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Prévention & sécurité - Page 43

  • Place Jan Karski: la concertation est lancée

    Un de nos adhérents du quartier Louis-Blanc suit de près la concertation sur le projet d'aménagement de la place Jan Karski, un lieu tout proche du boulevard de la Chapelle et donc de la future promenade urbaine. Nous publions ici son article.

    Cette place située à l’angle des rues Louis Blanc, Philippe de Girard et Cail s’est vue attribuer un nom en 2015, à savoir Jan Karski, un juif polonais qui a été contraint de fuir son pays lors de la seconde guerre mondiale. Lors du vote du budget participatif de 2015, un projet d’aménagement a été proposé et adopté lors du vote des parisiens du 10ème. Il figure donc dans le programme d’investissement 2016, avec un budget significatif de 700 000 €. Le 2 juin dernier s’est tenue à l’école Louis Blanc une première réunion publique au cours de laquelle quelques pistes de réflexion ont été soumises à la discussion (voir notre article du 15 juin).

    Pour avancer concrètement, il a été décidé d’organiser une marche exploratoire qui s’est déroulée le 15 juin dernier autour de la place en présence d’Elise Fajgeles, adjointe chargée de l’espace public et de la propreté et des responsables des services de la ville chargés des grands projets parisiens. Une trentaine de résidents étaient présents dont des membres du conseil de quartier Louis Blanc/Aqueduc et des associations du quartier.

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    Différentes hypothèses ont été discutées, mais rien n’est arrêté. Deux groupes de travail vont se réunir en septembre : l’un sur le réaménagement des espaces consacrés à la circulation (possibilité de changer certains sens de circulation, renforcement des espaces pour les piétons et les circulations douces). L’autre groupe travaillera sur les végétalisations possibles et la création de zones de convivialité. L’objectif est d’arriver à la définition d’un projet d’aménagement avant la fin de l’année en vue d’une réalisation en 2017.

  • Des nouvelles du Conseil de la nuit

    Nous vous avions fait part dans un précédent article du bilan du Conseil de la Nuit, créé par la Ville de Paris en janvier 2015, après un an de fonctionnement. En particulier, nous vous avions présenté les principales mesures annoncées lors de la 2e assemblée plénière de ce Conseil tenue le 21 octobre 2015 à l'Hôtel de Ville (lire notre article du 28 octobre 2015).

    Afin d'informer régulièrement les personnes concernées de l'avancement des actions discutées dans le cadre du Conseil de la nuit ainsi que sur l'actualité de la vie nocturne, la Ville de Paris a transmis en mai 2016 une 1ère newsletter.  Celle-ci fait un point sur chacun des axes retenus par la Ville et présentés lors de l'assemblée du 21 octobre dernier (régulation,  participation, développement, promotion) :
    - Promotion de la vie nocturne : la newsletter dédiée  à télécharger ici;
    - Développement de la vie nocturne : la newsletter dédiée  à télécharger ici;
    - Régulation de la vie nocturne: la newsletter dédiée  à télécharger ici;
     
    En particulier, BruitParif devrait mettre en place un dispositif de mesures des nuisances sonores envisagées sur 5 sites pendant l'été 2016 dont le Canal Saint-Martin, Le Port de la Gare, la place Sainte-Catherine et le quartier du Carreau du Temple.
    Un de nos adhérents a suggéré à la mairie du 18e de prévoir ce dispositif au niveau du carrefour Clignancourt-Ramey, en complémentarité de la charte Silence On fête signée par la mairie et les gérants des bars. Cette suggestion n'a pas encore reçu de réponse. Nous ne manquerons pas d'en informer les lecteurs du blog habitant le quartier.
     
    - Participation : la newsletter dédiée à télécharger ici.
     
    Par ailleurs, le site internet de la Ville de Paris s'est enrichi d'une rubrique spéciale entièrement consacrée au Conseil de la Nuit.
  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Les pistes cyclables se font une beauté boulevard de la Chapelle

    En attendant le prochain comité de pilotage Barbès qui aura lieu début juin, nous sommes heureux de vous présenter les derniers travaux de voirie qui consistent à rénover complètement les séparateurs des pistes cyclables du boulevard de La Chapelle entre le carrefour Barbès et le carrefour Tombouctou-Maubeuge. Tant côté 18e qui a démarré la première phase que du côté 10e, en cours lors de notre reportage.

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    A plusieurs reprises nous avions protesté contre la présence de morceaux de granit du séparateur qui s'en allait en lambeaux — lambeaux n'est peut-être pas le terme le plus approprié étant donné le poids de chacun de ces tronçons de séparateur ! — et que l'on retrouvait un peu partout, sur les trottoirs, au pied du distributeur de seringues, le long du mur de l'hôpital... Cela a duré toute l'année passée. Les remettre en place simplement avec un peu de ciment de scellement n'était pas une solution, car les camions des commerçants du marché chevauchent le séparateur allègrement et les descellent très rapidement. Une dépense inutile de l'argent public.

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    Cette fois il s'agit d'un séparateur fait de deux blocs de granit, pesant chacun 110kg, enterrés à environ 10 cm de profondeur et scellés dans du ciment. La partie entre les deux rangées étant elle-même comblée par un mortier. Du solide, semble-t-il ! 

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    Voyez-vous mêmes les photos que nous avons prises pour vous lors de la mise en place la semaine dernière entre le carrefour Barbès et la rue Guy Patin. Ci-dessous un ouvrier trace avec une scie circulaire, une sorte de découpeuse à béton, la limite du macadam à défoncer et à déposer entre la rue Guy Patin et la rue de Maubeuge.

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  • Vous savez ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge ??

    Le Parisien du 12 mai nous annonce une action en justice contre la Mairie de Paris menée par l’association 40 Millions d’automobilistes, très remontée contre la décision de la Ville de Paris d’interdire les véhicules immatriculés avant 1997 sur son territoire. Oh, quel drame ! Les voitures de plus de 20 ans ne pourraient plus rouler dans Paris. 

    Et de demander une indemnisation, bien sûr. 

    Regardons dans La Centrale, par exemple, ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge, qui n’est pas une voiture de collection, car, n’en doutons pas, il y aura des dérogations pour les voitures de collection. 
    Ne doutons pas non plus que les heureux propriétaires de ces engins aux 20 bougies ne réclameront pas plus que ce que les assurances leur rembourseraient en cas de dommages irréversibles à leur chère voiture.
     
    De qui se moque-t-on ?
    Prenons donc quelques exemples : 
    La voiture phare de la fin du siècle dernier chez Peugeot était la 306; son prix oscille actuellement entre 1000 et 1500 euros, pour un kilométrage compris entre 134 480 et 263 500 km. Elles tenaient la distance les petites Peugeot de l’époque !
    Le concurrent direct, Renault, avait un modèle populaire, la CLIO. son prix oscille entre 600 et 950 euros pour un kilométrage compris entre 169 042 et 253 000 km. Pas mal non plus ! 
    Pour ne pas rester franco-français, nous avons aussi trouvé dans le cru 1997 en Ile-de-France une Opel Vectra à 1490 euros pour 217 000 km, une VW Polo à 2000 euros (le record) avec seulement 91 500 km, un petit rouleur… (et la Golf à 1500 € pour 1500 km !).
    Bien sûr les voitures de luxe comme Porsche et Mercedes ont de vieux modèles qui tiennent bien la côte, autour de 11-12 000 euros, là aussi avec plus de 150 000 km au compteur, mais ce n’est pas la voiture de Monsieur-Tout-le-monde en banlieue parisienne. Restons réalistes.
     
    Nous voulons bien comprendre que certains ménages peu argentés utilisent encore ces véhicules anciens et voient d’un mauvais oeil leur interdiction à partir de janvier prochain, mais n’allaient-ils pas de toutes façons changer cette voiture dans les mois à venir ? Ne s’attendaient-ils pas à ce que leur voiture tombe en panne à brève échéance ? Ce n’est donc qu’un petit coup de pouce. 
     
    Par ailleurs, si les indemnisations devaient entrer en jeu, elles ne couteraient pas plus cher que les amendes que devra payer la France pour se mettre en conformité avec les normes européennes de pollution de l’air. On pouvait lire récemment dans MaPlanete, un blog de Sud-Ouest, à la suite d’un article de l’AFP : 

     La qualité de l'air que nous respirons est le gros contentieux environnemental qui oppose l'Hexagone à l'Europe, avec celui de la pollution de l'eau par les nitrates. Depuis des années, les particules fines qui empoisonnent l'atmosphère d'une dizaine de nos grandes agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble, dépassent régulièrement les limites maximales journalières et sanitaires, admissibles pour l'Europe. Après plusieurs mises en garde, le 29 avril dernier, la Commission européenne a fini par menacer la France d’un renvoi en justice, si elle ne prend pas des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter cette pollution néfaste pour la santé des habitants. 

    Depuis 2005 la plupart des grandes villes européennes ont pris des mesures pour réduire les émissions de particules fines :
     La plupart des pays européens et de leurs grandes villes ont, depuis dix ans, adopté des mesures drastiques destinées à faire diminuer les émissions des particules fines : zones de circulation basse émission (LEZ, Low Emission Zone, et péages urbains, notamment) tout en développant leurs réseaux de transports en commun et les alternatives à la voiture, ou encore en interdisant les feux de cheminée en foyer ouvert et en limitant les épandages de pesticides lors des épisodes de pollution atmosphérique. « Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l’industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l’asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée », rappelle la Commission européenne.
     
    Quant au montant des amendes, il ne s’agit pas d’une plaisanterie ! 
    Le pays pourrait être passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016, s'il ne parvient pas à diminuer ces taux de pollution par les émissions de microparticules. Cela pourrait se traduire non seulement par une amende, mais surtout par des pénalités pour chaque jour de retard jusqu'à ce que les normes de la qualité de l'air soient respectées. Le montant pourrait être de 240.000 euros par jour. 
     
    On est loin de l’indemnisation de la Twingo…. même si les propriétaires de vieux véhicules, par leur action collective, réclament et obtiennent la moitié de la valeur de leur voiture. Il paraît, d’après l’asso des automobilistes, qu’ils seraient 513 000, à voir… Malgré ce nombre important, une indemnité de 750 euros par exemple monterait le coût total à 38,5 millions d’euros. Pour un air plus propre, des poumons d’enfants moins encrassés, nous, on dit : allez-y.