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Rechercher : les barrières du marché

  • Avis à la population : la déchetterie de la Chapelle est ouverte

    Quelle surprise de voir les hautes portes de la déchetterie de la place de la Chapelle grandes ouvertes ce lundi matin. Pas beaucoup d'activité pourtant, ni voitures particulières, ni camions bennes de la Propreté de Paris comme habituellement. Les bennes de couleur différente qui reçoivent les objets selon le tri indiqué sont presque vides en contrebas, derrière des barrières où s'affichent le genre de matériaux attendus. Deux agents tiennent les lieux et confirment que tout est bien calme en ce début d'année. La communication de la mairie sur la réouverture de la déchetterie a été quasiment inexistante, expliquent-ils. Pas étonnant que les clients se fassent rares après plusieurs mois de fermeture. Et les réflexes changent en six mois ou plus. La tendance est déjà de laisser les objets usagers ou voués au rebut directement sur le trottoir, aussi venir les déposer ici va demander un surcroit d'effort.

    Rappelons tout de même que dans le cadre de la réflexion sur la promenade urbaine, l'Atelier Parisien d'Urbanisme propose d'en faire un lieu de recyclerie ouvert sur le quartier. 

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  • Coup de chapeau !

    C’est assez rare pour être salué !

    La Ville de Paris décide de supprimer des places de stationnement, d’interdire la circulation dans certaines rues, et … rien ! Pas une contestation, pas une rouspétance (pas même de Rachida Dati !) Une approbation globale, de gauche à droite.

    L’objet de cette sollicitude, c’est les « rues aux écoles » !

    Plus de voitures qui circulent, qui attendent en double file, un air dépollué, un trajet à pieds école-maison en toute sécurité. L’espace récupéré sur la voiture permet de végétaliser la ville, de jouer, de flâner, etc… Rien à redire !

    Ces 180 « rues aux écoles » sont plébiscitées, tous les maires d’arrondissement en veulent, quelle que soit leur couleur politique », assure Jacques Baudrier, adjoint chargé de coordonner les chantiers. Tous les arrondissements disposent de plusieurs rues aux écoles faites ou en projet.

    La piétonisation et la végétalisation « des rues des écoles » se poursuivent à un rythme soutenu, pour le plus grand plaisir des habitants qui se réapproprient les espaces publics libérés des voitures. 300 rues aux écoles seront aménagées au cours du mandat.

    La plupart de ces « rues » ont une barrière mobile à chaque extrémité.

    Et, chaque fois que c’est possible, après un joyeux dé-bitumage (3.500 m2 au total !), verdures et arbres sont plantés en pleine terre !

    "On a besoin de créer des îlots de fraîcheur pour nous adapter aux canicules qui seront plus intenses et plus fréquentes", assure David Belliard, adjoint à la maire de Paris chargé de la transformation de l'espace public.

    Une belle réussite de celui qui portait déjà ce projet en 2019 lorsqu'il était le candidat écologiste aux élections municipales à Paris, et qui se réjouit de mettre en place «cet engagement de campagne».

    PS : la dernière photo est une (unique) « rue au bistrot » : une barrière interdit la circulation rue Saint Mathieu, devant le bistrot « Le Mistral Gagnant ». Bien agréable pour les consommateurs en terrasse.

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    Rue Richomme

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    Rue Ferdinand Flocon, terminée.

    rue aux enfants

    Rue Ferdinand Flocon en cours d'installation.

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    Rue Saint-Luc.

    rue aux enfants

    Rue Saint-Mathieu.

  • Dernière minute : CIRCUL'LIVRE

    Nos amis de Circul'Livre de l'avenue Trudaine (9e) seront un peu en retard, ils n'ouvriront le stand qu'à 18 heures ce soir. Pour autant ne quittez pas le marché sans leur rendre visite.

  • Rue de Dunkerque : de longs travaux de canalisation en perspective

    Mardi 6 octobre, on découvrait avec étonnement qu’à partir de son carrefour avec la rue du faubourg Poissonnière, tout le tronçon de la rue de Dunkerque qui mène au boulevard de Magenta était maintenant en sens interdit. En vue de travaux, importants de toute évidence, des barrières de protection réduisaient déjà sa largeur de moitié, deux panneaux de sens interdit avaient été placés à ce carrefour et un feu rouge installé juste devant la boulangerie qui fait l’angle. Mais d’explication aucune et tous les véhicules continuaient tranquillement à emprunter ce passage nouvellement interdit. Bigre !

    Comme cela manquait vraiment de transparence, à force de chercher sur le net, on a fini par trouver un début d'explication, assez laconique sur le site de la Ville :

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    Pour des travaux annoncés sur sept mois, on n'en savait pas plus. Réseau EDF, GDF, Eau... ?

    Explication fournie depuis sur un grand panneau posé à l’aval des barrières de chantier : il s’agit de la phase deux de l’opération "Villette-Passy" concernant le renouvellement d’une conduite de transport d’eau dans le 10e, rues de l’Aqueduc et Lafayette, boulevard de Magenta et rue de Dunkerque. Mazette, ça c’est de la canalisation !

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    Mais ce dimanche 11 octobre, certains véhicules (voitures, taxis, deux-roues motorisés) continuent à faire la sourde oreille à ce sens nouvellement interdit et empruntent toujours ce tronçon de la rue de Dunkerque en sens contraire. Et pourtant, de deux gros panneaux de sens interdit, on est passé à quatre maintenant pour les chauffeurs qui ne les auraient pas encore vus !

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    Les plus obéissants qui arrivent du haut Dunkerque doivent rejoindre le Magenta et la gare du Nord en tournant à gauche dans la rue du faubourg Poissonnière, puis à droite au bout, presque en face du Louxor.

    Logiquement, on pourrait aussi supposer que tout en haut de la rue de Dunkerque, boulevard de Rochechouart au niveau du café-restaurant Les Oiseaux, un panneau avertirait de ce sens interdit à une centaine de mètres plus bas, mais rien. Donc venant du boulevard, toutes les voitures qui empruntent régulièrement ce raccourci qu’offre la rue de Dunkerque pour rejoindre directement le Magenta et la gare du Nord doivent maintenant tourner à gauche rue du Faubourg Poissonnière pour se retrouver….. juste un peu plus bas du boulevard qu’ils viennent de quitter, au carrefour avec le Magenta.

    Allez y comprendre quelque chose dans tout ça…… Mais l’enseigne qui a tout de suite compris ce qu’il allait lui en coûter pendant ces sept mois est la brasserie Bellanger, à l’angle des rues de Dunkerque et du faubourg Poissonnière. Très réactive, illico elle a déménagé en partie sa terrasse pour l’installer maintenant côté Poissonnière.

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  • Le poisson d'avril de Circul'livre

     paris,9e,circul'livre,marché-d-anvers,lecture,gratuit,bénévolesAvec les beaux jours, il était question de reprendre la tenue du stand de Circul'livre sous le kiosque. Finalement les bénévoles qui animent ce prêt bien particulier de livres de toutes sortes ont décidé de rester au coeur du marché, qui les accueille depuis l'automne. Ils ont préféré demeurer là où les chalands passent, l'attrait du marché et le nombre croissant d'habitants sur les lieux témoignant de la bonne santé de l'activité locale autour du square d'Anvers. 

    Les bénévoles vous attendent à partir de 17h - 17h30 sur le marché, pour vous proposer leurs dernières trouvailles : vous prenez un ou plusieurs livres, vous les lisez, puis vous les rapportez ici ou sur un stand d'un autre quartier, ou encore vous le ou les transmettez à un voisin, à un ami... c'est cela la philosophie de Circul'livre ! Le livre circule.

    Rien ne vous empêche de discuter littérature autour du stand. Nous avons des témoignages en ce sens sur des discussions très animées.

  • Boulevard de la Chapelle : Piste cyclable à revoir

    Nous regrettons l'état de détérioration de la piste cyclable le long du mur de Lariboisière au nord et en face côté 18e sur le boulevard de La Chapelle. Certes côté 10e, le trottoir a été macadamisé tout récemment, juste avant les vacances d'été, mais le stationnement anarchique des camions les jours de marché détériore le séparateur en granit de la piste cyclable, jetant à tout va les morceaux de granit. Ils ne vont pas bien loin, vu leur poids respectable... on les retrouve au pied du distributeur de seringues notamment, comme le montre la photo ci-dessous. 

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        Morceaux manquants au niveau du 45, bd de la Chapelle       

    Le 18e n'est pas mieux loti, les photos ci dessous parlent d'elles mêmes.

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    Depuis de longs mois nous répétons à qui veut bien nous entendre que le marché de Barbès, ou de La Chapelle, a besoin d'une refondation, d'une réorganisation pour retrouver des caractéristiques normales, en résumé celles de tous les marchés découverts de la capitale. L'adjointe au maire du 18e chargée du commerce est de notre avis. Elle s'est intéressée à la question de très près et nous a transmis l'état de la négociation de la nouvelle convention qui liera le gestionnaire à la Ville, dès l'année prochaine. Il semble que les marges de manœuvre soient très restreintes. On n'a pas les moyens de changer grand-chose. Pas possible de réduire le nombre de stands (ou pas la volonté ?), alors que les camions ne peuvent pas se garer à proximité sans que l'espace public soit saturé. Pas possible de mettre au pas tous les trafics qui existent sur place. Pas moyen d'empêcher les ventes à la sauvette au cœur même de l'allée centrale. Pas possible d'endiguer les marchés de la misère qui de nouveau se regroupent à la sortie Guy Patin et autour de la station de métro.... etc.. etc...
     
     
    Nous posons alors la question suivante : comment assurer une continuité du renouveau des boulevards du nord et nord-est parisiens, si dès maintenant la Ville s'avoue vaincue et impuissante à redonner une image digne à un des marchés découverts emblématiques de Paris? Ajoutons que nous avons signalé ces détériorations, sans réponse à ce jour.
     
    Adoptera-t-elle la même position quand il s'agira d'améliorer les conditions d'installation et de fonctionnement du marché de Belleville par exemple ?
  • Un panneau décoratif?

    Sur le boulevard de la Chapelle, à l'emplacement du marché, il est une disposition qui pourrait apporter quelques occasions de verbaliser à bon compte et en peu de temps. Qu'on se le dise au sein des brigades d'agents verbalisateurs !

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    Si l'on considère le panneau planté bien en vue sur le trottoir à mi-parcours de l'espace réservé au marché des mercredis et samedis, on peut lire ceci :

    • que tout automobiliste qui stationnera son véhicule sur ces emplacements entre minuit et 18h30 le mercredi et le samedi s'exposera à un enlèvement.

      Avant l'enlèvement, on peut déjà verbaliser en journée ...

    • que les véhicules d'approvisionnement sont attendus entre 5h et 14h30, voire 15h le samedi. Mais le reste du temps, c'est à dire entre minuit et 5h, et au-delà de 15h et jusqu'à 18h30, ils n'ont rien à y faire.

     

    Il nous semble qu'un espace dégagé de tout véhicule de marché ou pas, après 14h30 le mercredi et 15h le samedi, sur le terre-plein et les bas-côtés, faciliterait largement la tâche de la brigade des marchés à la Propreté de Paris, et que l'environnement y gagnerait beaucoup.

    Pourquoi afficher des règles, des injonctions, des menaces, si rien n'est fait pour qu'elles soient respectées ? Ou rarement, car il faut noter qu'un effort a été fait à l'automne. Mais, comme avec les enfants, si la règle n'est pas un minimum observée dans le temps, la bonne habitude d'un instant retombe dans l'oubli.

    Pour être précis et ne pas évoquer des délits imaginaires — qui nous seraient reprochés dare dare — , les véhicules de particuliers sont plutôt rares aux heures dites, en revanche il y a beaucoup de petites estafettes, qui arborent un carton derrière le pare-brise où il est marqué «véhicule du marché » sans qu'aucune autorisation n'apparaisse, comme cela est pourtant la règle. Quand on vous dit que ce marché a besoin d'être remis dans les rails pour que la réglementation soit respectée, que les marchands trouvent une place pour stationner quand ils sont en droit d'en disposer, que les clients circulent librement et en toute sécurité, qu'ils trouvent des produits de qualité proportionnellement à leur attente, et ainsi de suite.... Du travail sur la planche d'ici à l'été 2018, soit à la fin de la 1ère tranche de travaux de rénovation du sous viaduc prévue par la RATP et qui commencera en juillet 2017.

  • Beecitiz ?????

    C'est un drôle de nom pour un site municipal. Pourtant il attise notre curiosité. De quoi s'agit-il ?

    Nous venons de le découvrir aujourd'hui même dans un article de nos collègues de Bel Air Sud. Toujours à la pointe de l'info ! Beecitiz est une expérimentation faite dans le 4e arrondissement de Paris, qui offre aux habitants de ce territoire, ou à ses usagers, la possibilité de signaler un "désordre", qu'il soit de voirie (des grilles tordues, un éclairage déficient, une ampoule grillée), de signalisation( des panneaux tombés ou en panne), de propreté (des dépôts d'encombrants), etc. Plutôt que de grommeler sur l'inefficacité de la DVD, de la DU ou des Parcs et jardins, vous pouvez par cette interface commune signaler le dysfonctionnement.

     

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    Barrières Croix-de-Saint-André sur la placette Paré-Patin,
    endommagées par un camion le 12 février 2010.
    Non, ce n'est pas une erreur, il y a un an.

    Bien sûr, derrière cet écran, il va falloir mettre les moyens pour que la transmission se fasse correctement et rapidement. Signaler n'est pas réparer, signaler n'est pas ramasser. Bon. Mais, en pensant à notre article du 25 février sur la banderole vantant la pizza et toutes ses tailles, il est vrai qu'un guichet unique collectant ce type d'infos, permettrait peut-être de rationaliser les interventions et les rappels au règlement sur la publicité, dans ce cas. C'est une expérimentation dont nous essayerons de suivre l'évolution, et surtout d'observer les premiers bilans. Et vous-même, qu'en pensez-vous ? 

  • Concert de la St Valentin : harpe et orgue à l'église Notre-Dame de Lorette

    Ce dimanche 13 février après-midi, vous pourrez écouter un concert de harpe et orgue à Notre-Dame de Lorette. Odile Foulliaron est à la harpe et Sacha Dhénin à l'orgue. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles, et les gestes barrière sont de mise.

    Programme

    Johann Sebastian Bach (1685-1750)
    Prélude en mi mineur BWV 548
    Sacha Dhénin, grand orgue.
    Carl Philipp Emanuel Bach (1715-1788)
    Trois Duos pour Orgue et Harpe
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    César Franck (1822-1890)
    Prélude, Fugue et Variation, opus 18, 1860-62.
    Prélude
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    Jean-Michel Damase (1928-2013)
    Sicilienne variée, 1966.
    Odile Foulliaron, harpe.
    Camille Saint-Saëns (1835-1921)
    Six duos pour harmonium et piano (Op 8)
    N° 4, Capriccio
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    Alexandre Guilmant (1837-1911)
    Pastorale pour harmonium et piano (Op. 26).
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.
    Manuel de Falla (1876-1946)
    "La vida breve", 1904.
    Première danse espagnole
    Odile Foulliaron, harpe.
    Maurice Ravel (1875-1937)
    Ma Mère l’Oye, 1911.
    Transcription pour orgue et harpe de David Cassan
    I. Pavane de la Belle au bois dormant
    II. Petit Poucet
    III. Laideronnette, Impératrice des Pagodes
    IV. Les Entretiens de la Belle et la Bête
    V. Le Jardin féérique
    Odile Foulliaron, harpe ; Sacha Dhénin, orgue.

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    C'est où ?

    Église Notre-Dame-de-Lorette, 18 bis rue de Chateaudun, Paris 9e

    C'est quand ?

    Dimanche 13 février 2022, à 16 h 30

  • Histoire de Lariboisière : 5. Évolutions, extensions, rénovations...

    L'hôpital Lariboisière est actuellement en train de connaître de grands changements avec le lancement du "Nouveau Lariboisière" qui bouleversera à terme la physionomie de cet établissement hospitalier parisien situé au Nord du dixième arrondissement à quelques mètres du carrefour Barbès ainsi que du quartier qui l'entoure. À cette occasion, nous consacrons une série estivale d'articles consacrés à l'histoire de l'hôpital Lariboisière en s'intéressant particulièrement aux bâtiments et à leur environnement urbain.

    1. Le Clos Saint-Lazare
    2. Le Versailles de la misère
    3. 1848 : La République chasse Louis-Philippe
    4. Une comtesse remplace la République
    5. Évolutions, extensions, rénovations...

     

    ____________________

     

    En 1854, après huit années de travaux, une révolution, trois régimes politiques et une multitude de changements de noms, l'hôpital Lariboisière est à présent ouvert. Inspiré des préceptes du docteur Tenon, l'établissement inaugure le système architectural  hospitalier pavillonnaire afin de faciliter la circulation de l'air et d'isoler les services les uns des autres. Les contagions et les infections nosocomiales sont alors un grand problème et cette configuration prétend les résoudre. C'est aussi pourquoi on a isolé l'hôpital du reste du futur quartier environnant en l'encadrant de rues qui longent les bâtiments. Mais cette ceinture de rues ferme toute possibilité d'extension. Or, dès l'ouverture de l'hôpital Lariboisière, on se rend compte de la nécessité d'agrandir l'établissement, notamment pour les locaux techniques, ceux initialement prévus se révélant insuffisants pour le bon fonctionnement de l'établissement. 

     

    Faire et défaire

    L'hôpital Lariboisière ouvre en 1854. Anticipant cette ouverture, la ville de Paris a entrepris des travaux de voirie et percé de nouvelles artères pour desservir le nouvel hôpital dès 1847. Ainsi, la rue Saint-Vincent de Paul a été prolongée pour créer une double perspective monumentale, avec le chevet de l'église Saint-Vincent de Paul d'un bout et l'entrée de l'hôpital Lariboisière de l'autre. La rue se termine au centre de la rue Ambroise Paré qui se limite à la largeur de la parcelle de l'hôpital. Elle forme le côté Sud du quadrilatère qui encadre étroitement l'hôpital. Le coté Ouest est formé par le prolongement de la rue de Rocroy et le coté Est par la rue de Bouvines, toutes deux finissant sur le chemin de ronde de la barrière de Saint-Denis (ou chemin de ronde de la barrière de La Chapelle), ce dernier fermant le quadrilatère côté Nord. Un peu plus à l'Est, une rue qui doit longer l'embarcadère des Chemins de fer du Nord (la future gare du Nord) est en projet (voir le Tableau de concordance des noms de rue plus bas). 

     

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    1853

     

    Mais voilà, à peine le nouveau grand hôpital de Paris ouvert, que la configuration urbaine pose problème. En effet, l'encadrement serré des rues autour de l'hôpital lui interdit tout agrandissement, alors qu'on convient vite de la nécessité d'adjoindre de nouveaux locaux techniques et des terrains, notamment pour les activités de blanchisserie. Il faut donc revoir la disposition des rues du secteur.

     

     Tableau de concordance des noms de rue  

     Ancien nom Nom actuel
    • Barrière de La Chapelle / barrière de Saint-Denis (1790)
    • Place de La Chapelle
    •  Rue des Abattoirs / rue de l'Abattoir / rue des Abattoirs de Montmartre (1827)
    •  Rue de Dunkerque
    •  Rue de Bouvines
    •  Supprimée et remplacée par une partie de la rue de Maubeuge (1855) ouverte plus à l'Est
    •  Rue du Delta prolongée (1847 ?)
    •  Rue Ambroise Paré
    •  Rue de Denain (1859)
    •  Rue de Compiègne (1864)
    •  Place du Nord (1827)
    •  Absorbée par le boulevard de Magenta (1855)
    •  Rue du Nord (1827)
    •  Partie du boulevard de Magenta (1855)
    •  Chemin de ronde de la barrière de La Chapelle / chemin de ronde de la barrière de Saint-Denis (1790)
    •  Partie du boulevard de Chapelle (1860)
    •  Place de Roubaix
    •  Place Napoléon III (1987)
    •  Rue des Jardins Poissonnière (1827) / Rue de Saint-Omer / Rue de Rocroy (partie entre le boulevard de Magenta et le chemin de ronde)
    •  Supprimée et remplacée par la rue Guy Patin (1855) ouverte plus à l'Ouest

     

    En 1855, un arrêté du préfet de Paris détermine le nouvel agencement des voies du quartier. Cet arrêté prévoit l'élargissement de la rue du Nord pour devenir le boulevard du Nord, boulevard qui prendra le nom de Magenta en 1859. Ce nouveau boulevard absorbe la fin de la rue du Faubourg Poissonnière. La rue des Bouvines est partiellement supprimée entre la rue Ambroise Paré et le chemin de ronde, il en est de même  pour la rue de Rocroy. Ces deux rues qui encadraient l'hôpital Lariboisière sont remplacées par la rue Guy Patin plus à l'Ouest et le prolongement de la rue de Maubeuge plus à l'Est. La rue de Maubeuge remplit donc le projet de rue longeant l'embarcadère des Chemins de fer du Nord. La rue Ambroise Paré est élargie et prolongée à l'ouest pour rejoindre le boulevard du Nord et à l'Est pour se connecter à la rue de Maubeuge. Les travaux sont estimés à dix millions de francs et sont réalisés sur plusieurs années.

     

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    1856

      

    Un jardin pour le Versailles de la misère

    L'hôpital Lariboisière est à présent à son aise sur une grande parcelle et aura tout le loisir de s'agrandir, encadré par les rues Ambroise Paré, de Maubeuge, Guy Patin et le chemin de ronde de la Barrière de La Chapelle.

     

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    1868

     

    Et bien vite, en 1860, l'annexion des communes suburbaines à Paris va entraîner la destruction du mur des Fermiers généraux et l'élargissement du boulevard de La Chapelle qui absorbe le chemin de ronde. En 1866, l'hôpital se voit doté d'un prestigieux voisin architectural avec la gare du Nord d'Hittorf qui remplace l'embarcadère des Chemins de fer du Nord (le bâtiment de l'ancienne gare est démonté et reconstruit à Lille). Cette configuration urbaine est celle qu'on connaît aujourd'hui.

      

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    Mais les extensions voient timidement le jour, avec la maison du directeur au Nord-Ouest de la parcelle par exemple. L'espace libre est donc consacré à des jardins qui serviront à la promenade des malades, des convalescents en particulier. Deux petits jardins sont implantés à chaque bout de la rue Ambroise Paré et un plus grand au bout de la rue de Maubeuge. De chaque côté des "peignes" de l'hôpital, on crée des préaux plantés d'arbres.

       

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    L'espace libre au Nord-Est, entre le mur d'enceinte des bâtiments de l'hôpital, est consacré à l'étendage de la lessive. Notons que c'est dans les fumées des locomotives au charbon de la gare du Nord voisine, rabattues par le vent, que les malades se promènent et que le linge sèche.

     

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    Vue sur l'hôpital Lariboisière depuis le boulevard de La Chapelle (1888)

     

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    Vue sur les voies de chemin de fer de la gare du Nord, l'hôpital Lariboisière est au second plan (1910)

      

    L'ère des extensions

    À partir des années 1870, on constate la fragilité du terrain, d'anciennes carrières rappelons-le, et plusieurs campagnes de consolidation des bâtiments sont nécessaires pour sécuriser les constructions. Les agrandissements devront attendre encore.

    C'est à la fin du dix-neuvième siècle que l'hôpital va commencer véritablement à se transformer avec d'importantes extensions. Plusieurs bâtiments vont être adjoints au principal, pour finalement, peu à peu, remplir la quasi totalité de la parcelle. D'abord coté rue Ambroise Paré, avec la construction des deux bâtiments qui longent la rue Ambroise Paré, encadrant le portail d'entrée.

     

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    Un grand pavillon, pastiche du bâtiment de Gauthier, est établi au Nord-Est, perpendiculaire au boulevard de La Chapelle. Aujourd'hui, il connait ses derniers jours, étant promis à la démolition comme nous le verrons plus loin.

     

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    Vue sur l'hôpital Lariboisière à l'angle du boulevard de la Chapelle et de la rue de Maubeuge, août 2018

     

    Au début du vingtième siècle, deux nouveaux pavillons pastiches viennent remplir le Sud de la parcelle, un à l'angle  des rues Ambroise Paré et Guy Patin et l'autre à l'angle des rues Ambroise Paré et de Maubeuge. Ces deux pavillons seront détruits plus tard, le premier à la fin du vingtième siècle et l'autre tout récemment, sa destruction lançant le programme du Nouveau Lariboisière. On ajoute encore deux autres constructions à l'entrée, qu'on adosse au bâtiment originel, formant ainsi une petite cour devant le portail principal.

     

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    Juillet 2018

      

    En 1929, l'hôpital se voit doter d'une nouvelle maternité construite sur la partie Nord-Ouest afin de remplacer la précédente devenue vétuste. Cette construction de briques est le premier ajout qui ne s'inscrit pas dans la continuité architecturale de l'hôpital d'origine, il en sera de même pour toutes les constructions qui viendront ensuite. 

     

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    Ancienne maternité de l'hôpital 

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    L'informateur Médical, 10 mars 1929

     

    Bien vite, le préau coté rue de Maubeuge disparait, les arbres sont coupés au profit de logements pour le personnel, d'ateliers et autres petits bâtiments techniques. Seul le préau longeant la rue Guy Patin perdurera quelques décennies encore.

     

  • De Rungis à Barbès, des produits de qualité ?

    Nous nous étions inquiétés à plusieurs reprises de la qualité des produits qui parfois étaient livrés nuitamment, mais pas seulement, et vendus sur les étals des marchands du boulevard de La Chapelle. Si vous vous approvisionnez en fruits et légumes, vous savez certainement que la plus grande vigilance est de rigueur au moment du choix, car tout n’est pas de la première fraîcheur. Certains diront que c’est un peu le revers de la médaille d’un marché qui propose des prix très intéressants, peut-être les plus bas de Paris. Malgré tout, nous insistons : la vigilance est de mise. 
     
    Nous avons croisé au cours de l’hiver plusieurs fois, du côté pile des étals, des palettes présentant des légumes moisis ou pourris, des fruits avariés, impropres à la consommation, et dont un tri même soigné avait du mal à leur donner un regain de fraîcheur. Ne pouvant nous adresser directement aux marchands en cause pour leur en faire la remarque sans recevoir une salve de mots doux, à tendance ostensiblement sexistes — nous avons tenté le coup une fois — , il nous restait à signaler cette qualité bien en-deça de ce que préconise la Mairie de Paris dans sa communication. Nous l’avons fait auprès de l’adjointe chargée du commerce, Olivia Polski.
     
    Lors d’une rencontre au cabinet d’Olivia Polski en février, nous avions expliqué que les quantités importantes de produits impropres à la vente venaient grossir les rebus, et a fortiori les quantités à collecter par les bennes de la DPE chargée du nettoyage d’après-marché. Notre idée est que certaines ventes à Rungis (ou ailleurs, mais où ?) sont faites un peu au-delà du raisonnable, peut-être à vil prix, une opportunité de s’en défaire sans surcoût pour le grossiste, et que les livraisons nocturnes que nous avions constatées, notamment avec des palettes comprenant des produits invendables, n’étaient pas étrangères à ce processus. Nous n’avons pas d’autres preuves que nos observations, mais la lettre du PDG de Rungis, qui répond à Olivia Polski, suite à notre signalement, ne nous convainc pas totalement de l’absurdité de notre hypothèse. 
     
    Que dit-il ? Que les produits vendus à Rungis bénéficient « d’un contrôle sanitaire qui relève des services de l’Etat et que ceux-ci contrôlent le risque pour la santé publique et pas l’état de maturité des produits » . Il ajoute — ce qui nous laisse penser que nous n’avons pas tout à fait tort — qu' « il est utile d’indiquer que, lorsque des produits sont à un stade de maturité trop avancé, pour ceux qui sont jugés consommables mais non commercialisables, ils peuvent être triés puis reconditionnés par des jeunes remis à l’emploi, pour être ensuite livrés aux épiceries solidaires, en bénéficiant des aides de l’Etat octroyées à l’association ANDES. » 
     
    Ce système est louable, il entre dans le cadre des efforts entrepris pour réduire le gaspillage. Mais le marché alimentaire de Barbès entre-t-il, lui, dans ce cadre ? Avons-nous à faire à des épiceries solidaires ? Cela ne semble pas le cas. Certes, ce sont des jeunes qui trient les fruits et les légumes à l'arrière des stands — encore que parfois nous y ayons vu aussi des vieilles personnes — mais les chiffres d'affaire réalisés ici, à notre connaissance, ne sont pas acheminés vers l'économie solidaire. Si cela est le cas, il faudrait le faire savoir... Et pour revenir au gaspillage, il est visible sur place, car tous les produits non consommables finissent en grand nombre dans le compacteur, alors qu'ils devraient être collectés dans les bacs à couvercle bleu dirigés en fin de marché vers la benne bio. Dans le compacteur, ou dans la benne, ce sont des tonnes de produits non consommables qui ne devraient jamais arriver jusqu'au marché. Le coût de leur destruction est imputé à la Ville, donc aux contribuables, injustement. 
     

    benne bio de Barbès soft.jpg

    De ce signalement et de nos efforts pour aller de l'avant, pour améliorer à la fois la qualité de l'offre sur le marché et l'allure générale de ce même marché, nous tirons une conclusion, c'est qu'il est bien difficile d'obtenir une information fiable et de faire bouger une situation bien enracinée. Quand nous avons appris que les travaux de la RATP sur son viaduc nécessiteraient le déplacement temporaire du marché, nous avons jubilé, oui, jubilé, et quelques élus avec nous, qui aujourd'hui ne s'en vanteraient pas.... C'était une opportunité de remettre de l'ordre et de la réglementation dans l'organisation même du marché. Certains diront que le délégataire de la Ville, le gestionnaire du marché, la Société Dadoun, fait ce qu'il peut dans un contexte complexe. Certes. Mais d'autres marchés, populaires eux-aussi, sont plus plaisants. 

    Pour information, la mission du gestionnaire est la suivante, selon le site de paris.fr : "Les gestionnaires - sociétés privées ou Bureau du Commerce Non Sédentaire de la Mairie de Paris - ont pour mission d'assurer l'exploitation, le fonctionnement et l'organisation des marchés découverts. Ils perçoivent les droits de place auprès des commerçants, selon des tarifs établis par une délibération en Conseil de Paris. Ils prennent à leur charge les installations de matériel, de type bâches, mis à la disposition des commerçants ainsi que les dépenses de fonctionnement de type électricité et consommation d'eau. Ils n'ont pas en charge le nettoiement, mais versent une contribution à la Ville pour la collecte des déchets issus des marchés." 

    Nous pensons néanmoins que le marché de Barbès s'est amélioré à la marge, notamment au niveau de l'occupation du trottoir par les camions des marchands le long de l'hôpital grâce à l'action soutenue de la Police (dans le cadre de l'opération Barbès Respire). Mais qu'en sera-t-il si cette action musclée, qui est allée jusqu'à l'enlèvement de certains camions, si elle faiblit un jour ? Notons aussi que la piste cyclable est redevenue "cyclable" ! C'est le nombre de marchands qui pose problème. C'est le trop grand nombre de camions relativement au nombre de stationnements dont ils disposent qui est LE problème. Nous dénonçons notamment l'extension du marché vers le carrefour de Tombouctou où les marchands volants ont un statut de permanents ou d'abonnés réguliers. Qu'avons-nous besoin dans notre quartier de marchands de textile, quand les plus grands soldeurs de Paris sont déjà là. 

    le marché de Barbès par Stéphane Ricout.jpg

    Nous sommes déçus que les politiques aient baissé les armes devant .... devant qui ? les commerçants eux-mêmes ? le gestionnaire ? l'association des marchands ?  ou une situation dégradée, complexe, tordue, dont ils ne voient pas d'issue proche et simple. Déçus, parce que sans amélioration du marché, il n y aura pas de promenade urbaine agréable, apaisée, propre.  

     

  • Promenade urbaine, nous continuons à y réfléchir

    Dans la semaine, alors que le temps se stabilisait, c’est à dire pas d’ondée, et un froid moyen, nous avons effectué une marche exploratoire, en tout petit groupe, deux personnes — à partir de là on peut parler de groupe —, crayon à la main, smartphone pour les photos, les lunettes sur le nez. Equipées en un mot. 

    Oui, en effet, il nous faut progresser sur les projets que nous proposerons et discuterons dès la prochaine réunion de notre commission Promenade Urbaine. A la fin de ce mois déjà. Nous savons que le marché de La Chapelle, qui s’étend sur 600 mètres linéaires, voire davantage quand on compte tous les volants qui s’éparpillent sur la chaussée au croisement du boulevard avec la rue de Tombouctou sur le 18e et la rue de Maubeuge sur le 10e, que ce marché va laisser la place, temporairement, aux matériels et aux équipes de la Ratp dès l'été prochain, pour réaliser une importante rénovation des voûtes du viaduc de la Ligne 2. Nous voulons que le marché, une fois revenu dans ses marques, soit plus aéré, moins dense, moins tentaculaire, qu’il ne déborde pas partout comme actuellement ce qui le rend bien plus difficile à gérer et à tenir dans ses limites. Nous comptons aussi retrouver un marché alimentaire, tel qu'on définit le marché quand il est "alimentaire" et pourquoi pas réfléchir aux commerces proposés.

    Nous faisons donc une fixation sur ce que nous avons appelé dans notre présentation à la future maire de Paris, avant les municipales de 2014, un « espace de respiration ». C’était une définition sensée faire image, illustrer le besoin d’air et d’espace qu’on ressent dans ce marché au fil de la matinée, et surtout en fin de matinée et jusqu’à 14 heures environ, et même 15h les samedis. Nous comprenons bien qu’il est difficile de gérer un tel marché, qui se compose sur le papier (c’est à dire sur le site de la mairie de Paris à « marchés parisiens ») de 61 marchands dont 7 non alimentaires. Un nombre important si on le compare à d’autres marchés alimentaires découverts (marché du Bd de la Villette 30 marchands, ou les 53 stands du marché de l’avenue du Président Wilson, géré aussi par la Société Dadoun comme Barbès).

    Ledit espace de respiration viendrait casser ce long linéaire d’étals débordant de marchandises et permettrait par ailleurs le passage d’un arrondissement à l’autre les jours de marché, sans devoir faire le tour par une extrémité ou l’autre. Nous préconisons de créer cette coupure au niveau de la rue Fleury, c’est à dire face au Centre Barbara et à la bibliothèque de la Goutte d’Or. On ne peut se plaindre des méfaits de la frontière entre les deux arrondissements et ne rien faire pour la gommer un peu. Y compris du côté des élus, qui signalent souvent ce handicap entre arrondissements. Encore un argument en faveur de cet espace sans étal sera l’entrée probable de l’hôpital Lariboisière après sa rénovation. En effet, il est prévu de situer l'entrée principale de ce côté-ci et même de ménager une traversée de l’établissement à peu près à ce niveau. Un feu rouge devra protéger le passage piéton, ou au minimum un ralentisseur efficace. Il n’y a ici aucune contre-indication, pas de bus par exemple. 

    Comment faire respecter un espace sans étal ? 

    Nous connaissons le sort qui est réservé au vide dans notre quartier, a fortiori dans le périmètre du marché ! Il faut donc prévoir un équipement qui laisse le passage des piétons, c’est la priorité, et qui proscrive les installations de toute sorte. Nous préconisons, par exemple, l’implantation d’un équipement en dur, composé de deux sections, une sur chaque côté de l’allée centrale, et elles-mêmes présentant deux locaux de type kiosque avec vitrines se faisant face. On peut aussi imaginer que ces emplacements soient loués façon food truck, frites ou gaufres, même kebab, ou autres prestations conviviales. Il faut innover, avoir des ambitions, qui peuvent sembler irréalisables et qui pourtant, un jour, apparaissent.. Qui aurait misé sur le bel établissement qu'est la Brasserie Barbès il y a quelques années devant les ruines calcinées de Vano ??? Qui ?

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    Le passage piétons entre le centre Barbara et l'hôpital Lariboisière.

    Et en attendant le déplacement du marché, dans cette phase intermédiaire que l’on doit exploiter pour accoutumer les esprits, nous serions heureux de voir le second conteneur du Civic Lab, abandonné pour l’instant au pied de la déchetterie de La Chapelle, venir s’installer sur un des côtés du marché. Positionnons-le face à la rue Fleury, pour qu’il attire l’attention des visiteurs de la bibliothèque et du centre Barbara. Ou, si vraiment cela reste impossible, déposons-le à la place du parking improvisé (et interdit !) au carrefour Tombouctou, protégé par les blocs béton. Nous avons la conviction que l’opération de sensibilisation des habitants au projet de Promenade Urbaine reste trop cantonné à la place de La Chapelle, du fait du peu de mobilité de l’équipe qui anime le Civic Lab. Nous y étions récemment, invités pour y boire un vin chaud. L’événement avait attiré une bonne vingtaine de personnes, dans l’espace couvert, dit la serre. C’est un commencement et c'était sympathique. Toutefois, nous aimerions que les habitants tout au long de la promenade soient un jour ou l’autre interpellés par le projet. Si possible positivement.

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    L'aire de stationnement au carrefour Maubeuge-Chapelle-Tombouctou les jours sans marché.

    Pour l'instant, nous ne sommes pas bien sûrs que les habitants du côté de Barbès aient la moindre idée de ce qu'est le Civic Lab... 

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    Le second conteneur du Civic Lab au dos de la déchetterie de la place de La Chapelle.