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Dans le 10ème - Page 89

  • AUTOLIB' s'annonce dans le 10e

    Mardi soir, une quarantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à la mairie du 10e malgré une petite pluie. Face à eux, Elise Fajgeles élue chargée de l'espace public dans l'arrondissement, des responsables de la section territoriale de voirie et le directeur du Syndicat mixte d'Autolib. Voici l'essentiel de ce que nous avons retenu : 

    Quelles stations dans le 10e ?

    Treize unités ont été validées. On devrait arriver à une vingtaine quand  les emplacements adéquats seront trouvés, « en concertation avec les habitants » a précisé l'élue.

    • 203 rue du Fg Saint-Martin
    • 143 rue La  Fayette
    • 28 rue de Paradis
    • face au 11 rue de La Grange aux Belles
    • 24 rue de Château-Landon
    • 6 rue Louis Blanc
    • 5 avenue Claude Vellefaux
    • 27 rue Beaurepaire
    • 6 rue de Metz (pour 2012)
    • 91 rue du Faubourg Saint-Denis
    • 60 rue du Faubourg Poissonnière
    • 2 rue du buisson St Louis

    Rien dans le secteur Barbès, du moins côté 10ème. La station prévue dans le haut de la rue du Faubourg Poissonnière ne semble  pas acquise. Par ailleurs, l'emplacement pour le kiosque n'est pas encore trouvé, ce qui pourrait compromettre la date de lancement annoncée pour le 5 décembre à Paris après deux mois de tests sur une soixantaine de véhicules.

    Quel coût pour la ville ?

    Sur un investissement de 60 millions d’euros, 35 incombent à Paris, le reste est partagé entre les autres villes (45). Une redevance est versée par Autolib’ pour occupation de l'espace public à raison de 750 € par an et par place. « Il y a donc un retour prévu sur investissement sur 12 ans pour les communes » a affirmé le directeur du Syndicat Autolib’. Si tout se passe bien, Bolloré reversera 10% du chiffre d'affaire réalisé dans la limite de 50% de bénéfice.

    « Et si ça se passe moins bien… ? » se sont inquiétés certains habitants. Dans ce cas, Bolloré a accepté de prendre en charge 60 millions d’euros de perte.

    Quel coût pour l'utilisateur ?

    •  abonnement 144 €/an (132 pour les familles)
    •  hebdomadaire 15 €
    •  découverte 24h 10 €

    Reste ensuite à payer le temps d'utilisation : entre 5 et 8 € selon le type d'abonnement et le nombre de demi-heures.

    Autonomie de la voiture : 250 km

    Véhicule 4 places- guidage GPS qui donnera en temps réel les disponibilités de places et permettra de réserver un stationnement - bouton d'appel d'urgence

    Quelques interrogations d’ habitants

    • Et si des véhicules autres se trouvent sur les places Autolib’ ?

    Un détecteur de présence permettra de les repérer. Un accord a été conclu avec la Préfecture de police pour l'enlèvement des voitures. (On peut toutefois nourrir quelques doutes à ce sujet au vu de la diminution des effectifs sur Paris comme l'a annoncé Bertrand Delanoë lors de son compte rendu de Mandat dans le 18e !) Pour expliquer, dissuader, faire de la pédagogie, 800 agents de la ville seront présents. Pas inutile pour contrer les incivilités.

    • En cas d'accident ?

    On actionne l'appel d'urgence. Le véhicule est muni d’un détecteur de choc, qui transmet l'information de toute façon. L’usager sera couvert par une assurance y compris si sa responsabilité est engagée. Mais attention, avec une franchise de 250 € dans ce cas. Et pour les récidivistes, 500€, puis 750€ et… enfin une radiation d'un an.

    • Et l'écologie dans tout ça ?

    Au moins 50% de l'électricité sera verte. Les batteries sont prévues pour durer 1000 cycles de rechargement. Ensuite, elles seront recyclées pour des usages domestiques notamment le photovoltaïque car elles restent efficaces pour ce type d'usage. Après leur deuxième vie, elles seront recyclables à 98%. Pour les voitures, on atteint un taux de 95% recyclable.

    A savoir aussi

    Pour les propriétaires de véhicules électriques, il leur sera possible de recharger la batterie pour 180€/an par voiture et 15€/an pour un deux roues.

    Autre source d'information bien sûr www.autolib-paris.fr  et pour s'abonner  autolib.eu

     

  • AUTOLIB' dans le 10e

     Autolib'

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    Elise Fajgelès, Adjointe au maire du 10e, invite les personnes intéressées par cette nouvelle possibilité de se déplacer dans Paris à participer à la réunion d'information qui se tiendra ce mardi 8 novembre  à 19 heures, dans la salle des mariages de la mairie du 10e.

    En présence de représentants de la section territoriale de voirie et du syndicat mixte Autolib. Réunion publique.

    Pour plus d'informations sur le sujet, voir les articles de notre blog ici ou ici.

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  • L'orgue de cinéma, souvenir du Louxor

    document?id=15150&id_attribute=111En collaboration avec Histoire et Vies du 10e et l'AVROC (Association pour la valorisation et le rayonnement de l'orgue Christie), Les Amis du Louxor vous proposent, le 18 octobre à 19 heures à la Mairie du 10e, une conférence avec images et musique sur « L'orgue de cinéma, du Louxor au Gaumont-Palace », par Julien Girard et Michel Chazot.

    Véritable orchestre à lui tout seul, avec de nombreuses possibilités de bruitage, l'orgue était l'instrument-roi qui accompagnait les films au temps du cinéma muet.
    Cette rencontre sera également l'occasion de voir un court-métrage de 1972 rarement projeté, Un quart d'heure d'entracte, présenté par son auteur Alain Villain : on y voit le plus grand des organistes du Gaumont Palace, Tommy Desserre, toucher pour la dernière fois cet orgue mythique avant son démontage.

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    Conférence proposée le 18 octobre 2011 à 19h
    Mairie du 10e
    72 rue du Faubourg Saint-Martin

     

    L'orgue Christie, celui du Gaumont Palace, avait des concurrents, entre autres l'orgue Wurlitzer, dans les mêmes années, bénéficiant du talent d'un des premiers organistes à se faire un nom internationalement, Jesse Crawford. Ci-dessous le Chicago Theater en 1924 et Jesse Crawford à la console. On voit à l'arrière Orlando Marsch, l'inventeur d'un système expérimental d'enregistrement.

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    paris,10e,orgue,Wurlitzer,Chicago-Theatre,Crawford

    Vous voulez entendre Old Virginia Moon, enregistrement Autograph de 1924 par Marsch ? Cliquez.


    podcastparis,10e,orgue,histoire-et-vie-du-10e,histoire,conférence

     

    Retrouvez d'autres mélodies jouées par Jesse Crawford, toutes aussi anciennes, sur le site d'un Australien pour le moins passionné, Ian McIver.

  • Louxor : intox désintox

    paris,culture,patrimoine,louxor,cinémaLa nouvelle formule du quotidien Libération contient régulièrement une rubrique « Intox-Désintox ». Elle permet de relativiser certains propos d’hommes politiques qui souvent font un usage très abusif de certaines informations. Cette rubrique a un réel succès et Libération en a fait un blog.

    C’est avec cette approche que nous avons lu avec attention l’article quel traitement pour les décors peints du Louxor ? publié par l’association Les Amis du Louxor.

    François Loyer, historien d’art et d’architecture renommé, défenseur dès la première heure de la sauvegarde du Louxor dans son état d’origine, a bien voulu faire cette lecture critique avec nous. C'est aussi une occasion (et une leçon !) pour bien comprendre ce qu'est un défenseur du patrimoine.

    Plusieurs présupposés faits par Claire Bergeaud dans cette interview sont tout à fait critiquables, nous dit François Loyer.

    Lire la suite

  • Jacques Rigon quitte le commissariat central du 10e

    Jacques-rigon,commissaireLa lecture attentive des notes d'information de la Préfecture de police nous a appris que le commissaire divisionnaire Jacques Rigon, commissaire central du 10e arrondissement, a quitté la rue Louis Blanc, pour embrasser de nouvelles fonctions, celles d'adjoint au chef du 2e district et de commissaire central du 19e arrondissement.

    Comme d'autres qui avaient su apprécier pendant ces trop courtes années de présence au commissariat central du 10ème, son sens de l'écoute et l'importance qu'il attachait aux contacts avec les associations et avec le public, quel qu'il soit, nous regretterons son départ vers un autre arrondissement.

    Sollicité par l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, il avait participé à plusieurs reprises à des réunions publiques de ce CQ. Nous pensons notamment à la réunion au printemps 2009 sur le thème de la toxicomanie, déjà... le titre en était "Drogue dans notre quartier". De même il avait accepté de recevoir Action Barbès pour faire le point sur la situation de notre quartier, chaque fois que nous lui en avions fait la demande, et était venu répondre aux questions de nos adhérents en direct au cours de notre assemblée générale de 2009.

    Nous lui souhaitons bonne route.



  • Mairie du 9e - mairie du 10e - mairie du 18e, conseil d'arrondissement ce soir

    paris,10e,conseil-d'arrondissement,délibérations,subventionsLe prochain conseil d'arrondissement du 9e aura lieu le lundi 10 octobre à la marie du 9e. Voir l'ordre du jour en ligne.

    Outre les traditionnels sujets relevant de la compétence des arrondissements, un point intéresse plus particulièrement le carrefour Barbès, au moins indirectement. Il s'agit d'une proposition de voeu émise par la majorité municipale à propos de l'envahisssement des cars dans l'arrondissement. Si ces derniers temps les choses s'étaient un petit peu arrangées boulevard de Rochechouart, il est clair que les cars sont de retour, déversant leurs flots de touristes au pied de la Butte. Bien sûr le tourisme est important, mais la vie quotidienne des riverains tout autant. A suivre

     

    paris, mairie,10e

     

    Le prochain conseil d’arrondissement du 10e aura lieu le lundi 10 octobre à la mairie du 10e.

    L'ordre du jour comprend plusieurs délibérations concernant des subventions à des associations : FNACA (10e), Emmaüs (1er), Horizons (10e), associationFranco-asiatique pour l'enfance pour la crèche Yves Toudic, Croix Rouge Française (15e) pour la crèche collective Gabriel de Mun (1Oe), AIRES 10 (10e), deux associations sportives du 10e, association Espace Farabi, ARC 75 (4e) pour l'accueil des familles du Club Tournesol.

    C'est aussi lors de ce conseil que les élus valideront le changement de dénomination de la rue Jean Moinon, qui deviendra très justement rue Jean et Marie Moinon.

    Enfin, une délibération qui concerne de près de notre quartier, les élus voteront (au moins ,on l'imagine) la location par bail emphytéotique au profit de Paris Habitat-OPH, de l'immeuble communal 158, boulevard Magenta (10e).

    ---

    document?id=5&id_attribute=52Au conseil d’arrondissement du 18e, les élus débatteront également du bien fondé de nombreuses subventions, d’abord culturelles, aux associations Le Petit Ney, La Reine Blanche, La Compagnie Susceptible, des associations qui gèrent des lieux d’accueil, L’Araignée Gentille, la Salle Saint Bruno, ou sont actives dans l’animation comme Simplon en fêtes, parmi d’autres. Vous en trouverez le détail dans le document que nous fait parvenir réguliuèrement la mairie du 18e, c’est ici.

    Une délibération intéressante nous donnera des informations sur le photovoltaïque. En effet, Michel Neyreneuf, adjoint au maire chargé du logement dans le 18e, défendra le principe de vente de l'électricité d'origine photovoltaïque produite sur des bâtiments municipaux pour 7 installations produisant 141,6 MWh par an et la signature des contrats d'achat de l'électricité établis par EdF pour un montant global de recette annuelle de 49 370 Euros.

  • Des messages alarmants

    Nous recevons de temps en temps des messages d’inconnus du quartier qui nous connaissent malgré tout, à travers une participation à une réunion en mairie ou à un conseil de quartier, ou encore grâce à un surf sur internet qui les a conduit sur notre blog.

    Pas même adhérents, pas même voisins proches, mais animés du besoin de dire ce qu’ils pensent de la situation, de leur environnement, le dire à des personnes qui les entendraient, témoigner que parfois trop, c’est trop, y compris quand on est conscient que rien n’est simple, que les causes du mal sont complexes, que les solutions sont difficiles à mettre en œuvre.

    Ce lundi, nous avons reçu un long message de ce type. Ce n’est pas le premier. D’autres ont porté davantage sur la propreté, les tags, les vendeurs à la sauvette. Nous avons toujours répondu et relayé vers les élus, en ajoutant les compléments d’information dont nous disposions, en regroupant les témoignages pour leur donner plus de poids. Cette fois, le message se concentre sur la situation aux abords de l’Hôpital, à la sortie de la gare du Nord, côté rue de Maubeuge, et au cheminement rue Ambroise Paré. Une zone précise où se concentrent un marché de la drogue et les allers et venues des usagers, vendeurs et acheteurs de substances illicites.

    Coïncidence ou téléscopage de deux constatations : nous avions prévu de réagir à une invitation de la mairie de Paris, à travers sa Mission de prévention des toxicomanies – DASES,  à participer à une conférence sur les salles de consommation à moindres risques qui avait lieu le mercredi 5 octobre au Salon des arcades de l’Hôtel de Ville. Notre article est en ligne sur le blog à la date du 6 octobre. Le message de notre interlocutrice est ici ci-dessous : elle nous a autorisés à le diffuser.

    Je sais bien que ça paraît chaque fois un peu mesquin de s'inquiéter de son bout de chez soi, mais allez, je vais passer outre cette réserve et râler un bon coup sur mon bout de chez moi.

    En l'occurence, mon lieu de passage quotidien, journalier, et qui, s'il ne fut jamais buccolique, devient franchement sinistre et glauque.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionLa rue Ambroise Paré que j'emprunte depuis plusieurs années, contre laquelle je râle et peste au gré de sa saleté et de sa puanteur : de l'angle avec la rue Guy Patin et son urinoir sauvage - à noter que le bitume est brulé par les coulées d'urine ; depuis plusieurs semaines y est aussi abandonnée une barrière, allez comprendre pourquoi – jusqu'à l'entrée du RER rue de Maubeuge – idem pour les odeurs avec en prime la crasse, les poubelles non ramassées, en hiver les éclairages défaillants, les changements incessants de sens de circulation.

    Itinéraire de semaine. Il existe une variante possible le week-end, pire en crasse et odeur, le passage par les marches qui conduisent à la Gare du Nord, coté taxi.

    La mairie que j'avais interpelée à ce sujet il y a déjà 1 an – quand les algecos des chantiers de la Gare occupaient les ¾ du trottoir Maubeuge obligeant les piétons à s'enfiler les uns derrière les autres entre crottes de chien, cheminées des parkings, sans ampoule au lampadaire – la mairie donc me répondait que vivre à coté des gares avait quelques inconvénients ! Pertinent...

    Avec un certain fatalisme, j'observe que la propreté est un combat ardu quoiqu'entreprenne la mairie. Alors, j'enfouie mon nez dans mes cheveux et je passe.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionNon, ce qui m'inquiète, c'est les morts-vivants comme j'ai entendu les nommer une concierge de la rue Ambroise Paré. En 5 ans de temps, la rue est devenue un marché régulier où il y a de plus en plus de monde et toute la journée. La semaine dernière, à 8h du matin, j'ai vu deux gamines se précipiter au lieu de rassemblement, là, devant l'entrée des bureaux de la SNCF et interpeller les gens en quête de leur vendeur. Ca m'a plombée.

    Alors certes, jusqu'à présent, une certaine organisation des trottoirs réserve celui coté SNCF au marché, l'autre, coté Lariboisière, aux piétons. M'enfin, le marché a vraiment la côte : un seul trottoir va finir par faire juste. Certes aussi, je n'ai assisté à aucune violence visible, à aucune intimidation, si ce n'est des gens abimés et paumés (il y a eu meurtres quand même en 2009). Mon sentiment est que ce coin est lâché, abandonné ; en dehors de l'association Gaia régulièrement présente avec son bus (dorénavant 2 à 3 fois par semaine), aucune présence de personnes, pas de flics ou si peu que ça compte pour du beurre (la dernière fois où j'ai vu des uniformes, ils mettaient des PV aux véhicules ; c'est sûr qu'en matière de contrôle de la toxicomanie, c'est efficace !) : c'est là, que ça y reste ! Après tout, une partie de la rue est occupée par l'hopital et des bureaux, d'où moins de riverains, donc moins de protestations...

    Doit-on être fataliste là aussi ? Il y a des consignes pour éviter ce secteur et les remous qu'une intervention policière pourrait créer ?

    Il est impossible de décourager l'incrustation de ce marché dans ce bout de rue bien moche déjà ?

    Voilà...

    Merci si vous pouvez d'une manière ou d'une autre relayer l'info qu'il existe rue Ambroise Paré un marché de la dope qui s'incruste.

    Par ailleurs, la semaine dernière avait lieu une réunion du conseil de quartier (C.Q.) Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (lien vers le site des CQ du 10e). Le thème principal en était le logement dans le 10e, quels constats et quels enjeux ? Toutefois les animateurs, juste après leur présentation des règles du conseil de quartier, ont demandé au représentant de Coordination toxicomanie de faire un point, comme un retour sur le dernier CQ, en avril 2011 consacré à l’errance entre les deux gares, de rappeler ce que sont les Caarud, de dire aux habitants comment leurs animateurs travaillent dans ce secteur. Et surtout comment ils espèrent pouvoir intervenir différemment à l’avenir. Le projet est de reconquérir un territoire. C’est bien de cela dont il s’agit en effet. Les trois médiateurs qui interviennent près de l’Hôpital, autour du dispositif de distribution de seringues, situé rue de Maubeuge, avec le bus Gaia stationné à proximité, ont pour mission d’accompagner le processus de réduction des risques mais également de mener une médiation sociale. Sur cette emprise SNCF, à la sortie du parking Vinci, près du distributeur, entre l’entrée de l’Hôpital et les quelques commerçants de la rue, la situation est préoccupante – comme en témoigne si justement le message de notre correspondante -. Il faut certes recréer des liens entre les habitants qui désespèrent de la situation dans leur rue, contacter les commerçants, les gardiens d’immeubles, sensibiliser les riverains. Mais il faudrait réellement faire pression sur le législateur pour qu’il se montre moins obtu face à des solutions expérimentales. Seule une opinion publique – et donc un électorat potentiel – est en capacité de faire avancer les choses. Encore faut-il que l’information cherche à l’atteindre. Que la communication ne se limite pas à informer des publics déjà convaincus. C’est déjà ce que nous écrivions jeudi.

    Les expériences réalisées dans des villes comme Bilbao, Rotterdam ou Vancouver, qui faisaient l’objet de cette conférence (lien vers le programme en pdf),  montrent qu’une autre approche est possible. Une approche qui tente de rendre un peu de dignité aux usagers des drogues et un peu de tranquillité aux riverains de ces zones où se concentrent les problèmes. C’est maintenant dans les quartiers qu’il faut apporter ces vidéos, projeter ces documentaires édifiants, faire venir les chercheurs et les médecins. Ne tardons pas. Même les meilleurs fatiguent.


  • Circul'Livre au marché Saint-Quentin

    Deux dates à retenir pour Circul'Livre au marché de Saint-Quentin. Depuis quelques années déjà, le stand de Circul'Livre se tient tous les premiers dimanches du mois dans le marché de Saint-Quentin :

    le prochain tombe le 2 octobre, entre 11h et 13h,
    non loin de l'entrée rue de Chabrol.

    En plus de la permanence mensuelle de votre Circul'Livre, vous pourrez retrouver les animateurs au cours de la fête de Circul'Livre organisée sur tout Paris : une déambulation aura lieu entre les stands du marché, ponctuée de lectures sur le thème de la cuisine. Quasiment un passage obligé quand on s'installe dans un marché alimentaire...

    CIRCUL'LIVRE en FËTE
    c'est samedi 1er octobre
    de 10h30 à 12h30

     

    paris,10e,circul'livre,marché-saint-quentin,fête

  • Conseil de quartier ce soir rue de Belzunce à 19h

    Pour mémoire, ce soir,

    conseil de quartier Lariboisisère-Saint-Vincent-de-Paul

    Logement dans le 10e

    Quels constats, quel enjeux ?

    Ecole élémentarie, 3, rue de Belzunce, Paris 10e

    de 19h à 21 h.

    Les comptes rendus des réunions des conseils de quartier sont sur leur site DéMocraTIC du 10e.

  • Larisboisière-Saint-Vincent-de-Paul : réunion publique le 28

    Un sujet de toute première importance pour qui habite Paris, le 10e ou un autre quartier,  sera traité au prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul le 28 septembre de 19h à 21h, école Belzunce, 3, rue de Belzunce, à savoir :

    Le logement dans le 10e

    Quels constats, quels enjeux ?

    Pour ce 33e Conseil de quartier St-Vincent de Paul – Lariboisière, l’équipe d’animation vous propose de faire le point sur les dossiers en cours et, sur le thème du logement, d'aborder les sujets suivants:

    •  La répartition des logements sociaux dans notre quartier et leurs règles d’attribution.
    •  L’attractivité du quartier des Gares : accroissement des « meublés touristiques », évolution démographique, impact sur les prix. 
    •  Augmentation des logements vacants, présentation du dispositif « Louez Solidaire ».

    Mme Yanna de Paris Habitat IdF présentera "Louez Solidaire". En tant qu'élu chargé du logement dans le 10e arrondissement, Paul Simondon sera présent, ainsi que Tony Dreyfus, député du 10e et les élues référentes du conseil de quartier.

    Le 8 septembre dernier, la Chambre des notaires de Paris a publié son rapport sur le prix de l'immobilier au 2e trimestre de 2011. On y lit le prix moyen du m² dans le 10e arrondissement : 7 420 € soit une évolution de 23,8 % sur un an. Mais... les notaires estiment que les prix amorcent enfin une baisse, car d'après leurs indicateurs avancés, les prix auraient baissé de 1,2 % en juillet. C'est une amorce, certes, mais bien faible au regard des hausses de ces dernières années.

    Un article des Echos reprenait quelques prix ce même jour sous la plume de Martine Denoune en ces termes :

    Dans tous les arrondissements, les prix sont désormais les plus hauts jamais enregistrés. Tous les arrondissements enregistrent une forte hausse annuelle des prix variant de +16,4% dans le 6ème arrondissement à +26,9% dans le 9ème. Au sein des quartiers, les prix médians font le grand écart en oscillant entre 5.860 euros le mètre carré à la Goutte-d'Or dans le 19ème arrondissement et 13.680 euros le mètre carré dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7ème.

    On pardonnera à Martine Denoune de ne pas placer la Goutte d'Or dans le 18e. Peut-être n'est ce pas son quartier... 

     
  • La programmation des cinéastes

    32eafc049a2e7436645b64947322d22e.jpgL’ACID est une asso­cia­tion de cinéas­tes qui depuis 18 ans sou­tient la dif­fu­sion en salles de films indé­pen­dants et œuvre à la ren­contre entre ces films, leurs auteurs et le public. C'est une des opérations qui va chercher le public pour lui faire découvrir des films vers lesquels il n'irait peut-être pas spontanément. Un exemple qui pourrait inspirer le prochain exploitant du Louxor (voir article ici même, hier, présentant l'appel à candidatures de la ville de Paris).

    Le cinéma des cinéastes, rue de Clichy, 18e, participe à ces rencontres entre public et auteurs les 24 et 25 septembre.

    Toutes les projections seront suivies de rencontres avec les cinéastes, comédiens, compositeurs, scénaristes…

    Samedi 24 septembre

    13h30 : Palazzo Delle Aquile de Stefano Savona, Alessia Porto, Ester Sparatore
    16h : Les Vieux chats de Sebastián Silva et Pedro Peirano
    18h : Goodnight Nobody de Jacqueline Zünd
    20h : Bovines d’Emmanuel Gras
    21h30 : Rives d’Armel Hostiou + Concert de Fantazio

    Dimanche 25 septembre

    11h : Courts métrages : Dancing Odéon de Kathy Sebbah, Pandore de Virgil Vernier et les films des Talents Cannes Adami
    13h30 : Black Blood de Miaoyan Zhang
    16h : Noces Ephémères de Reza Serkanian
    18h : Le Grand’Tour de Jérôme le Maire, Vincent Solheid et Benjamine De Cloedt.
    20h30 : Rue des cités de Carine May et Hakim Zouhani (vu par Libé en juin)

    La force du tra­vail de l’ACID repose sur son idée fon­da­trice : le sou­tien par des cinéas­tes de films d’autres cinéas­tes, fran­çais ou étrangers. Chaque année, l’ACID orga­nise plus de 250 débats, concerts et lec­tu­res de scé­na­rios dans des salles en France, des fes­ti­vals et des lieux par­te­nai­res à l’étranger, offrant ainsi la pos­si­bi­lité aux spec­ta­teurs de ren­contrer les cinéas­tes et les équipes des films sou­te­nus. On imagine que le Louxor pourra accueillir de telles manifestations, et nous nous en réjouissons à l'avance. 

    Pourquoi mettre en avant la programmation d'une salle, située près de la place Clichy, ici sur le blog de Barbès ? Pour plusieurs raisons. Il s'agit d'une salle de 3 écrans, en circuit indépendant, classée Art et essai, située dans un environnement sociologique pas très éloigné du nôtre, bénéficiant toutefois de la proximité du Wepler avec ses nombreux écrans... Cela fait bien sûr une grosse différence. On jette un regard à l'affiche des voisins... Pourtant, à bien y réfléchir, on retrouve une partie des caractristiques du futur Louxor. De là à penser que le point d'équilibre économique de cette salle peut servir d'exemple, il n'y a qu'un pas. Donc, nous observons.

  • Louxor : on attend les déclarations de candidatures .....

    paris,barbès,louxor,dsp,exploitantAinsi donc, le 2 septembre dernier, la Ville de Paris a publié son appel à candidatures dans le cadre de la future Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion du Louxor. Cet appel à candidatures est accessible sur le site de la Ville de Paris et a été publié dans des magazines spécialisés tel le Film Français.

    La procédure, très officielle puisqu'il s'agit d'une délégation de service public (DSP), très formelle, très cadrée, est en même temps un peu compliquée. Dans un premier temps, la Ville demande aux exploitants potentiels de se déclarer candidats. C'est l'objet de cet appel à candidatures, sorte de préqualification, dans lequel il leur est demandé de se présenter, d'expliquer leur motivation, de décrire leur expérience et de prouver leur solidité financière. Les candidats retenus suite à cette première sélection seront invités par la suite à répondre à un cahier des charges précis. Pour cette première phase, les déclarations de candidatures sont à remettre au plus tard le 19 octobre prochain à 12h à la Mission Cinéma.

    Action Barbès avait rencontré Michel Gomez, Délégué général de la Mission cinéma, en septembre 2010, il y a donc juste un an. Le compte rendu de cette rencontre est sur le blog, cliquez ici. Il nous avait annoncé l'appel d'offre pour septembre 2011, tout est donc dans les temps.

    On est ici dans un univers peu commun. En général, les délégations de service public s'accompagnent d'un budget de fonctionnement, voté par l'institution qui délégue son pouvoir, état, collectivité territoriale, ville, surtout quand il s'agit d'un espace culturel. Or, dans le cas du Louxor, la Ville offre un établissement très performant, trois salles avec équipement numérique au "top", mais avec l'exigence que l'exploitant équilibre lui-même ses charges et ses recettes... On lui accorde 7 ans pour le faire. Ce ne sera peut-être pas trop. C'est là un premier défi, tant pour la Ville de Paris qui risque de voir le nombre de candidats se restreindre dans ce contexte, que pour les candidats eux mêmes qui devront prendre un risque financier important. Interrogé lors de la réunion d'information du 5 juillet, Michel Gomez nous avait déclaré que, déjà, des candidats s'étaient manifestés de façon discrète. Nous verrons bien.

    L'appel à candidatures stipule que le délégataire "veillera à la dimension d’animation locale et d’ouverture sur le quartier". Il est certain que l'implication du tissu associatif local sera hautement nécessaire, car le public ciblé par la programmation art et essai, même à hauteur de 70% des films projetés, ne peut venir que des zones géographiques situées autour du carrefour Barbès et accessibles à pied. On voit mal des couples prendre le métro ou le bus pour venir à Barbès, un nom qui continue à faire peur à de trop nombreux Parisiens, y compris ceux qui aiment les salles obscures. C'est là un deuxième défi que seules l'ouverture et l'exploitation du Louxor diront s'il était relevable ou pas.

    Chose intéressante et rassurante à la fois, suite à la publication de cet appel à candidatures, Action Barbès a été contacté par un groupement d'exploitants/producteurs afin de parler de cette fameuse animation locale de quartier, pensant à juste titre que c'est sans doute là la clé du succès de ce projet.

    A suivre ....