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Prévention & sécurité - Page 40

  • Conseils de sécurité pour la rentrée

    Selon les sources de la Préfecture de police, les cyclistes représentent presque 8% des victimes d’accidents de la route recensés en 2011 à Paris. Cette proportion est légèrement supérieure en été mais ne dépasse pas 9%. 

    L'été malgré les jours de canicule récents sur Paris - et dans d'autres régions de France, ne les oublions pas par "parisianisme" excessif - la préiode estivale se terminera donc dans quelques jours. Chacun va retrouver son mode de locomotion quotidien pour aller travailler ou vaquer à ses obligations régulières. Dans notre quartier tous les modes de transports sont présents et en grand nombre : deux lignes de métro (L2 et L4), des lignes de bus s'entrecroisent jour et nuit (30, 31, 54, 56, 85, N01, N02, N14, N44), et pour revenir à la bicyclette, les pistes cyclables y sont présentes depuis longtemps.

    paris,cyclistes,sécurité,préventionSur le terre plein central du boulevard de Rochechouart, elles bénéficient d'un couloir privilégié, protégé des autres usagers de l'espace public sur la quasi-totalité de la longueur du boulevard. On ne peut toutefois pas ignorer la présence de-ci de-là d'un touriste distrait qui préfère cheminer entre les haies de végétaux...  Sur les axes nord-sud que représentent les boulevards Barbès et de Magenta, la situation est toute différente : les pistes sont carrément sur les trottoirs, certes entre deux lignes d'arbres, l'une constituée des anciens platanes et l'autre plus proche de la chaussée, nouvellement plantée. Mais les pistes sont bel et bien situées sur le trottoir. Or le trottoir reste le domaine protégé des piétons. A ce titre, il semble légitime que sa présence soit tolérée, anticipée, voire respectée par tous, et en premier lieu par les cyclistes. Aucun espace public ne devrait être à l'usage exclusif d'une catégorie d'usagers dans une ville qui est par excellence un lieu de rencontres. Le respect devrait prévaloir du plus puissant au plus fragile, et sur cette échelle, c'est le piéton le pus fragile, aux dernières informations...

    Nous aimerions que nos amis cyclistes considèrent les pistes cyclables sur ces deux boulevards, surtout dans le sens allant vers le centre de Paris, comme des sites protégés de la circulation automobile (il y a malgré tout des croisements dangereux qui demandent une grande vigilence de leur part), et en même temps qu'ils veuillent bien voir les piétons comme des obstacles mobiles et non comme des ennemis encombrants, qu'il faut éparpiller à grand coup de sonnette.

    Suit un petit encart de la préfecture de police reçu pendant l'été :

    Cyclistes : les conseils de la rentrée

    Si en juillet 2011 le nombre d’accidents de cyclistes a été supérieur à la moyenne mensuelle, 60 contre 55, la tendance s’est inversée en août avec 41 accidents.

    Faire du vélo en ville nécessite de connaître le code de la route : une grande partie de ces règles s’applique également aux cyclistes (respect des feux tricolores et adaptation de la vitesse...).
    Etre cyclistes, c’est aussi respectez les plus vulnérables, à savoir les piétons ; rouler sur les trottoirs est passible d’une amende de 35 euros. 
    Enfin, pensez à votre propre sécurité : un certains nombre d’équipements sont obligatoires sur votre vélo (sonnette, freins...).

    Pour plus de détails, consultez l’intégralité de l’article sur le site Internet de la PP.

     
    Les amendes pour circulation sur les trottoirs ne s'appliquent pas pour les pistes situées sur les trottoirs, bien évidemment, mais l'adaptation de la vitesse, ce serait un plus !
  • Rencontre avec la direction de Lariboisière

    A la demande de la direction de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès a rencontré Marcel Grau, son  secrétaire général, le 28 août.

    paris,10e,hôpital,lariboisière,circulation,nuisance,transporteurs,porte-huit,pollutionLa rentrée a son lot de problèmes récurrents. Dans notre quartier, les porte-huit, des camions spécialement équipés pour transporter les voitures particulières,  sont toujours présents, toujours plus nombreux et donc toujours plus nuisibles à la santé des riverains qu'ils soient habitants ou encore plus grave, patients. Lesdits porte-huit stationnent désormais sans complexe (voir notre dernier article), la verbalisation, peu pratiquée, n'est pas assez dissuasive. Pourquoi se priver dès lors ?

    En feuilletant nos archives, quelle ne fut pas notre surprise de "re"découvrir la date à laquelle la ville s'était engagée à interdire ces véhicules. Il s'agit du 1er janvier 2007!  En effet, de longues réunions avaient abouti en décembre 2006 à une "charte de bonnes pratiques" entre les transporteurs, leur fédération, les constructeurs d'automobiles, les loueurs, les syndicats et, bien sûr, les autorités municipales. Le temps passe décidément très vite. Décision reportée chaque année depuis lors. Sursis, une fois, deux fois, re-négociations... report. Les porte-huit circulent toujours en attendant des décisions.

    Action Barbès et Lariboisière réfléchissent actuellement à une action commune. La suite donc dans quelque temps...

    N'hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous faire suivre vos photos. Tous les éléments pouvant convaincre les décideurs seront les bienvenus. 

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  • Installation du récupérateur de seringues sur l’emprise SNCF rue de Maubeuge

    Comme certains d’entre vous ont pu le remarquer, l’emprise SNCF située au niveau du 110 rue de Maubeuge est régulièrement fréquentée par des consommateurs de drogues. Aussi pour améliorer la paris,10e,drogue,seringues,récupérateur,gare-du-nordsalubrité de cet endroit et permettre aux consommateurs d’adopter un comportement plus attentif, il a été décidé en accord avec la SNCF, Vinci Park et la Mairie du Xème d’y installer un récupérateur de seringues et du petit matériel lié à l’injection.

    Ce récupérateur, qui est une boîte en inox a été installé vendredi 27 juillet par l’association SAFE qui sera en charge de son entretien. L’association SAFE a déjà la gestion des distributeurs de kits d’injection de la rue de Maubeuge et du boulevard de La Chapelle, tout proche lui aussi.

    Nous resterons très vigilants quant à son utilisation, pour qu’il soit considéré comme un outil apportant une amélioration de la situation pour tous.

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    Information transmise par La Coordination Toxicomanies. (Crédits Photos SNCF)

  • Barbès-Rochechouart sous les coups

    Vous avez été plusieurs à nous adresser un lien vers l'article du Parisien qui relatait les échaufourrés du jeudi 2 août devant la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Pour ceux qui n'auraient pas suivi, de quoi s'agit-il ? D'une banale interpellation vers 20 heures de deux individus suspectés d'avoir volé un mobile dans le métro, qui a dégénéré en affrontement entre les forces de l'ordre appelées en renfort et les groupes de vendeurs à la sauvette, "établis sur le terrain" et d'autres individus "si affinités"... Une précédente affaire similaire avait tourné au drame et un policier avait reçu plusieurs coups de couteau avant d'être transféré à l'hôpital. 

    Les policiers de la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne) étaient-ils conscients que leur tentative d'interpellation allait se dérouler en milieu hostile ? Pas sûr. On n'approchait de l'heure de rupture du jeûne du ramadan, et plus qu'à tout heure, les abords de la station étaient noirs de monde. Les policiers du quartier, rompus aux conditions particulières du maintien de l'ordre dans le quartier, ne s'opposent pas frontalement à des activités, même illicites, quand ils sont en effectif réduit. C'est même ce qu'on leur reproche parfois ici, car la trop grande tolérance face aux incivilités – sans aller jusqu'aux délits – crée un climat de zone de non droit, au moins de laisser-faire.

    En revanche, l'action de la brigade locale affectée aux abords de la station de métro les jours de marché a réussi très correctement à maintenir le libre accès aux sorties et entrées de la station, de même que l'accès au marché. Bien sûr, les marchands non-autorisés et biffins attendent la fin des horaires de service de la brigade pour s'installer. On observe depuis le début de l'été une large activité de vente d'articles variés, à même le sol, relativement peu de marchandises périssables (qui nous avaient inquiétées pour les risques sanitaires que couraient les acheteurs) sous le viaduc après le passage de la propreté de Paris en fin de marché, et parfois jusqu'à tard le soir. 

    Depuis ces événements, nous avons lu dans la presse qui s'en est largement fait l'écho, une déclaration de Manuel Valls, minsitre de l'intérieur, que quinze zones de sécurité, dont le 18e arrondissement de Paris, allaient faire l'objet d'un renforcement des personnels de police et de mesures appropriées. La citation qui revient en boucle dans les journaux est celle-ci : L'idée, c'est de mettre le paquet là où il faut, pour ce qu'il faut, avec souplesse, adaptation. 

    On ne pouvait pas dire mieux ! Maintenant il reste à le faire !

    BFM TV

  • Un article de la Préfecture de police...

    paris,police,vol,or,agression,arrachéUn phénomène de vols à l'arraché de bijoux en or, surtout des colliers, s'est développé ces derniers mois en région parisienne. Des femmes seules, souvent âgées, sont agressées sur la voie publique en plein jour pour leur chaîne de cou, par un ou deux individus. Le nord-est de la capitale et le département de la Seine-Saint-Denis sont les secteurs les plus touchés.

    Afin de lutter contre cette nouvelle délinquance d’opportunité, la préfecture de police multiplie les plans de surveillance et les actions de prévention : 
    • diffusion régulière d’appels généraux afin de sensibiliser les patrouilles, et, en cas de flagrant délit, de toutes informations utiles pour permettre l’interpellation du ou des auteurs ;
    • cartographie de secteurs visés remis à jour quotidiennement de manière à occuper le terrain de façon optimale mais aussi de procéder à des rapprochements ;
    • et, à partir du 1er août, distribution de flyers par les patrouilleurs afin de sensibiliser le public à ce type de délinquance.

    Parallèlement, la PP renforce les contrôles administratifs des bijouteries et établissements d'achat et vente d'or.

    Au 15 juillet, il a déjà été procédé à 180 interpellations, elles se poursuivent.

    De vraies filières de reconditionnement : un atelier découvert hier à Montreuil... On se doutait bien que cette activité allait se structurer.

  • Des nouvelles du quartier Louis Blanc

    paris,barbès,goutte-d-or,louis-blanc,police,consommation-d-alcool,stationnement-illiciteNous nous intéressons régulièrement aux différents conseils de quartier du 10e ; il faut dire que les sujets évoqués sont souvent proches de ceux du quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et du quartier Goutte d'or Château rouge. La plènière du CQ Louis Blanc de mars dernier en est un exemple et certains points glanés dans le compte-rendu, qui nous est parvenu ces jours-ci, intéresseront nos lecteurs.

    Le partage de l'espace public : un sujet qui revient souvent dans nos colonnes. C'est un thème récurrent et sans grande avancée. Voilà ce qu'en disent les habitants :

    - un grand nombre d'infractions, d'incivilités liées à des occupations indues de l'espace public

    paris,barbès,goutte-d-or,louis-blanc,police,consommation-d-alcool,stationnement-illicite- du stationnement intempestif dans le quartier La Chapelle

    - la présence de scooters sur les trottoirs (devant les commerces de scooters)

    - la consommation d'alcool le soir sur l'espace public

    Le commissaire Grinstein, arrivé récemment dans le 10e, était invité. Il avait accepté de rencontrer Action Barbès, dans son commissariat de la rue Louis Blanc en février, pour faire connaissance (voir notre article ici). il sera probablement présent lors de la réunion de rentrée du conseil de quartier Lariboisière à l'école Belzunce.

    Ses réponses varient peu. Pour le stationnement illicite, des opérations de verbalisation sont effectuées rue Louis Blanc - pas devant le commissariat, bien sûr, la rue Louis Blanc traverse le périmètre du CQ pour se terminer à la place de La Chapelle - notamment avec des demandes d'enlèvements, mais la situation se dégrade dès le départ des policiers. Pour les étalages non autorisés, la DPP (direction de la prévention et de la protection) est habilitée à verbaliser, rappelle le commissaire. Or, nous savons combien cette direction manque d'effectifs pour être vraiment efficace.

    Pour les problèmes de consommation d'alcool, il faut savoir que le quartier Gare du Nord-La Chapelle est frappé d'une interdiction de vente après 21h par arrêté préfectoral. Pour verbaliser, le commissaire explique qu'il faut disposer d'une preuve ou d'un témoignage précis. Par ailleurs, le montant du PV est peu dissuasif. Et encore fait-il aussi que les consommateurs soient solvables.

    Des arguments que nous connaissons bien ; ils sont les mêmes côté 18e.

    Et pourtant, à toujours dire qu'on ne peut rien faire, qu'on n'en a pas les moyens, ou que la réponse judiciaire est trop lente ou inadaptée, à ne pas réagir faute de mission clairement définie, il semble que les policiers ne se sentent plus investis d'une autorité incontestable. Et les délinquants ne le perçoivent pas autrement. Il n'est pas rare de voir un groupe de policiers traverser un autre groupe de buveurs, largement alcoolisés, urinant au besoin le long dun mur, ou encore écarter des vendeurs à la sauvette qui ne se cachent pas vraiment pour poursuivre leurs affaires.... Pourquoi se gêner dans ces conditions ? C'est l'image de la police qui en prend un coup ! Et notre environnement qui se dégrade... 

  • Les caméras satisfont la préfecture de police

    A plusieurs reprises nous avons dit ici notre doute quant à l'efficacité des caméras de vidéosurveillance. (C'est amusant... j'ai croisé sur le ptit écran un échange entre les protagonistes du feuilleton de FR3 Plus belle la vie sur ce thème; ils n'étaient pas d'accord ! On se sent moins seul.) Puisqu'il y a débat, même si celui-ci est devenu confidentiel car d'autres sujets tiennent le haut de l'affiche, nous ne voulons pas être totalement partiaux et continuer à vous asséner notre incrédulité, ni une fois de plus vous proposer des liens vers des rapports qui disent tous, plus ou moins, que l'efficacité pour réduire la criminalité n'est pas démontrée. En revanche, pour aider à la résolution des délits et donc des enquêtes, oui, c'est une aide ponctuelle. 

    La Préfecture propose un long article sur la question qui n'est pas inintéressant. Comme c'est l'été, la période des vacances, et que l'énergie du comité de rédaction faiblit doucement, sans vergogne nous allons "pomper" dans les écrits de la préfecture, la PP pour les intimes. 

    • Voici l'article mis en ligne le 4 juillet dans le bulletin appelé le Panorama hebdomadaire de la Préfecture de police (PPeama n°222)

    "La vidéoprotection constitue désormais un outil de prévention, de dissuasion et de lutte contre la délinquance au quotidien, au service de tous les citoyens mais également des policiers. Le champ d'action de la vidéo est large : diagnostic de situation, levée de doute, gestion optimisée des interventions de secours, missions répressives, dissuasives, preuve judiciaire. Actuellement, 655 caméras PVPP sont opérationnelles dans la capitale."

    Vous voulez que nous vous en montrions une toute récemment installée au croisement des rues de Rochehcouart, Dunkerque et avenue Trudaine. Elle ne saute pas aux yeux, mais elle dispose bel et bien d'un rayon d'action optimum, 360 degrés. Qui dit mieux ? Elle envoie des images au commissariat du 9e qui peut lancer une intervention si le besoin s'en fait sentir.

     (Ci-dessous la caméra 360° au sommet de son mât; à ne pas confondre avec le lampadaire !)

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    M. Daniel PADOIN, Chef d'état-major de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) nous parle du PVPP.

    Un peu d'histoire sur les trente dernières années, les origines du PVPP  ( Plan de vidéo-protection de Paris)

    • De quand date la 1ère caméra en fonctionnement à Paris ?

    Le recours à la vidéoprotection par la PP est ancien, puisqu’au cours des années 1980 et 90, 320 caméras analogiques avaient été déployées sur la voie publique parisienne :
    - 120 caméras appartenant à la PP (protection de certains bâtiments officiels et gestion de l’ordre public sur les principaux parcours de manifestations revendicatives) ; 
    - 200 caméras appartenant à la Mairie de Paris (gestion du trafic routier).

    Mais l’obsolescence technique des matériels, l’absence d’enregistrement des images et la localisation très disparate des caméras dans l’espace parisien constituaient de gros handicaps, privant les stratégies de sécurité publique du recours à l’image, tout particulièrement au service de la lutte contre la délinquance.

    Aussi, en 2007, un plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP) a été mis en œuvre dans le cadre d’un contrat de partenariat public/privé qui aboutira d’ici à la fin de l’année 2012 au déploiement de 1104 caméras de voie publique réparties dans les vingt arrondissements parisiens selon un maillage répondant à cinq finalités opérationnelles : ordre public et protection des institutions, circulation, délinquance, terrorisme et secours.

     Problématique
    Quelles ont été les autorisations nécessaires à la mise en place du PVPP ?

    - L'avis favorable du ministère des Finances et du Budget en juillet 2010 ;
    - le vote par le Conseil de Paris de la convention d'occupation du domaine public le 23 novembre 2009 ;
    - les autorisations administratives de la Ville de Paris qui s'appuient sur l'avis des concessionnaires en surface et en sous sol (ErDF, France Telecom, etc.) ;
    - la mise en place d'un comité d'éthique, instance indépendante ;
    - l'avis favorable de la commission départementale de vidéoprotection présidée par un magistrat en date du 10 novembre 2010 ;
    - l'avis du service territorial de l'architecture et du patrimoine (architecte des bâtiments de France) le 5 avril 2011 ;
    - l'homologation provisoire de sécurité prononcée le 21 décembre 2011 pour une durée de 6 mois par l'autorité qualifiée sur avis de la commission d'homologation SSI (sécurité des systèmes d'information) ; l'homologation définitive devrait intervenir pour la livraison globale du système, fin 2012 ;
    - l 'arrêté préfectoral du 21 décembre 2011 désignant les agents autorisés à visionner les images.

     Respect de la vie privée
    Qui est autorisé à visionner les images ?

    D’une part, le respect des textes garantissant les libertés individuelles (Constitution, Convention européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales) et la législation sur la vidéoprotection sont rappelés par la charte d’éthique.
    D’autre part, un arrêté préfectoral désigne les agents des services actifs de la préfecture de police et des militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) autorisés à accéder aux images et enregistrements issus des caméras. Les images sont stockées 30jours maximum, avec une extraction possible par les enquêteurs, uniquement dans le cadre d'une procédure judiciaire et après signature numérique de la séquence extraite.
    De plus il existe un floutage dynamique des zones privatives de telle sorte que les images de l’intérieur des locaux d’habitation, et celles de leurs entrées ne peuvent être visualisées.

    Enfin, plus de 500 panneaux d’information du public « Espace public sous VIDEOPROTECTION pour votre sécurité » ont été implantés dans Paris et aux entrées de la Capitale ; ils mentionnent les coordonnées pour toutes informations et exercice de votre droit d'accès aux images : tel 01.40.79.71.71 et www.prefecturedepolice.fr.

     Efficacité du PVPP
    La caméra est-elle un outil indispensable aux policiers ?

    images?q=tbn:ANd9GcRdL7T_ZY8qUTQzH0A7h5SoLKABPmNokCInObDW2e53A1M_4Yr0FALe PVPP a permis depuis sa mise en place de : prévenir la commission de certains actes de délinquance, mieux orienter le travail des policiers sur la voie publique grâce à des vidéopatrouilles, apporter une aide dans la prise de décisions aux salles d’information et de commandement, et constituer un nouvel outil à disposition des enquêteurs dans les services chargés d’effectuer des investigations judiciaires.
    Il ne se substitue pas à l’action des policiers mais permet de démultiplier et d’accroître leur présence sur le terrain, leur réactivité et leur faculté d’intervenir à bon escient, afin qu’ils se trouvent au bon endroit, au bon moment et avec les meilleures informations.

    Voilà ! Vous savez tout ! Dans la version de la préfecture. L'année n'est pas finie, nous avons le temps de  vous reparler des caméras, sous un autre angle. Vive le pluralisme intellectuel !!

    Ce dernier petit paragraphe nous paraît honnête  : Il ne se substitue pas à l’action des policiers mais permet de démultiplier et d’accroître leur présence sur le terrain, leur réactivité et leur faculté d’intervenir à bon escient, afin qu’ils se trouvent au bon endroit, au bon moment et avec les meilleures informations. et reflète la prise de conscience des autorités (ou leur retour à un discours moins enfumeur). Les caméras ne font pas tout. Rien ne remplace la présence des hommes sur le terrain, mais les budgets sont tels dans tous les services publics qu'on a cru - ou voulu faire croire -  un moment qu'on pourrait les remplacer à moindre frais. C'est faux. Pire. La conviction de certains est allée jusqu'à faire croire au public, par un matraquage médiatique bien ciblé, que désormais, protégées par les caméras, les vieilles dames n'avaient plus à craindre des coups tordus entre la poste et leur domicile. Ce n'est pas tout à fait cela... 

    Localisation : pour savoir où sont implantées les caméras dans nos arrondissements, cliquez sur celui qui vous intéresse = 9e / 10e / 18e.

  • On ne rigole pas avec le fisc !

    Les salons de massage dans le 9e et dans le 10e sont suspects, on ne le sait que trop… Non pas qu’il nous soit désagréable que des soins attentifs prodigués par des mains expertes bénéficient à des personnes ayant besoin de détente. Tant il est vrai que le massage détend. Il est plus insupportable de savoir que des jeunes femmes sont privées de leurs papiers d’identité, privées de liberté de circulation, etc. et travaillent, voire se livrent à des prestations tarifées, au seul bénéfice de proxénètes, hommes ou femmes, qui les exploitent.

    Le flash info de la Préfecture de police ci-dessous montre que les autorités ne sont pas totalement démunies face au phénomène et qu’elles peuvent même participer au renflouement des caisses de l’État. Les forces de police sont-elles allées tester la qualité des massages dans les rues Rodier, Condorcet, de Maubeuge…. et voir si par hasard on n’offre pas la possibilité de boire un verre après le massage ? Là encore pour se détendre, bien sûr ! Vente d’alcool et débit de boissons non autorisés : ce sont là des pistes peut-être pour dresser procès images?q=tbn:ANd9GcSCfWo1VOZ5NY-IBsHu-cS1RcJkVk0-iFNQkMM257ghS2Gg6fQZverbal, ou plus, et enrayer le phénomène. 

    D'autant que la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem a décidé de s'attaquer à la prostitution... Et que l'on ne vienne pas nous dire que c'est une lubie de gauche, car l'an passé Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, ne disait pas autre chose, elle affirmait même avec le ton un peu péremptoire qu'on lui connaît « il n'existe pas de prostitution libre, choisie ou consentie » .

    A bon entendeur....

    PPflash 19 juin 2012.jpg

    17 juin 2012, interpellation par la B.R.P du propriétaire d’un pavillon de Sevran (93) pour proxénétisme aggravé et ouverture irrégulière d’un débit de boissons.

    images?q=tbn:ANd9GcQ4J8vTVaVujr6E8yCWhO22w19h8I3zEc_cL0Vqy9q8w11UbyqptQA la suite d’une minutieuse enquête menée depuis décembre 2011 en co-saisine avec le groupe d’intervention régional de la Seine-Saint-Denis (GIR 93), les policiers de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) déterminent que le sous-sol du pavillon fait office de « cabaret oriental » : de l’alcool y est consommé et des femmes exercent une activité prostitutionnelle dans des chambres mises à leur disposition par le propriétaire des lieux. Si en moyenne une « passe » par jour est effectuée et tarifée à 100 euros,  le « tenancier » indique pour sa part ne pas prendre de pourcentage mais seulement  tirer des bénéfices des ventes d’alcool aux clients.
    Le même jour, ont également été arrêtés 2 musiciens, 5 clients et 5 prostituées.
    Quant au pavillon, d’une valeur de 500 000€, il a fait l’objet d’une saisie immobilière.

    (Illustration sans rapport avec l'affaire....)

    Petite revue de presse à la suite des déclarations de Najat Vallaud-Belkacem dans le JDD du 23 juin : Libération du 24 juin, Le Figaro du 24, Le Parisien du 25, La Croix du 25 juin... et d'autres.

    Il semble que le sujet fasse encore vendre du papier, même si la situation ne progresse pas beaucoup.

     

  • les arrêtés anti-mendicité, périmètres et limites

    Les périmètres

    Depuis un an à quelques jours près, les arrêtés anti-mendicité s’appliquaient aux quartiers des Champs-Elysées, des Grands magasins et du Louvre. Inutile de demander à la cantonade l'utilité des ces arrêtés... ils visaient principalement la tranquillité des clients et des touristes, à la demande des grandes enseignes majoritairement présentes dans les voies précitées.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=116818&role=2Le 20 juin dernier, lors de la séance du Conseil de Paris, le nouveau Préfet de Police, Bernard Boucault, a décidé de ne pas reconduire les arrêtés anti-mendicité. 

    Les limites

    Nicolas Lerner, son directeur-adjoint de cabinet a expliqué pourquoi et détaillé les actions policières qui sont prévues en remplacement.

    Après avoir admis que les arrêtés avaient pu donner lieu à une diminution visible des délits dans un premier temps, il a toutefois tenu à souligner que les amendes n'étaient presque jamais recouvrées, que les reconduites aux frontières n'étaient pas efficaces et que la mendicité se déplaçait plutôt qu'elle ne se résorbait.

    Les réactions et les débats

    Jean-françois Legaret, maire du 1er arrondissement, demandait que ces arrêtés soient reconduits. A quelques fauteuils, Myriam el Khomri, adjointe au maire de Paris et conseillère du 18e, expliquait que ce n'était pas là un moyen efficace mais un simple outil de déplacement du problème. Elle souhaitait pour sa part que la police s'attache avant tout à réprimer les délits qui sont déjà définis par la loi: la mendicité agressive, l'exploitation des enfants et des personnes vulnérables. La préfecture a assuré que cette décision serait reconsidérée après un bilan très approfondi et en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain. (dans la rubrique "Revoir les débats" sur le site de paris.fr)

    Les actions policières prévues en remplacement telles que les a décrites Nicolas Lerner 

    -une présence policière renforcée sur les sites où s'appliquaient ces arrêtés, ainsi que dans le 15e arrondissement. Les forces de l'ordre ont d'ailleurs reçu les renforts de 25 policiers roumains;
    -le démantèlement des réseaux mafieux qui contraignent des enfants et des personnes vulnérables à mendier;
    -la mise en cause des adultes responsables des mineurs qui commettent les délits constatés.

    Il a également annoncé que Bernard Boucault se rendrait en Roumanie dès la rentrée pour rencontrer les autorités sur place.

    En décembre 2011, Bertrand Delanoë avait déploré la mise en œuvre de ces arrêtés, jugés stigmatisants et inefficaces. « Tandis que les cambriolages croissent fortement cette année dans la capitale et que plusieurs quartiers populaires subissent les désagréments de trafics ou de ventes sauvages à la sauvette, faire de la lutte contre la mendicité (…) une urgence me semble injuste et inadapté. » (voir son communiqué de presse du 5 décembre 2011 lors de l'extension des arrêtés anti-mendicité)

  • Les cigarettes de Barbès interceptées en chemin

    Contrebande de cigarettes, près de 1 000 paquets saisis ! dixit la Préfecture de police. 

    Le 12 juin, le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) et le service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) de Gennevilliers (92) ont procédé à l’interpellation de deux hommes pour contrebande de cigarettes.

    C'est un peu loin de notre quartier, mais la suite de cette information diffusée par la Préfecture de Police nous apprend que :

    images?q=tbn:ANd9GcS2-6pZVtNK2E5OwV74Fi0Wquk1c2jPKDpB9-NnREJZqYOZz1M4KgL’enquête a permis d’établir qu’ils fournissaient des revendeurs de rue opérant dans le secteur Barbès-Goutte d’Or (18e), objectif du plan de lutte contre les stupéfiants en vigueur dans la capitale.
    Agés de 31 et 27 ans, déjà connus pour des faits similaires, ils ont été arrêtés à leur domicile - un hôtel de Gennevilliers - 967 paquets de cigarettes blondes y ont été saisis ainsi que 30g de résine de cannabis.La gérante de droit de l’établissement et le gérant de fait ont également été interpellés et font l’objet d’une procédure pour travail dissimulé. L’examen des registres et cahiers de comptes des lieux a en outre révélé une faible fréquentation et un chiffre d’affaires anormalement bas alors que 24 des 32 chambres étaient occupées.

    Sans doute n'est-ce pas encore la pénurie qui attend les revendeurs de la station de métro Barbès-Rochechouart. Contrebande, contrefaçon, ces cigarettes restent un pur poison... Si seulement il y avait moins d'acheteurs, les vendeurs se reconvertiraient peut-être ?

  • Rappel : demain pique-nique solidaire rue Fénelon

    N'oubliez pas le pique-nique de demain à l'ombre des tours de Saint-Vincent de Paul. La météo a prévu du beau temps, il faut en profiter....

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    rue Fénelon, 12 h - 16 h

  • Et les salons de massage avec les beaux jours, qu'en est-il?

    Question un peu coquine ? Pas franchement, non. Il nous a toujours semblé que l'apparition, ou la floraison récente de tous ces salons de massage dans quelques rues du 9e et du 10e, pour ne parler que ce celles-là, parce qu'elles sont dans des quartiers que nous connaissons bien, n'avait rien d'un renouveau des arts du bien-être et du délassement par des mains expertes. Encore que... il y a délassement et délassement et plusieurs façons d'y accéder.

    Nous avons noté que quelques unes de ces officines discrètes avaient baissé le rideau, notamment rue Condorcet. Sans vouloir montrer du doigt les soins relaxants, ni stigmatiser un besoin contemporain de souffler un peu entre deux rendez-vous... nous avions néanmoins eu quelques doutes sur la concentration locale des salons de massage, à prédominance asiatique, si cette tradition s'enracine en Asie, dans  notre quartier depuis plusieurs années. Un récent flash de la préfecture de police nous donne en partie raison.

    PP flash du 11 mai 2012 à 13hPréfecture de police

    Quand les massages dérapent, la police intervient…

    Les policiers du service départemental de police judiciaire du 92 (SDPJ) ont mis au jour les pratiques peu ordinaires qui avaient cours dans un salon de massage à Boulogne-Billancourt (92).
    De nombreuses surveillances menées par les policiers du SDPJ ont permis d’obtenir le témoignage de cinq « clients » qui ont reconnu avoir bénéficié de prestations sexuelles tarifées de deux masseuses de cet établissement.
    Le 9 mai, la gérante, âgée de 44 ans a été interpellée dans son salon pour proxénétisme aggravé ; 500 euros ont été saisis.
    Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont découvert 16 000 euros ainsi que de nombreux titres de propriété asiatiques ; le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) a été co-saisi de l’enquête patrimoniale.

    Ce n'est pas vraiment notre pudibonderie qui nous fait  relater cette info, mais plutôt le souci de faire entrer l'impôt dans les caisses de l'état - là il y a manifestement des revenus non déclarés- et le respect de la personne humaine, car nous doutons que les masseuses employées dans ces salons aient toujours le choix du type de prestation dont leur client va pouvoir jouir.