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Radars dans Paris : à quelles fins ?

Les radars dans Paris peuvent-ils empêcher des accidents ?

 

Les radars automatiques présents dans Paris, déjà depuis quelques années, sont souvent installés dans des voies qui ont des allures de voies rapides mais qui ne le sont pas.

Vous voulez des exemples d'emplacements de radars parisiens? Voici une carte et quelques adresses :

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-  Quai de l'Hôtel de Ville, entre le pont Louis-Philippe et le pont Marie, 50 m avant la station de métro,
-  Voie Georges-Pompidou, juste après le pont Marie,
-  Avenue d'Italie, au niveau de la concession Citroën, installé sur un mât,
-  Rue de Maubeuge, au niveau du n° 53, installé sur un pylône, le plus proche de notre quartier,
-  Cours Albert-1er, entre le pont de l'Alma et la Concorde,
-  Quai de Bercy, un peu avant la descente du souterrain du pont de Bercy.
-  et aux portes de Sèvres, Bagnolet, Champerret, Clichy, Pantin, Châtillon, Passy, Ivry...

La vitesse maximale autorisée dans Paris est 50 km à l'heure, y compris sur les quais et les voies sur berges. Et sur le périphérique 80 km/h. Vous allez plus vite, vous êtes flashés par l'arrière. Comment ne pas être d'accord avec cela ? Mais, le radar sur ces voies, globalement, n'est pas fait pour protéger les piétons. Il rappelle aux automobilistes qu'une vitesse modérée est préférable, qu'elle pollue moins, qu'elle limite les risques d'accidents graves... et il rapporte beaucoup à l'état, car sur un plan incliné, sur une voie large et dégagée, l'automobiliste a vite dépassé les 50 km/h.

Or le bilan de l'accidentologie 2009, malgré des résultats rassurants,  met en avant que les piétons sont des victimes potentielles tant des véhicules automobiles que des autres usagers de la voirie parisienne, y compris des vélos dont ils partagent les pistes sur trottoirs, comme sur le Magenta. La cohabitation aurait-elle quelques difficultés à se mettre en place ?

Le boulevard de Magenta, pour revenir dans notre quartier, a été aménagé en 2006, avec l'accroche « vendeuse » de devenir un espace civilisé. Belle ambition ! Est-elle réussie ? Oui et non. Oui sur la partie Sud, disons entre le carrefour Magenta-La Fayette et la place de la République. Non, en ce qui concerne la partie Nord, de ce même carrefour La Fayette jusqu'au carrefour Barbès. Les embouteillages sont là plus fréquents, aussi bien dans un sens que dans l'autre. Ces derniers génèrent des comportements d'échappement plus dangereux, moins faciles à anticiper pour les autres usagers qu'ils soient à pied, à vélos, ou à motos. Le nombre des piétons y est également plus grand. Les piétons y sont moins disciplinés, parce qu'ils sont touristes, étrangers, acheteurs en balade, flâneurs peu attentifs...

Autre motif de mésentente entre usagers : le Magenta descend vers la République, une pente douce mais suffisante pour que la vitesse des cyclistes ajoute au sentiment de danger des piétons. Le plus dangereux est manifestement le « tourner à droite » des voitures, qui coupent les pistes cyclables. La priorité aux vélos n'est pas encore entrée dans l'esprit des automobilistes...

Où mettre les nouveaux radars si l'on veut qu'ils préservent la sécurité des cyclistes et des piétons ?

Ils seraient une douzaine de radars fixes, selon la presse, à être installés dans la capitale d'ici à la fin de l'année. Les résultats du bilan sur l'accidentologie détermineraient les emplacements. La Préfecture annonce des implantations place de la Concorde, rue Royale, avenue Jean Moulin, Boulevard Brune, les Champs Elysées...  et également quai de Bercy et boulevard de Magenta.

Au-delà des très dangereux embranchements des rue de Rocroy, Maubeuge, faubourg Saint-Martin, où il est essentiel de regarder plutôt trois fois qu'une avant de s'élancer sur la chaussée, nous recommandons de redoubler de vigilance aussi sur la placette Paré-Patin, car les voitures non autorisées la traversent, souvent rapidement pour ne pas se faire « pincer » (vitesse bien inutile car il est rare que des policiers surveillent le passage), alors qu'aucune signalétique n'en avertit le cycliste ou le piéton du boulevard de Magenta.

Pour finir, prenez le temps de lire cette info technique sur le radar de feu rouge ici (La détection s'effectue en deux temps, grâce à des capteurs situés sous la chaussée de part et d'autre de la ligne de franchissement. Une première photo est prise lorsqu'un véhicule s'engage dans la zone en amont du feu rouge, puis une seconde s'il dépasse la ligne de niveau. Site de l'OINet., du 6 juillet 2009) : est-ce la solution aux trop nombreux franchissements de feu rouge ?

 

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