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Dans le 10ème - Page 88

  • Réponse à la question de dimanche

    Martine a bien répondu en postant sa réponse dans la partie commentaire. Oui, en effet, nous étions tout un groupe de visiteurs du dimanche à avoir suivi notre conférencier, le Dr Jean-Paul Martineaud, sur la plate forme de l'héliport de l'Hôpital Lariboisière. Une découverte tout à fait exceptionnelle des toitures environnantes.

    Voici un autre cliché qui montre la même vue sur le Sacré-Coeur, mais également les bâtiments de Lariboisière, en premier plan.

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  • CSPDA : Qu'est-ce que c'est ? On essaie de vous le dire...

    Maillage associatif – retrait de l'état

    Cette réunion avait déplacé essentiellement des responsables associatifs de la prévention et c'est bien compréhensible. Une très longue réunion (plus de 3 heures), autant dire qu’il fallait être disponible pour s'y rendre ! Nous essaierons ici de vous donner à lire ce que nous avons retenu et qui présente un intérêt local éventuel. Nous avons subi beaucoup de tableaux, de statistiques et de chiffres...

    L'arrivée d'un nouveau commissaire a piqué notre curiosité. Notre association avait entretenu avec son prédécesseur, Jacques Rigon, de bons rapports et bien avant encore, avec Jean-Paul  Pecquet, qui avait passé le viaduc du 10e vers le 18e, toujours dans les fonctions de commissaire central d'arrondissement. Gilbert Grinstein, qui vient du 17e  a insisté sur le traitement de toutes les doléances reçues au commissariat, qu'elles soient par courrier ou par mail. « C'est chaque mardi après-midi que le point est fait à la fois sur les nouvelles doléances et sur le suivi des anciennes. Rien ne passe au travers du filet donc. Cela permet d'utiliser les effectifs au bon moment au bon endroit. Actuellement une trentaine est traitée. »

    Que faut-il comprendre de cette invite ? A vous citoyens, déposez vos doléances ! Faute de quoi, les dysfonctionnements ne seraient pas traités ?

    Les grands axes du contrat de sécurité ont fait l’objet d’un long et fastidieux diagnostic : prévention de la délinquance, violences faites aux femmes, occupation de l’espace public et cohérence des réponses, prostitution, toxicomanie. Des axes communs à beaucoup d’autres arrondissements de Paris.

    Coordination - collaboration : des mots clés pour réussir les actions menées

    Droits des femmes

    Des représentants du Parquet de Paris, partie prenante du dispositif, ont rappelél’implantation du centre d’information et de droits des femmes, rue de Lancry ce qui permet un partenariat exceptionnel sans oublier la Maison de la justice et du droit, rue du Buisson Saint-Louis. Prochainement deux audiences spécialisées sur les violences conjugales se tiendront chaque semaine.

    Mineurs

    Le Parquet des mineurs a aussi son rôle à jouer, un rôle pénal et un rôle d'assistance éducative. Rappelons que les mineurs délinquants sont très souvent déjà victimes de mauvais traitements ou d’absence d’éducation. Pour la plupart d’entre eux, les deux tiers, il suffit d’un ou deux rappels à la loi pour que cela cesse.

    Le phénomène de bandes semble largement enrayé dans le 10e :il a globalement été réglé par une forte mobilisation des acteurs concernés.

    La politique d’assistance éducative réduit considérablement les actes de délinquance. Travail efficace sur le 10e, où 42 jeunes sont suivis, essentiellement des garçons et de plus de 16 ans.

    La Ville finance par ailleurs deux clubs de prévention, soit 17 équivalents temps plein pour cinq secteurs (Grange-aux-Belles, Bonsergent, Gare du Nord, les Portes, Rue du Terrage); ce sont 300 jeunes concernés par cette prévention. On constate une augmentation des doubles addictions drogue + alcool. Les familles sont plutôt demandeuses d’aide. Que propose-t-on aux jeunes ? des chantiers éducatifs, une 1e expérience professionnelle, des actions dans le domaine de la santé, des sorties, des séjours…

    L'impact de ces dispositifs est difficile à mesurer. Stéphane Bribard, élu chargé de la jeunesse, en a toutefois reconnu l'importance.

    La mission de prévention et de communication (MPC) du commissariat intervient dans les établissements  scolaires. Pour ceux-ci d’ailleurs le partenariat mairie-police est essentiel car les évènements qui ont lieu près des collèges ont une incidence très forte sur le climat au sein des établissements. La réussite éducative fonctionne bien dans le 10e, d’après Daniel Bonneton, principal du collège « Grange aux Belles ».  Des chiffres ont été livrés, bruts de statistiques,29 incidents signalés à l'académie: 13 dans l'établissement, 13 aux abords, 3 sur le trajet avec un taux de 75% pour les atteintes aux personnes. On est là dans des données assez peu compréhensibles, car un incident qui comporte une atteinte à la personne, n'est plus vraiment un simple incident... mais l'atteinte à la personne en langage policier, savons-nous précisément ce que c'est ? Oublions peut-être ces quelques chiffres pour l'instant, d'autant que les statistiques peuvent être interprétées de façons très diverses.

    Prostitution

    Pour la prostitution, deux lieux sont bien connus : Belleville avec une population exclusivement chinoise (en augmentation de 50% d’après Médecins du Monde avec parfois 120 femmes venant voir le bus chaque soir) et Porte Saint-Denis, plus cosmopolite, Afrique et Pays de l’Est. Les femmes ne sont interpelées qu’en cas de nuisances et de signalements. Dans un cas comme dans l’autre, sans doute beaucoup de misère et peu de libertés pour toutes ces femmes. (On est en plein débat au Sénat sur la prohibition). Plus près de notre quartier, il semblerait qu’une prostitution de mineurs existe gare du Nord. Discrète.

    Vente à la sauvette et produits contrefaits 

    "226 personnes interpelées entre avril et octobre 2011 : celles-ci ont des statuts précaires. On est donc sur un problème pérenne", a déclaré le nouveau commissaire.  Nous abordions là un problème que nous connaissons bien à Barbès ! Rémi Féraud l’a d'ailleurs rappelé en ajoutant que les interpellations autour de la station de métro sont comptabilisées par le 18e.

    Toxicomanie

    Dernier intervenant, Pierre Leyrit (Coordination Toxicomanie), que nous avions invité à notre assemblée générale en 2010 a donné quelques informations sur la situation actuelle.

    Les conclusions :  4 axes à poursuivre  pour l’année à venir

    • Maintenir le travail sur la prostitution et la toxicomanie.
    • Mettre en œuvre le suivi individualisé des jeunes.
    • Mettre en cohérence le réseau des partenaires et des associations sur le périmètre des gares.
    • Développer l’accueil des TIG

    Nous avons eu tout au long de cette réunion, la présentation d'une quantité de tableaux, pas toujours faciles à lire et qui ne permettent pas aux non avertis de se faire une réelle idée de la situation dans l'arrondissement. Ainsi, on nous dit qu'entre 2002 et 2010, on a le même nombre de faits constatés mais le taux d'élucidation varie de 15% à 33%. On serait même aujourd'hui à 36%. Mais de quels faits s'agit-il? Quels sont ces délits qui pour plus d'un tiers sont élucidés ?

    Pour obtenir de bons résultats, "de bons chiffres", ne va-t-on pas à la facilité ? En faisant nos recherches sur le sujet, nous avons lu un long article qui relativise les chiffres livrés au public et à la presse par le ministère de l'Intérieur. D'après les rapporteurs, le nombre de faits relevés seraient dus à la multiplication des actions de proximité. Peut-être. Nous vous proposons néanmoins la lecture du blog des Décodeurs qui donne un éclairage pertinent à ces chiffres, souvent mis en cause.

    images?q=tbn:ANd9GcRWCG6boVyrO9KTbhixvXal89CrJq7cgD1jmSmCCPmLu-mY-eDbCAEn résumé et très concrètement, on nous a dit qu'il faut croire à une baisse très nette de la délinquance en ce qui concerne les violences, mais il existe encore une marge de progrès pour les cambriolages, les vols avec violence (donc autres que les violences seules), ainsi que les menaces. Là encore depuis le début de l'année : 41% de baisse sur ces vols !! Pour les infractions aux stupéfiants, l'augmentation se justifie aussi par le nombre de patrouilleurs sur le terrain.
    On veut comprendre que la présence sur le terrain entraîne un plus grand nombre d'interpellations. On sait aussi que les interpellations sont des actions mesurables, c'est leur nombre qui entre dans la colonne face aux exigences de la hiérarchie (le fameux taux d'élucidation!), bien plus que le travail de prévention et d'assistance aux citoyens, qui est pourtant le quotidien des policiers de terrain, ceux-là mêmes qui peu à peu expriment leur frustation. Leur travail si important pour la cohésion de la société reste invisible...

    Il est annoncé également un recul des infractions à la législation du travail. Est-ce du au respect de ladite législation ou à un nombre de contrôles en baisse.... ? Car l'Inspection du travail, comme les services de police qui effectuent ces missions, n'échappe pas à la règle du remplacement d'un fonctionnaire sur deux. Chaque chiffre donné peut être la base d'un nouveau question-nement. Ne peut-on pas faire dire tout et son contraire aux chiffres et aux statistiques, en général ?

    Une chose est sûre, sans le maillage associatif  et le travail de prévention réalisé, on pourrait craindre une situation plus explosive. L’état qui ne cesse de se désengager à ce niveau risque de contribuer à une dégradation sérieuse en terme de délinquance !

  • C'est dimanche

    C'est dimanche, oui, et nous sommes en décembre, la préparation des fêtes de fin d'année, même à Barbès, cela prend du temps...
    Vous ne nous en voudrez pas si aujourd'hui nous faisons relâche ?

    Une devinette pour distraire les plus perspicaces : d'où cette vue sur le Sacré Coeur a-t-elle pu être prise ?

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    La date ne vous aidera pas... Réponse lundi. Bon dimanche à tous.

  • Projet Widal-Lariboisière, entre AP-HP et Ville de Paris, l'accord parfait ?

    Le préau de l'école élémentaire Louis Blanc était plein à craquer.  Le thème de cette réunion  de  bonne tenue dans les échanges entre les intervenants et les habitants méritait le déplacement. En introduction , le maire du 10e a rappelé l'engagement de la ville pour ce projet après avoir obtenu la certitude que la totalité des services et des lits de Fernand-Widal seraient bien transférés sur le site de Lariboisière et qu'une concertation avec les habitants serait mise en place.

    Responsables de l'APHP (Assistance publique Hôpitaux de Paris) ou de la Ville, tous ont  répété qu'un  vrai travail de proximité avait permis une « co construction » du projet.

    Le point de vue de l'AP-HP

    Pourquoi vendre Fernand-Widal ?

    Pour autofinancer les travaux à Lariboisière, dit autrement réorganiser les espaces et valoriser le patrimoine pour le réinvestir dans l'offre de soins. Lariboisière ne répond plus à ce qu'on attend d'un hôpital moderne. Il faut donc faire mieux sur ce territoire et rassembler les services pour plus d'efficacité.

    Mireille Faugère, directrice de l'APHP a tenu à préciser les missions du Centre Hospitalier universitaire (CHU) : soin, recherche, enseignement. Exposé poursuivi par le professeur Rémy Nizard, représentant de Fernand Widal, qui a insisté lui aussi sur la compétition internationale dans le domaine de la recherche et l’importance des activités universitaires pour l'innovation, la recherche et l'enseignement.

    Avoir tous les services sur un même site permettra d'éviter les transferts de patients d'un hôpital à l'autre comme c'est le cas actuellement. On conservera donc la gériatrie, les soins de suite, la psychiatrie (dont l'addictologie fait partie), le centre anti poisons très important pour l'Ile-de-France.

    Pour quelles améliorations ?

    Rapprochement des activités-bloc opératoire, radiologie, réanimation- et mise à niveau des urgences (80 000 passages par an!), premier service d'accueil de l'IdF. Sans jeu de mots, il y a urgence  car l'espace n'est plus adapté à une médecine moderne. Un environnement amélioré pour les malades et pour le personnel dans un même espace géographique, tout le monde sera gagnant.

    Au plan patrimonial, comme l'a expliqué Philippe Sauvage, responsable de l'investissement économique et du patrimoine de l'AP-HP, on est dans une logique de nécessité de valorisation du patrimoine pour financer les investissements de mise en sécurité et de modernisation dans un contexte actuel difficile. Il faut se rendre compte que l'APHP c'est 3,9 millions de m2 de bâtiments à Paris.

    A Lariboisière, l'espace vert central sera remis en valeur. Les "peignes" (bâtiments d'origine disposés autour du jardin) seront rénovés. La Chapelle sera conservée et un nouveau bâtiment sera construit à l'angle du boulevard de la Chapelle et de la rue de Maubeuge. Il ne dépassera pas 25m de haut. L'entrée des urgences se fera par le boulevard de la Chapelle.

    Le point de vue de la ville, ses projets

    « C'est une opportunité exceptionnelle que de pouvoir repenser cet espace sans sacrifier l'offre de soins » a enchainé Anne Hidalgo, adjointe chargée de l'urbanisme.

    Des logements seront créés dans l'espace nord de l'emprise, dont 50% de logements sociaux toutes catégories afin de permettre aussi à la classe moyenne de se loger. Il faudra aussi proposer des logements au personnel hospitalier.

    Les espaces verts ne seront pas oubliés car nécessaires dans ce quartier très dense, coincé entre deux gares. Un au nord de l'emprise et l'espace central protégé.

    3e et dernier élément : les commerces et les entreprises (bureaux).

    Le quartier sera exemplaire par rapport au Plan climat, bâtiments à très faible consommation énergétique, jardins, terrasses végétalisées et partagées.

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    La Direction de l'Urbanisme, incontournable pour la réalisation du projet

    La première étape était de modifier le Plan local d'urbanisme (PLU) comme l'a rappelé Alain Lhostis, ancien adjoint à la santé, qui a beaucoup contribué au dossier et a permis de mettre la parcelle en  Zone de Grands Services Urbains (GSU) dans le plan local d'urbanisme : une modification rendue nécessaire par la création des 50% de logements sociaux.

    Ce sera fait en février 2012. Viendront ensuite les consultations pour le choix de l'aménageur. L'espace est délimité en lots. Le lot nord  serait démoli et la partie sud, en 3 lots, serait conservée avec les bâtiments, non classés mais reconnus comme ayant un intérêt particulier et l'espace vert.

    Quelles surfaces tout cela représente-t-il ? 11 500 m2 de logements, 4 000 pour les commerces et 15 000 pour des bureaux.

    Une voie de désenclavement est prévue entre la rue du faubourg Saint-Denis et la rue de l'Aqueduc ainsi que la création d'une liaison piétonnière.

    On a tout de même entendu, à juste titre, quelques voix s'exprimer sur le devenir de l'hôpital public « Où trouvera-t-on les fonds lorsqu'il n'y aura plus rien à vendre ? » s'est exclamée une habitante?

    Quelle réponse pour notre quartier en terme de circulation ?

    Il y a des enjeux urbains pas tant sur la construction que sur la circulation, a précisé le maire du 10e. Tout ne trouvera pas une solution, mais il est nécessaire d'améliorer les choses. On est dans un quartier de passage, il ne faut donc pas forcément multiplier les places de stationnement. En revanche, des modifications seront à étudier sur le boulevard de la Chapelle et en concertation avec les loueurs de voitures. Comme Anne Hidalgo, qui a avoué s’être déjà laissée prendre au piège d'un embouteillage sur le boulevard de la Chapelle, Rémi Féraud a répété que la ville est bien dans une logique de réduction de la circulation à Paris.

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    (ci-dessus un cas fréquent de blocage d'un porte-huit d'une société de location de voitures)

    Action Barbès sera donc vigilante sur les problèmes liés à la circulation et a redemandé la mise en zone 30  km/h du secteur, un souhait partagé par le  conseil de quartier Lariboisière. Rémi Féraud a aussi salué le long engagement de notre association sur ce terrain de la réduction de la place de la voiture dans l'espace public. 

    La démocratie semble reprendre quelques couleurs autour de ce projet. Nous attendons avec impatience la mise en place des ateliers participatifs annoncés par Anne Hidalgo après le choix de l'aménageur. Sachant qu'on est sur un calendrier de fin 2016-2017...

  • CSPDA..... Qu'est-ce que c'est ?

    C'est l'occasion ce soir d'entendre le nouveau commissaire du 10e arrondissement donner son point de vue sur la délinquance dans notre arrondissement. Le CSPDA, c'est donc le Conseil de Sécurité et de Prévention de la délinquance d’arrondissement. Il se réunit ce soir en mairie du 10e de 17 à 20h.

    La définition la plus exhaustive que nous en ayons trouvée est celle du Sénat. Nous vous la livrons in extenso :

     

    Le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance

    Aux termes du décret du 17 juillet 2002, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) est créé à l'initiative d'un conseil municipal. Plusieurs communes peuvent créer un conseil intercommunal, associant le cas échéant un établissement public de coopération compétent en matière de prévention de la délinquance.

    Le conseil est placé sous la présidence du maire ou d'un maire ou, le cas échéant, sous celle du président de l'EPCI membre.

    Il comprend, outre le préfet et le procureur de la République, des élus locaux, des représentants des administrations de l'État et des représentants des associations, organismes et professions concernés par les questions de sécurité.

    Il se réunit au moins deux fois par an à l'initiative de son président et, de droit, à l'initiative du préfet ou de la majorité de ses membres.

    Il est un lieu d'information et d'organisation de la coopération entre les différents intervenants dans le domaine de la sécurité et de la prévention.

    En matière de lutte contre l'insécurité, il favorise l'échange d'informations avec les services de l'État auprès desquels il retranscrit les attentes des populations. Il est en retour informé régulièrement des statistiques et de l'évolution de la délinquance dans le ressort territorial.

    Au titre de la prévention, il dresse le constat des actions de prévention et définit les objectifs et les actions coordonnées dont il suit l'exécution.

    Il constitue ainsi l'enceinte normale d'élaboration, de mise en oeuvre et d'évaluation des contrats locaux de sécurité.

    Il se substitue donc aux comités de suivi des contrats locaux de sécurité et aux conseils communaux de prévention de la délinquance institués en 1983 et relevant du décret n° 92-343 du 1er avril 1992.

    Son action est conduite en coordination avec celle du conseil départemental de prévention.

     

     Il faut ajouter cet alinéa :

    A Paris, il est créé un Conseil parisien de sécurité et de prévention de la délinquance. Des conseils pourront en outre être créés dans les arrondissements parisiens pour assurer le suivi des contrats de sécurité d'arrondissement.

     

  • L'avenir de Lariboisière : on en discute ce soir

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    Nous avons relaté toute la problématique de la santé publique à Paris, à la suite de Bertrand Delanoë qui en avait fait le thème de son compte rendu de mandat dans le 10e.

  • Santé à Paris: urgence et nécessité

    ca9d4478cbdd42743ccf208a1f7b93cf.pngComme chaque année lors des comptes rendus de mandat de Bertrand Delanoe, la salle des fêtes de la mairie du 10e était comble pour échanger sur un sujet on ne peut plus d'actualité : la santé.

    Elus, médecins des hôpitaux, habitants, tous ont souligné la mise à mal de l'APHP, de notre système de santé et ont fait part de leurs inquiétudes.

    Pour assurer aux Parisiens la meilleure offre de soins possible, la ville a mené de nombreux combats, a rappelé Bertrand Delanoë : soutien pour l'Hôtel-Dieu, pour le maintien des centres d'IVG comme Tenon, des centres de planning familiaux, pour la Mutualité dans le 5e, ouvertures de maisons de santé, lutte contre le saturnisme, campagnes de prévention. Autant de besoins qui devraient être pris en charge par l'état.

    La municipalité a même fait le choix courageux mais coûteux d'augmenter la part allouée à la santé dans son  budget...

    François Bourguignon, chef du pôle santé publique de la Pitié Salpêtrière, qui jouait le rôle de grand témoin auprès du Maire, a apporté un éclairage sur la situation parisienne et a proposé quelques pistes.

    Quelles sont  les préoccupations des habitants à l'heure actuelle ? Pouvoir se faire soigner, mais surtout pouvoir payer la consultation. Il faut savoir que 50 à 70% des praticiens sur Paris sont en secteur 2, ce qui constitue un obstacle important pour l'accès aux soins. 

    Quels sont les problèmes rencontrés ? Dans certains arrondissements s’étend une certaine désertification médicale, qui conduit les patients inexorablement vers les urgences, bientôt sur-sollicitées, voire au bord de l’explosion parfois. Les actions de prévention que ce soit pour le VIH, l'accès au dépistage, la réduction des risques pour les toxicomanes ou l'aide aux prostituées, sont largement soutenues par des associations, que des subventions réduites ces temps-ci ont fragilisées. 

    Ce qu’il faut faire : Il faut donc soutenir les maisons de santé, permettre aux plus démunis d'accéder à une complémentaire santé, maintenir un dispositif fort de PMI (protection maternelle et infantile) pour les enfants de moins de 3 ans et soutenir les associations.

    Le Vélib’ est à lui seul une mesure de santé publique, a t-il ajouté ! Non sans humour.

    Des projets en cours

    Jean-Marie Le Guen, adjoint à la santé, a précisé la volonté de la ville de redéfinir la PMI pour être au plus proche des familles et des mères  les plus en difficulté. D'autant que le nombre de pédiatres diminue et que ceux-ci demandent très souvent des dépassements d'honoraires. Il a rappelé que Paris souhaitait ouvrir une salle de consommation à moindre risque, ce qui pourra se faire dès l'accord juridique du gouvernement (Comptons plutôt sur les élections du printemps prochain! a-t-il ajouté.)

    En attendant, il faut encourager la prévention, lui donner des moyens et aller davantage vers le dépistage puis le traitement rapide du sida et des autres pathologies infectieuses.

    Disposer de données fiables sur les problèmes d'accès aux soins (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui) sera nécessaire s’il on veut améliorer l'offre de soins.

    Fermeture du site Fernand-Widal : un enjeu de modernisation pour Lariboisière

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    Le site n'est plus adapté à une médecine moderne. Les personnels hospitaliers sont tous d'accord sur ce constat. Il y aura bien un nouveau bâtiment construit sur le site de Lariboisière afin de permettre le rapatriement des activités de Fernand-Widal et, surtout, une révision complète du plateau technique. La restructuration décidée permettra de prendre en charge des malades dans un suivi élargi et dans de meilleures conditions que sur le site de Fernand-Widal devenu obsolète. Tout bénéfice, comme on dit...

    Les scoops de la soirée 

    •  ouverture du 5e centre du Planning familial dans le 10e, probablement l'an prochain
    •  réouverture de la Mutualité en octobre 2012.

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    S'il faut encore convaincre que le sujet préoccupe, nous vous proposons d'écouter le docteur Xavier Emmanuelli présent samedi matin sur France Inter face à des jeunes gens qui l'interrogeaient sur la santé avec ce titre "L'accès aux soins est-il un luxe ?"


    Xavier Emmanuelli - Le IN par franceinter

  • Projet Louxor

    La mairie du 18ème et la Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) nous ont fait passer une soirée de lundi entièrement consacrée au Louxor !

    Dans le cadre de ses actions tournées vers le public et plus particulièrement vers les habitants et les associations du quartier Barbès, la MCVP et l'architecte chargé du projet, Philippe Pumain, ont organisé une visite du chantier à 17h lundi dernier. Une vingtaine de personnes se sont retrouvées là, majoritairement des membres d'associations qui suivent depuis longtemps le projet.

    Le chantier, malgré un peu de retard avoué par la MCVP, va bon train. Le gros oeuvre sera terminé fin 2011 et commenceront alors les travaux d'équipement (électricité, chauffage, ... enfin tous les fluides) ainsi que les travaux liés à l'isolation phonique et la décoration. Fin des travaux en décembre 2012 pour une ouverture au printemps 2013. Planning maintenu donc.

    Au sous-sol, les deux nouvelles salles reposent sur des micro-pieux profonds de 80m afin d'atteindre le sol dur. Les gradins des salles sont déjà en place. La salle moyenne (140 places) est assez en largeur et sera équipée d'une petite scène et d'une régie pour permettre à un petit orchestre, par exemple, de se produire. La petite salle (74 personnes) présente, elle, de belles proportions qui devraient en faire un endroit convivial.

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    paris,culture,cinéma,patrimoineAu rez-de-chaussée, il est encore difficile de se faire une idée de ce que sera la grande salle (ci-dessus). La structure métallique qui accueillera à la fois l'isolation phonique (la fameuse boite dans la boite) et les deux balcons suspendus est impressionnante. Cette structure métallique repose sur des boites à ressorts (ci-contre) qui empêchent la propagation des ondes et isolent ainsi le lieu phoniquement. Même procédé pour les deux salles en sous-sol.

    paris,culture,cinéma,patrimoineLa salle dite "d'exposition" est assez petite et peu commode du point de vue de l'accrochage éventuel,  (forme en trapèze avec beaucoup de coins), mais elle possède un certain charme grâce à des colonnettes recouvertes de mosaïques. A l'étage au-dessus, le "Café Club" qui pourra s'ouvrir à la belle saison sur la terrasse dominant le carrefour est prometteur, même s'il compte un peu moins de 40 m2, heureusement multipliés par deux par la terrasse.

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    Le débat, voire la polémique, à propos de la préservation du patrimoine est close. Mais la visite du chantier montre clairement que ce qu'il reste des décors d'origine sera enseveli. Il a été confirmé qu'ils seraient refaits au pochoir et d'ailleurs dans sa présentation, l'architecte Philippe Pumain parle désormais de rénovation et non plus de restauration. A noter aussi que les proportions originelles de la salle ne sont pas maintenues et que l'écran d'origine sera caché derrière un mur sur lequel viendra se placer un écran de même taille lui même caché par un écran géant tombant du plafond. C'est ce que le "métier" entend par écran polichinelle.

    L'extérieur fait l'objet de beaucoup d'attention car répertorié. Façades et toit !

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    Commençons par le toit, plafond de la grande salle, qui a été démonté puis sera remonté après l'installation de la pompe à chaleur, la "thermofrigopompe". En effet, le Louxor va bénéficier d'une technologie maintenant bien au point qui consiste à chauffer ou réfrigérer de l'eau pour la climatisation des salles. A quelques 70 m de profondeur se trouve une nappe phréatique dont l'eau est à température constante de 14°C. Cette eau sera utilisée pour chauffer l'établissement en hiver avec un apport de calories ou pour le rafraichir en été. L'énorme pompe à chaleur a été installée au dernier niveau par le toit nécessitant le démontage du plafond à caissons qui sera reconstruit à l'identique avec les pièces d'origine. C'est là l'intérêt du classement !

    Ensuite les façades. Le granito d'origine a pas mal souffert avec le temps , les enduits et les peintures qui l'ont recouvert et les différents travaux au cours des années (pour l'installation de l'éclairage public par exemple). C'est une difficulté a reconnu l'architecte, la façade côté boulevard de Magenta semblant poser plus de problèmes que la façade côté Chapelle. Sans état d'âme, les mosaîques qui menaçaient les piétons par des chutes intempestives ont été simplement purgées dans les années cinquante sur toute la frise du boulevard de La Chapelle. Elles sont fabriquées au plus proche des couleurs d'origine, parfois impossibles à reproduire, puis assemblées en atelier. Les mosaïques du porche vont être, elles, vraiment restaurées, au sens strict du terme et le vestibule d'entrée à l'angle des boulevards va retrouver sa place d'origine, c'est à dire qu'il sera ouvert aux passants.

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    A 19h se tenait le même lundi au centre Barbara une réunion d'information pour les habitants  du quartier, organisée par la Mission cinéma et les élus du 18e arrondissement. Rien de bien nouveau  - pour nous et pour vous qui lisez souvent notre blog - y a été annoncé, si ce n'est que la phase de préqualification des exploitants potentiels était terminée et que début 2012 un cahier des charges précis serait remis aux candidats sélectionnés. La procédure est "étanche", a insisté Michel Gomez, Délégué général de la MCVP, c'est à dire que la MCVP ne dira rien, ni de ceux qui ont remis un dossier pour la préqualification, ni de ceux qui seront autorisés à répondre au cahier des charges. La MCVP suit scrupuleusement les règles, on ne peut pas le lui reprocher, mais cette "étanchéité" se rapproche dangereusement d'une opacité un peu regrettable quand même. Mais encore une fois, n'en faisons pas paris,culture,cinéma,patrimoinereproche à la MCVP.

    La réunion a permis à Action Barbès de s'enquérir des dispositions que la Ville de Paris allait prendre pour faire en sorte que le projet du Louxor s'intègre bien dans le tissu urbain. Cela passe par la voirie, la station de métro et bien sûr le devenir de l'ex magasin Vano. Notre association a déjà pris, à plusieurs reprises, contact avec les élus du 18e pour souligner la saleté qu'accentuent les palissades de Vano (celles-ci sont indispensables pour prévenir tout accident sur la voirie), mais également le caractère dangereux de l'absence de trottoir pour les piétons, qui cohabitent difficilement avec les cyclistes sur une piste sur-occupée. La situation atteint son paroxisme les jours de marché, comme l'ont indiqué plusieurs personnes dans la salle.

    paris,vano,piste,conflits-piétons-deux-roues,cinéma,patrimoineCet environnement perturbé n'est pas favorable à la fréquentation d'un cinéma qui devra accueillir quelque cinq cents spectateurs plusieurs fois par jour. Nous souhaitons pour ces raisons que bien en amont de son ouverture les problèmes de voirie soient abordés entre les arrondissements qui l'entourent et avec les moyens appropriés. L'étroitesse du trottoir, la présence de l'abri bus et d'une piste cyclable près de la future entrée, par exemple, doivent être analysées. Il reste plus d'une année. Il faut exploiter ce temps au mieux. Quant au devenir du site de Vano, sur lequel un premier projet de reprise par KFC avait été jusqu'à l'obtention d'un permis de construire, il semble maintenant abandonné. Eric Lejoindre, premier adjoint de Daniel Vaillant, maire du 18e, a clairement dit que la mairie de l'arrondissement était entrée en contact avec le propriétaire. Nous nous prenons à rêver que tout est possible.... le retour d'une grande brasserie au pied d'un immeuble d'habitations ? Humm... c'est bientôt Noël.

  • La santé avec Bertrand Delanoë dans le 10e

     

    images?q=tbn:ANd9GcRYexU-2WeEazMuZnXh_Xyt2uDQ6rCaP2yus8gT-81zo_lpRomfdQLe compte-rendu de mandat annuel de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, se déroulera

    ce soir jeudi 24 novembre à 18h30

    dans la salle des fêtes
    de la Mairie du 10e arrondissement,
    sur le thème de la santé.

     

     

     

  • le nouveau commissaire du 10e est arrivé

    Nous vous avions annoncé ici même le départ de Jacques Rigon, commissaire principal appelé à d’autres fonctions. Pour le remplacer voici Gilbert Grinstein, commissaire central du 10e arrondissement, depuis peu.

    Ancien chef du service national de la police ferroviaire (SNPF) avant d’être commissaire dans le 17e, il était tout indiqué de lui confier la sécurité du 10e arrondissement où se trouvent deux gares, dont la gare du Nord qui, en nombre de voyageurs tous réseaux confondus, est la plus grande gare européenne.

    Un petit rappel pour les lecteurs qui ne connaitraient pas le SNPF : il a été créé en juin 2006, après les incidents survenus dans le train Paris Nice du 1er janvier 2006. L’article du Parisien de 29 juillet 2006 donnait quelques compléments d’information :

    « … ce service, dont la principale vocation est de coordonner l'action des forces de sécurité sur les rails français, envoie tous les jours cinq cents patrouilles réparties dans les 12 000 trains circulant en France. Comment fonctionne ce dispositif ? Un poste de commandement centralise les incidents au jour le jour, puis expédie des effectifs sur les lignes à risques. Si 50 % des problèmes relatifs à la sécurité dans les trains ont lieu en région parisienne, où on constate une augmentation des vols avec violence, la province est elle aussi touchée. La SNCF a ainsi noté, entre 2004 et 2005, une hausse de l'ensemble des crimes et délits. »

    Nous imaginons que lors d’un prochain conseil de quartier, le nouveau commissaire viendra prendre contact avec les habitants. En attendant, nous aurons la possibilité de faire sa connaissance lors du prochain Conseil de Sécurité et de Prévention de la délinquance d’arrondissement (CSPDA) le 7 décembre en mairie du 10e.

    Voir aussi sur le site de la mairie les fiches actions du Contrat local de sécurité, signé en juillet 2010, qui décrit les dispositifs mis en place dans l’arrondissement pour répondre spécifiquement aux problèmes locaux.

  • Autour de Saint-Vincent-de-Paul

    L138xH312_jpg_image_kermesse_2011_site-5c208.jpgVous avez encore une chance de passer sur les stands de la kermesse ce dimanche matin et jusqu'à 17 heures ce soir. Le choix sera peut-être un peu réduit car d'autres seront passés avant vous vendredi ou samedi, mais l'ambiance du dernier jour est imparable !

    Cette kermesse est un peu un marché de Noël en avance. Elle propose des stands de restauration: crêpes, hot dog, dégustation d'huîtres, de fromages, des animations pour les enfants, des ventes d'objet de brocante aussi bien sûr et tout cela dans la bonne humeur du bénévolat.

    Une activité originale, surtout à l'automne, consistera à proposer des boutures de plantes variées. Nous serons peut-être un peu circonspects vis à vis de cette activité, mais qui n'essaie rien n'a rien !

    De 11h30 à 17 h au 12 rue Bossuet

    Pour plus de renseignements, clic ici.

  • Le Louxor : visite du chantier

    La Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) organise le lundi 21 novembre une visite du chantier du Louxor. Quelques membres de l'association Action Barbès feront la visite puis participeront à la réunion organisée au Centre Barbara par la même MCVP.

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    Si vous avez des questions - voire des préoccupations - merci de nous en faire part à actionbarbes9@club-internet.fr, nous ferons le relais.

    Et vous aurez droit à un compte-rendu, bien sûr.