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Dans le 10ème - Page 82

  • Le Maire du 10e a été ré-élu à la tête de la fédération PS de Paris

    Ce n'est pas une information toute fraîche puisque le scrutin a eu lieu en décembre, le 8. De plus, nous n'avons pas pour vocation de commenter ici les info purement politiques, mais en l'occurence, il s'agit du maire du 10e, un des trois arrondissements sur lesquels portent nos efforts de citoyens au sein d'une association... alors, pourquoi pas ?

    Le JDD avait proposé une longue interview de Rémi Féraud et outre ses déclarations sur sa responsabilité de mener la campagne pour les municipales de 2014, ses préférences et ses intentions, il répondait également aux questions du journaliste sur les difficultés que connaît le quartier entre les deux gares du 10e. Il ne méconnait pas, et il salue l'écoute qu'il a trouvée auprès du nouveau préfet, Bernard Boucault, depuis la nomination de ce dernier, et espère que la présence des forces de l'ordre saura à terme améliorer la qualité de vie des habitants de ce quartier, très fréquenté. 

    Voici l'extrait qui concerne plus particulièrement le 10e : (ci-dessous la rue de Maubeuge le long de l'Hôpital Lariboisière)

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    En tant que maire du 10e, comprenez-vous le ras-le-bol de certains habitants, notamment entre les gares du Nord et de l’Est, qui protestent contre les violences, les incivilités, les nuisances?
    Oui, car depuis quatre ans, le sentiment d’abandon s’est développé dans ce quartier. J’ai interpellé à plusieurs reprises la préfecture de police. Sans réponse véritable jusqu’au mois de septembre: des moyens supplémentaires ont alors été accordés par le nouveau préfet. Le changement est réel, mais il faudra que cette présence policière s’inscrive dans le temps.

    Vous êtes favorable à l’implantation d’une "salle de shoot" dans le 10e. Pourquoi pas dans le 7e ou le 16e?

    Il y a beaucoup de toxicomanes dans le 10e, autour de la gare du Nord. Aujourd’hui, ils se shootent dans des conditions sanitaires catastrophiques, dans des toilettes publiques, des entrées de parking, des parties communes d’immeubles… Une salle de consommation à moindre risque serait salutaire, pour eux comme pour le quartier, en termes de santé publique et de tranquillité publique. Je souhaite que le gouvernement prenne une décision le plus vite possible. Reste à trouver un lieu adapté, en lien avec la Ville.

    La position du maire sur les salles de consommation à moindre risque n'est pas nouvelle. Lors d'une réunion en mairie du 10e à laquelle participaient de nombreux habitants des rues Ambroise-Paré, Saint-Vincent de Paul, Bd de Denain, etc. il est apparu qu'une telle implantation n'était pas rejetée. Elle pose des problèmes à la police qui ne peut que constater une entorse à la législation, un délit, tant que la consommation de stupéfiants reste interdite, fut-elle sous surveillance médicale et dans un lieu dédié. Un décret autorisant l'expérimentation retarde donc tout autant que le choix du lieu, qui pourrait se trouver dans une emprise de la SNCF si un accord est trouvé avec la compagnie de chemins de fer. C'est un dossier que nous suivons attentivement.

  • Rosa rosa rosam rosea rosea... rosace !

    La gare de l'Est a bénéficié d'un lifting assez réussi. Ce n'est pas toujours le cas, et je ne parle pas des gares uniquement. Hier lundi, le point d'orgue de cette rénovation était mis sur la rosace de la cour d'Alsace (la plus à l'ouest, ou à gauche en regardant la façade).

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    paris,gare-est,10e,rosace,sncf,stéphane-perraud,digitalarti.comparis,gare-est,10e,rosace,sncf,stéphane-perraud,digitalarti.comLe directeur de la gare de l'Est, Hervé Charmont, présentait le travail de mise en valeur de la rosace d'Alsace, l'une des deux rosaces qui éclairent la façade. (Ci-contre conversant avec J.-P. Leroux)

    La gare de l'Est, initialement baptisée embarcadère de Strasbourg, a été ouverte en 1849 et inaugurée par le président Louis-Napoléon Bonaparte l'année d'après. La rénovation de la gare passait par une restauration complète de cette rosace, en fonte, dont chaque pièce a été nettoyée et protégée contre les attaques du temps. Son classement monument historique a exigé des efforts de conception pour monter le projet : en effet aucun percement, aucune colle ne sont autorisés ici. Ce sont donc des dispositifs qui tiennent par aimantation de chaque côté de la vitre; comme on le voit sur les photos ci-dessous.

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    Il ne s'agit pas d'une illumination pérenne mais d'un événement qui ne durera que quelques mois, disons la période d'hiver et jusqu'aux beaux jours. Il consiste en une sorte de mise en lumière de la rosace par des points bleus qui reflètent par leur nombre les flux de voyageurs : les arrivées et les départs en temps réel, avec des chiffres communiqués par la SNCF. Plus le nombre de voyageurs est important dans l'enceinte de la gare et plus le nombre des points lumineux sera grand. L'artiste créateur, Stéphane Perraud, lui donne le nom de FLUX. Il cherche ainsi, a-t-il expliqué aux invités présents, à rendre plus concrets et palpables que sur des tableaux arides les flux et les mouvements de personnes.

    En 2008 il avait déjà été choisi pour mettre en lumière une oeuvre dynamique, comme celle-ci, sur l'église Saint-Germain l'Auxerrois où il s'agissait de lier la lumière à la démographie, on voyait ainsi se matérialiser et apparaître les naissances et les décès dans le monde.

    La gare de l'Est a un trafic dense : ce sont quelque 30 millions de voyageurs qui passent là chaque année

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    Nous sommes repartis sur la pointe des pieds pour ne pas déranger l'aimable conversation qu'entretenaient ces deux personnages de pierre, dominant la percée haussmannienne des boulevards de Strasbourg et Sébastopol. 

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  • Que pensez-vous de cette colonne d'informations ?

    borne seule.jpgPour notre part,
    nous ne savons pas quoi penser
    de cette technologie de rue,
    baptisée colonne numérique intelligente Manu,
    en réalité une création de la société Oxialive,
    une régie publicitaire qui rêve....
    de couvrir les villes d'écrans.
    Permettez nous de ne pas partager ce rêve...
    (lu dans les Echos du 12 février 2012 et
    sur le site de la société en question ici )

    Voyez-vous même de quoi il s'agit sur cette affiche en cliquant sur le lien  INVITATION_MUI_2.jpg

    Dans les conseils de quartier proches de la gare du Nord, nous avons souvent entendu la demande récurrente de fournir aux nombreux touristes qui cherchent en vain à s'orienter des indications simples sur la direction de Montmartre. De là à proposer des écrans lumineux - certainement fragiles, sensibles à un certain vandalisme ambiant. Car pour être vus, ces plans doivent être à hauteur des yeux, il nous semble. Rien à voir avec les panneaux perchés sur des mâts qui nous inondent de publicité, mais qui, eux, sont en général à bonne distance des violences urbaines...

    D'après le dessin sur l'affiche, les informations occupent un pan de la colonne, peut-être deux... mais parions que les autres côtés nous proposeront des voitures, des soutiens gorges ou des voyages au bout du monde.. Il s'agit de mobilier urbain numérique, un nouveau media publicitaire !

    Cette colonne sera-t-elle de nature à satisfaire les riverains du boulevard de Denain qui manifestaient encore récemment contre les clochards installés dans le secteur. Oui, oui, je sais clochards n'est pas politiquement correct, mais ce nom soulève moins de questions et suscite moins de peur que d'autres terminologies. Il est désuet aussi et conserve un peu plus d'humanité que le sigle SDF.

    Pour les curieux, rendez-vous au Baroudeur, 12 boulevard de Denain, à 11h30, aujourd'hui jeudi 13, vous y êtes invités par la mairie. Vous nous raconterez ?

  • Prévention et sécurité au compte rendu de mandat de Bertrand Belanoë

    L'annonce du thème choisi par la Mairie de Paris - et qui sert de base au compte rendu de Bertrand Delanoé - en visite dans le 10e demain soir, ne plait pas à tout le monde. Et notamment parmi les lecteurs fidèles du forum local dix-cute (voir http://listes.cqparis10.org/wws/arc/dix-cute )

    En effet, c'est un sujet qui revient souvent. C'était déjà le thème du dernier conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul le 19 octobre 2012. Ici même dans le blog d'Action Barbès nous avons à plusieurs reprises couvert et commenté la mise en place des zones de sécurité document?id=15477&id_attribute=111prioritaire, puis la venue de Manuel Valls dans le quartier. Ajoutez à cela une manifestation il y a un tout petit peu plus d'une semaine, devant la gare du Nord... et la coupe a tendance à déborder.  Normal.

    Qui a choisi ce thème à l'Hôtel de Ville ? Il est sans doute issu d'un mouvement d'opinions, le reflet des articles parus dans la presse, une réponse aux remontées de demandes des habitants. Tout cela ne sort pas de nulle part. Ces demandes que le maire du 10e transmet au préfet pour obtenir des moyens supplémentaires en policiers ne passent pas inaperçues. Dès lors il est normal que l'édile parisien vienne lui-même en débattre. L'an passé, il avait abordé ce thème en mairie du 18e, en lui accolant la "tranquillité", pour relativiser le terme d'insécurité qui peut parfois paraître exagéré. Les incivilités cumulées rendent la situation plus difficile, mais les statistiques policières ne confirment pas toujours une augmentation des crimes et délits.


    Très officiellement l'invitation est en ces termes :

    Poursuivant le mouvement initié en 2010, ces réunions portent dorénavant sur une thématique identifiée, correspondant aux enjeux qui structurent les politiques municipales. Le thème retenu pour le 10e est « Prévention et Sécurité ».

    Un grand témoin interviendra sur ce thème, permettant de poser le contexte de l’action de la Ville, de revenir sur des expériences menées, de lancer des réflexions…

    Cette réunion aura lieu le mercredi 12 décembre à 18h30 en salle des fêtes.

  • Un immeuble entier racheté par la Ville au 158 boulevard de Magenta

    Nous savions que l'immeuble du 158 boulevard de Magenta avait été racheté récemment par la Ville de Paris. Mais nos connaissances s'arrêtaient là. C'est lundi dernier en conseil d'arrondissement du 10e que la délibération le concernant est venue à l'ordre du jour. Dans la foulée, nous avons posé quelques questions complémentaires à Paul Simondon, chargé du logement dans le 10e, pour vous en dire un peu plus.

    Comment la ville a-t-elle été informée que cet immeuble faisait l'objet d'une vente?

    Lors de la déclaration d'intention d'aliéner (DIA), autrement dit quand le propriétaire a décidé de vendre son bien, la Ville a décidé d'user de son droit de préemption, à la demande de la mairie du 10e, et le bâtiment a été confié à la fin de cette même année à Paris Habitat par bail.

    Quel est le nombre total de logements?  Quelle date de mise à disposition?

    Il y a  11 logements en tout. Des travaux de réhabilitation et de restructuration sont prévus pour  deux des appartements, l'un début en 2013, l'autre fin 2014. 
     
    Les logements sont-ils tous occupés par des locataires et combien sont-ils?

    Actuellement, 3 appartements sont libres. On espère qu'il y en aura d'autres d'ici la fin des travaux.
     
    Les actuels locataires vont-ils quitter l'immeuble, ou bien rester et dans ce cas changeronnt-ils de statut?
    Tout dépend du plafond de ressources. S'il est supérieur au plafond imposé par le type de logement social occupé, le locataire conserve le même bail qu'avant, sous régime privé et cela jusqu'à son départ, et s'il est inférieur, le bail sera transformé en bail social.

    Qu'en est-il des  2 commerces en pied d'immeuble ?
    Au début rien, le bail commercial est conservé. Ensuite, le propriétaire Paris Habitat informe la Ville en cas de changement de bail ; celle-ci donne alors un avis sur le type d'activité proposé.

    Y aura-t-il un impact en terme d'effectifs pour les écoles maternelles et primaires du secteur (Belzunce)?
    Probablement, il y a de grands appartements, des quatre et cinq pièces, mais il est difficile de savoir à l'avance le nombre et l'âge des enfants. De plus, certains sont déjà scolarisés dans le 10e, et ne changeront pas tout de suite d'école. En tout cas, la prévision scolaire en tient compte.

    D'autres points intéressants pour nos lecteurs et lectrices?
    Des améliorations d'isolation sont prévues, même si la configuration du bâtiment ne permet pas d'atteindre de très bonnes performances.
     
    A  savoir
    On est sur un budget d'un peu moins de 3 millions d'euros avec un apport d'environ 600 000 euros de la Ville.
     
  • CICA en vue à la mairie du 10e

    C'est ce soir jeudi 6 décembre que se tiendra le CICA (conseil d'initiative et de consultation d'arrondissement) sur le thème de la jeunesse. Le titre est précisément : De l'enfance à la citoyenneté.

    Comme certains n'atteignent jamais la citoyenneté, est-ce à dire que ceux-là restent jeunes ? Hum... 

    Le conseil se tiendra dans la salle des mariages de la mairie et commencera à 18h30, en présence d'Isabelle GACHET, adjointe au maire de Paris chargée de l'enfance. 

  • On a abattu des arbres malades sur la place de la République

    Place de la République

    Lors de la phase étude du projet de réaménagement de la place de la République, une attention particulière a été portée au devenir des arbres présents sur la place. Tout a été mis  en oeuvre pour permettre la sauvegarde d’un maximum de sujets.
    Néanmoins, 15 arbres nécessitaient une intervention car :
     8 sujets étaient en mauvais état.
     7 sujet ont du être remplacés pour rénover l’alignement d’arbres dépérissant sur le trottoir Sud Ouest.
    En conséquence, ces sujets ont été abattus entre les 13 et 16 novembre 2012.
    De nouveaux sujets seront rapidement plantés à l’emplacement des arbres abattus. Au total, il y aura 23 arbres supplémentaires sur la place à la fin du chantier.

    L'avis d'information de la Ville ne dit pas la date des plantations. En revanche, on a appris dans la presse,  (d'après le Figaro et ses sources), que depuis le 25 novembre, tous les échafaudages devraient avoir complètement disparu. Si vos fenêtres donnent sur la place, envoyez-nous des photos. D'ici, du carrefour Barbès, et malgré notre longue vue, on distingue mal... 

    Contacts (si vous souhaitez en savoir davantage)
    Maître d’ouvrage : Mairie de Paris
    Maître d’oeuvre :   Direction de la voirie et des déplacements, 6ème Section territoriale
                               39, quai de la Seine - 75019 Paris
                               Tél. : 01 53 38 69 00
                               du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
                               Relations avec les usagers :   Didier Larrus

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  • Lancement de la campagne de collecte de la Banque Alimentaire

    images?q=tbn:ANd9GcTMbOpbofiS7Zx93mPUu8TVa6Hh8Ox9DxxeitvP6_U1tPseIWjIDevant une assemblée nombreuse, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, a rappelé que le 10e était un arrondissement de solidarité et d'engagement comme l'est la Banque alimentaire. C'est sans doute la raison du choix d'Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de l'exclusion, d'organiser le lancement de la campagne de collecte alimentaire dans cet arrondissement. Une première.

    L'an dernier, près de 400 cartons avaient été rassemblés dans cette mairie.

    Alain Seugé, président de la Banque alimentaire s'est félicité des 100 000 gilets oranges qui devront convaincre aujourd'hui et demain des millions de personnes sur tout le territoire d'accomplir un geste simple, acheter des denrées, en plus de leurs courses et les remettre aux bénévoles.

    « C'est une nécessité absolue, on ne peut pas laisser de côté 18 millions de citoyens européens dans cette situation de grande précarité alors même que l'aide alimentaire européenne est remise en cause ». Des propos repris d'ailleurs par les deux ministres présents, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion,  et Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.

    Au Salon de l'Agriculture en février dernier, Alain Seugé avait expliqué comment le partenariat avec la FNSEA pouvait être un atout pour la Banque alimentaire, particulièrement au niveau local. Ecoutez-le : 

    Hier soir, Olga Trostiansky a précisé que 200 agents de la ville sont engagés auprès des bénévoles. Paris consacre 6 millions d'euros, chaque année, à l'aide alimentaire. L'élue a insisté sur le choix de la Ville de privilégier la restauration sociale, car c'est une façon d'améliorer la qualité nutritive des repas distribués, ce qui reste difficile quand la distribution a lieu dans la rue. 5 restaurants solidaires sont déjà ouverts; un 6e le sera à la fin de l'année dans le 11e arrondissement et un autre, géré par les Restos du coeur, dans le 1er. « Nous comptons sur le gouvernement pour intervenir au niveau européen » a-t-elle conclu.

    Les associations elles-aussi participent activement : par exemple, l'association des Enfants du canal a images?q=tbn:ANd9GcSDPTWyBOILG-Sj_ZrQm31fc39HnO26UW_LoEOSalWwmw18-mtLrécolté 7,5 t de denrées alimentaires, ce qui a permis de nourrir intégralement 51 personnes et de fournir deux centres d'hébergement, dans lesquels les résidents participent eux-aussi à la collecte.

    M.-A. Carlotti ne veut pas se résigner.  Même si les chiffres, malheureusement ne cessent d'augmenter : il y a en France 400 000 personnes pauvres de plus que l'an dernier. Une Conférence de lutte contre la pauvreté et la précarité aura lieu les 10 et 11 décembre d'où devra sortir une feuille de route des futures actions. Pour la 1ère fois, la Banque Alimentaire a une ligne budgétaire particulière dans le budget de l'Etat et trois millions de personnes en profiteront.

    Au niveau européen, le Programme d'aide alimentaire européenne (PEAD) est en discussion ces jours-ci. Des menaces planent pour 2014 et des manifestations ont eu lieu à Bruxelles.

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    « 18 millions de pauvres dans 19 pays européens, ce n'est donc pas un problème spécifiquement français, a précisé Marie-Arlette Carlotti. Comment fera l'Europe si elle supprime les aides? Le gouvernement est déterminé pour qu'il y ait un fonds dédié et lié à la politique agricole (stocks). » 

    « Oui, l'agriculture est liée à la question alimentaire »,  a rebondi le ministre de l'agriculture.

    Il faut toutefois savoir que les excédents agricoles ont baissé et qu'on est passé progressivement à un système basé sur le soutien financier, or celui-ci a été remis en cause par certains pays. D'autres, comme l'Espagne et la Pologne notamment, restent cependant favorables à une redistribution des excédents.

    Se souvenir que 97 banques et antennes permettent de distribuer l'équivalent de 185 millions de repas par an à 5100 associations grâce au travail et à la générosité de 4500 bénévoles.

    Pensez vous-aussi à participer à cette entraide, indispensable pour beaucoup de familles et de personnes isolées.

    affiche.jpg


  • Il est passé par ici, il repassera par là....

    Avez-vous suivi nos articles sur les porte-huit ? 

    Porte-huit ??? Ce sont ces camions de longueur remarquable qui transportent les voitures de location des particuliers, et dont les agences sont nombreuses dans la gare du Nord. Au passage, et pour faire court, ces camions longs stationnent aux abords de l'hôpital Lariboisière, au plus près des rampes des parkings Vinci, là où ils déposent ou prennent en charge les voitures de location. Leur but est de réduire au maximum la distance et le temps de transfert. 

    L'hôpital s'est plaint depuis longtemps des vibrations des moteurs, nécessairement en marche pour produire l'énergie indispensable aux mouvements des voitures. Des aménagements ont été faits rue de Maubeuge, pour marquer les espaces réservés à ces camions aux places les moins dérangeantes pour les services de réanimation, notamment. 

    Mais rien n'y fait. Les porte-huit se sont déplacés vers la rue Ambroise-Paré, en façade de l'hôpital,  entre l'entrée des urgences et l'entrée principale, ajoutant au nombre des mécontents les riverains de la rue Ambroise-Paré. 

    paris,lariboisière,porte-huitUne réunion a eu lieu au début du mois d'octobre, précisément le 10, sur place et en présence de responsables de la mairie, de la voirie, de l'hôpital, administration et corps médical, du commissariat, de la préfecture de police, en présence des riverains et de notre association. Chacun a pu exprimer son opinion, faire part de ses observations, livré sa perception des nuisances liées à ces camions. Entre nuisances sonores, pollution indéniable, et nécessaire présence d'une activité commerciale qui est liée à la gare et aux nombreux utilisateurs de voitures louées... les solutions rapides et simples avaient beaucoup de mal à émerger. 

    La réunion a duré plus d'une heure. Des plans ont été déployés au vent mauvais du nord... Les policiers ont affirmé que chaque jour la patrouille verbalise... mais peine perdue, les enjeux commerciaux sont trop élevés. On a également évoqué la charte qu'auraient du signer depuis plus de deux ans les professionnels du transport... signature reportée plusieurs fois, car la charte est trop restrictive sur les horaires de circulation. Dans ces conditions, rien n'est signé et les porte-huit continuent à encombrer le secteur. 

    On a pourtant doucement atteint les limites du supportable, aussi bien à l'hôpital que chez les riverains. Quelle solution dès lors ? 

    P1050456.jpgLe responsable de la section de voirie du 10e a donc décidé de gêner le stationnement des porte-huit. Gêner physiquement puisque les PV seuls ne sont pas dissuasifs. Dans un premier temps, avec une dose d'optimisme qui s'avérera bientôt excessive, il a fait placer des palissades de manière à réduire la circulation de la rue Ambroise-Paré à une seule file. Et donc à empêcher l'arrêt des porte-huit. Arrêt est bien le terme exact, et non stationnement, puisque les moteurs sont en marche. Or, le représentant de la Préfecture nous a appris que l'arrêt est autorisé sur cette portion de rue... ce qui limite la répression que pourrait exercer la police à l'encontre d'un stationnement illicite.

    Image 2.jpg

    Qu'à cela ne tienne, les porte-huit se sont décalés un peu plus loin, entre la rampe de sortie du Parking Vinci et le feu tricolore à l'entrée de l'hôpital. 

    Image 19.jpg

     Mais à malin, malin et demi... la section de voirie avait encore quelques palissades en réserve... qu'elle s'appliqua à ranger devant l'espace réservé au stationnement des motos et autres deux roues. Ce qui donne des choses bizarres, mais qui sont temporaires toutefois. Voyez vous-mêmes sur les photos que nous avons faites hier :

    Image 3.jpgImage 1.jpg 

    Nous en sommes là. 

    C'est une expérimentation, qui en fonction des résultats, devrait déboucher sur la création d'un petit nombre de stationnements voitures, côté des numéros pairs de la rue Ambroise-Paré, entre l'entrée des urgences et la rampe du parking Vinci, toujours dans le but de ne laisser qu'une seule voie de circulation qui empêche l'arrêt du porte-huit. Autant dire une guerre de tranchée... 

  • Marisol Touraine s'est saisie de la question

    Le 10 octobre dernier, une réunion de travail et d'information a eu lieu à la mairie du 10e, en présence du maire Rémi Féraud, et à son intitiative, pour répondre au mécontentement sourd des habitants des rues coincées entre la gare du Nord et l'hôpital Laribosière. Le 10e a un passé de militant en faveur de l'accueil et de l'aide aux usagers de drogues. Ignorer la toxicomanie n'est plus possible. La chasser plus loin par peur et par méconnaissance n'est plus acceptable. Les temps ont changé, les mentalités aussi.

    Et pourtant... souvenons-nous de la levée de boucliers par des habitants et leurs associations dans deux cas qui ont marqué l'arrondissement : les draps aux fenêtres rue Beaurepaire pour protester contre l'ouverture d'un centre d'accueil de toxicomanes (Libération du 13 octobre 1998; Le Parisien du 8 novembre 2003). La "boutique" a ouvert le 20 avril 1998; elle a subi les manifestations, le harcèlement devant sa porte, la menace d'une délocalisation vers... la Gare du Nord. Mais quelque 10 ans plus tard, les nouveaux arrivants ne la remarquent même pas. (La boutique est devenue CAARUD -centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues-, doublée d'une consultation pour les jeunes usagers de drogues et est gérée par l'association Charonne, 9 rue Beaurepaire, 75010 Paris, 01 53 38 96 20).

    Plus près de chez nous, à l'angle du faubourg Poissonnière et de la rue de Maubeuge, au 75 précisément, au début des années 2000 deux projets se sont succédés, l'un devait voir ouvrir le second sleep-in de Paris, un centre d'accueil géré par l'association Drogues International. Les comptes-rendus des pré-conseils d'arrondissement dans lesquels pouvaient déjà s'exprimer les associations, sont encore disponibles en ligne et on y trouve la réponse de la Direction des affaires sanitaires et sociales à l'ancien maire du 10e, Tony Dreyfus, au sujet de l'occupation du 75 rue de Maubeuge :

    "Comme vous le savez, l'Union économique et sociale Alliance Immobilière a acquis au 75 rue de Maubeuge des locaux initialement destinés à la création d'un deuxième Sleep-in à Paris.
    Ce projet étant aujourd'hui abandonné à votre demande compte tenu du contexte très sensible du dossier, ces locaux se trouvent pour l'instant sans utilisation.
    Vous m'avez fait connaître que vous ne seriez pas opposé à l'installation d'une autre structure sociale dès lors qu'elle ne s'adresserait pas à un public toxicomane.
    Mes collaborateurs ont déjà évoqué avec les vôtres la possibilité d'implantation à cette adresse de 30 lits d'hébergement médicalisé au profit de personnes sans domicile fixe dont l'état de santé requiert des soins sans pour autant qu'elles relèvent d'une hospitalisation.
    Cette solution aurait l'avantage, à mon sens, de ne procurer aucune inquiétude dans le voisinage : les personnes hébergées seraient prises en charge 24h/24, pour des séjours de quelques jours à quelques semaines, les flux d'entrées et de sorties seraient donc étalés et peu visibles." [... ]

    dWv2EMjg6msDtYhNaFBNVjl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBWtceBJNotre association avait à l'époque été sollicitée par les habitants du quartier et comme modérateur nous avions réussi à organiser plusieurs réunions sur cette ouverture qui suscitait peur et indignation. 
    Depuis cette date, nous sommes restés sensibles aux problèmes locaux liés aux drogues et à la perception qu'en ont les habitants. Paris compte certes un grand nombre d'usagers de drogues et le 10e, avec ses gares, lieu traditionnel de rencontres, est en première ligne. Mais d'autres villes en France sont confrontées aux mêmes problématiques et cherchent des solutions. Après les avancées que l'on doit aux CAARUD pour la distribution et la récupération de seringues, il est temps de se montrer moins frileux et de procéder à l'expérimentation des salles d'injection supervisée comme on l'entend dans le reportage fait en Auvergne, par RFI il y a quelques jours. Ecoutez.
     
    Reportage France du 22 octobre 2012 Les Centres de consommation à moindre risque (02:36)
     
    Les structures sont nombreuses. Gérées par le milieu associatif le plus souvent, elles s'adressent aux personnes victimes d'addiction, avec ou sans produit, drogues, alcools, jeux, et aussi à l'entourage des usagers, qu'on oublie parfois. L'addiction peut mener à la précarisation et à l'errance, il existe donc aussi des structures d'accueil et d'hébergement, peu en comparaison des besoins. 
    La liste est accessible sur le site de drogues-info-service et sur celui de la Ville de Paris. Ici aussi en détail pour toute l'Ile-de-France.
     
    2012-10-03T100821Z_326105498_PM1E8A30XKL01_RTRMADP_3_FRANCE_0.JPGMarisol Touraine est favorable aux salles de consommation d'ici à fin 2012. Sa récente déclaration l'atteste.

    La ministre de la santé, Marisol Touraine, a indiqué dimanche 21 octobre sur BFMTV qu'elle espérait lancer " avant la fin de l'année " l'expérimentation des salles de consommation de drogue. Mme Touraine a précisé que plusieurs municipalités " de droite comme de gauche " étaient déjà " prêtes à s'engager " pour accueillir ces structures. La semaine dernière, Médecins du monde et l'association Gaïa-Paris ont présenté un projet de salle de consommation de drogue à Paris. Les salles de consommation supervisées, appelées aussi " salles de shoot " ou " d'injection ", permettent aux toxicomanes de consommer leurs propres produits sous supervision de personnels de santé. Illégales en France, elle existent déjà dans plusieurs pays, dont la Suisse et l'Allemagne. - (AFP.) 

    Ne tardez pas, Madame la Ministre, il y a urgence. 
  • Un deuxième commerce "Vital'Quartier" rue de Maubeuge, au 83

    paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartierAprès la boutique "Une fée dans l'atelier" ouvert en février 2011 (voir notre article sur le groupe de travail local en faveur du commerce), c'est un commerce de produits italiens qui a été inauguré au 83, rue de Maubeuge jeudi 11 octobre par le maire du 10e. De nouveau, il s'agissait d'un local en mauvais état, vide et sans preneur de bail en vue, qu'a acheté la Semaest dans le cadre de l'opération Vital'quartier.  Rappelons le, cette société d'économie mixte de la Ville de Paris a pour mission de lutter contre la mono activité commerciale. Nous avons fait un tour d'horizon des activités de la SEMAEST dans le blog en janvier dernier, d'un clic retrouvez notamment le périmètre d'intervention. (sur la photo de gauche à droite,  Philippe Ducloux, Président de la Semaest, Alexandra Cordebard 1ère adjointe, Rémi Féraud maire du 10e, Elisabeth Carteron présidente d'Action Barbès et Hélène Duverly adjointe chargée du commerce)

    Toutefois on ne peut pas ignorer qu'à côté de ces efforts en faveur de la diversité, les magasins de vêtements de cérémonie ne cessent de tendre et d'ouvrir de nouveaux points de vente. Le dernier en date est au 4 rue du Delta, une petite boutique très exiguë, dont l'enseigne annonce qu'elle se proposera de faire des retouches. Depuis le début du mois, un ouvrier s'y activait en vue d'une ouverture prochaine. Les parois de la boutique bientôt garnies de panneaux sombres et de crochets en grand nombre ne laissaient pas beaucoup de doute sur l'activité.

    Ici, au 83 rue de Maubeuge (voir photo ci-dessous), réjouissons-nous de l'ouverture d'un commerce de bouche, Dascoli. Le patron est italien, originaire de Naples, et propose des produits de qualité choisis avec soin. Les jambons et les ravioli ont l'air bien appétissants... Nous attendons vos retours de critiques gastronomiques !


    paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartier       paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartierL'action de la Semaest se poursuit efficacement rue de Dunkerque puisque les locaux de la librairie Nordest, de la quincaillerie Bricoroux,  de la boutique de reprographie au 36 ont été rachetés récemment à un même propriétaire. Le local du 37, une agence d'intérim fermée, a également été acheté. Il sera rénové puis commercialisé comme le 83, rue de Maubeuge. Des actions qui permettront d'éviter des hausses de loyer excessives pour ces commerces et donc de les maintenir dans notre quartier. 

    Notre quartier a plus de chance que le secteur Louis Blanc Aqueduc (également inclus dans la zone Vital quartier) qui n'a à ce jour vu que deux boutiques achetées pour être transformées en commerce de proximité (54,rue de l'Aqueduc, un local Bio et 264, rue du Faubourg Saint-Martin, le restaurant Louloucam).

    Pour bien comprendre les principes de l'action de la Sémaest et de l'opération Vital'quartier, il est recommandé de regarder cette vidéo très explicite, extraite de leur site :


    Film Semaest Vital Quartier par semaest

    Il existe de nombreuses mono-activités à Paris selon les quartiers : 
    - dans le 10e, on connait les salons de coiffure entre la mairie du 10e et Chateau d'eau les agences d'intérim rue de Maubeuge les boutiques de vêtements de cérémonie boulevard de Magenta et autour
    - dans le 11e les grossistes de textile - comme l'illustre la vidéo ci-dessus -
    - dans le 12e les boutiques d'informatique rue Montgalet pour ne citer que celles-la.

    Des rues ou mêmes des quartiers où se regroupent un même type d'activité ont toujours existé à Paris. Le faubourg Saint-Antoine est un cas d'école : il a longtemps abrité des ateliers de fabrication de meubles et des ébénistes. Il reste quelques voies privées ou semi-privées où se côtoient encore les magasins de vente. Plus guère d'ateliers de fabrication... Le regroupement par métier est un phénomène naturel. Il devient un problème quand il provoque la disparition des autres commerces et notamment ceux de bouche. 

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  • Rappel, conseil de quartier ce soir à l'école Belzunce

    Nous vous avons donné le détail de l'ordre du jour du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul vendredi dernier. D'un clic, vous y êtes à nouveau : clic 

    Ecole rue de Belzunce de 19 h à 21 h.

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