Le 19 février dernier, en compagnie d'autres associations et collectifs d'habitants, nous avons parcouru la Promenade urbaine avec les adjoints à la propreté du 10e et du 18e arrondissement, Léa Vasa et Fred Badina-Serpette, ainsi qu'un représentant de la direction de la propreté de la Ville.
Un grand nombre de sujets ont été discutés, retenons deux points importants abordés lors de cette marche.
D'abord côté marché Lariboisière (aka "marché de Barbès"), si le nettoiement de l'après marché par la "fonctionnelle" ne pose aucune question, il est toujours parfaitement réalisé, se pose la question du nettoiement du "marché de la misère" qui se tient en parallèle du marché alimentaire. Aujourd'hui, si tout va bien, c'est le lendemain matin que le terre-plein-central du boulevard et les rues adjacentes où le marché de la biffe s'installe (en ce moment la rue Guy Patin) sont nettoyés cette fois par les agents de la propreté des 10e et/ou 18e arrondissements. Nous avons plaidé pour un nettoiement systématique les soirs de jours de marché (mercredi et samedi) de l'espace de marché, mais également des rues qui voient parfois se former le marché informelle (rues Guy Patin, pont de Jessaint...). Espérons avoir été entendus.
Boulevard de la Chapelle, après le "marché de la misère"
Autre lieu et autre dispositif qu'on aimerait voir partir et remplacé par une solution plus acceptable : "l'uritrottoir" au pied de l'église Saint-Vincent de Paul dans le 10e
Commentaires
Une fois de plus, faut-il rappeler qu'à défaut de prostate défaillante, les femmes ont aussi une vessie ... et que les toilettes "Decaux" -même quand elles sont abordables - sont en nombre insuffisant, surtout en cette période où le repli dans un café n'est plus possible.
Entièrement d'accord avec Izel, Paris manque cruellement de toilettes adaptées aux femmes, et les "Decaux" ne sont pas les plus pratiques, l'indication orale du lavage, le temps de lavage, bref pour des touristes la procédure échappe à l'envie pressante et au final les toilettes tombent en panne. La province a adopté d'autres modèles plus rapides et pratiques, la chasse d'eau est actionnée à chaque ouverture de porte, pas la peine d'attendre les longues minutes parisiennes.