des Bouffes du Nord sera élargi.

    Calendrier des travaux de voirie

    Juin-octobre 2018 - Tronçon Barbès-Tombouctou

    Octobre-décembre 2018 - aménagement du carrefour Tombouctou-Maubeuge

    Novembre 2018 à juillet 2019 - tronçon Chapelle-Stalingrad

    Mai-juillet 2019 - tronçon carrefour Tombouctou-Chapelle

    Les usages proposés

    Quatre axes ont été retenus: activités sportives, activités artistiques et culturelles, agriculture urbaine et végétalisation, activités économiques.

    Côté sport, un projet a été défini par la Direction de la jeunesse et des sports avec l' association du 19e Meltin'Club. Les terrains grillagés et fermés actuellement sous le viaduc vers Stalingrad seront rénovés pour accueillir du basket mais aussi d'autres sports, pour permettre une mixité d'occupation. On a entendu boxe et musculation. Les espaces devraient être sécurisés grâce à diverses animations et une vigilance exercée sur les nuisances possibles pour les riverains. Pour ces espaces, à court terme, on déposera un revêtement gomme pour une utilisation éphémère et, à moyen terme, on envisagera un embellissement du grillage. Puis, à long terme (compter un an et demi à deux ans), on ouvrira des espaces rénovés (deux terrains décentralisés côté 19e pour laisser un large passage). Des expositions photos pourraient être installées. Ces propositions n'ont pas fait l'unanimité mais semblent intéressantes si les lieux sont correctement gérés. Encore que la question de lieux de sport proches de la pollution des voitures et du bruit du métro se pose. La prudence s'impose donc.

    La suggestion d'un espace de glisse sur le pont Saint-Ange a, quant à lui, été plutôt défavorablement accueilli. Certes, il n'y a pas de riverains proches mais l'idée avancée d'en faire un lieu mixte avec pourquoi pas un espace d'exposition est totalement incongrue. Qui aimerait se rendre à une exposition avec un bruit assourdissant en fond sonore ? Franchement... Par ailleurs, nous avons fait remarquer que les espaces de glisse sont quasiment exclusivement masculins. On peut le regretter, mais c'est ainsi aujourd'hui. Et la place des femmes sur l'ensemble de la promenade a été évoquée à plusieurs reprises dans la salle.

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    La photo ci-dessus a été prise rue Léon-CLadel dans le 2ème arrondissement un samedi après-midi. Il ne manque que le bruit.

    Pour la culture, une responsable de la direction des Affaires culturelles de la Ville avait été invitée. Elle a insisté sur l'importance de l'offre culturelle. Mais encore ? On a entendu parler d'art urbain et d'une association du 20e ,"Art Azoï", qui interviendrait sur le parcours : de façon temporaire sur les murs de Lariboisière (Action Barbès a reproposé un tel projet cette année dans le cadre du budget participatif), et aussi sur les murs sous le viaduc (gageons qu'obtenir l'accord de la RATP ne sera pas aisé). Nous retenons une bonne idée (proposée également par Action Barbès depuis des années) pour des expositions photos sur l'histoire du quartier et le patrimoine de la ligne 2. On s'en réjouit donc. Une ludothèque pourrait trouver sa place dans le square Louise-de- Marillac. Les Arts de la rue seraient aussi mis à l'honneur. Les lieux culturels seront sollicités et le Point Ephèmère situé au bord du Canal Saint-Martin proposera des manifestations. Des pistes intéressantes donc, mais encore rien de bien précis.

    La Direction des espaces verts a ciblé des lieux à végétaliser, et particulièrement le pont de la Chapelle qui a l'avantage d'être bien exposé à la lumière. Ce serait donc un lieu favorable à la culture hors sol. Un projet, suivi par des professionnels (une nécessité a précisé la maire du 10e) pourrait donc être élaboré avec des plantations en bac. On approuve. Adieu palettes !

    Pour le marché, nous savons que le site est contraint mais nous avons noté que l'espace de convivialité figure bien sur les plans projetés. Pour autant, un plan n'est pas la réalité et nous devons rester vigilants.

    Enfin, des kiosques pourraient être installés sur le parcours et proposer différentes activités. Là encore, rien de précis.

    A noter que la piétonnisation du pont de Jessaint, proposée lors de précédentes réunions, a été abandonnée car elle nécessitait des modifications de sens de circulation, entre autres rue Jean-François Lépine (une hypothèse mal accueillie par les habitants de la rue) et a été jugée trop coûteuse.

    Les réactions dans la salle

    L'association SOS La Chapelle reconnaît être particulièrement déçue et regrette l'absence de liens avec les espaces culturels du parcours et de projet global. Alexandra Cordebard reconnaît qu'on ne voit pas encore la cohérence globale mais qu'on avance. Demain La Chapelle apprécie qu'on se rapproche de l'idée de départ du projet avec une bonne place pour l'art et la culture. Mais, comme Action Barbès, elle déplore le projet de terrain de glisse qui crée une rupture sur le linéaire. L'éternel problème de la propreté est évidemment revenu dans les débats. Comment cette promenade sera t-elle entretenue ? "Les nouveaux aménagements de l'espace permettront plus facilement aux agents de passer et donc de nettoyer" a répondu le maire du 18e arrondissement. Mais il faudra aussi que le mobilier urbain soit correctement entretenu ! Nous sommes une fois de plus intervenus sur l'état déplorable des armoires électriques (entre autres) qui jalonnent le parcours.

    L'adjoint chargé de l'urbanisme, Michel Neyreneuf, a repris un problème qui nous est cher : celui des barrières sous le viaduc à l'emplacement du marché, barrières sans cesse cassées, rarement réparées, puis à nouveau vandalisées et qui a pour conséquence de permettre aux véhicules d'y stationner en toute impunité. Il semblerait qu'enfin la ville de Paris ait pris la mesure du problème pour chercher des solutions viables de fermeture. En effet, Cécile Lagache responsable à la DVD a précisé qu'un marché public pour des bornes rétractables avec commandes à distance était à l'étude. Mais ne crions pas victoire trop rapidement car il n'est pas certain que l'espace marché en bénéficie...

    Autre point qui continue à fâcher, celui du maintien de la déchetterie. La ville ne veut pas entendre parler de sa suppression car elle la juge indispensable. "Pourtant, voilà des semaines qu'elle est fermée sans que cela semble poser problème !" s'est exclamé un habitant.

    On peut déplorer de ne pas avoir obtenu d'informations sur le choix des éclairages de mise en valeur du viaduc. Seule information glanée : le budget total alloué pourrait atteindre 5 millions d'euros.

    Par ailleurs, on nous avait annoncé que la présentation projetée était déjà en ligne le jour de la réunion publique, ce qui n'est toujours pas le cas au jour de parution de notre article!! Nous ne pouvons donc pas vous faire partager le lien vers ce document, utile pour mieux comprendre les projets.

    En conclusion, les maires des 10e et 18e ont assuré qu'ils seraient exigeants et vigilants. On espère donc qu'ils tiendront parole.

  • Des messages alarmants

    Nous recevons de temps en temps des messages d’inconnus du quartier qui nous connaissent malgré tout, à travers une participation à une réunion en mairie ou à un conseil de quartier, ou encore grâce à un surf sur internet qui les a conduit sur notre blog.

    Pas même adhérents, pas même voisins proches, mais animés du besoin de dire ce qu’ils pensent de la situation, de leur environnement, le dire à des personnes qui les entendraient, témoigner que parfois trop, c’est trop, y compris quand on est conscient que rien n’est simple, que les causes du mal sont complexes, que les solutions sont difficiles à mettre en œuvre.

    Ce lundi, nous avons reçu un long message de ce type. Ce n’est pas le premier. D’autres ont porté davantage sur la propreté, les tags, les vendeurs à la sauvette. Nous avons toujours répondu et relayé vers les élus, en ajoutant les compléments d’information dont nous disposions, en regroupant les témoignages pour leur donner plus de poids. Cette fois, le message se concentre sur la situation aux abords de l’Hôpital, à la sortie de la gare du Nord, côté rue de Maubeuge, et au cheminement rue Ambroise Paré. Une zone précise où se concentrent un marché de la drogue et les allers et venues des usagers, vendeurs et acheteurs de substances illicites.

    Coïncidence ou téléscopage de deux constatations : nous avions prévu de réagir à une invitation de la mairie de Paris, à travers sa Mission de prévention des toxicomanies – DASES,  à participer à une conférence sur les salles de consommation à moindres risques qui avait lieu le mercredi 5 octobre au Salon des arcades de l’Hôtel de Ville. Notre article est en ligne sur le blog à la date du 6 octobre. Le message de notre interlocutrice est ici ci-dessous : elle nous a autorisés à le diffuser.

    Je sais bien que ça paraît chaque fois un peu mesquin de s'inquiéter de son bout de chez soi, mais allez, je vais passer outre cette réserve et râler un bon coup sur mon bout de chez moi.

    En l'occurence, mon lieu de passage quotidien, journalier, et qui, s'il ne fut jamais buccolique, devient franchement sinistre et glauque.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionLa rue Ambroise Paré que j'emprunte depuis plusieurs années, contre laquelle je râle et peste au gré de sa saleté et de sa puanteur : de l'angle avec la rue Guy Patin et son urinoir sauvage - à noter que le bitume est brulé par les coulées d'urine ; depuis plusieurs semaines y est aussi abandonnée une barrière, allez comprendre pourquoi – jusqu'à l'entrée du RER rue de Maubeuge – idem pour les odeurs avec en prime la crasse, les poubelles non ramassées, en hiver les éclairages défaillants, les changements incessants de sens de circulation.

    Itinéraire de semaine. Il existe une variante possible le week-end, pire en crasse et odeur, le passage par les marches qui conduisent à la Gare du Nord, coté taxi.

    La mairie que j'avais interpelée à ce sujet il y a déjà 1 an – quand les algecos des chantiers de la Gare occupaient les ¾ du trottoir Maubeuge obligeant les piétons à s'enfiler les uns derrière les autres entre crottes de chien, cheminées des parkings, sans ampoule au lampadaire – la mairie donc me répondait que vivre à coté des gares avait quelques inconvénients ! Pertinent...

    Avec un certain fatalisme, j'observe que la propreté est un combat ardu quoiqu'entreprenne la mairie. Alors, j'enfouie mon nez dans mes cheveux et je passe.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionNon, ce qui m'inquiète, c'est les morts-vivants comme j'ai entendu les nommer une concierge de la rue Ambroise Paré. En 5 ans de temps, la rue est devenue un marché régulier où il y a de plus en plus de monde et toute la journée. La semaine dernière, à 8h du matin, j'ai vu deux gamines se précipiter au lieu de rassemblement, là, devant l'entrée des bureaux de la SNCF et interpeller les gens en quête de leur vendeur. Ca m'a plombée.

    Alors certes, jusqu'à présent, une certaine organisation des trottoirs réserve celui coté SNCF au marché, l'autre, coté Lariboisière, aux piétons. M'enfin, le marché a vraiment la côte : un seul trottoir va finir par faire juste. Certes aussi, je n'ai assisté à aucune violence visible, à aucune intimidation, si ce n'est des gens abimés et paumés (il y a eu meurtres quand même en 2009). Mon sentiment est que ce coin est lâché, abandonné ; en dehors de l'association Gaia régulièrement présente avec son bus (dorénavant 2 à 3 fois par semaine), aucune présence de personnes, pas de flics ou si peu que ça compte pour du beurre (la dernière fois où j'ai vu des uniformes, ils mettaient des PV aux véhicules ; c'est sûr qu'en matière de contrôle de la toxicomanie, c'est efficace !) : c'est là, que ça y reste ! Après tout, une partie de la rue est occupée par l'hopital et des bureaux, d'où moins de riverains, donc moins de protestations...

    Doit-on être fataliste là aussi ? Il y a des consignes pour éviter ce secteur et les remous qu'une intervention policière pourrait créer ?

    Il est impossible de décourager l'incrustation de ce marché dans ce bout de rue bien moche déjà ?

    Voilà...

    Merci si vous pouvez d'une manière ou d'une autre relayer l'info qu'il existe rue Ambroise Paré un marché de la dope qui s'incruste.

    Par ailleurs, la semaine dernière avait lieu une réunion du conseil de quartier (C.Q.) Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (lien vers le site des CQ du 10e). Le thème principal en était le logement dans le 10e, quels constats et quels enjeux ? Toutefois les animateurs, juste après leur présentation des règles du conseil de quartier, ont demandé au représentant de Coordination toxicomanie de faire un point, comme un retour sur le dernier CQ, en avril 2011 consacré à l’errance entre les deux gares, de rappeler ce que sont les Caarud, de dire aux habitants comment leurs animateurs travaillent dans ce secteur. Et surtout comment ils espèrent pouvoir intervenir différemment à l’avenir. Le projet est de reconquérir un territoire. C’est bien de cela dont il s’agit en effet. Les trois médiateurs qui interviennent près de l’Hôpital, autour du dispositif de distribution de seringues, situé rue de Maubeuge, avec le bus Gaia stationné à proximité, ont pour mission d’accompagner le processus de réduction des risques mais également de mener une médiation sociale. Sur cette emprise SNCF, à la sortie du parking Vinci, près du distributeur, entre l’entrée de l’Hôpital et les quelques commerçants de la rue, la situation est préoccupante – comme en témoigne si justement le message de notre correspondante -. Il faut certes recréer des liens entre les habitants qui désespèrent de la situation dans leur rue, contacter les commerçants, les gardiens d’immeubles, sensibiliser les riverains. Mais il faudrait réellement faire pression sur le législateur pour qu’il se montre moins obtu face à des solutions expérimentales. Seule une opinion publique – et donc un électorat potentiel – est en capacité de faire avancer les choses. Encore faut-il que l’information cherche à l’atteindre. Que la communication ne se limite pas à informer des publics déjà convaincus. C’est déjà ce que nous écrivions jeudi.

    Les expériences réalisées dans des villes comme Bilbao, Rotterdam ou Vancouver, qui faisaient l’objet de cette conférence (lien vers le programme en pdf),  montrent qu’une autre approche est possible. Une approche qui tente de rendre un peu de dignité aux usagers des drogues et un peu de tranquillité aux riverains de ces zones où se concentrent les problèmes. C’est maintenant dans les quartiers qu’il faut apporter ces vidéos, projeter ces documentaires édifiants, faire venir les chercheurs et les médecins. Ne tardons pas. Même les meilleurs fatiguent.


  • ZSP élargie: on continue

    Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, les associations et collectifs sont désormais nombreux autour de la table pour les réunions mensuelles de la ZSP élargie au commissariat du 20e arrondissement. De ce fait, le temps de chacun est un peu compté mais, malgré cela, cette dernière rencontre a duré près de 3 heures !

     

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    Cette fois, la mairie du 10e n'avait pas été oubliée et était représentée par Stéphane Bribard, élu chargé de la prévention et de la sécurité. Pas d'élu côté 18e, seule la directrice de cabinet du maire, Judith Hervieu, était là. Pour les services et les institutionnels, pas de changement (voir notre article du 16 avril).

    Quelques chiffres

    Jacques Rigon, chef de district, a confirmé la baisse  de 11% de la délinquance (- 4% pour celle de voie publique) avec une bonne tendance sur les secteurs Lariboisière et Chapelle-Pajol. A noter, une baisse de 24% des cambriolages, ce qui est très important et à contre-courant de la tendance parisienne. Les actions se poursuivent contre la vente illicite de cigarettes avec, pour le mois d'avril, 267 procédures simplifiées de saisie-destruction, 87 interpellations et 163 arrestations par la Force légère d'intervention ciblée (Flic). Pour les ventes à la sauvette, on a procédé à 897 saisies et 10 tonnes de marchandises sont parties à la benne. Pour des faits de délinquance, 261 arrestations ont eu lieu : pour vol, vol à la tire (dont 30 avec violence), 52 pour recel et 69 pour possession et revente de stupéfiants. Pas moins de 55 opérations spéciales dont 16 avec la DPSP ont été menées.

    La DPSP continue ses actions de verbalisation mais principalement sur la ZSP historique (Château Rouge et Goutte d'Or) avec 40% de PV pour dépôts sauvages et 20% pour jets de mégots, et de très nombreux PV pour stationnements gênants. Pour la première fois, un représentant de la DPSP 10e était présent. Il faut savoir que la circonscription créée regroupe également les 8e et 9e arrondissements. De l'aveu même de ce représentant, le personnel n'est pas au complet et donc les actions limitées (50 PV depuis février...) pour le secteur Lariboisière. "Le 10e mériterait à lui seul une circonscription" a t-il conclu. On notera donc un écart certain entre les annonces faites par la Ville fin 2017 sur la nouvelle brigade des incivilités et la réalité sur le terrain.

    Pendant la période du ramadan, un dispositif particulier, déjà testé l'an passé par le commissaire Jacques Rigon, est mis en place. Valérie Goetz, commissaire du 18e arrondissement en a détaillé les mesures. Il y a en fait un double dispositif avec la prévention d'actes terroristes sur les lieux de culte d'une part, et une vigilance nécessaire du fait des très nombreuses familles qui viennent se ravitailler en gâteaux et autres denrées liées au ramadan, d'autre part. Et il ne faut pas oublier que cette foule attire également un nombre croissant de délinquants avec plus de trafics et plus de vols à la clé. Cette année, les emprises du chantier RATP ne vont pas faciliter les circulations piétonnes. Il a été décidé de supprimer les places de stationnement situées entre le carrefour Barbès et la rue des Islettes pour éviter notamment des vols à la portière. Tolérance zéro pour les ventes sur le trottoir du boulevard de la Chapelle pour les commerçants mais aussi pour les vendeurs à la sauvette. Par contre, et c'est le dispositif testé, on tolère des ventes de denrées alimentaires sous le viaduc, souvent organisées par des femmes et, surtout, on les encadre par une présence policière. On veille à ce que les lieux soient rendus propres et un service de nettoyage de la Ville prend le relais. On pourra faire un bilan le mois prochain.

    Les points principaux abordés par les associations

    Du côté de la rue Riquet, les tensions semblent s'apaiser et la DPSP annonce des renforts de correspondants de nuit. Sur le secteur Chapelle, il y a aussi du mieux en journée mais les affaires reprennent en fin d'après-midi avec de très nombreux vendeurs à la sauvette, des personnes alcoolisées et... des bagarres. L'association SOS La Chapelle demande donc une vigilance accrue le soir et les week-ends. L'algeco situé sous le viaduc au niveau de la rue Philippe de Girard n'est toujours pas enlevé, malgré les promesses de la mairie, il génère des nuisances olfactives (on se doute pourquoi) et encourage les dépôts de toute nature. Le problème des distributions alimentaires rue Pajol n'est toujours pas réglé ; il faut préciser que certaines associations refusent d'entrer dans le dispositif mis en place par la Ville. De l'autre côté du viaduc, Demain La Chapelle est également confronté aux problèmes d'alcoolisation. L'association demande que des contrôles soient effectués auprès des commerces, que ce soit au niveau sanitaire ou encore sur la dégradation des façades d'immeubles. C'est le rôle de la Direction de l'urbanisme (et nous savons d'expérience que l'efficacité n'est pas au rendez-vous !).

    L'association de commerçants créée récemment est désormais très présente dans les différentes réunions. Et, une fois de plus, elle tire la sonnette d'alarme sur le secteur Goutte d'Or avec les trafics qui gangrènent le quartier et qui rendent la vie impossible. "Les commerçants sont à bout" s'est exclamée la représentante de l'association. Elle regrette également qu'une réunion pour préparer la période du ramadan n'ait pas été organisée. Trop de ventes ont lieu n'importe comment, alors comment le faire admettre aux commerçants qui respectent la législation ?

    Sur le secteur Marcadet, on note une amélioration, mais évidemment les ventes illicites se déplacent. A Château Rouge, La Vie Dejean souhaite avoir un peu de calme pendant l'opération "Paris Respire" du samedi car les animations sont très bruyantes. Du côté du respect des horaires de livraison, pas de changement. Pour le collectif des riverains du boulevard Barbès, les occupations sur les trottoirs et devant les immeubles se prolongent désormais le soir, et dérangent. Ce à quoi Valérie Goetz répondra que l'éviction n'est pas une notion juridique.

    Dans le secteur Lariboisière, le collectif de riverains, opposés à la salle de consommation, constate bien la présence policière accrue. mais déplore notamment que le problème des entrées de parking ne soit toujours pas réglé. L'association Vivre Gares du nord et de l'est  (qui avait demandé précédemment l'extension de la ZSP vers la rue d'Alsace et les squares Cavaillé-Coll et Alban Satragne et ne l'avait pas obtenu), pense désormais que la ZSP élargie se fait au détriment des autres quartiers...

    Et pour terminer, nous avons évoqué le report des ventes à la sauvette les jours de marché sur la rue Stephenson et le pont de Jessaint. Par ailleurs, nous déplorons qu'à nouveau le sous-viaduc redevienne un parking le dimanche. Les barrières sont systématiquement cassées, pas entretenues. Il est grand temps de trouver un moyen efficace de fermeture de cet espace que nous réclamons à la Ville depuis des années. La présence policière est visible, c'est incontestable, mais il y a tant à faire ! Sur le marché, les vendeurs dans l'allée centrale sont très - trop présents, et ce n'est pas acceptable. Même si la commissaire Valérie Goetz précise que de nombreuses opérations ont lieu. Parallèlement, nous demandons que la RATP nettoie ses emprises de chantier dont l'état déplorable contribue à dégrader le quartier. Enfin, le "bazar" de circulation dans les rues autour de la zone Château Rouge respire le samedi, à savoir les rues Doudeauville, d'Oran et Cavé, entraîne du stationnement sauvage et des concerts de klaxon. Il faut verbaliser ces comportements de conducteurs qui très majoritairement n'habitent pas Paris, comme nous avons tenu à le rappeler, car le marché exotique de Château Rouge continue à attirer une clientèle venant de toute l'Ile de France.

    La prochaine réunion devrait avoir lieu dans un mois.

  • 35e édition de la Fête de la Goutte d'Or

    Elle aurait dû avoir lieu à la fin du mois de juin dernier, mais la crise sanitaire en ayant décidé autrement, la traditionnelle Fête de la Goutte d'Or va finalement se dérouler les 25 et 26 septembre prochains. Pour la 35e édition de cet évènement incontournable du 18e arrondissement, une affiche riche et variée et des gestes barrières sont au programme. Les activités et concerts se tiendront dans le square Léon. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site gouttedorenfete.

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    C'est où ?

    Square Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Les 25 et 26 septembre 2020

  • Histoire des rues de la Goutte d'Or : la rue des Poissonniers

    Traditionnellement, le blog d’Action Barbès fait relâche pour l’été et quitte l’actualité de nos quartiers. Mais cette année durant la pause estivale, nous vous invitons à une promenade dans le temps à travers une série d’articles sur l’histoire des rues de la Goutte d’Or, ce quartier des faubourgs de Paris né dans la commune de La Chapelle.

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    Après la rue Marx Dormoy, nous continuons notre série sur l’histoire de rues de la Goutte d’Or avec la rue des Poissonniers.

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    La rue des Poissonniers marque la frontière Ouest du quartier administratif de la Goutte d’Or. D’une douzaine de mètres de large, la rue des Poissonniers commence au 26 boulevard Barbès pour finir 1420 mètres plus loin, boulevard Ney. 

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    La rue des Poissonniers à l'angle de la rue d'Oran, vers 1900

     

    La rue des Poissonniers est une voie ancienne qui passe par le col situé entre la Butte Montmartre à l’Ouest et la Butte des Couronnes (ou Butte des Cinq Moulins, la colline où s’est développé le quartier de la Goutte d’Or) à l’Est ; certains y voient un ancien chemin gaulois mais rien ne permet de l’attester avant le 12ème siècle. Son nom à conservé la mémoire de son usage premier, celui de route du poisson arrivant du Nord, de Dieppe en particulier, jusqu’aux halles de Paris. Ce dernier tronçon commençait à l’ancien port de Saint-Denis et poursuivait sur un axe passant par les actuelles rue du Faubourg Poissonnière, rue Poissonnière, rue des Petits Carreaux et rue Montorgueil. Cette activité va cesser complètement à l'arrivée du chemin de fer vers les années 1840. 

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    Le Chemin des Poissonniers sur le plan Roussel de 1730 (le carré rouge figure la position actuelle du carrefour Barbès)

     

    Cette rue a connu de nombreux changements de noms par le passé. Sa plus ancienne dénomination connue est chemin de la Marée et date de 1307, puis le toponyme évolue en chemin de la Marre (1514) et dérive en chemin Puquetière (1661). Sur certains plans, on la retrouve aussi sous le nom de chemin d’Epinay, Chemin des PoissonnièresChemin de Saint-Denis ou encore chemin vers la Franciade (La Franciade était le nom de Saint-Denis pendant la Révolution, La Chapelle Saint-Denis s'appelait Chapelle Franciade). Ensuite, la voie prend le nom de "chemin des Poissonniers". Elle est nommée rue de la Barrière Poissonnière sur un plan de 1837, pour finir par être baptisée par son nom actuel de rue des Poissonniers durant la première moitié du 19e siècle, mais seulement pour la partie comprise entre le boulevard de la Chapelle et la rue Marcadet, le surplus gardant le nom de chemin des Poissonniers. La voie est classée dans les voies parisiennes en 1863 et prend le nom de rue des Poissonniers dans sa totalité.

     

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    La barrière Poissonnière en 1819 (peinture de Palaiseau)

     

    Jusqu’à l’annexion des communes suburbaines à Paris en 1860, la rue des Poissonniers marquait la frontière entre les paroisses, puis les communes, de Montmartre et la Chapelle Saint-Denis. La rue des Poissonniers était une voie d’entrée du Nord de Paris et qui s’arrêtait donc à l’entrée de la ville, à la barrière Poissonnière.

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    Médaille commémorative de la pose de la première pierre du bâtiment de l'octroi de la barrière Poissonnière, le 25 août 1824

     

    La Barrière Poissonnière était une porte secondaire du Nord de la capitale, ouverte sur le Mur des Fermiers généraux entre la barrière Saint-Denis et la barrière de Rochechouart. D’abord nommée barrière Sainte-Anne à sa construction en 1645, la rue du faubourg Poissonnière s’appelant auparavant "rue Sainte-Anne", cette barrière pris également le nom de barrière du Télégraphe, en référence au télégraphe des frères Chappe qui marquait alors le sommet de la Butte Montmartre, avant de prendre le nom de barrière Poissonnière jusqu’à sa destruction en 1860 lors de la suppression du mur des Fermiers généraux et la création des boulevards sur son tracé. La villa Poissonnière, petite voie privée du quartier, ouverte en 1841, tient son nom de sa proximité avec cette barrière. 

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    "Prise de la Barrière Poissonnière par la Garde nationale en 1848", tableau d'Eugène Bazin

     

    Après l'annexion de Montmartre et de La Chapelle en 1860, la rue des Poissonniers a gardé son caractère frontalier, partageant depuis les quartiers administratifs de Clignancourt et de la Goutte d'Or. Frontière dont la rue des Poissonniers a cédé un peu de terrain au boulevard Barbès (première partie du boulevard Ornano à sa création) créé pour prolonger le boulevard Magenta et qui l'a amputé d'un petit tronçon à son percement en 1863.  

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    La barrière Poissonnière avant sa destruction en 1860

     

    En jouxtant une barrière de Paris, la rue des Poissonniers bénéficie d’une position favorable au développement d’auberges et de cabarets, car situés « hors les murs » ces établissements échappaient aux taxes parisiennes et la surveillance policière y était beaucoup plus relâchée. Cet environnement favorise aussi le développement d’une prostitution beaucoup moins contrôlée que dans les murs de la ville. Bon nombre de livreurs et de mareyeurs s’arrêtaient dans ces cabarets avant d’entrer à Paris pour y boire et manger à un coût moindre, on y croisait également des malfrats trouvant là un refuge discret ainsi que des bourgeois sortis de la ville pour s’encanailler à bons frais. L'activité, prostitutionnelle notamment, va perdurer longtemps après la destruction du mur.

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    La rue des Poissonniers au croisement avec la rue Myrha, vers 1900

     

    Mais si la rue des Poissonniers a abrité une activité de cabaretiers, elle a vu également se développer une activité industrielle dès le 18e siècle avec l’installation d’une importante nitrière artificielle à l’angle de la rue de la Goutte d’Or. Une nitrière, ou salpêtrière, était destinée à la fabrication du salpêtre, en l'occurrence pour fabriquer de la poudre à canon. Pour se faire, il fallait laisser décanter dans de grands bassins du plâtre avec de l'urine et des excréments d'humains et d'animaux dans de grand bassins durant de longs mois, la réaction chimique provoquant la formation de salpêtre. Les moulins de la Butte des Couronnes voisins alimentaient la nitrière en plâtre qui était extrait dans les carrières environnantes.

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    La Nitrière artificielle des Cinq Moulins sur la plan Verniquet (1795)

     

    Parmi les différentes industries présentes, signalons les plus remarquables, comme les forges des établissements Pauwel, qui seront remplacés par les ateliers de la Compagnie générale des omnibus, qui s’étendaient sur un terrain sur lequel on percera plus tard les rues de Suez et de Panama en 1884, ou encore les ateliers et les entrepôts ferroviaires au-delà de la rue Marcadet.

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    Sur le chemin de l'usine, vue sur la rue des Poissonniers depuis la rue Marcadet, vers 1910

     

    Durant la seconde moitié du 19e siècle, une industrie s’est particulièrement développée le long de la rue des Poissonniers : la manufacture de pianos. Le facteur Pleyel a débuté sont activité de fabrication avec une usine à Montmartre, rue des Portes Blanches (qui débouche sur la rue des Poissonniers), et à sa suite, plusieurs facteurs de pianos s’installèrent rue des Poissonniers, comme le facteur A. Bord qui fut un des plus gros fabricants de pianos au monde en son temps. Mais dans ce quartier, la facture de pianos se limitait à la fabrication, la commercialisation se concentrant dans l'actuel 9ème arrondissement.

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    Au cours du 20e siècle, l'activité industrielle de la rue des Poissonniers s'est peu à peu éteinte pour laisser place à une vocation d'habitation et commerciale que nous lui connaissons aujourd'hui.

     

    à suivre : la rue de la Goutte d'Or

  • Barbès, une situation qui n'en finit pas de se dégrader

    Il y a environ un an nous nous réunissions, quelques membres du conseil d'administration de notre association, à la Brasserie Barbès autour d’une table ronde (tout un symbole !) avec les maires des 10e et 18e arrondissements pour faire le point sur nos problématiques locales.

    De quelles problématiques s’agissait-il ? Des ventes de cigarettes autour de la station, du marché aux voleurs de la placette Charbonnière, des ventes sauvette très présentes les jours de marché non seulement autour de la station, mais dans les rues environnantes et sous le viaduc du boulevard de La Chapelle en fonction de la présence et des mouvements des policiers, et puis la saleté qui s’en suit, les vêtements épars au sol, les cartons et les guenilles qui servent de support et d’étal, enfin les périodes sans passage des agents de la Propreté, simplement parce qu’ils ont déjà nettoyé le matin, ou qu’ils ne peuvent passer le jet à cause des attroupements qui ne se dispersent pas…

     Toutes choses que vous, riverains proches du Carrefour Barbès....

    .... connaissez parfaitement. Vous êtes nombreux à nous envoyer des photos prises de vos fenêtres. Votre lassitude, votre agacement, voire votre exaspération augmentent avec le temps. 

    De notre côté, nous multiplions les signalements depuis longtemps, mais depuis quelques mois, il faudrait le faire quotidiennement. Auprès de qui ? Aux services quand il s’agit de propreté, de signaler des dépôts sauvages, des points d’incrustation d’urine, des angles de rue ou des recoins devenus décharges usuelles… Au commissariat bien sûr via la Mission Prévention. Aux élus, quand la situation devient insupportable et que même le passage pour entrer chez soi est un problème, que recevoir des amies pour le thé ou pour dîner s’avère compliqué car elles n’osent pas traverser la barrière d'hommes qui tiennent le mur et le portail ! Cela vous paraît exagéré ? Pourtant c’est ce que nous entendons de la part de nos adhérents qui habitent le boulevard Barbès. On a toujours vécu plus ou moins dans la foule à Barbès, et quand on décide de vivre ici, c’est qu’on n’en souffre pas. La mixité sociale ici est un concept concret. On sait depuis toujours que les appartements du boulevard abritent majoritairement des familles plutôt aisées (les appartements sur rue sont grands, les immeubles souvent haussmanniens), certes, elles sont aussi bien intégrées dans leur quartier dit « populaire ». C’est là que nous nous inquiétons car ces familles ce sont aussi nos adhérents, et nous les connaissons bien. Ils ont été nos meilleurs soutiens quand il s’agissait de convaincre Bertrand Delanoë que le rachat du Louxor et sa réhabilitation pouvaient être une chance pour l’image du quartier, que l’implantation d’une brasserie à la place de "feu Vano » allait dans le même sens. Or, ces habitants-là lancent un cri d’alerte et disent « On n’en peut plus! ». Qui les entend ? 

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    La zone zébrée rouge est l'emprise du chantier, on imagine le report de tous les vendeurs installés sur l'espace public

    Nous avons donc renouvelé notre demande auprès des édiles locales et souhaitons les rencontrer sur place, comme l’an passé, pour leur expliquer que trop c’est trop. La goutte qui fait déborder le vase, précisément au Carrefour Barbès, c’est la fermeture de la station Château-Rouge en mai dernier (et pour 14 mois !). Le summum a été atteint dans l’été, le mois du Ramadan aidant, l’occupation des trottoirs était arrivée à son maximum et les habitants continuaient à subir…   Ici même, dans le blog, nous nous étions alarmés de cette fermeture pour travaux et du peu d’anticipation des reports probables des usagers du métro sur Barbès-Rochechouart. Et bien évidemment du report des vendeurs de produits variés qui profitent du passage de flux humains impressionnants, concentrés actuellement sur une étroite bande de bitume, entre la brasserie, la tranchée pour raccordement au réseau de gaz, les emprises des échafaudages et la chaussée. Les boutiques de téléphonie situées sur les premiers numéros du boulevard Barbès ont déjà été rappelées à l’ordre pour avoir sous-loué des stands, qui empiètent sur le trottoir, et utilisé des micros. Imaginez en plus de la foule, les nuisances sonores liées aux harangues par micro toute la journée ! Nous ne savons pas évaluer le nombre de personnes qui entrent et sortent de la station Barbès par jour, mais il est facile de comprendre que cette intense fréquentation attire les appétits commerciaux. Téléphonie mais aussi toutes les ventes illicites, trafic en tout genre y compris. Ironie de la situation, la seule limite est l’étroitesse des lieux.

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    Nous sommes allés boire un café récemment à la Brasserie pour observer sur site les passages et les flux, et également les dégâts sur l’environnement, car objectivement, l’intensité du passage crée mécaniquement une malpropreté, d’une part, et d’autre part, cette intensité du passage empêche les agents de la DPE de nettoyer. Comment imaginer traiter les lieux dans cette foule ? Dégâts sur l’environnement et dégâts également sur l’image du quartier qui se bonifiait avec les efforts des uns et des autres, Louxor en tête, mais pas seulement : Tati a amélioré considérablement ses vitrines et rompu avec son image de soldeur bas de gamme, la brasserie attire une nouvelle clientèle (actuellement un peu désarçonnée et qui pourrait à terme être tentée de déserter le lieu) et l'implantation de FootLocker… un renouveau de Barbès acclamé par la presse il n’y a pas si longtemps. 

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    Cette situation va-t-elle perdurer jusqu’à la réouverture de la station Château-rouge ? C’est une vraie question. Les habitants incriminent les élus, dénoncent l’incapacité des services de police à faire respecter l’ordre, les agents de la Propreté à laisser un espace public correct. La folie serait de se dire qu’avec le temps tout va rentrer dans l’ordre, ce ne sont que quelques mois difficiles. L’exaspération a monté doucement, elle est là, il faut la traiter. Faute de quoi… On ne veut pas rappeler des exemples récents.

  • Aménagements de voirie aux abords du Louxor: la suite...

    Nous l'avions évoquée dans notre article du 7 février dernier, la 2e réunion sur l'aménagement des abords du Louxor s'est bien tenue le 7 mars à la mairie du 10e arrondissement avec les mêmes protagonistes, à savoir Emmanuel Berthelot, responsable de la section territoriale de voirie du 10e, Fanny Cohen, de la Mission cinéma de la Ville de Paris, l'élue du 10e chargée de la voirie, Elise Fajgeles, Xavier Simonin du cabinet de Rémi Féraud, Elisabeth Carteron pour Action Barbès.

    paris,10e,voirie,cinéma,pistes-cyclables,magenta,bd-de-la-chapelleRectifions tout d'abord l'information que nous écrivions à propos du kiosque à journaux de Barbès mercredi dernier à la fin de notre article. Nous avions discuté tout récemment avec le kiosquier qui nous faisait part de sa lassitude mais aussi de la baisse de son chiffre d'affaires et à la possible fermeture du kiosque après son départ qu'il envisageait en fin d'année. Or, renseignement pris par la mairie, ce kiosque est placé à la 18e place en terme de vente (les ventes seraient stables selon les statistiques), donc une place plus qu'honorable. Il a une position stratégique. Il n'est donc pas question de le fermer et trouver un repreneur ne semble pas faire souci.

    Quel calendrier pour les futurs aménagements?

    Evidemment, Fanny Cohen l'a répété, il faut que tout soit prêt pour l'ouverture du Louxor. Les travaux du futur cinéma se termineront à la fin de l'année; suivra la période de réception des travaux et la levée des réserves. On peut raisonnablement estimer que les cinéphiles franchiront les portes en avril 2013. Il s'agit pourtant de trouver des financements pour réaliser ces travaux alors que les budgets 2013 sont déjà tous actés et affectés. Heureusement il existe à l'Hôtel de Ville une enveloppe budgétaire dite Voirie Primaire disponible pour certains axes, et oh miracle ! les boulevards de Magenta et de La Chapelle en font partie...

    Quels sont les travaux nécessaires ?

    Boulevard de La Chapelle

    - L'élargissement du trottoir à 2,25m le long de la station de métro, au sud, à l'identique du côté 18e, semble décidé.

    paris,10e,voirie,cinéma,pistes-cyclables,magenta,bd-de-la-chapelleSi nous sommes satisfaits d'obtenir enfin un trottoir digne de ce nom, c'est à dire un espace de déambulation piétonne, nous avons cependant alerté nos interlocuteurs sur l'occupation de tout espace disponible aux abords de la station de métro Barbès Rochehcouart. En effet les jours de marché (mercredi et samedi) les ventes illicites gagnent du terrain et entourent désormais le kiosque. Pour autant, on ne peut pas rejeter ces améliorations pour les piétons ; il reste à souhaiter que la situation ne soit pas toujours celle-là.

    - Le stationnement sera  maintenu et il restera une voie de circulation. Nous avons demandé qu'une aire de stationnement pour les vélos soit envisagée, car il n'en existe aucune à proximité : avis favorable. E. Berthelot prendra contact avec la boucherie au 47 pour définir l'emplacement d'une éventuelle zone de livraison.

    images?q=tbn:ANd9GcRBT6pDnU_qYE0_gyri4hYnfcL_k0354B3_En1m7F9XGd9bMuPmEg- La file d'attente pour le cinéma sera située de ce côté, ainsi que les sorties des deux plus grandes salles. On ajoutera des barrières en croix de Saint-André le long du trottoir pour sécuriser à la fois la présence des files de specateurs et le passage des piétons, allant ou revenant du marché, par exemple.

    Et côté Magenta?

    Situation un peu plus compliquée. La sortie de la petite salle est prévue de ce côté-ci.

    La discussion s'est engagée sur la piste cyclable dont nous demandons qu'elle soit maintenue dans le couloir bus entre le n°164 et le carrefour, comme actuellement, pour éviter les conflits avec les piétons très nombreux à cet endroit. Nous avions avancé les mêmes arguments pour le boulevard Barbès et obtenu cette transition, assez réussie, entre trottoir et chaussée. Emmanuel Berthelot a opposé  la cohérence du projet Magenta avec le bus en site propre qui ne serait  plus respectée. Le séparateur qui protège le couloir de bus devrait alors être enlevé.

    Nous avons réagi avec scepticisme devant l'argument : Pourquoi donc privilégier cette cohérence théorique au détriment des déplacements des piétons ? Cette question n'est pas tranchée. Il faudra faire remonter la question au niveau de la Direction de la voirie (le PC Lutèce), voir avec la Préfecture de police et la RATP. Elise Fajgeles pense également qu'on peut remettre en cause cette cohérence avec l'élément nouveau qu'est l'ouverture du cinéma. Il nous semble que le dossier a des chances d'aboutir.

    En ce qui concerne déplacement de l'arrêt de bus, nous n'avons pas de réponse pour le moment. E. Berthelot, une fois de plus, prône le statu quo, car il craint qu'on casse l'intermodalité avec la station. L'intermodalité ? C'est passer du métro au bus, ou l'inverse... On peut sourire, car il s'agit de repousser l'arrêt de quelques mètres. Il faudra aussi consulter la RATP, et tenir compte des normes PMR (personnes à mobilité réduite), ce qui se traduit par un dispositif adapté à la descente et à la montée des personnes grâce à la plateforme escamotable des bus. Tout à fait possible au niveau du n°164.

    Nous essaierons de suivre le dossier car nous ne nous cachons pas que les éléments techniques et financiers pèseront dans les décisions que prendront les responsables.

  • Un peu d'Histoire

    Terres d'écrivains nous apporte en Janvier son lot d'articles historiques toujours très interessants. Ce mois-ci, notre arrondissement est particulièrement à l'honneur grâce à l'infatigable travail de Bernard Vassor.

     

    Chez Dinauchau, le "restaurateur des lettres"

    Café de la barrière de Clichy

    L'oratoire ésotérique de l'avenue Trudaine

    La brasserie des Martyrs

     

    N'oubliez pas que vous pouvez retrouver l'ensemble des articles parlant de notre arrondissement dans la rubrique "recherche" de ce très beau site web qui a eu la bonne idée d'ouvrir une rubrique spéciale "dans le 9ème". Comme dit la pub, "nous le valons bien" !

  • Exposition : ”Bravo” j'écris ton nom

    La Mairie du 9e arrondissement, en partenariat avec JC Decaux, vous propose une exposition photos jusqu'à la fin de ce mois : "Bravo" j'écris ton nom, par l'artiste Caroline Moreau. Pour leur rendre hommage, la photographe fait le portrait d'acteurs du quotidiens mobilisées durant les périodes de confinement en 2020. 

    L'exposition, en plein air gestes barrière obligent, est visible jusqu'au 31 janvier 2021 à la Mairie du 9e. Les occasions de se cultiver sont bien rares ces temps, alors profitons-en !

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    C'est où ?

    Mairie du 9e, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Du 11 au 31 janvier 2021

  • Réaménagement des Grands Boulevards : 1ère réunion de concertation

    Nous avons annoncé cette première réunion de concertation  ici même (voir article du 29 mars) et en délégation, Action Barbès, s’est rendu sur place. La Ville a choisi le Gymnase Jean Verdier, situé dans le 10e arrondissement, non loin  de la place de la République, pour accueillir les quelques 200 personnes, riverains, commerçants, représentants d'associations, venus entendre les urbanistes parisiens.

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    Les services de la ville avaient préparé une présentation (en ligne prochainement sur le site de la mairie du 10e) avec de nombreuses photos pour illustrer le projet, dont on nous dit bien qu’il n’est qu’au stade de la proposition, puisque la concertation ne fait que commencer, et que, Annick Lepetit le dit elle-même, les habitants et les usagers des quartiers longeant les Grands Boulevards, sont les meilleurs experts.

    Pour répondre aux questions et remarques du public, les maires des 2, 3, 9, 10  arrondissements et Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée de la voirie et des transports. Concernés par ce vaste projet de mise à double sens de cinq  boulevards – Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Poissonnière, Montmartre -, la Préfecture de police et la RATP, l’agence de développement de Paris, avaient également  leur représentant.

    Quelques chiffres et spécificités

    C’est un axe de 1700 mètres du carrefour Richelieu- Drouot à la place de la République ;
    Des boulevards de largeur variable : Saint-Martin 12,50 à 17 m, Saint-Denis 14 à 15 m, Bonne Nouvelle 16 à 17 m, Poissonnière 15,50 à 17 m, et Montmartre 15 m, source de problèmes évidents ;
    Bordés par des zones 30 et de nombreux équipements culturels ;
    Les traversées piétonnes varient de 12,50 à 17m selon les endroits.
    On relève la présence de 3 lignes de bus (20-39-48) et de 5 stations de métro.
    Pour le stationnement, il faut tenir compte des 7 stations de taxis.
    De 119 places de stationnement VL (véhicules légers) dont 17 aires de livraisons et de 23 mètres linéaires de stationnement pour les deux-roues.
    Les débits moyens de circulation automobile aux heures de pointe varient le matin de 1100 véhicules/h à 1800 le soir.
    C’est un axe accidentogène en raison de la vitesse excessive et des fréquents changements de file et cela pour plus de 50% des accidents mettant en cause des deux- roues motorisés. Une vraie autoroute urbaine...

    Qu'est ce qui devrait changer? Que dit le projet ?

    Dans le sens Est-Ouest, soit de République vers Opéra, le projet propose un couloir de bus ouvert aux vélos de 3,50 m et 2 files de circulation automobile.

    Dans le sens contraire, Ouest-Est, il propose une file de stationnement, sur la rive Sud, une bande cyclable de 1,50 m bordée d’un zèbrage peint au sol de 70 cm et une seule voie de circulation, dont on comprend qu’elle a pour but de soulager l’axe Quatre-septembre- Réaumur.

    Par ailleurs, seront créés 22 refuges au centre de la chaussée pour les piétons (comme sur le boulevard de Magenta), des stationnements en lincoln sur certains tronçons et un traitement spécifique en entrée et sortie des quartiers en zone 30 km/h, enfin des itinéraires cyclables sécurisés. A cette question des pistes cyclables, certains ne voient pas d’un bon œil le passage de la piste cyclable par la rue René Boulanger, car cette solution, voire ce détour, cassera la continuité de la piste ou, au moins, sa lisibilité. Il semble pourtant difficile de faire autrement étant donné l’étroitesse de la chaussée du boulevard Saint-Martin, très encaissé à cet endroit.

    « On fera aussi le ménage dans le mobilier urbain » affirme la Direction de la Voirie et des Dépalcements.

    Notons que les pieds d'arbres seront traités en stabilisé avec grilles ! Ce que nous demandions dès le début des plantations sur le boulevard de Magenta, Rémi Féraud ayant lui même reconnu l'échec de ces plantations lors de la réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier, à l’Hôtel de Ville.

    La concertation continuera avec les différents partenaires de la ville concernés, les associations et les conseils de quartier jusqu'en juillet de cette année. Puis mi 2012, on passera aux études et aux marchés publics avec un début des travaux prévu pour l’été 2012 et la livraison au printemps 2013 en même temps que la place de la République.

    Un projet plutôt bien accueilli

    Les associations de commerçants et de salles de spectacles approuvent le principe du réaménagement mais insistent sur la nécessité de bien écouter les riverains;

    Des inquiétudes nombreuses se manifestent sur la question des reports de circulation dans les rues limitrophes, voire même sur les artères qui ne sont pas dans la toute proximité… comme la rue de Paradis. La DVD déclare que des études sont faites pour anticiper tous les problèmes de report.

    D’autres craignent pour les cyclistes dans l'axe O/E et dénoncent le manque de continuité du cheminement de l’axe E/O. Des interventions posent la question des étalages et terrasses : les commerçants devront respecter le nouveau règlement de la Ville (l'association Droits du piéton insiste pour que les maires d'arrondissement soient très précis dans l'élaboration des Chartes, sensées être plus efficaces sur le respect du règlement). D’autres enfin s’inquiètent de la suppression prévue des potelets qui risque d'entrainer un stationnement anarchique sur les trottoirs.

     Et des propositions

    Jacques Boutault, maire du 2e, demande qu'on permute la file de stationnement avec la bande cyclable pour les vélos, les cyclistes seront mieux protégés (ordre existant sur le bd de La Chapelle près des Bouffes du Nord). Il souhaite, comme la RATP, qu’on crée un couloir de bus en continu, ce qui n'est pas le cas dans le projet actuel. Il préconise aussi d’implanter de nouvelles stations Vélib et des parkings vélos, qui sont les moyens de transport citadins à favoriser. Et quid des autocars de tourisme nombreux sur cet axe ?

    Jacques Bravo quant à lui a déclaré qu’il serait vigilant pour les tourne à gauche et pour que soit préservée la tranquillité du quartier vert du Faubourg Montmartre. Il demande également un calendrier précis des tranches de travaux.

    annick-aide-inauguration-sociale-enfance-4.jpgAnnick Lepetit le répète, il n'y aura pas d'expérimentation. « Cela ne sert à rien de mettre des barrières partout pendant six mois…. Et il ne s'agit pas seulement d'un réaménagement de la circulation mais bien d'un aménagement urbain. »

    Si nous partageons son point de vue, nous ne sommes pas d'accord avec elle lorsqu'elle affirme que la piste cyclable, seulement matérialisée par une bande zébrée au sol, sera respectée par les automobilistes qui en ont désormais l'habitude. Les utilisateurs de vélos le savent bien : elle sera empruntée par les deux-roues motorisés au premier encombrement et occupée par les automobilistes en mal de stationnement.  Nous votons pour la solution préconisée par Jacques Boutault et l’inversion de l’ordre des files sur la rive sud du boulevard. La protection des cyclistes est indispensable. De plus, nous savons que les verbalisations sont trop rares et donc pas dissuasives.

    Affaire à suivre dans les arrondissements. Dans le 10e, une prochaine réunion devrait se tenir en mai d'après Elise Fagjeles élue du 10e chargée des déplacements.

     

  • Exceptionnel CIRCUL'LIVRES ce dimanche

     

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    Dans le 10e, au marché Saint-Quentin,

    En raison du week-end de Paques, le conseil de quartier Lariboisiere St Vincent de Paul modifie exceptionnellement le rendez-vous du marché Saint-Quentin : au lieu du dimanche 4 avril, il se tiendra dimanche 11 avril.

    Et le prochain........... le 2 mai !

  • Promenade urbaine : les ”toilettes en bois” vont être enlevées

    Le 19 février dernier, en compagnie d'autres associations et collectifs d'habitants, nous avons parcouru la Promenade urbaine avec les adjoints à la propreté du 10e et du 18e arrondissement, Léa Vasa et Fred Badina-Serpette, ainsi qu'un représentant de la direction de la propreté de la Ville.

    Un grand nombre de sujets ont été discutés, retenons deux points importants abordés lors de cette marche.

    D'abord côté marché Lariboisière (aka "marché de Barbès"), si le nettoiement de l'après marché par la "fonctionnelle" ne pose aucune question, il est toujours parfaitement réalisé, se pose la question du nettoiement du "marché de la misère" qui se tient en parallèle du marché alimentaire. Aujourd'hui, si tout va bien, c'est le lendemain matin que le terre-plein-central du boulevard et les rues adjacentes où le marché de la biffe s'installe (en ce moment la rue Guy Patin) sont nettoyés cette fois par les agents de la propreté des 10e et/ou 18e arrondissements. Nous avons plaidé pour un nettoiement systématique les soirs de jours de marché (mercredi et samedi) de l'espace de marché, mais également des rues qui voient parfois se former le marché informelle (rues Guy Patin, pont de Jessaint...). Espérons avoir été entendus.

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    Boulevard de la Chapelle, après le "marché de la misère"

    Autres sujet d'importance sur la Promenade urbaine : la présence des "toilettes en bois" dont l'expérimentation ici est un échec patent. Léa Vasa et Fred Badina-Serpette nous ont annoncé que ces édicules de bois allaient bientôt être retirés du boulevard.
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    En attendant de trouver des solutions pérennes, des urinoirs de type "goutte" (ces urinoirs gris qu'on trouve le long du canal Saint-Martin) vont être déployés tout au long de la promenade urbaine. Avec d'autres habitants nous avons insisté pour que ces urinoirs soient nettoyés quotidiennement, sept jours sur sept. Nous avons demandé également qu'une signalétique adaptée puisse indiquer les emplacements des toilettes le long du boulevard, cela ne règlera pas tout, mais en matière de propreté, nous savons que les réponses sont toujours multiples et qu'il faut agir de concert sur plusieurs fronts : prévention et nettoiement.

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    Autre lieu et autre dispositif qu'on aimerait voir partir et remplacé par une solution plus acceptable : "l'uritrottoir" au pied de l'église Saint-Vincent de Paul dans le 10e