Alors que le projet très attendu du Balcon Vert (qui sera d'ailleurs évoqué lors du prochain Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul le 15 octobre) refait surface (voir la dernière actualité dans notre article du 4 février 2015), de nombreux habitants et commerçants du quartier Alsace - Deux Gares se mobilisent pour alerter les autorités sur les nuisances qu’ils subissent au quotidien depuis déjà trop longtemps.
Nous publions ici le billet d'humeur d'une de nos adhérentes qui vit dans ce quartier.
oOo
Provoquées par deux bars et leurs clientèles ainsi que par des groupes, qui, tous les soirs annexent littéralement l’espace public à leur profit, ces nuisances se traduisent par du tapage nocturne et des incivilités voire même des agressions physiques.
La coupe est pleine pour les habitants mais pas que pour eux ! Voyageur, touriste ou employé en transit, si votre trajet vous oblige en fin de journée à passer par le haut de la rue d’Alsace, vous devrez slalomer, vous boucher le nez, voire changer de trottoir, pour éviter les groupes qui, dès la fin de l’après-midi, y consomment alcool et cannabis et utilisent l’espace public comme un urinoir à ciel ouvert. Mais les trajets du matin ne sont pas en reste. L’odeur d’urine est tellement prégnante que les piétons se pincent les narines. Ils doivent encore éviter les conteneurs à verre laissés dehors toute la nuit par les bars-restaurants en dépit des nombreuses contraventions déjà établies par la Mairie.
La situation est devenue invivable et c’est tout un quartier qui subit ces avanies. Voici par exemple l’affichette apposée en désespoir de cause sur la porte d’un immeuble de la rue d’Alsace :
C’est jusqu’à Jacques Attali qui récemment, sur son blog (NDLR : voir notre article du 29 août 2015), montrait du doigt les quartiers des gares parisiennes : « les gares parisiennes sont dans un état lamentable : leurs abords sont misérables, leurs accès sont sales ». Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ce triste constat.
Alertées depuis de nombreux mois, les autorités nous informent que la BST (NDLR : voir nos articles sur la "Brigade Spécialisée de Terrain" installée depuis février 2014), intervient régulièrement dans le quartier (jusqu’à 22H30, nous précise le commissaire Miniconi). Mais cela n’empêche pas la situation de se dégrader de semaine en semaine jusqu’à constater l’installation de petits trafics de drogue en pleine journée dans les halls d’immeuble de la rue d’Alsace dont les portes d’entrées sont tour à tour fracturées.
Appeler le commissariat du 10ème ou même le 17 ne sert à rien car personne de répond !
C’est ainsi que les habitants ont donc décidé de prendre la parole et nombres de témoignages affluent sur la page de la pétition lancée récemment. (voir la pétition)
Cerise sur le gâteau, la caméra de surveillance installée au coin de la rue d’Alsace et de la rue des deux gares est momentanément hors service ; un important échafaudage, devenue la nouvelle vespasienne à la mode et un endroit accueillant pour y s’abreuver en nombre et en musique, lui bouche le champ de vision.
Même la fresque berlinoise, qui a été épargnée quelques temps, a maintenant rejoint le camp des outragés…
oOo
Nous avons en effet constaté la dégradation de ce quartier et nous l'avions évoqué lors de notre dernière rencontre avec Julien Miniconi, commissaire du 10e, début septembre. Il a confirmé les problèmes rencontrés qui ont entrainé plusieurs actions sur les bars de la rue d'Alsace cette été. Les services d'hygiène sont également intervenus pour des problèmes de malpropreté dans les établissements.
Depuis notre entretien, il semble que la situation a empiré. Nous ne manquerons pas de suivre les réponses du maire Rémi Féraud et des autorités de police.
Commentaires
La place de la République, le Canal Saint-Martin, les rues voisines sont dans le même état d'insalubrité. PARIS sent la PISSE !
La seule méthode pour combattre ce fléau est de verbaliser sévèrement les contrevenants. Pour cela, il faut organiser des patrouilles de policiers la nuit dans tout l'arrondissement pendant une année et organiser une médiatisation préventive.
La situation est également malheureusement la même dans le quartier Marcadet-Poissonniers dans le 18ème, mais aussi dans la plupart des quartiers au nord des gares: consommation d'alcool sur l'espace public en infraction avec les arrêtés préfectoraux en vigueur dans ce secteur, épanchement d'urine, ivresse et bagarres publiques... c'est le quotidien des habitants de ces quartiers qui subissent les nuisances de personnes extérieures à ces quartiers.
La Mairie répond par de l'harcèlement administratif et ce n'est pas suffisant.
La seule solution durable est la verbalisation des commerces et clients mais aussi et surtout la mise en place rapide et effective du plan Vital Quartier de revitalisation et diversification commerciale.
Plutôt qu'intensifier les opérations de nettoyage ou les procédures d'harcèlement administratif qui coûtent de l'argent public, il serait préférable de traiter le problème à son origine: diversifier et créer un commerce de qualité qui s'adresse avant tout aux habitants de nos quartiers.
Bonjour,
nous habitons rue du 8 mai 1945 et nous sommes très inquiets de la dégradation des abords de notre quartier et notamment pour ce qui concerne la sécurité et la salubrité publiques.
Si les gares en général sont dans un état déplorable, le problème du quartier des deux gares est particulièrement grave et devrait interpeler l'autorité publique.
Nous n'en sommes plus au stade des constats mais bien dans la nécessité de mener des actions concrètes et énergiques pour éradiquer ces maux d'un autre temps.
Si rien n'était fait dans ce sens, il faudra s'attendre à une paupérisation plus grande encore , induite par les départs successifs des riverains pour des arrondissements mieux tenus.
Habitant rue d'Alsace depuis 16 ans, et au premier étage, je suis parfaitement d'accord avec tout ce que vous dites. J'irai plus loin. En tant que femme, je subis en outre ce fameux harcèlement de rue chaque jour en début de soirée. C'est de plus en plus insupportable ! J'ai également une fille, jeune adolescente, dès 19h, je dois l'accompagner pour traverser la rue d'Alsace jusqu'à la gare ou jusqu'à la rue Lafayette, car j'ai peur de la laisser passer seule au milieu de ces attroupements qui vont parfois jusqu'à 50 hommes – zéro mixité ! – dont une bonne moitié est déjà passablement ivre à cette heure ! Comment tolérer une telle situation ? Moi qui suis une citoyenne engagée au sein de ma ville, en particulier dans les établissement scolaires, je n'en peux plus, j'étouffe littéralement. La sécurité n'est pas un privilège ! C'est le premier des droits des citoyens qui fondent le pacte social !
On peut élargir à la rue Ambroise Paré où le fléau de la drogue va bon train de nuit comme de jour sous nos fenêtres et aux yeux de tous, dans un contexte d'insécurité et de saleté intolérables, qui plus est dans la rue d'un hôpital.
Une rumeur dans notre rue annonce la localisation de la salle de shoot pile dans notre rue, face à l'épicerie qui draine déjà son lot de toxicomanes. Alors que le flanc droit de l'hôpital sur Maubeuge n'a ni commerces ni habitations, la rue Ambroise Paré devrait se dégrader encore davantage ?
Je suis pour l'ouverture de la salle de shoot, mais intelligemment pour fédérer le plus de monde : pas dans une rue pleine de riverains déjà plus qu'à bout. Je crains le pire, sincèrement.
Courage à tous.
On peut craindre un 10e à deux vitesses : une dichotomie croissante entre, d'une part, le 10e "branché" dont on parle de plus en plus, et, d'autre part, un 10e "dégradé" qui ne parvient pas à sortir des nuisances, de plus en plus présentes sur le plan de l'insalubrité et de l'insécurité et contribuant à ce sentiment de dégradation de certains de ces quartiers du 10e qui souffrent au quotidien !
Bonjour,
Je suis le responsable de l'hôtel Kuntz situé à l'angle de la rue des 2 gares et de la rue d’Alsace.
Nous avons écrit à Mr Le Maire en mai dernier et avons été reçu par ce dernier avec 3 de nos confrères hôteliers (Hotel Paris Nord, Hotel Bristol et Hotel Albert 1er).
Depuis, la situation ne cesse de se dégrader.
J'ai l'impression que les attroupements se déplacent davantage vers l'angle de la rue des 2 gares alors qu'auparavant c'étaient plutôt vers les 2 cafés (l'entre deux et le bar des amis).
Effectivement, notre immeuble est en cours de ravalement mais cela devrait se terminer vers mi novembre.
Cela prend plus de temps que prévue à cause de la défaillance des entreprises.
Nous ne comprenons pas du tout le silence et l'inaction des services publiques qui contemplent ce désastre.
J'ai fait part à Mr Le Maire des avis des clients (diffusés sur internet) venant du monde entier, témoignant de la puanteur, de la saleté et de l'insécurité de notre quartier mais cela ne semble pas le gêner le moins du monde.
Je suis très heureux de constater que les riverains se mobilisent enfin à ce sujet car nous pensions être les seuls et d'ailleurs depuis 15 jours environ, les services de polices sont davantage présents et cela commence à porter ses fruits mais il faut maintenir la pression.
De notre côté, nous appelons la BST et les services de polices dès que nous voyons des attroupements à partir de 19h et si tout le monde agit de la sorte ça va les embêter.
A bientôt.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets, dans des dizaines de secteurs des quartiers populaires de Paris, abandonnés à eux-mêmes.
Les autorités laissent faire, jusqu'au jour où la situation devient complètement ingérable, et où il faut intervenir de manière massive, coûteuse à tous points de vue, et généralement inefficace.
Les pouvoirs publics s'avouent sans vergogne incapables de sanctionner des individus qui se fichent pas mal de l'autorité des forces de l'ordre, ne paieront jamais d'éventuelles amendes, etc. En revanche, ils ont tout pouvoir si des commerçants sont fautifs.
Dans d'autres quartiers comme le Marais, il suffit de plaintes réitérées de voisins pour qu'un bar soit fermement rappelé à l'ordre, voire lourdement sanctionné (fermeture administrative), même s'il n'est pas directement responsable des nuisances.
Mais le Marais, c'est un quartier favorisé. Un autre monde, qui lui est encore soumis aux lois de la République.
Je constate que chacun se plaint de la situation à juste titre mais que personne n'avance aucune espèce de solutipn s"en remettant aux élus qui eux mêmes ne savent pas trop quoi faire. On tourne en rond
Le commissaire Miniconi...
Lors de la dernière réunion de quartier, ce dernier s'est permis de me prendre de haut quand je l'interrogeais sur l'activité précise des ASVP.
Gare du Nord et de l'Est, ces agents passent leur temps à verbaliser les scooters, les vélos, les voitures... En revanche, quand les taxis bloquaient les accès (y compris aux ambulances), je n'ai pas vu ces agents intervenir. Je les comprends : il fallait du professionnalisme et du courage.
Je ne parle pas de l'Eglise St Vincent, lieu d'alcoolisation, de trafic de drogue, de vol, de dégradation des véhicules, et vespasiennes à ciel ouvert...
Et que dire de la passivité de la Police Nationale. Laisser des enfants mineurs (de 3 ou 4 ans) dénudés faire la manche toute la journée au carrefour Magenta / Rue La Fayette : traite d'êtres humains. C'est moins grave qu'un scooter mal garé car la mairie ne crée pas d'emplacements comme dans tous les arrondissements ?
Je vois chaque jour la Police passer devant eux : aucune action.
Il faut dire que les parents de ces enfants ne risquent pas de payer des amendes et combler le déficit budgétaire lié à la gestion de la Mairie de Paris... les travailleurs en véhicule, oui.
Seules les élections à venir pourront changer les choses avec une volonté nationale : protéger le citoyen et non les délinquants.
Cette situation et la pétition mentionnée seront, sans nul doute, évoquées au prochain Conseil de Quartier Saint-Vincent de Paul / Lariboisière qui se déroulera jeudi 15 octobre.
Le sujet de cette prochaine réunion publique sera "Que deviennent nos gares et leurs abords ?" : un thème d'actualité au regard de cette alerte des pouvoirs publics par les habitants !
Didier :
En effet, il n'y a pas de solution, sinon l'application de la loi, comme dans tout Etat de droit digne de ce nom. Et ce avant que ne se constituent des zones de non-droit, ingérables dans un régime démocratique.
Cela implique que les élus assument les responsabilités qu'ils ont briguées. En ont-ils la conscience et la volonté, en sont-ils capables, on peut se poser la question.
Ayant assisté à un conseil de quartier, je ne peux que constater le manque de volonté politique de ce maire chiffe-molle et fataliste.
Effectivement, pour redresser la situation, il faudrait sévir.. et sévir, ce n'est jamais que faire appliquer les textes de lois. Mais comme le disait très bien notre voisin (turc) du bar des deux gares : le police préfère ne pas intervenir, puis qu’inévitablement elle sera taxée de raciste.
Le maire s'en fiche:c'est un arrondissement traditionnellement de gauche et il sait qu'il sera réélu de toute façon...
Quand au balcon vert qu'on nous annonce depuis bientot 10 ans ..comme un hochet auquel chacun se raccroche, le verrons-nous un jour?
Remi Ferraud, un politique bien de son époque....
Los Angeles
Confrontés à une explosion du nombre de sans-abris équivalente à celle que connaît Paris, la municipalité de Los Angeles (pas spécialement connue pour son progressisme), décide de réagir. Elle débloque 100 millions de dollars.
A Paris, on préfère consacrer 500 millions à la tour Triangle.
That's all folks.
(Et si des apprentis nazillons arrivent au pouvoir en France, nous saurons à qui demander des comptes.)
De toute façon le maire du 10e ne fait rien le quartier n'a jamais été aussi dégradé que maintenant
Suis d'accord avec vous Marie-Therese ! Une fois élu les promesses se sont envolées !
J'ai l'impression que certains quartiers vivent à 2 croissances complètement différentes! Le 10e et le 18e sont de ceux là ! Un côté "bobo" "branché" et un autre où l'on met en oeuvre des politiques dites de "mixité sociale" qui ont plutôt des allures de "ghetthoïsation". Je suis toujours aussi étonnée que ce genre de " problématiques" soient concentrées sur certains arrondissements: les 4e, 6e, 7e, 16e... Pour ne citer que ceux là, semblent appartenir à un autre Paris ! Je ne pense pas que cela concerne seulement les abords des gares, j'habite le 18e vers Cité Chapelle et c'est également entrain de devenir une zone de non-droit avec des petits business de prostitution et de drogues... Certains squares ne sont pas en reste! Et oui, il ne suffit pas de pointer du doigt des problèmes que nombreux connaissent mais il faut également apporter des solutions sinon des pistes, alors pourquoi ne pas mieux repartir les budgets alloués et investir dans ce qui est réellement prioritaire, ces nuisances ne sont que le reflet de certaines politiques mal définies et d'un problème social plus profond! Cette fameuse mixité sociale mise en oeuvre dans certains arrondissements, la préservation des quartiers de CSP+++ qui ont sans doute des stylos mieux aiguisés pour signer des pétitions visant à pousser la "misère" loin de leurs territoires, l'exclusion sous couvert d'intégration qui fait que certains citoyens bien que porteurs de CNI Française ne se sentent pas investis ni concernés par le pays!!! Pourquoi s'acharner à construire des logements sociaux pour accueillir les flux d'exode provinciale alors que le vrai problème est le bassin de l'emploi et qu'on ne fait rien pour favoriser l'emploi et réduire le chômage ? Comment veut-on que les gens se sentent impliqués lorsqu'ils ne contribuent pas aux dépenses du pays à travers un impôt même symbolique??? (Et qu'on ne me fasse pas croire que 10€ ou même 1€/an c'est enooooorme pour ces foyers exonérés d'impôts)... Je m'emmêle les pinceaux je suis contrariée par tant de choses!!!
En tout cad, il faut bien analyser les symptômes et diagnostiquer la maladie, la fièvre peut être tout aussi bien symptôme d'une poussée dentaire que d'une méningite, on ne soigne pas ces maux de la même manière !
La question est aussi bien posée par Frédéric que par Ines : l'écart se creuse au sein même de nos quartiers.
Le slogan de la "gentrification" empêche de voir qu'il y a simultanément, et dans les même lieux, une "tiers-mondisation".
La fracture grandissante entre les "riches" intégrés et les "pauvres" désintégrés se matérialise sur le territoire urbain, ce qui ne va pas tarder à faire des étincelles.
On aurait pu penser qu'un pays comme le nôtre et une municipalité comme celle qui est au pouvoir à Paris seraient mieux placés que d'autres pour prendre conscience de cette dérive à la brésilienne, et se mobiliser pour la combattre.
Manifestement, c'est plutôt l'inverse.
Même problème au début de la rue de Chabrol (côté bd Magenta) et dans le passage et la cour de la Ferme Saint-Lazare, où l'on pisse et chie à longueur de nuit et de journée, où l'on jette bouteilles et canettes, où le dépotoir est permanent et les incivilités (bruit, bagarres,odeurs, saleté) sans nombre, là aussi c'est la clientèle de certains bars qui "déborde".
Nous (les riverains) avions fleuri le coin, tout est mort sous le déluge de pisse... alors, voter pour la végétalisation, franchement, non, de qui se moque-t-on?
R.D.
Toujours le même problème : d’un côté des gens qui deviennent la caricature d’eux mêmes, de l’autre un espace qui est convoité par des promoteurs et des projets qui ne cherchent qu’à le privatiser. Personnellement, j’y passe plusieurs fois par semaine, et je trouve ça plus triste que dangereux ou agressif. Je n’ai jamais eu un problème.
La police vient parfois et joue les gros bras. Ca fait office de « ménage » (tristesse) pendant trois jours et c’est reparti. De l’autre côté, à terme, que veut-on nous imposer : Un hôtel verdoyant, des caméras (il y en a déjà, une à l’angle avec la rue des deux gares, mais manifestement, ça ne sert à rien) qui ne servent à rien, et une rue bien propre avec du street-art bien subventionné. Autant je déplore que des gens aient besoin de pisser à ciel ouvert, fumer des joints et deviennent les caricatures de communautés déjà assez caricaturées dans les médias et par certains politiciens, autant si la tranquillité passe par un « nettoyage » à base de caméras, de hausse des prix, de verrous mis sur les deux bars sympas du coin (le Delyss et le Train de Vie) parce que les propriétaires chouineront que leur crédit n’a pas été payé pour « subir » (sic) du monde en terrasse le jeudi, vendredi et samedi soir, alors je dis non.
Je préfère une rue bordélique et humaine -même sale, à une rue remplie de travailleurs et touristes aux heures de pointe, mais surtout silencieuse et soumise à couvre feu. Et croyez moi, j’habite pas loin et je vois pas des choses jolies tous les jours dans ma rue non plus.
[NDLR : commentaire via le blog "Tous les Xe"]
Splurt :
Sur le fond tout le monde sera plus ou moins d'accord avec vous, mais si vous confondez possibilité de vivre dans des conditions à peu près normales et "aseptisation", cela ne nous mènera pas loin...
Pour paraphraser Churchill : vous vouliez le beurre et l'argent du beurre, vous n'aurez ni le beurre ni l'argent.
On s émeut de l actualité en découvrant un père qui séquestre son enéant depuis 3 ans. Comment qualifie t on la vie de bambins au ras du sol été comme hiver abrutis avec on ne sait qu'elles substances sans parler de la porcherie que laissent les parents en partant de leur emplacement. Ces enfants ne connaissent pas l école. Et le pire n est pas que je compatis c'est que cette vision quotidienne est juste insupportable sans compter le bruit induit par leur présence. Je n ajoute rien à ce qui a été écrit sur le reste de l environnement olfactif visuel et sonore dans ce quartier. Quand le parvis de la gare du nord sera piéton et propre nous ne serons malheureusement plus là pour en profiter.
Ayant assisté au rdv avec Remi Ferraud et le commissaire concernant tous les problèmes de ce quartier.
Remi Ferraud a conclu : "Nous sommes tous des citoyens, mes collègues et moi même, nous voulions oeuvrer pour la cité, donc nous nous sommes présentés aux élections et aujourd'hui nous sommes à la Mairie."
DONC : Si vous voulez que les choses avances, vous devez vous présenter à la mairie du 10 ème et peut être devenir Maire et vous retrouver sénateur même si vous vous foutez de votre arrondissement ...