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  • Journées du Patrimoine aujourd'hui et demain

    Premier week end de septembre.... c'est l'occasion de visiter des lieux insolites ou simplement fermés au grand public le reste de l'année. Vous aurez un grand choix encore dans cette édition 2016. 

    paris,journées-du-patrimoine

    Paris 9e, des lieux prestigieux....

    • visite et ateliers privés chez Bucherer  (ateliers d'horlogerie et de joaillerie au 12 Boulevard des Capucines)
    • L'hôtel Banke (anciennement banque diamantaire, l'hôtel a été conçu au début du XXème siècle par les architectes Charles Friésé et Joseph Cassien-Bernard, au 20 rue Lafayette)
    • Galeries Lafayette
    • Hôtel de Mercy-Argenteau (Visite libre ou commentée par des membres de 9ème Histoire).
      16 bis, boulevard Montmartre   — Samedi de 10h à 19h et dimanche de 10h à 17 h —

    Des lieux plus insolites....

    Une visite du studio Harcourt
    Le studio Harcourt ouvre ses portes pour la 1ère fois à l'occasion des journées du patrimoine, le dimanche 18 septembre, pour nous faire découvrir le studio photo iconique de Paris lors de visites en petits comités.

    Pour les nostalgiques de l'ancien temps et des bus il faut le dire un peu poussifs dans les montées (qu'on se souvienne de la rue de Rochechouart entre Maubeuge et Trudaine...) La RATP vous propose Une balade en bus ancien. Cette année, le choix se fait entre deux parcours, pour des balades hors du temps. Avec nostalgie, le parcours de 30 minutes fera revivre les années 30 ou 70, selon le parcours choisi. Les bus TN, mis en service de 1931 à 1936 et emblématiques de Paris, seront à l'honneur cette année encore.

     

    Paris 10e, sur les conseils d'Histoire et Vie du 10e ....

    Benoît Patisson (Histoire & Vies du 10edonnera une conférence sur le thèmes 'Patrimoine et citoyenneté" intitulée "Le symbolisme de la statue de la République, l'iconographie de ses hauts-reliefs": 
    La conférence sera suivie d'une visite guidée de la statue de la République pour voir in situ les haut-reliefs.

    • samedi 17 septembre de 11h à 13hEspace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, Paris 10e  — Métro : "Gare de l'Est" ou "Jacques-Bonsergent" (entrée libre sans réservation) 

    Toujours sur le thème "Patrimoine et citoyenneté ", Histoire et Vie du 10e vous propose une visite commentée de la mairie du 10e par Jeannine Christophe et André Krol (Histoire & Vies du 10e): 

    • samedi 17 septembre à 14h30 (visite limitée à 30 personnes, sans inscription, après 14h30 l’accès à la mairie ne sera plus possible pour question de sécurité) Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-St-Martin, Paris 10e — Métro "Château-d'Eau" .


    Paris 18e, glanés selon nos goûts...;

    VILLA DES ARTS au 15, rue Hégésippe-Moreau (sur Facebook, un regard ?)

    • Circuit « Patrimoine et citoyenneté à la villa des arts et dans le quartier Clichy grandes carrières » (sur réservation) sam. et dim. 11h-12h, 14h-15h, 16h-17h
    • Visite guidée (sur réservation) samedi et dimanche 12h30-13h30, 15h30-16h30, 17h30-18h30

    CIMETIÈRE DU CALVAIRE au 2, rue du Mont-Cenis

    • Visite guidée. samedi et dimanche 9h-11h30, 13h30-16h30

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    Photo: Jean-Pierre Viguié / Mairie de Paris

     

    ASSOCIATION « MÉMOIRE DE L’ÉLECTRICITÉ, DU GAZ ET DE L’ÉCLAIRAGE PUBLIC » au 29, rue Doudeauville 

    • Visite guidée (sur réservation) samedi et dimanche 9h30-11h, 11h-12h30, 14h-15h30, 15h30-17h

    LE FUNICULAIRE DE MONTMARTRE
    Métro Anvers
    La visite du funiculaire de Montmartre nous plonge dans l’un des quartiers les plus touristiques de Paris. La RATP propose de faire découvrir ce mode de transport unique avant sa rénovation. Les équipes de maintenance des équipements présenteront la salle des machines et expliqueront le fonctionnement de ce mode de transport vertical.

    • Visite commentée. Samedi et dimanche (horaires non communiqués) 

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  • Quoi de neuf pour la propreté dans le 10e

    Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à la mairie du 10e malgré un soir de pluie. Pour présenter le plan de renforcement de la propreté, annoncé dans la presse depuis quelque temps, Mao Peninou, adjoint à la maire de Paris, Rémi Féraud maire de l'arrondissement, Elise Fajgeles adjointe chargée de cette délégation et Jean-Paul Bidaud des services de propreté des 9e et 10e.

    paris,paris 10e,propreté

    La réunion a commencé par un diagnostic et une présentation détaillée des moyens mis en œuvre dans l'arrondissement. (voir notre article du 22 avril sur le conseil de quartier Lariboisière consacré au thème de la propreté  et  l'intégralité du document des services ici).

    Pour un thème qui suscite souvent de vives réactions dans les conseils de quartier, la salle était plutôt calme (critique à souhait cependant) et venue pour faire des propositions.

    Les cibles localisées

    Tout d'abord, le secteur Chapelle-Cail-Perdonnet-Louis Blanc qui sera le théâtre de la prochaine opération "Paris fais-toi belle" le 4 juin prochain. La porte Saint-Denis et la rue du même nom jusqu'au square Alban Satragne. Les gares du Nord (nettoyage en continu de 6h à 20h) et de l'Est (avec un renforcement du nettoyage de l'escalier de la rue d'Alsace). Les abords de la place de la République depuis "Nuit debout" avec un traitement quotidien à l'eau chaude, un ramassage des déchets deux fois par jour notamment. Et enfin pour la période estivale qui s'annonce, de nouvelles opérations sur le canal St Martin.

    A noter l'implantation de 9 nouveaux réceptacles à verre, de nouvelles sanisettes, la collecte des bio déchets sur le bd de la Villette pour les jours de marché avec des bacs gérés par le gestionnaire. Pour le marché de Barbès, les bacs sont également arrivés mais il faudra sans doute un peu de patience pour que ceux-ci soient utilisés correctement. Nous espérons que la Ville et le gestionnaire feront œuvre de pédagogie.

    paris,paris 10e,propreté

    A l'échelle parisienne

    En moyens humains, la Ville a créé 100 postes en 2016. Les agents de la propreté sont fidélisés dans les quartiers pour permettre une meilleure connaissance des habitants et commerçants. Plus de 1000 agents (pour 96 aujourd'hui) seront à même désormais de verbaliser dès le mois de septembre. Avec une centaine qui interviendra la nuit et le week-end. Ces agents seront en tenue pour la grande majorité d'entre eux. Parallèlement, la Ville a renforcé les contrôles à l'embauche, a mis en place une formation renforcée et a augmenté les sanctions par rapport à l'absentéisme. Il est prévu d'équiper certains agents de smartphone ou tablette pour effectuer des signalements et être ainsi plus efficaces.

    En moyens matériels, des innovations mais aussi des expériences qui ne marchent pas. Le matériel est changé progressivement en tenant compte de la sortie obligatoire du diesel. Les engins motorisés sont désormais pourvus de moteur électrique et sont donc aussi moins bruyants. Les besoins ne sont pas les mêmes partout et on adapte donc selon les secteurs. D'où la décentralisation et l'implication des mairies d’arrondissement pour choisir leur matériel.

    A noter que la peinture anti-urine très sollicitée a été testée dans 5 arrondissements sans succès. Elle ne renvoie pas l'urine comme promis, elle coûte cher et elle est toxique. On s'arrêtera là et on privilégiera l'augmentation des sanisettes et la verbalisation. Justement pour les sanisettes, 50 de plus, des amplitudes horaires élargies avec un tiers des 450 existantes ouvertes 24h sur 24 prochainement.

    Dix déchetteries supplémentaires devraient être ouvertes, avec un projet le long du canal. D'ici 2017, on va étendre la collecte des bio-déchets ménagers pour les habitants en commençant par les 2e et 12e arrondissements pour arriver progressivement à l'ensemble de la capitale. Début 2017, on pourra  déposer tous les plastiques dans les bacs jaunes. Des containers seront installés sur l'espace public pour récupérer papiers, cartons, plastiques et aussi piles, ampoules..." plus on trie et moins on salit l'espace public" a répété Mao Peninou. Et Paris n'est pas en avance. A titre de comparaison San Francisco (en tête dans ce domaine) recycle 80% des déchets alors qu'on est à 20% ici.

    Côté affichage publicitaire, la Ville de Paris se fâche. Depuis plusieurs mois, on trouve de l'affichage sur le sol, sur des murs... il est organisé par de grosses boites de pub qui proposent leurs services (ils appellent cela de la guérilla marketing!). La Ville a porté plainte contre 15 de ces agences. "On va frapper très fort ! " s'est exclamé Mao Péninou.

    Il est question également de simplifier l'application "Dans ma rue" qui, de l'avis des habitants présents fonctionne plutôt bien.

     Les échanges avec la salle

    Tout d'abord nous publions ici le travail de propositions réalisé par l'équipe d'animation du CQ Château d'Eau-Lancry qui n'a pas pu être présenté le soir de la réunion.

    La zone frontalière du boulevard de la Chapelle a été évoquée à plusieurs reprises. Zone laissée en déshérence et qui cumule les problématiques de marchés sauvages et l'installation de campements de migrants. Nous avons demandé que les abords du marché (et aussi au niveau de Stalingrad) soient nettoyés les mercredis et samedis soirs pour bénéficier d'un espace propre après la tenue du marché. Mao Peninou a insisté sur ces problèmes de propreté qui sont des conséquences d'autres problèmes sociétaux. " Si on ne traite pas le fond, c'est un puits sans fond et on ne peut pas ajouter sans cesse des moyens". Le maire, quant à lui, reconnait un espace très dégradé et suggère que les habitants fassent remonter toutes les indications précises possibles en utilisant "Dans ma rue" ( tags sur les piliers du métro, affichage, dépôts...).

    La statue de la République a aussi fait parler d'elle. Des habitants souhaitent qu'elle soit nettoyée. Depuis les attentats, seuls les tags ou inscriptions insultantes et déplacées sont supprimées. Le maire du 10e y est favorable mais il faudra expliquer cette mesure puisque le lieu est devenu lieu de commémoration et de recueillement. Peut-être pour cet été...

    On a aussi évoqué l'invasion des oriflammes publicitaires (téléphonie mobile) qui encombrent l'espace public dans le secteur Louis-Blanc, suggéré l'implication des syndics de copropriété pour relayer les informations auprès des copropriétaires, signalé l'absence de local poubelle pour de nombreux commerçants (illégal selon le code de l'urbanisme), et reparlé des fameux sacs poubelle déposés par la RATP autour des stations de métro. Sur ce dernier point, Mao Peninou trouve que le dialogue avec la RATP est plus aisé car on n'a plus des interlocuteurs de ligne mais de station. On avance... mais le problème est loin d'être résolu.

    Encore un peu de patience pour voir les effets de ces annonces. Comptons aussi sur un peu plus de civisme de la part de certains habitants et aussi des visiteurs de la capitale.

  • Retour sur les deux roues

    Le sujet a été abordé en début de mois et le collectif d’animation du quartier Trudaine Rochechouart se penche actuellement dessus. Une de ses membres nous a fait parvenir l’article suivant :

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    Des vélos et des motos partout !

    Cela ne vous aura pas échappé : les cycles, motorisés ou non, occupent l’espace à Paris ! Plus encore ces jours-ci à cause des perturbations dans les transports en commun. L’absence de bus et de métro a poussé le Parisien, même le moins sportif, a regardé de plus près ces bornes gris métallisé que l’on trouve un peu partout dans Paris depuis l’été. Il s’agit des Vélib’, bien sûr. Certains sont même allés fouiller dans la cave pour sortir la petite reine de leurs jeunes années. Car l’émulation, cela existe. Tout seul sur un vélo, en milieu de la circulation automobile moyenne de Paris, cela prend parfois les allures d’une aventure plus risquée que la traversée du Ténéré. Mais, quand on est dix, devant la première rangée de voitures, à attendre que le feu passe au vert, c’est différent. On se sent légitime ! On se sent plus fort.  Et en ce moment, plus astucieux même, en traversant le pont de la Concorde, sur la file de droite, alors que les automobilistes pestent derrière leur volant… sans avancer.

    Il y a toutefois un revers à cette médaille. Tous les cyclistes et tous les motards ne sont pas également respectueux du code de la route et leurs comportements s’échelonnent entre la délicatesse polie et courtoise (je vous en prie, mais passez-donc, Madame…) et la plus brutale sauvagerie (va donc, hé, « nom d’oiseau » !). Les passants s’en émeuvent plus que les automobilistes. Peut-être parce qu’ils se sentent plus fragiles sur leur trottoir, pris d’assaut par les moto- et cyclistes indélicats.

    Quoi qu’il en soit, les protestations fusent. Il n’est pas une réunion de conseil de quartier où l’on ne dénonce le comportement « intoooooolérable » des motos et des scooters, moins souvent des vélos, soyons honnêtes.

    Nous avons donc pensé au sein du collectif de Trudaine Rochechouart à mettre à l’ordre du jour de notre prochain conseil : le code de la rue.

    Qu’est-ce ? Direz-vous.

    Venez ! Vous le saurez !

    Non, je plaisante. Bien sûr, si vous venez, vous en saurez plus, car il faut bien préserver un peu de suspens.

    Quelques mots simplement ici, pour vous donner envie d’en savoir davantage.

     

    C’est l’observation des difficultés à partager l’espace public dans les zones urbaines qui est à l’origine de ce code de la rue, mis en application notamment en Belgique.

    C’est aussi le souci d’inverser les statistiques sur les accidents corporels, dont le nombre était très élevé chez nos voisins, il y a encore peu.

    Enfin, une communication intelligente de grande envergure pour entamer une modification durable du comportement des personnes qui utilisent l’espace public.

    Un principe de vulnérabilité est apparu qui définit des priorités différentes de celles du code de la route, élaboré, lui, pour permettre aux automobiles d’utiliser les voies carrossables selon un ordre cohérent, qui préviennent les accidents.

     

    Si ce sujet vous intéresse, des rapports de qualité sont en ligne.

    Voyez par exemple le rapport de Brigitte Le Brethon, députée Maire de Rouen : Propositions pour encourager le développement de la bicyclette en France.

    Des détails techniques sur les dispositifs en faveur d’un meilleur partage de l’espace public se trouvent sur le site du Club des Villes Cyclables à la rubrique Documentation>Les fiches CERTU/CLUB « Le vélo, un enjeu pour la ville ».

     

    Le conseil de quartier Trudaine Rochechouart se tiendra le 27 novembre 2007, dans l’école maternelle 68-70 rue de Rochechouart, à 19h30.
  • Le Louxor

    Le palais du cinéma – Le Louxor – n’est pas à proprement parler dans le 9ème arrondissement, mais juste en face. Il est un patrimoine commun aux 9ème, 10ème et 18ème et tant les habitants proches de Barbès que les Maires de ces 3 arrondissements l’ont bien compris. Menacé de ruines, il a été racheté par la Mairie de Paris en 2003. Une visite du lieu était organisée la semaine dernière afin de montrer aux habitants du quartier l’état exact du bâtiment. La présence du Maire du 9ème et celle du 1er adjoint au Maire du 10ème, candidat aux élections de mars 2008 et probable futur Maire de cet arrondissement semble prouver l’intérêt porté par la municipalité à l’endroit.

     
     
    Construit au début des années 20 dans le style « égyptien », le Louxor a été successivement une salle de cinéma, puis de cinéma et music hall dans les années 50 pour terminer sa carrière en une sorte de boite de nuit gay, sorte de sous Palace des années 80. Il a fermé définitivement ses portes en 1987.
     
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    La salle du Louxor a son origine. Il ne reste que la structure. Pas de photo de l'état actuel, c'était une condition pour participer à la visite

     

     

    La visite a permis de voir que le Louxor a certes souffert mais que les travaux entrepris au fil du temps ne l’ont pas complètement défiguré. La structure générale de la grande salle – son volume avec ses deux balcons sans pilier et la longue perspective vers le bas – est intacte. La scène et la fosse d’orchestre sont encore en place. En effet, il convient de ne pas perdre de vue que l’endroit date de 1922, c'est-à-dire qu’il a été conçu pour un cinéma encore muet. A cet égard, il est donc un des derniers témoins de cette époque révolue, ressemblant plus à une salle de spectacles du 19ème siècle qu’à une salle de ciné du 21ème.

     
     

    Les travaux de décoration ont été réalisés en couches successives si bien que l’on se trouve en présence d’un « zonage » assez facilement repérable : la couche d’origine des années 20 – style égyptisant - puis celle des années 30 – style hellénisant - correspondant semble t-il aux travaux de sonorisation de la salle. Viennent ensuite les différentes couches des travaux d’après-guerre et enfin la couche des années 80, moquette murale très en vogue dans ces années là.

     
     

    L’extérieur du bâtiment, actuellement masqué par un affreux échafaudage, n’est pas en trop mauvais état non plus. Il a bien sûr besoin d’une bonne cure de jouvence mais les mosaïques du haut font encore leur effet. On a une assez bonne idée de l’état extérieur en passant avec le métro aérien.

     
     

    Que va devenir Le Louxor ? Là est la question.

     
     

    Les spécialistes semblent être d’accord sur deux ou trois points centraux : d’abord l’intérêt patrimonial de la salle dans son ensemble, témoin d’une conception architecturale typique d’un temps révolu. Ensuite la décoration des années 20 et 30 avec ses différents éléments et enfin la façade, inscrite au répertoire dans les années 80.

     
     

    Plusieurs projets ont été évoqués. Un centre culturel méditerranéen ? Pas confirmé par la Mairie de Paris. Mais pas infirmé non plus. Ce qui est sûr, c’est que les échéances initiales annoncées – réouverture début 2009 – ne seront pas tenues. C’est sans doute un bien car cela laisse le temps à chacun d’une part de réfléchir au projet à développer et qui devra participer à la nécessaire revalorisation du quartier Barbès et d’autre part à finaliser les études techniques de faisabilité.

     
     

    Bien que lui aussi d’un temps maintenant assez lointain (1969), l'exemple de l’affreux projet immobilier qui a été développé à la place du cirque Médrano en haut de la rue des Martyrs devrait faire réfléchir !

     
    Les habitants de Barbès sont motivés !
  • Radars dans Paris : à quelles fins ?

    Les radars dans Paris peuvent-ils empêcher des accidents ?

     

    Les radars automatiques présents dans Paris, déjà depuis quelques années, sont souvent installés dans des voies qui ont des allures de voies rapides mais qui ne le sont pas.

    Vous voulez des exemples d'emplacements de radars parisiens? Voici une carte et quelques adresses :

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    -  Quai de l'Hôtel de Ville, entre le pont Louis-Philippe et le pont Marie, 50 m avant la station de métro,
    -  Voie Georges-Pompidou, juste après le pont Marie,
    -  Avenue d'Italie, au niveau de la concession Citroën, installé sur un mât,
    -  Rue de Maubeuge, au niveau du n° 53, installé sur un pylône, le plus proche de notre quartier,
    -  Cours Albert-1er, entre le pont de l'Alma et la Concorde,
    -  Quai de Bercy, un peu avant la descente du souterrain du pont de Bercy.
    -  et aux portes de Sèvres, Bagnolet, Champerret, Clichy, Pantin, Châtillon, Passy, Ivry...

    La vitesse maximale autorisée dans Paris est 50 km à l'heure, y compris sur les quais et les voies sur berges. Et sur le périphérique 80 km/h. Vous allez plus vite, vous êtes flashés par l'arrière. Comment ne pas être d'accord avec cela ? Mais, le radar sur ces voies, globalement, n'est pas fait pour protéger les piétons. Il rappelle aux automobilistes qu'une vitesse modérée est préférable, qu'elle pollue moins, qu'elle limite les risques d'accidents graves... et il rapporte beaucoup à l'état, car sur un plan incliné, sur une voie large et dégagée, l'automobiliste a vite dépassé les 50 km/h.

    Or le bilan de l'accidentologie 2009, malgré des résultats rassurants,  met en avant que les piétons sont des victimes potentielles tant des véhicules automobiles que des autres usagers de la voirie parisienne, y compris des vélos dont ils partagent les pistes sur trottoirs, comme sur le Magenta. La cohabitation aurait-elle quelques difficultés à se mettre en place ?

    Le boulevard de Magenta, pour revenir dans notre quartier, a été aménagé en 2006, avec l'accroche « vendeuse » de devenir un espace civilisé. Belle ambition ! Est-elle réussie ? Oui et non. Oui sur la partie Sud, disons entre le carrefour Magenta-La Fayette et la place de la République. Non, en ce qui concerne la partie Nord, de ce même carrefour La Fayette jusqu'au carrefour Barbès. Les embouteillages sont là plus fréquents, aussi bien dans un sens que dans l'autre. Ces derniers génèrent des comportements d'échappement plus dangereux, moins faciles à anticiper pour les autres usagers qu'ils soient à pied, à vélos, ou à motos. Le nombre des piétons y est également plus grand. Les piétons y sont moins disciplinés, parce qu'ils sont touristes, étrangers, acheteurs en balade, flâneurs peu attentifs...

    Autre motif de mésentente entre usagers : le Magenta descend vers la République, une pente douce mais suffisante pour que la vitesse des cyclistes ajoute au sentiment de danger des piétons. Le plus dangereux est manifestement le « tourner à droite » des voitures, qui coupent les pistes cyclables. La priorité aux vélos n'est pas encore entrée dans l'esprit des automobilistes...

    Où mettre les nouveaux radars si l'on veut qu'ils préservent la sécurité des cyclistes et des piétons ?

    Ils seraient une douzaine de radars fixes, selon la presse, à être installés dans la capitale d'ici à la fin de l'année. Les résultats du bilan sur l'accidentologie détermineraient les emplacements. La Préfecture annonce des implantations place de la Concorde, rue Royale, avenue Jean Moulin, Boulevard Brune, les Champs Elysées...  et également quai de Bercy et boulevard de Magenta.

    Au-delà des très dangereux embranchements des rue de Rocroy, Maubeuge, faubourg Saint-Martin, où il est essentiel de regarder plutôt trois fois qu'une avant de s'élancer sur la chaussée, nous recommandons de redoubler de vigilance aussi sur la placette Paré-Patin, car les voitures non autorisées la traversent, souvent rapidement pour ne pas se faire « pincer » (vitesse bien inutile car il est rare que des policiers surveillent le passage), alors qu'aucune signalétique n'en avertit le cycliste ou le piéton du boulevard de Magenta.

    Pour finir, prenez le temps de lire cette info technique sur le radar de feu rouge ici (La détection s'effectue en deux temps, grâce à des capteurs situés sous la chaussée de part et d'autre de la ligne de franchissement. Une première photo est prise lorsqu'un véhicule s'engage dans la zone en amont du feu rouge, puis une seconde s'il dépasse la ligne de niveau. Site de l'OINet., du 6 juillet 2009) : est-ce la solution aux trop nombreux franchissements de feu rouge ?

     

  • Dernier Conseil de quartier Lariboisière avant l'été

    Le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul du 15 juin avait attiré une quarantaine d'habitants du quartier. Une première, il n'y avait pas de sujet précis à l'ordre du jour. Thème choisi : quels projets pour votre quartier ? Les budgets d'investissement du conseil de quartier restant inutilisés, l'équipe d'animation avait  souhaité créer une commission dans laquelle des projets proposés pourraient être élaborés. Elle avait donc lancé quelques pistes dont nous donnions la liste le 14 juin ici même. (Végétalisation autour de l'hôpital Lariboisière, agrémenter le Parvis de la Gare du Nord, restaurer les horloges de l'église Saint-Vincent-de-Paul, repenser l'aménagement du square Cavaillé-Coll, éclairer l'escalier monumental de la rue d'Alsace, participer financièrement à la commission de solidarité inter quartiers.)

    Parmi les participants, certains ont proposé d'autres projets :

    - l'installation d'une terrasse de café, qu'Elise Fajgeles, l'élue du 10e chargée de l'espace public a rebaptisée buvette, sur les gradins du square Cavaillé-Coll. Pourquoi cette idée ? Il n'a échappé à personne, surtout pas aux riverains des rues Fénélon et Bossuet, pas plus qu'aux habitants du quartier qui ont de jeunes enfants, que le square est difficilement accessible aux familles. En effet, la salle a confirmé, ne devrait-on pas dire, la salle s'est plainte de l'état déplorable du square : il est occupé par des groupes peu enclins à soigner leur environnement. Comment dire les choses ? Que ce soient des dealers, des jeunes du quartier, ou des personnes sans domicile fixe, le résultat est un peu le même... la propreté du lieu souffre. Il y a manifestement là une occupation illicite de l'espace public, au moins la nuit. Il semble que la Ville soit consciente de l'état du square, mais elle renvoie le maintien de la sécurité dans le square aux autorités de police, qui sont compétentes dans ce domaine. Elise Fajgeles a noté la proposition, mais dans le même temps, a souligné la difficulté d'une telle implantation qui relève des autorisations de plusieurs services de la Ville et d'une concertation préalable entre elles...

    vers Maubeuge panneaux.JPG- une meilleure signalétique rue de Maubeuge à partir du boulevard de La Chapelle pour les automobilistes : c'est un très ancien combat d'Action Barbès, avant même que ne soit mis en sens unique le barreau Patin sous le viaduc du métro, l'association demandait à la section territoriale de voirie du 10e, mais aussi à chaque commission extra-municipale des déplacements, d'indiquer clairement que la rue de Maubeuge n'était qu'une desserte locale. En effet, prendre la rue de Maubeuge n'est utile que pour accéderaux urgences de Lariboisière ou aux parkings Vinci. Et bien sûr, nécessaire aux riverains des rues Ambroise-Paré et Guy-Patin.

    - la restauration des grilles de l'église Saint-Vincent-de-Paul, elles sont rouillées par endroit, et il est vrai que cet entretien est à la charge de la Ville.

    - un éclairage type historique, avec lanternes 19e siècle, comme de nombreuses rues du centre de Paris en disposent, pour rendre plus esthétiques les abords de l'église et diminuer son côté glauque.

    L'appel de l'équipe d'animation à réfléchir sur les sujets proposés par les uns ou les autres est pourtant resté sans écho. Le but serait de créer une commission, un petit groupe de personnes motivées, en plus des animateurs, déjà bien sollicités par la préparation des réunions plénières. Il faut confronter les idées, débattre, donner vie à un projet, se l'approprier, laisser tomber celui-ci et se saisir de celui-là, plus consensuel, plus nécessaire, moins compliqué... Un travail de groupe en somme. Malheureusement beaucoup de riverains étaient venus pour exprimer un problème personnel et attendait donc une réponse des élus présents. Qui un problème de bruit, qui un problème de circulation...

    Pourquoi est-il si difficile d'impliquer les habitants dans leur quartier ?

    Les habitants ont cependant voté un don de 5 000 € à la commission solidarité inter quartiers, somme qui sera débitée du budget d'investissment du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul. Rappelons ici que la Mairie de Paris abonde ce budget de quelque 8 000 € par an.

  • Armoires électriques : enquête en cours

    Inclure l'état des armoires électriques du sous-viaduc, boulevard de la Chapelle, dans le champ de nos préoccupations d'association de quartier est un peu osé... En cherchant bien, nous en avons déjà parlé à l'occasion d'une inspection des pieds d'arbres, ou du stationnement des voitures qui occupent l'espace tous les dimanches et jours fériés. Juste pour dire que ce n'est pas une découverte pour nous, de constater que ces armoires électriques ont subi à plusieurs reprises les effets du vandalisme.

    De quel objet s'agit-il précisément ?

    Comme dans tous les marchés de la Ville de Paris, les marchands qui s'acquittent de leurs droits et sont légalement inscrits auprès du gestionnaire de marché ont la possibilité de se brancher sur le secteur et d'alimenter qui un comptoir frigorifique qui une plaque chauffante et tous, en hiver, leur éclairage électrique. Il existe donc plusieurs armoires électriques de taille respectable (voir photo 1), fermées à clé, et des points de branchement en hauteur, plus nombreux (voir photo 2).

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    L'état des armoires est devenu préoccupant ces derniers mois. En effet, à plusieurs reprises nous les avons découvertes éventrées, parfois les portes hors de leurs gonds, ou même cassées, des détritus entassés à l'intérieur. Or, les signalements que nous avons faits ont eu des échos variés et n'ont pas toujours été efficaces. Jusqu'à ce que nous rencontrions un responsable de la voirie du 18e, lors d'une marche exploratoire fin avril avec le maire du 10e, Rémi Féraud — un exemple de coopération inter-arrondissements si rare et pourtant bénéfique !

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    Outre l'aspect dangereux que présente un tel équipement dans l'espace public, il est clair que nous nous sommes pris au jeu de savoir qui peut bien vandaliser de la sorte ces pauvres armoires. Et d'enquêter et de faire des suppositions, et de nous perdre en conjectures...

    Première hypothèse, la plus souvent avancée, les armoires servent de caches pour les cartouches de cigarettes de contrebande. On pourrait le penser de l'armoire la plus proche de la sortie Guy Patin du métro. Mais celle-ci résisterait plutôt bien. D'autres niches situées dans le pied des feux tricolores font évidemment office de cache à cigarettes, ou d'autre chose... Tout le monde le sait, mais celles-ci sont refermées après utilisation, généralement.

    Deuxième hypothèse : du pur vandalisme ? Des portes brisées, des tags rageurs sur la peinture marron... Pas trop crédible sur le long terme. En effet, en suivant de près le cas de l'armoire située au niveau du centre Barbara, nous nous sommes aperçu que sitôt réparée (nous avons été en contact avec la DVD dès la réparation faite), elle était de nouveau fracturée. Les vandales attendraient, cachés derrière un pilier du viaduc, pour à nouveau perpétrer leur « crimes » ? Peu probable.

    Troisième hypothèse, c'est l'accès au réseau électrique qui est recherché. L'armoire dont il est question dans le paragraphe précédent a été « ouverte », en fait la serrure forcée, très rapidement après la réparation, mais, si l'on peut dire, proprement.

    Qui peut avoir besoin de se brancher sur le secteur en dehors des commerçants du marché, qui y ont un accès libre ? Qui utilise cet espace du sous-viaduc en dehors des jours et horaires de marché ? Une enquête s'impose. Car les réparations à répétition ont un coût naturellement pour la ville, autrement dit, nos deniers collectifs sont mis à contribution. On aimerait que ce soit pour d'autres missions... On aimerait aussi savoir si d'autres armoires plus solides, moins faciles à forcer existent dans le catalogue des équipements municipaux... 

     

  • Opération Barbès Chapelle Respire: le point de la rentrée

    L'été n'a pas toujours été très tranquille dans notre quartier, ni dans celui de la place de la Chapelle. Nous attendions la réouverture de la station Château rouge avec une certaine impatience en espérant que les occupations du boulevard Barbès vers la station de métro se réduiraient. Que nenni. Le nombre de vendeurs sauvette n'a pas faibli, là comme à Château rouge. La visite de la maire de Paris le 6 septembre dernier laisse peu d'espoir sur un changement en profondeur. Elle a annoncé une concertation, une de plus car il y en a déjà eu à la mairie du 18e et ce secteur fait aussi partie de l'opération "Barbès respire" initiée depuis janvier. Alors justement, où en est-on de ce côté là?

    Lors de la réunion de rentrée le 11 septembre,  le commissaire Jacques Rigon, comme à son habitude, a énuméré les chiffres des différentes actions menées depuis le mois de janvier. Cette fois, nous vous ferons grâce des chiffres. Ils sont tous en augmentation depuis notre précédente réunion (voir notre article du 13 juillet). On ne peut donc pas dire qu'il ne s'est rien passé durant l'été du côté de la préfecture de police. Mais le commissaire l'a reconnu, les forces étaient moindres, congés annuels et plan "tourisme" ont amoindri l'efficacité du dispositif. Par ailleurs, à la suite des évacuations de campements de migrants porte de la Chapelle, des policiers sont mobilisés sur ce secteur pour éviter une réinstallation de ces campements.

    Nous n'avons pas manqué de revenir sur les livraisons alimentaires nocturnes sous le viaduc les veilles de marché. Elles avaient cessé grâce aux interventions régulières de la police la nuit.  Mais comme le dit le proverbe "quand le chat n'est pas là, les souris dansent"! Et elles ont donc recommencé.

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    Depuis la rentrée, des camions venus pour déballer ont été verbalisés avec demandes d'enlèvements et des hommes qui déchargeaient la marchandise l'ont été également. Les choses devraient rentrer dans l'ordre, souhaitons-le. Cependant, nous restons persuadés que la ville de Paris a son rôle à jouer pour faire respecter la réglementation des marchés notamment l'horaire d'installation à partir de 5h. Nous l'avons déjà dit à Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à l'hôtel de ville. Pourrait-on écrire qu'il y a un manque de volonté pour faire évoluer le marché de nuit, comme de jour d'ailleurs ? Chacun se fera son idée. Vous aurez aussi sans doute remarqué que les grilles qui sont censées fermer le sous-viaduc sont encore cassées. On croit rêver quand on sait que notre demande pour une installation efficace date de 2001...

    D'autres sujets ont été abordés lors de la réunion, toujours les mêmes. On continue à croiser des mineurs isolés au square Bashung en journée et dans les autolib' la nuit, mais c'est un problème qui ne dépend pas uniquement de la police. Certains ont basculé dans une délinquance violente. Pas étonnant quand on vit à la rue sans ressource. Nous sommes revenus aussi sur les problèmes liés à certains commerces et aux vendeurs sauvette, sur le phénomène de prostitution, sur les trafics de toute sorte... Comme l'a dit avec un certain humour le chef de district: "j'ai ma liste de courses d'ici la prochaine réunion". Il a demandé l'installation pérenne de deux caméras, l'une rue Pajol et l'autre angle Chapelle Patin.

    Enfin, nous n'avons eu que peu d'informations très précises sur la mise en place de la police de sécurité quotidienne annoncée par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Un groupe de travail est en place et J.Rigon y participe. Le secteur Barbès-Goutte d'or-Chapelle sera-t-il retenu pour être un des lieux expérimentaux en janvier prochain, nous espérons le savoir bientôt (voir article du Parisien du 29 août).

  • Propreté à Paris: une réunion un peu houleuse à l'Hôtel de Ville

    Anne Hidalgo a invité le 5 juillet dernier associations et habitants (on ne sait d'ailleurs pas comment a été effectué le choix de ceux-ci) pour échanger sur la propreté dans la capitale. Il faut dire que l'exaspération est grande et si on suit ce qui s'écrit sur les réseaux sociaux, on le constate chaque jour. Etait-ce une façon d'apaiser, de montrer que le problème est pris au sérieux et ce quelques semaines avant la décision du comité olympique ? Nous étions présents et n'avons pas manqué d'intervenir.

    "Paris est sale, je ne supporte plus la saleté de Paris et la propreté est l'affaire de tous" a commencé Anne Hidalgo, un propos qui a suscité quelques ricanements dans la salle. Elle a ajouté que la ville avait mis des moyens supplémentaires (budget de 500 M € investissement et fonctionnement). La maire de Paris a beaucoup comparé avec d'autres capitales qui n'ont pas forcément un tel déploiement de moyens. Ces propos n'ont pas convaincu.

    Rappelons nous la campagne sur la mise en place de la brigade des incivilités l'an dernier à l'automne. Depuis, elle n'est pas en place dans tous les arrondissements. N'oublions pas non plus la campagne publicitaire sur les nuisances liées aux jets de mégots. Tout cela coûte...et pour un bilan bien peu satisfaisant. Nous le disons depuis longtemps. La ville en aurait enfin pris conscience, tant mieux!

    Anne Hidalgo a semblé découvrir que la RATP laissait trainer ses poubelles dehors sur certaines lignes de métro! De qui se moque t-on? Voilà des années que nous alertons les arrondissements du 10e (dépôt devant la gare de l'Est et du 18e à Barbès notamment). Nous avions même tenu une réunion sur site avec des responsables de la RATP il y a plus de dix ans. Pourquoi cette tolérance perdure t-elle puisque la propreté est l'affaire de tous?

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    Allez un exemple, c'était en avril 2015 terre plein du fg St Martin devant la gare de l'Est

    La maire souhaite la création de "conférences citoyennes" à l'échelle des arrondissements pour déterminer localement et finement les actions à mener. Encore un dispositif supplémentaire alors qu'il existe souvent une commission propreté dans les conseils de quartier? A qui serviront ces réunions?

    Les quelque 150 personnes présentes ont réagi. La moitié des intervenants étaient du 18e allez savoir pourquoi... Ont été évoqués les problèmes de prolifération des rats, la situation de la porte de la Chapelle, les horaires de sortie des containers non respectés (particulièrement par certains bailleurs sociaux), la fréquence des nettoiements des rues, la responsabilité des commerçants/restaurateurs/artisans, la difficulté d'identifier le bon interlocuteur selon le problème et le lieu...On vous fait grâce de la liste des récriminations.

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    Placette Caplat 18e samedi 8 juillet (cartons de commerces)

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    Le même jour bd de la Chapelle devant l'entrée des urgences de Lariboisière, là ce sont les commerçants du marché, pourquoi se gêner.

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    Nous sommes à l'arrière de la bibliothèque Goutte d'or. Voilà des semaines que nous avons demandé que les affiches soient retirées. On est pourtant sur un équipement public qui doit entretenir ses façades donc du ressort de la ville.

    On a sans doute trop laissé les mauvaises habitudes gagner du terrain. Il aurait fallu reconnaitre plus tôt que la prévention n'est pas efficace. La peur  du "gendarme" et la main au porte-monnaie peuvent fonctionner Et que la ville ne se trompe pas de cible en pointant du doigt les citoyens inciviques. Ceux qui s'impliquent dans leur quartier sont justement ceux qui participent aux réunions et tentent de trouver de maigres solutions (pas toujours entendues).

    Notre association sera entendue le 1er septembre par la Mission d’information et d’évaluation sur la politique parisienne en matière de propreté  à l'hôtel de ville  (Mission composée de 15 membres représentant l’ensemble des groupes politiques siégeant au sein de l’assemblée parisienne).

  • Enième accident place Saint-Gorges, 9e arrondissement

    C'est un de nos fidèles lecteurs du blog via notre page FaceBook des Amis d'Action Barbès qui nous a informés de ce regrettable accident place Saint-Georges il y a quelques jours. D'autant plus regrettable que c'est le troisième en trois ans. Et, cette fois, des blessés ont été transportés à l'hôpital. C'était dans la nuit du samedi 27 mai, à 3h30 du matin... 

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    Tout le monde ne connaît pas la place Saint-Georges et certains roulent trop vite. C'est sans doute la cause la plus probable de cet accident. Il faut contourner la statue par la droite et pour cela ne pas dévaler la pente à grande allure. La statue venait d'être remise en état et la fontaine en eau il y a une dizaine de jours seulement, alors qu'elle ne coulait plus depuis 10 ou 15 ans. Et cela six mois après un autre accident...

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    Notre lecteur demeure tout près, sans qu'il ait eu besoin de nous le dire, nous l'imaginons. Bon connaisseur du terrain, il préconise un ralentisseur. A priori cela ne semble pas déraisonnable. Nous avons voulu demander l'avis de l'adjoint à la maire du 9e, Sébastien Dulermo. Il a, parmi d'autres, la délégation de la voirie.          

    Voici en partie sa réponse : 

    "Cette place a été rénovée en 2011. Si je prends ma casquette d'ingénieur voirie, cette place a été bien aménagée, même si je n'aurais pas mis de pavés, pour le coût et le bruit par rapport à la circulation des bus.

    L'installation d'un ralentisseur n'est pas compatible avec la circulation du bus 74. Ce qui aurait pu être installé lors du réaménagement c'est un plateau surélevé — comme il en existe un rue La Fayette pour faciliter la traversée en sortant du square Montholon — mais vu le dénivelé ça n'aurait pas eu un grand effet."

    Pour être très technique et bien faire comprendre la difficulté du cas, M. Dulermo ajoute que "Pour que ce soit confortable pour les usagers du bus il faut que le ralentisseur (le plateau) fasse plus de 12 m de long, auxquels s'ajoutent la longueur des rempants... " Et tout cela dans une courbe pour contourner la statue et sa fontaine.

    Autre contrainte, l'Architecte des Bâtiments de France, ce lieu étant classé, il est compliqué d'installer des équipements parfois "inesthétiques".

    La Mairie s'oriente vers l'installation de quatre coussins berlinois, ces bosses qui vont par deux, et sont suffisamment larges pour qu'au moins l'une des roues de votre voiture soit contrainte de passer dessus ! Ils seraient installés aussi bien dans la montée que dans la descente. On attend un chiffrage de la Direction de la voirie.  "Ces coussins ont l'avantage d'être compatibles avec la circulation des bus (l'essieu plus large des bus fait qu'ils n'ont pas besoin de ralentir) mais ont la contrainte d'être accidentogène pour les deux roues." souligne l'adjoint à la voirie. 

    Voilà, vous en savez autant que nous. Et si vous passez par là, en voiture, prenez le temps d'admirer la statue de Saint-Georges ! Euh, non, ce n'est pas Saint-Georges, pas de dragon non plus, c'est la statue de Gavarni, Paul Gavarni (1806-1866), un dessinateur qui s'était spécialisé dans la représentation de figures carnavalesques. La fontaine centrale d'origine était destinée à faire boire les chevaux, mais elle a été tarie lors du percement de la ligne de métro et plus tard, en 1911, remplacée par un monument à Gavarni avec sur son socle des figures en relief qui rendent hommage au Carnaval de Paris. 

  • Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, des idées....

    Nous avions initié le concept de promenade urbaine de Barbès à Chapelle, puis jusqu'à Stalingrad pour faire bonne mesure, dès la campagne des municipales en 2013. Nos propositions d'aménagement étaient restées vagues parce que nous ne sommes ni aménageurs, ni urbanistes et que nous faisons confiance a priori aux services de la ville, Direction de la voirie ou/et Atelier d'urbanisme, pour concevoir un espace de qualité, ambitieux dans la vision et adapté aux quartiers que la promenade traversera. 

    Conscients que nous sommes dans les quartiers populaires du Paris ouvrier du XXe siècle, nous avions émis l'idée de lui conserver une ambiance urbaine et non de faire sous le viaduc une fausse campagne (encore moins de l'agriculture urbaine qui nécessite de vastes espaces), avec des "verdissements" qui ont tendance à s'étioler rapidement. Même confiés à des associations d'habitants volontaires pour leur entretien, ils peinent à prospérer tant le jardinage demande de constance et de persévérance dans un univers minéral. Certes il pleut à Paris, mais cela ne suffit pas, malheureusement. Bien sûr il existe quelques exceptions que nos lecteurs assidus ne manqueront pas de nous signaler ! Reconnaissons malgré tout que tout le soin nécessaire à l'entretien d'un jardin ou même d'un carré de verdure dans un cadre urbain n'est pas acquis. Certains jardins partagés dans le 18e, pour rester dans le quartier, sont loin d'être des réussites, en dépit de l'attachement qu'ils peuvent susciter à proximité. Et nous ne parlons pas de certains pieds d'arbres entourés de planches de récupération assez grunges... Si végétalisation il devait y avoir, il faudrait alors y mettre les moyens et donc ne pas compter sur une association du voisinage dont la pérennité n'est jamais assurée dans le temps ...

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    Là, on rêvait encore....

    A l'époque nous avions opté pour des ambiances citadines, en vogue et reconnues de plus en plus en milieu urbain, comme le street art. En brodant autour de cette culture avec des événements, des expositions, des performances... en partenariat avec les équipements culturels du parcours (Louxor, Centre FGO Barbara, Bouffes du Nord, Point Emphémère). Proposition complètement occultée lors des premières réunions de concertation. Si nous comprenons que cette proposition ne rencontre pas l'adhésion de tous, nous avons cependant insisté pour que les lieux culturels soient autant que faire se peut sollicités — ce qui a été fait.

    Depuis lors, la Mairie de Paris a confié la réflexion à un collectif d'associations et de professionnels, sensés collecter les idées des habitants et préparer une synthèse. Parallèlement les services de la ville s'attachent à approfondir le dossier et comme ils l'ont fait une première fois en juillet au Louxor et une seconde fois début octobre aux Bouffes du Nord, assurent la concertation, avant de lancer la réalisation du projet de quelque huit millions d'euros. Nous avons rendu compte de ces deux réunions publiques dans ce blog. Ici et .

    Pour autant, il n'est pas interdit de continuer à imaginer des aménagements possibles sur ce parcours. C'est ce qu'a fait une des associations de riverains avec laquelle nous entretenons de bonnes relations et avec qui nous avons échangé régulièrement. Nous avons donc demandé à SOS Chapelle l'autorisation de publier quelques unes de ses esquisses. Qu'en pensez-vous ? C'est l'occasion de donner votre opinion, et éventuellement de proposer d'autres idées. A vous ! 

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    Nous aimons bien la place de la Chapelle reconfigurée, avec des sorties latérales à la station de métro Chapelle, proposition qui a reçu une fin de non recevoir formulée par la représentante de la RATP aux Bouffes du Nord en octobre. Les associations SOS Chapelle et Demain Chapelle demandent à la RATP de revoir sa copie. Nous les soutenons dans cette démarche.

    Pour encourager le micro-commerce, ci-dessous des petites boutiques, des échoppes, confiées à des petits commerçants dans des espaces encadrés, voire même avec un soutien du type de celui dont bénéficient les repreneurs de bail de la Sémaest, dans les opérations Vital'quartiers.

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    Ou plus élaboré... chacun doit pouvoir trouver sa mesure et sa clientèle, pour faire vivre le quartier et agrémenter la promenade. Et pour rester dans la mouvance de l'économie sociale et solidaire, on peut penser aussi à des boutiques d'échanges : de graines, de plantes, de bouquins, d'électroménagers, d'outils, etc.

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    Nous remercions Philippe Girault, de Sos Chapelle de nous avoir autorisé à publier ses dessins. 

    Nous attendons maintenant la prochaine réunion de consultation qui doit avoir lieu un peu avant les fêtes de fin d'année, nous a-t-on dit, et espérons que la ville aura avancé sur les modifications de voirie, sur la place de La Chapelle et sur le marché alimentaire.

  • Rénovation de la station Château Rouge: les travaux commencent

    Une réunion publique a eu lieu le jeudi 16 avril 2015 à la mairie du 18e pour informer de l'avancement de l'opération de rénovation de la station Château Rouge, en lien avec le démarrage prochain des travaux. La RATP a ainsi réalisé une présentation globale de l'opération prévue, qui dans l'ensemble, reprenait les informations déjà données au comité de suivi du 19 novembre 2014. (Lire notre article sur le sujet ici)

    Présentation qui a permis de confirmer le calendrier présenté lors de la réunion de suivi.

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    • D'Avril à fin juin 2015 : réalisation des travaux préparatoires au niveau du carrefour du Château Rouge pour permettre la réalisation des travaux et l'aménagement des installations de chantier (modification de l'éclairage public, dépose de mobilier urbain, dépose de la fontaine de Wallace, etc...). Ces travaux sont menés par les services de la voirie de la mairie de Paris.

    • A partir de début juillet 2015 :démarrage des travaux proprement dits de la RATP de rénovation de la station Château Rouge pour une durée de 26 mois (avec maintien de la station en service la 1ere année des travaux)

    • Mai 2016 : fermeture de la station

    • Aout 2017 : réouverture de la station agrandie et rénovée

    La RATP a précisé que la 1ère phase des travaux concernera les travaux de génie civil les plus conséquents (création de l'extension de la salle d'accueil sous le boulevard Barbès via une tranchée ouverte), en  juillet et août 2015. Cette 1ère phase de travaux ne comprendra pas de travaux dans la station même.

    Par ailleurs, la RATP a prévu un dispositif de communication spécifique pendant la durée du chantier, avec notamment la diffusion régulière dans un périmètre élargi de notes d'information sur le chantier.

    Les habitants du quartier venus assez peu nombreux au vu de l'ampleur des travaux et des nuisances possibles ont toutefois soulevés des points intéressants.

    A commencer par la circulation piétonne déjà difficile aux abords de la station de métro. Nul doute que le cheminement ne sera pas aisé. Pour les cyclistes, la piste devrait être maintenue. Par la suite, Félix Beppo, adjoint au maire du 18e en charge de la voirie et de l'espace public, engagera une réflexion dans le cadre du plan vélo 2015-2020 pour éviter les conflits actuels piétons/vélos. Mais on l'a compris, ce sera pour l'après-travaux. Jusque là, les élus l'ont bien dit, ce ne sera pas simple.

    Et pour les véhicules? Là aussi, il faudra un temps d'adaptation. On passera à une seule voie de circulation dans chaque sens.  " On s'adaptera au fur et à mesure des contraintes et on surveillera les reports dans les rues de Clignancourt et des Poissonniers" a précisé F.Beppo. Peut-être des moyens policiers pour gérer les flux a-t-on entendu dans la salle?

    Du côté de la RATP, il semble qu'on n'ait pas réponse à tout. Par exemple, quid de l'arrêt du bus 31, déplacement possible ? La responsable présente fera remonter la question. Il est évident que la circulation des bus sera impactée.

    Quant au report d'usagers sur les stations Marcadet et Barbès, la RATP l'affirme, elle l'a étudié et n'est pas inquiète. On verra...

    A savoir aussi: l'accessibilité dans la station sera possible pour tous les handicapés, sauf...ceux en fauteuil roulant puisqu'il n'y aura pas d'ascenseur. Côté environnement, les gravats seront évacués par camions. Sachez aussi que comme dans presque toutes les stations, il n'y aura qu'un seul agent en station pour  l'accueil.

    A l'issue de la présentation, M. Beppo  a précisé qu'un comité de suivi serait mis en place, ouvert à toutes les personnes intéressées. Notre association y participera bien évidemment et continuera à informer sur ce blog.

     

    Voici le document de présentation RATP :

    Cliquer sur l'image pour télécharger la présentation (fichier PDF)

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