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Dans le 10ème - Page 84

  • Fresque rue de Maubeuge : mission accomplie

    L'emprise SNCF située rue de Maubeuge en contrebas de la salle d'accueil des voyageurs de l'Eurostar aura bien été terminée à temps- soit juste au moment de l'ouverture des Jeux Olympiques. (pour l'historique voir nos articles du 27 mai et du 1er juin).

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    On voit en plein travail de décoration deux jeunes peintres, dont un orienté par l'atelier et chantier d'insertion ART 75. La collaboration a été fructueuse et la fin heureuse, puisque le jeune peintre a participé au chantier sur toute sa durée, et va pouvoir entrer en formation chez Artemisia qui signe la réalisation.  Il s'agit de fausses mosaiques mais le rendu est plutôt réussi. Pas d'odeurs d'urine lors de la prise de photos, la présence des peintres y était sans doute pour quelque chose. Mais on peut aussi espérer que le beau impose le respect....

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    La descente d'escalier du parking Vinci a eu droit également à une décoration. 

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    paris,10e,gare-du-nord,espace-public,environnement,eurosport,parking-vinciEspérons que ce décor signé Artemisia réalise la performance de résister au-delà des Jeux. Qui sait, jusqu'aux prochains peut-être. Quatre ans, ce serait un vrai record !

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  • Au bout du Magenta....

           ....... la Place de la République et ses sens de circulation

    Même avec quelques semaines de décalage, nous sommes heureux de vous présenter la petite vidéo assez bien faite que la Ville a mise en ligne.

    Le week end dernier, il n'y avait pas beaucoup d'automobilistes qui osaient prendre le boulevard Saint-Martin sur la file désormais ouverte d'ouest en est... Manque d'habitude sans nul doute. Il nous reste à aller voir sur place, à pied ou à vélo, le sort réservé à la piste cyclable que nous avions trouvée dès la présentation du projet peu protégée des automobilistes indélicats.

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    Cliquez sur le curseur pour voir les explications :


    Place de la République : les travaux se... par mairiedeparis



  • La guerre aux auvents est-elle déclarée ?

    Pour être plus clair et moins belliqueux, nous sous-titrons :

    Vers une disparition des avancées en béton accrochées aux façades de certains immeubles et édifices anciens?

    Le constat de curiosités architecturales sur certains immeubles anciens

    Peut-être avez-vous déjà remarqué ces curiosités architecturales, alliant des ajouts en béton à des bâtiments anciens ? Dans nos quartiers, de nombreux bâtiments et édifices anciens et haussmanniens ont ainsi connu, entre les années 1930 et 1970, des modifications sur leurs façades par l’addition d’éléments, type auvents, en béton armé, dans l’air du temps de ces années-là.

    paris,10e,Le-Havre,Perret,magenta,auvents,marquises,commerceLa place du béton dans les constructions

    Popularisé dès la deuxième moitié du 19e siècle mais vraiment diffusé au 20e, lorsqu’il a été accepté parmi les matériaux de construction classique avec la technique du béton précontraint, le béton participe parfois à certaines des plus belles réussites dans le patrimoine mondial : à ce titre, nous pouvons citer Le Havre dont le centre ville reconstruit après guerre par l’architecte Auguste Perret a été inscrit en 2005 au Patrimoine Mondial de l’Humanité, du fait notamment de « l’exploitation novatrice du potentiel du béton » aussi bien pour des édifices publics (avec les chefs-d’œuvre de l’église Saint-Joseph et l’Hôtel de Ville) que des immeubles d’habitation en béton apparent d’une architecture d’une très grande qualité.

    Au côté d’Auguste Perret, d’autres acteurs éminents du Mouvement Moderne français tels Robert Mallet-Stevens (1886-1945) et Le Corbusier (1887-1965) mais aussi l’architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969) et l’architecte brésilien Oscar Niemeyer (né en 1907 et âgé actuellement de 104 ans), ont laissé d’autres chefs-d’œuvre utilisant le béton armé et d’une très grande valeur patrimoniale. 

    L'utilisation du béton dans la construction, au lieu de la pierre, témoigne au 20e siècle de la volonté d’une architecture très structurée et témoigne des avantages qu'offre l’utilisation de ce matériau : le béton est peu onéreux et permet une diversité de formes architecturales, à l'occasion presque ludiques, avec un jeu entre les lignes droites et les courbes. Dans cet esprit, l’ajout d’auvents en béton a permis aux architectes de jouer en quelque sorte avec les effets d’ombres et de lumières.

    Les caractéristiques des auvents en béton sur les immeubles anciens

    Les auvents avaient initialement une fonction très pratique : protéger de la pluie ou du soleil les badauds venus flâner afin de les inciter à faire du "lèche-vitrine" devant les magasins et s’arrêter devant ces commerces. Attirer le badaud, le protéger et en faire un client !

    paris,10e,magenta,auvents,marquises,commercePar une déformation de langage, ces auvents ont parfois été désignés sous le terme plus élégant de marquise, alors qu’ils sont loin de ressembler aux marquises de porte, plus stylisées et classiques, qui, quant à elles, sont le plus souvent réalisées en verre avec une structure légère travaillée en métal, que l’on peut admirer devant les théâtres ou les hôtels et parfois sur les immeubles d’habitation. La marquise de l’immeuble du n°14 rue Lentonnet dans le 9e en est un exemple (voir ci-dessus).

    Ces auvents d’aspect «moderniste» sur les façades anciennes, sont très souvent des structures simples en béton armé, voire grossières, non travaillées, installées à la perpendiculaire des façades des immeubles, et parfois même recouvertes par une structure métallique plus récente. Ces auvents bétonnés, rapportés aux façades en pierre des immeubles anciens et haussmanniens, sont parfois accrochés par des barres métalliques. On peut en voir des exemples : c'est l’énorme auvent du n°99 boulevard de Magenta faisant le coin avec la rue Lafayette (Leader Price); ou encore ceux situés au n° 93 boulevard de Magenta, n°14 rue du 8 mai 1945 et dans la partie de cette même rue, côté des numéros impairs, en face de la gare de l’est à l’angle du boulevard de Strasbourg.

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    Les problèmes soulevés par ces auvents

    La présence de ces auvents semble embarrasser beaucoup de protagonistes, en particulier, la Direction de l’urbanisme de la Ville de Paris, les Architectes des Bâtiments de France, les riverains et les élus qui doivent composer avec les doléances et les plaintes de ces riverains.

    En effet, les auvents gênent pour trois raisons: d’une part, ils ne sont pas du plus bel effet sur les façades des immeubles et présentent rarement un intérêt architectural, d’autre part, ces éléments rapportés aux façades ne sont pas par définition d’origine ; enfin, ces auvents, utilisés comme abris, favorisent souvent la sédentarisation d’une population marginalisée qui aurait besoin d’être prise en charge mais préfère rester à l'abri sous ces avancées.

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    La difficile question des personnes sans abri et de leur cohabitation avec les riverains

    Ce dernier point de la sédentarisation, temporaire, parfois ponctuelle, des personnes sans-abri pose plusieurs soucis. D’une part, ces auvents donnent aux personnes en errance qui s’y abritent, une fausse impression de refuge, sans résoudre pour autant leurs problèmes ni améliorer leur quotidien ; elles sont tentées de refuser l'aide des services d'urgence (hébergement, centre d'accueil) et sortent ainsi du champ assistanciel, notamment pendant les périodes froides de l’hiver.

    Un drame s’est ainsi produit l’hiver dernier dans le 10e : un homme d'environ 60 ans, sans domicile, de nationalité roumaine, est décédé lundi 6 février 2012 alors qu’il s’abritait depuis plusieurs jours sous l’auvent de l’agence Matmut du 10e, au n°14 de la rue du 8 mai 1945, près de la gare de l’Est (photo ci-dessus), en dépit d’une assistance la veille, sur place, de la part des sapeurs-pompiers de Paris.

    D'autre part, cette installation temporaire des personnes sans abri cause des problèmes de cohabitation avec les riverains, dont certains se sentent agressés et considèrent que leur environnement se dégrade. Les conditions de salubrité et d’hygiène ne sont en effet plus respectées, lorsque ces personnes sans abri sont complètement marginalisées, parfois dépendante à l’égard de l’alcool (avec le cas échéant, un trottoir transformé en urinoir, des bouteilles cassées ou des canettes laissées à l’abandon, etc.). Parfois, ces personnes se servent du lieu abrité par l’auvent comme d’un emplacement de couche, ce qui souvent entraîne des comportements et des pratiques privatives pas très éloignées de l'atteinte à la pudeur. On dépasse là le niveau des simples incivilités...

    Dans ce contexte de mécontentement croissant des riverains, les élus doivent alors faire face à des plaintes et des demandes répétées et insistantes pour que des solutions soient trouvées pour améliorer un environnement résidentiel dégradé.  

    On constate que très souvent la seule réponse qu'apportent les élus est de faire pression pour que l’auvent qui abrite une population marginalisée, soit déposé, afin d’amener ces paris,10e,magenta,auvents,marquises,commercepersonnes sans domicile à aller trouver refuge ailleurs. Une fois de plus, pas de solution globale mais une sauvegarde très individualiste, que l'on pourrait dénoncer.

    C’est ainsi que la Ville de Paris et la mairie du 10e ont contraint la SNCF à procéder à la dépose de l’auvent qui se trouvait sur la façade de la Gare du Nord lors de sa rénovation récente, pour tenter de résoudre ce problème de sédentarisation de certaines personnes en difficulté et sans abri et satisfaire les riverains. 

    De la même manière, le Maire du 10e chercherait actuellement à convaincre l’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC) de Paris, propriétaire et bailleur du 99 boulevard de Magenta, de faire déposer l’imposant auvent ceinturant cet immeuble à l'angle de la rue Lafayette, et au pied duquel se réfugient  régulièrement des personnes marginalisées.

    Au-delà des aspects purement esthétiques, le sujet des auvents pose la question de l’espace urbain et public où tentent de survivre les personnes sans abri, contraintes d'y reconstituer un semblant d’espace domestique.

    Nous voyons bien que les problèmes ne seront pas aisément résolus : les auvents cristallisent les tensions dues à la difficile cohabitation entre riverains et personnes sans abri, avec un profond décalage entre les perturbations vécues par ces riverains et les expériences urbaines très douloureuses que connaissent les populations marginalisées et sans abri.

  • Conseil de quartier Lariboisière: les gares et notre quartier

    paris,conseil-de-quartier,lariboisière,gares-nord-estLe dernier conseil de quartier
    avant les vacances d'été aura pour thème

    " Les gares et notre quartier
    Bilan et perspectives "

    On y parlera notamment de l'amélioration
    des parvis de la Gare du Nord et de la Gare de l'Est,
    de la signalisation du cheminement piéton
    entre les deux gares,
    d'un projet de fresques le long de la gare du Nord rue de images?q=tbn:ANd9GcQ2GgyXMoWVCPGwqRKClreLbH7Yxt7THUEXS0oHYOIUw0BhBbdqMaubeuge et du projet déjà ancien de CDG Express.

    Comme traditionnellement pour l'été,
    un pot de convivialité
    sera offert par le conseil de quartier.

    L'équipe d'animation a besoin de bonnes volontés
    pour reprendre ses activités en septembre.
    C'est l'occasion de venir la rencontrer .

     

    Une communication aux lecteurs du blog d'Action Barbès

     

    " Lecteurs de ce blog, partagez les articles qui vous intéresent avec vos amis sur Facebook. Un petit logo vous attend en fin d‘article.  Une page Facebook « Les amis d’Action Barbès » est ouverte. Ne manquez pas de vous y exprimer librement et de partager en direct quelques informations sur notre carrefour préféré.

               Vous avez aussi la possibilité d’insérer des photos. "

     

  • Au bord de l'eau, au son des chorales : voix sur berge

    3.500 choristes appartenant à 142 chorales de tous les styles musicaux, de la musique sacrée au gospel, en passant par le jazz, le rock et les musiques du monde. Cette 17ème édition des VOIX SUR BERGES va réunir encore cette année de nombreuses chorales et groupes vocaux de la région parisienne qui chantent « a cappella » sur 18 sites naturels différents répartis sur deux rives du canal Saint Martin et dans le parc Villemin.
    Sans podium, ni sono, car comme d'habitude dans les manifestations organisées par l'association CANAL, « les seuls amplificateurs autorisés sont les oreilles »

    ev_crl_vsb_juin12.jpgLe grand rassemblement final aura lieu à 19h30, face à l'Espace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, où près de 1000 choristes interpréteront trois chants en commun.

    Est-il utile de préciser que ce rassemblement est entièrement gratuit et que toutes les chorales viennent participer à ce rassemblement de manière entièrement bénévole, pour le seul plaisir de la rencontre, d'abord entre elles, mais aussi avec un public chaque année plus important et attentif.
    Nous sommes bien sûr disposés à vous mettre en contact avec certaines chorales participantes et vous confier des photos réalisées les années précédentes.

    Cette opération est organisée conjointement par CANAL, association locale chargée de l'animation du site lorsqu'il est réservé aux seuls piétons, et le Centre d'Animation Espace Jemmapes (géré par l'association CRL10), avec l'appui logistique et financier de la Mairie du 10e arrondissement et de la Caisse des Dépôts.

    Télécharger le programme.

  • 10e : un travail d'équipes

    Une première depuis 2008.

    paris,10e,conseil-de-quartier,démocratie-locale,coordinationGrâce à l'initiative de quelques membres, les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e se sont rencontrées tout un samedi matin au très beau centre d'hébergement Louvel-Tessier.  C'est dire s'il fallait être motivé!
    Cinq conseils de quartier représentés sur six, et une moyenne d'âge de plus de 50 ans... Tout un symbole sur l'engagement du citoyen mais peut-être aussi en cause l'indisponibilité des jeunes parents. On peut toutefois penser qu'il existe des citoyens entre ces deux âges, ou non... ?
    Les membres des équipes n'ont que rarement l'occasion de se rencontrer. Parfois, lors d'une réunion en mairie (du temps de Vélib', Autolib', un aménagement de voirie commun à deux conseils de quartier). Ce qui était plus courant lors de la première mandature de Bertrand Delanoë. De là à en déduire qu'à l'époque les concertations étaient plus nombreuses et plus intensives ?
    La nécessité d'échanger des expériences ou des difficultés a souvent été évoquée ces dernières années. Il fallait des volontaires pour lancer la machine. C'est chose faite.

    Chaque quartier a ses spécificités, mais on y fait partout un constat identique. Un gros travail de réflexion est  fourni par des animateurs de conseil de quartier, l'étude et ses résultats sont transmis, puis parfois aucune suite n'est donnée. Il y a certes les problèmes budgétaires évoqués mais aussi une absence d'information et de suivi (voir l'exemple du CQ Saint-Denis). Autre souci rencontré : le renouvellement des équipes. On constate souvent "un consumérisme  ambiant " chez les habitants qui viennent aux conseils de quartier. Chacun rapporte son problème, réclame des solutions. Chacun son pas de porte et pas plus... c'est un peu cela qui ressort des réfexions des animateurs, déçus par le manque de retour sur investissement... personnel.

    Des commissions de travail se sont donc constituées pour poursuivre la réflexion. Une sur le thème des plénières afin de réfléchir à la communication et à comment faire venir les habitants en plus grand nombre, une autre sur le statut des conseils de quartier, le rôle de la mairie, le suivi des propositions, la concertation et enfin une troisième sur l'organisation de café-débat.

    La prochaine réunion est prévue en octobre. Les équipes d'animation espèrent se réunir deux fois l'an. Un pari qui ne sera réussi que si elles obtiennent des avancées significatives. Sinon elles aussi se lasseront...

  • À l'ombre des tilleuls centenaires, la cour Saint Lazare

    paris,10e,arbres,médiathèque,cour-saint-lazarenaain-pierre-peyraud,alexandra-cordebard,rémi-feraud,alain-lhostisOn aurait pu aussi titrer : Des palmiers qui font de l'ombre à la démocratie participative ! Nous vous expliquons l'affaire qui a fait débat lors du conseil d'arrondissement du 12 juin à la mairie du 10e. Comme il est de coutume dans le 10e, le conseil commence par la lecture des voeux ou questions présentés par les conseils de quartier ou les associations, auxquels répondent les élus interpellés. C'est le conseil de quartier Saint-Denis Paradis qui en a été la vedette ce mardi 12 juin, en présentant une protestation argumentée sur l'abattage des arbres de la cour du Pari's des Faubourgs (espace St Lazare). Les membres du conseil de quartier étaient venus nombreux, sans doute déterminés à obtenir sinon gain de cause  au moins des réponses satisfaisantes.

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    « L'équipe d'animation du conseil de quartier St Denis-Paradis a appris qu'il était prévu d'abattre les 6 tilleuls du jardin intérieur de la future médiathèque, et de les remplacer par des palmiers.

    Ces arbres, centenaires paraît-il, resplendissants, donnent une ombre et une ambiance tout à fait propice à la convivialité, et font l'agrément du lieu.

    Pourquoi les abattre? Pour faciliter la circulation des engins nécessaires aux travaux? Pour satisfaire un caprice architectural d'exotisme ou de nostalgie historique?

    Non seulement cette coupe, la replantation et l'entretien qui suivrait représentent un coût non négligeable, mais ils ne garantissent pas une reprise végétale satisfaisante si l'on se réfère à la taille minuscule des deux palmiers déjà sur place.

    Ce lieu est quand même bien parisien et , au-delà d'un souci écologique que nous savons partagé, nous pensons que l'abattage de ces arbres seraient un gâchis pour le charme de ce lieu au profit d'une alternative qui serait perçue comme une aberration technocratique, complètement artificielle et incongrue.

    Nous souhaitons donc que ces arbres soeint sauvés et demandond à l'équiep municipale et à al mairie de Paris d'agir au plus vite dans ce sens.

    Nous soulignons également que si une présentation du projet avait été faite comme nous l'avons plusieurs fois sollicitée sans qu'à chaque fois, elle soit « bottée en touche », nous n'aurions probablement pas à exprimer un tel souhait encore uen fois, hélas, dans l'urgence. »

    De nombreux élus se sont exprimés et le débat a duré..

    Alexandra Cordebard, première adjointe, a rappelé que l'aménagement de cette cour fait partie du projet de la médiathèque. « Deux arbres sont malades et condamnés, les autres ne seraient pas dans une forme exceptionnelle. Ils sont implantés sur une dalle qu'il faut casser et refaire. Voilà pour l'aspect technique. Par ailleurs, ces arbres très hauts assombriraient considérablement des salles de la médiathèque dans lesquelles il serait nécessaire de maintenir un éclairage.

    Pour l'aspect information, les élus ont demandé que le projet leur soit présenté dans son intégralité.

    • On peut s'étonner que cela n'ait pas été fait plus tôt. C'est ce qu'a fait remarquer un membre de l'équipe d'animation trouvant surprenant que les élus aient été obligés d'aller à la pêche aux informations . Depuis 3 ans, rien sur ce projet alors qu'on a organisé des concertations pour la Place de la République et d'autres projets de voirie.

    images?q=tbn:ANd9GcT9A4lAchjWKM_HwEztFAOyz8COOJHEDZ-E-XwsbnGNUM6H3vMqrgA suivi un long exposé historique d'Alain Pierre Peyraud, chargé des espaces verts, notamment sur les espèces tropicales importées au 19e siècle. Certes, intéressant, mais peut-être pas ce qu'attendaient les membres du conseil de quartier.

     Au-delà de ce souci de préserver des arbres centenaires, on comprenait aisément que le manque de concertation ou même d'information pointait comme un reproche.

    Medhi Ghadi, élu chargé du développement durable l'a bien compris et s'est davantage attaché au manque d'information donnée aux membres du CQ, qui, il l'a rappelé à juste titre, sont au service de l'intérêt général et peuvent avoir des avis judicieux, voire des compétences. Il a demandé la tenue rapide d'une réunion.

    Rémi Féraud également s'est inscrit dans cette demande. Il a expliqué toutefois que le projet avait fait l'objet d'un concours et que, dans ce cadre, le choix du jury ne pouvait plus être contesté (loi). "Il faut donc que la concertation ait lieu au moment de l'élaboration du cahier des charges, a-t-il ajouté. J'aurais préféré qu le projet choisi soit présenté. Nous avons du rechercher les informations. On a des progrès à faire avec certaines directions. Tirons en les leçons."

    • Voilà une déclaration honnête qui fera date et que nous saurons rappeler pour d'autres occasions. Alain Lhostis, élu chargé de la politique de la ville, a justement insisté pour que lors d'aménagements futurs, on réfléchisse très en amont en associant tout le monde, citant l'exemple du futur site de Fernand Widal. « La gestion d'un dossier est à revoir, pensons y pour 2014",  a-t-il conclu.

     

  • Campagne législative : une interview de Seybah Dagoma

    Rappelant la dernière modification des circonscriptions électorales, nous avions présenté ici même plusieurs tableaux qui mettaient en lumière le regroupement du 10e arrondissement avec son voisin, le 3e. En image de fond se dessinait le départ de l'ancien maire du 10e, Tony Dreyfus, député de Paris plusieurs fois réélu avec une large majorité. Un temps où le cumul des mandats ne posait pas trop problème...car il ne faut pas chercher longtemps pour découvrir d'autres "cumulards", à savoir  : Jean Tiberi (5e) député-maire, Rachida Dati (7e) maire et députée européenne, Patrick Bloche (11e) député-maire, Philippe Goujon (15e) député-maire, Claude Goasguen (16e) député-maire, Daniel Vaillant (18e) député-maire, Roger Madec (19e) sénateur-maire. Gauche et droite se partagent ce défaut, avec une prédominance des hommes des deux côtés.

    Pour cette élection, on rebat les cartes, car le redécoupage a supprimé plusieurs circonscriptions dans Paris, trois pour être précis : on passe de 21 députés à 18, pour rapprocher  les secteurs au plus près  des 125 000 électeurs en moyenne. Dans le 3e arrondissement qui fusionne avec le 10e pour créer la 5e circonscription, le sort de Martine Billard, députée sortante de la 1ère circonscription qui disparaît en tant que telle, a été scellé par les commissions des partis chargées des nominations.

    Après une valse hésitation, le choix s'est porté sur Seybah Dagoma, depuis 2008 adjointe au maire de Paris, chargée de l'économie sociale et solidaire. Jeune femme de 34 ans, issue d'un milieu modeste, intelligente et persévérante, Seybah avait toutes les qualités pour entrer à l'Assemblée nationale et y faire bouger le curseur vers plus de parité.

    Nous l'avons rencontrée. Elle a bien voulu répondre à nos questions pour le blog d'Action Barbès.

    Action Barbès - Vous êtes avocate dans un cabinet d'affaires (est-ce bien toujours d'actualité ?) et parallèlement vous avez une délégation à l'économie sociale et solidaire à la Ville de Paris. Comment conciliez-vous ces deux activités ?

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    Seybah Dagoma - Je suis en effet avocate spécialisée dans les entreprises en difficulté. Actuellement, je n’exerce pas ce métier, je me consacre exclusivement à mon mandat. En tant qu’adjointe au Maire de Paris chargée de l’Economie sociale et solidaire, je développe une politique qui s’articule autour de trois axes: l’insertion par le travail et le lien social, le soutien à la création d’entreprises solidaires et l’innovation sociale, et enfin la solidarité internationale grâce au commerce équitable et à la consommation responsable. Au total, plus de 10.000 Parisiennes et Parisiens ont retrouvé un emploi grâce aux actions que nous déployons dans ce secteur dans la capitale depuis 2008. Si les électeurs m’accordent leur confiance, je ne cumulerai pas les mandats. Je serai députée, et je continuerai de défendre à l’Assemblée Nationale le droit à un emploi pour tous.

    Comment concevez-vous le rôle d'un député sur le terrain ? Aurez-vous une permanence unique et laquelle choisirez-vous (10e ou 3e arrondissement) ?

    D’ores et déjà,  en tant qu’élue parisienne, je tiens une permanence hebdomadaire. Pour moi, le lien permanent sur le terrain avec les habitants, les élus locaux, les associations, est  indispensable pour bien connaître les priorités des citoyens et y répondre efficacement. Si le 17 juin au soir, je suis élue, je resterai  comme dans cette campagne, présente, accessible et à l’écoute de vos préoccupations. C’est pourquoi, je tiendrai des permanences. Mon mandat sera placé sous le signe du dialogue. Je me ferai, à l’Assemblée nationale, l’écho des enjeux de notre circonscription et je vous rendrai compte de mon mandat chaque année.

    Dans le cadre de votre futur mandat de députée, quels sont vos centres d'intérêt, et quels projets de loi sont pour vous prioritaires ?

    En premier lieu, je soutiendrai les engagements de François Hollande, et par voie de conséquence, les priorités du gouvernement de Jean-Marc Ayrault dont je me sens entièrement solidaire : la jeunesse, l’emploi, la croissance économique, le logement, la justice et la santé. Par ailleurs, je serai force de proposition sur les préoccupations des habitants de notre circonscription parmi lesquelles : la préservation des services publics ; la lutte contre les ventes à la découpe ; le traitement humain des populations migrantes ; la lutte contre le décrochage scolaire ; le soutien aux familles monoparentales ; la prévention contre l’alcoolisme et la toxicomanie ; le partage harmonieux de l’espace public ; l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ou encore la lutte contre toutes les discriminations.

    Dans le 10e et plus généralement dans le Nord-Est parisien, les problèmes de drogue et de toxicomanie sont préoccupants, qu’en pensez-vous ?

    Il s’agit effectivement d’un problème préoccupant, et je soutiens totalement l’axe de fermeté contre les trafics de drogue récemment exprimée par Jean-Marc Ayrault. En tant que députée, j’interpellerai le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ainsi que le nouveau Préfet de Police de Paris, Bernard Boucault, sur les moyens mis en œuvre pour les démanteler. Mais pour moi, outre la répression des trafiquants, il est indispensable de mettre en place une politique volontariste de prévention et d’aider les personnes dépendantes à s’en sortir. A cet égard, je rappelle que les élus de gauche à Paris, tant les élus locaux que les députés, soutiennent l’expérimentation de salles de consommation à moindres risques, à l’instar de ce qui a été fait dans d’autres grandes villes européennes, et qui a fait ses preuves. Comme vous le savez, une telle expérimentation nécessite l’accord de l’Etat, ce qui a toujours été refusé jusqu’à présent par le gouvernement de François Fillon.  Le changement politique intervenu le 6 mai avec l’élection de François Hollande, ouvre des perspectives nouvelles. Je m’engage donc à relancer, avec tous les élus de gauche à Paris, cette initiative d’expérimentation, dans une concertation globale avec tous les acteurs concernés (élus, professionnels de la santé, associations, riverains).

    Un regard sur le clip de campagne ? c'est ci-dessous avec des témoignages de ses militants.


    Lancement Campagne - Seybah Dagoma par seybah_dagoma

  • Vous n'avez encore rien vu !

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    Ci-dessus, c'est la rue du faubourg Poissonnière, côté 9e, depuis un mois environ. Le chantier tourne à droite dans la rue du Delta qui a également un cheminement piétons protégé, quand aucun automobiliste, indélicat ou désespéré, ne le réduit à rien pour garer son véhicule.

    paris,delta,grue,Dimanche matin une grue téléscopique portée occupait toute la rue du Delta. Les stabilisateurs latéraux manquaient d'espace pour prendre appui au sol, car des voitures stationnaient malgré les panneaux indiquant la présence de la grue le 27 au matin. Tout est rendu difficile par le manque de respect des consignes, des interdictions, etc. Les indications n'étaient pas très claires, nous a dit paris,chantier,concessionnaire,poissonnièreun passant. Oui, c'est assez vrai. Mais quand bien même elles auraient été plus visibles... Les mauvaises habitudes sont là. On assiste de plus en plus à du "chacun pour soi".

    Revenons à nos chantiers : sur le trottoir opposé du faubourg, côté 10e, il y a une emprise en haut du faubourg qui permet de stocker les matériaux. Avec force palissades vert et blanc balisant l'espace. Plus bas, vous aurez peut-être noté des signes cabalistiques en rouge et vert fluorescents, dessinés sur le trottoir au droit des regards en fonte marqués "gaz".... On sentait bien qu'un nouveau chantier était dans les starting blocks. Le coup de feu de départ sera donné le 2 juin. Qu'on se le dise ! On aimerait aussi que les véhicules qui empruntent le faubourg sur ce tronçon roulent moins vite et prennent en compte les difficultés des piétons à circuler.

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  • Espace derrière la gare du Nord en bref...

    Vous vous souvenez que notre dernière participation à ce "cercle" de réflexion s'était soldée par... et bien, par une prise de rendez-vous supplémentaire. Nouvelle réunion donc avec un autre membre d'Action Barbès et du  conseil de quartier jeudi soir sur site, c'est à dire près de la sortie du parking Vinci Gare du Nord, derrière la rampe d'accès des taxis à leur station. Etaient aussi représentés la SNCF, Vinci, l'association Coordination Toxicomanie.

    Comment vous dire ? Nous sommes restés un peu sur notre faim. Le traitement de la grille a finalement été (provisoirement ?) écarté, l'association contactée n'étant pas en mesure de proposer un projet qui soit à la fois participatif, suffisamment pérenne, et qui prenne en compte les exigences de sécurité inhérentes à cet emplacement (pas d'entrave à l'aération du parking et absence de risque d'incendie, volontaire ou non) ; le seul projet proposé, présenté comme "éphémère" était prévu pour tenir … 24h !

    Pour l'instant, on en est donc à :

    - mise en peinture avec fresque du muret encadrant la grille (par l'association Artémisia - association d'insertion basée dans le 19e, spécialisée pour les métiers de peinture et décoration) et ravalement de la façade de la gare à ce niveau.

    - réflexion sur la faisabilité d'un décor (à définir) sur un élément de surface réduite présent dans cet environnement (une grande porte métallique, une palissade près du guichet de parking, …).

    Et, enfin - c'est dans le texte que nous transmet notre représentante à cette réunion décevante - "les premières gouttes de pluie nous ont donné le prétexte pour quitter cet endroit sale, lugubre et parfumé à l'urine."

    La suite au prochain numéro .

     

     

  • A la mairie du 10e

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    Les Mercredix de l’art

     

    Théâtre : « Les Souliers rouges » d’après Tiziana Lucattini
    Mercredi 30 mai à 20h, salle des fêtes de la Mairie du 10e

     

    « Fillettes grandies trop tôt, elles sont deux sur les routes. Mammadera et Favilla ont dû quitter le bidonville. D’où viennent-elles ? On ne sait pas. D’ici ou là-bas. Peu importe. Reste leur rage de vivre, d’être libres et heureuses, par-delà les milices qui pourchassent les enfants des rues. Reste leur enfance, entière et pleine de rêve. Mais jusqu’où l’imaginaire peut-il être un refuge ? Comment faire du merveilleux là où tout semble perdu ?
    L’amitié de Mammadera et Favilla agit comme un talisman contre le malheur, contre la peur du monde qui les traque et qui les pousse à fuir vers un « sud » illusoire où les gens sont heureux. »

    Cette première création, d’après la pièce de Tiziana Lucattini, a été conçue à la façon d’une tragédie enfantine, d’un conte qui, rejetant le réel en arrière-plan, serait comme un appel à rêver la vie pour la rendre, peut-être, un peu plus vivable.

    Par la compagnie Rêvages
    Mis en scène par Kevin Keiss et Lyly Chartiez
    Avec Sarah Lecarpentier et Hélène Sir-Senior
    Création sonore : Mikaël Kandelman
    Création lumière : Manon Lauriol

  • L'attractivité du 9e en conseil de quartier ce soir

    document?id=16047&id_attribute=111Ce n'est pas le thème essentiel des sujets qui seront abordés ce soir dans le conseil de quartier Trudaine - Rochechouart, mais l'attractivité d'un quartier est si rarement évoquée dans ces enceintes, que nous souhaitons le mettre en avant. L'accroche dit :

    "vivre, travailler, consommer dans le 9e"

    Peut-on travailler et faire ses courses près de chez soi ? Est-il possible de consommer des produits fabriqués près de chez soi ? Comment évolue l'attractivité du 9e ?

    Dans l'esprit des animateurs du conseil de quartier, l'attractivité d'un quartier est sans doute étroitement liée à la proximité du lieu de travail, des centres commerciaux et des boutiques. Pour d'autres, elle sera davantage rattachée à des espaces verts, des lieux de loisirs et de repos, ou à l'offre éducative pour leurs enfants. Toutes les opinions sont permises, toutes les envies aussi. On explique ainsi que certains puissent travailler ici et habiter très loin, c'est à dire à plus d'une heure ou parfois même deux heures de leur bureau, ou de leur lieu de travail en général. Certainement le prix des loyers et du foncier dans Paris dissuade-t-il de nombreux habitants, qui peuvent plus facilement se loger ou devenir propriétaires de leur habitation passés un bon nombre de kilomètres. Mais au-delà de ces contraintes budgétaires, certains préfèrent réellement retrouver le calme et les espaces verts en fin de journée. Dans ce cas, le 9e ne les attire pas. Y compris avec des prix plus abordables. Et malgré ses écoles, ses collèges et lycées nombreux et renommés....

    L'autre sujet de ce soir, un point sur les aménagements du square Montholon, avec des responsables de la direction des espaces verts, serait-il de nature à les convaincre d'habiter le 9e ? Rien n'est moins sûr !