Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Commerce - Page 36

  • Une drogue...rie qui fait grise mine

    L’image d’un quartier, c’est un tout, fait de qualité du bâti, de présentation de l’offre commerciale, de fréquentation, d’offres de loisirs, spectacles, de sécurité personnelle, etc.  Une réputation, c’est autre chose, c’est l’histoire du quartier qui la définit. Chez nous, à Barbès, nous avons souvent à souffrir d’une mauvaise réputation et d’une mauvaise image. Nous cumulons en somme. L’image nous pouvons nous atteler à la modifier, c’est en cours. Ne nous accuse-t-on pas fréquemment de vouloir "gentrifier" le quartier simplement parce que, tous, nous le souhaitons plus propre, mieux entretenu, plus respecté par les passants. La réputation, elle, est ce qu’elle est, et avec le temps, elle n’appartiendra plus qu’à l’histoire. L’histoire de la Goutte d’Or est riche, et pour vous en donner la preuve, nous vous conseillons de parcourir le blog d’un habitant de la Goutte d’Or, également membre du bureau d’Action Barbès (un peu de pub’ entre nous !), il est plein d’anecdotes et d’informations, qui vous feront aimer ce quartier, y compris avec ses défauts. C'est le blog de 28 rue Affre.

    Sollicités par les acteurs locaux, élus et autorités préfectorales, nous nous penchons sur le paysage urbain avec encore plus d’acuité qu’habituellement. Nous avons écrit récemment sur un décrochage d’enseigne trop voyante placette Caplat-Charbonnière. D’autres commerces sont dans notre collimateur. Mais passons sous le viaduc et gagnons le faubourg Poissonnière. 

    Lire la suite

  • De la rencontre avec le commissaire Jacques Rigon, chef du 2e district de Paris

    Le titre est ambigu ?  Il y a beaucoup à dire et nous avons décidé de traiter les sujets les uns après les autres, pour plus de clarté. Les problématiques de Barbès s’étalent aussi bien dans l’espace public que dans la presse et depuis peu, d’une manière un peu invasive, à la table du préfet, qui a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ou comme il l’a dit lui-même « de changer de braquet » (voir notre article du 21 janvier dernier).
    Il a proposé de réunir la même assemblée tous les deux mois. Coordinateur de cette nouvelle politique offensive de la Préfecture, le commissaire Jacques Rigon nous a sollicités pour une rencontre en début de semaine. Première réunion pour faire le point, échanger nos connaissances, lui, nous dire les premiers chiffres des actions de la semaine dernière, et nous, lui communiquer nos observations d’habitants du quartier. Nous sommes convenus de nous revoir tous les quinze jours. Il semble en effet qu’on ait changé de braquet, peut-être même le vélo est-il plus sportif. 

    Lire la suite

  • Ecoutons en direct les biffins et les chiffonniers

    Après la réunion du 18 janvier avec le Préfet sur la situation à Barbès où nous avons notamment abordé les ventes sauvettes les jours de marché (voir notre article du 28 janvier), nous avons souhaité nous informer sur les biffins. Ainsi, nous avons rencontré le président de l’association Amélior, Samuel Lecoeur, accompagné de plusieurs représentants d’autres collectifs ou associations de biffins, Mohamed Zouari de Sauve Qui Peut, Martine de Rues Marchandes, et Sylvie Lewden de Aurore Carré des Biffins

    Après un bref historique de notre association depuis sa création, histoire de se connaître, un regard sur les dossiers que nous avons défendus, les succès avec le temps et la ténacité, nous avons aussi évoqué notre demande initiale de création d’un deuxième espace pour les Biffins, du côté de Barbès, pour résorber les sauvettes et prendre l’exemple du Carré des Biffins de la porte Montmartre crée en octobre 2009. Cette demande s’est faite lors d’un Comité de pilotage Barbès, une instance de concertation et d’observation des problématiques propres à Barbès, créée peu de temps avant, à notre demande et avec le soutien de Daniel Vaillant, alors maire du 18e. Mais nous avions essuyé un refus, au motif qu’on ne pouvait créer un second marché qui ne respecterait pas les règles du marché ordinaire de Barbès (inscription, carte de commerçants, taxes, TVA, etc.. )

    Lire la suite

  • Locations saisonnières: une avancée mais pas avant 2019!

    Nous avions abandonné de nous insurger contre les locations saisonnières de courte durée qui apportaient pourtant leur lot de touristes bruyants dans nos cages d'escalier depuis des années. En cherchant, il n'était pas rare de découvrir que le petit studio du 5e, récemment rénové par les nouveaux propriétaires, hébergeaient week end après week end, des Hollandais, des Espagnols, des Allemands, des sujets de sa Gracieuse Majesté, jeunes, dynamiques.... fêtards souvent aussi !

    Inutile de demander des comptes au copropriétaire qui n'apparaissait pas toujours aux assemblées générales, et si par chance il venait, ses dénégations faisaient le reste. Quand était-ce déjà ? Des étrangers, non... J'ai bien accueilli des cousins... Peine perdue, on n'allait pas jouer les délateurs professionnels.

    Or, bonne nouvelle, les députés ont voté la transmission automatique des revenus générés sur les plateformes collaboratives, comme AirBnB, au fisc. Pas tout de suite, car il y avait des oppositions, mais à partir de 2019. Il faudra souffrir encore un peu dans certains immeubles bien situés, touristiquement parlant. L'administration fiscale disposera bientôt de chiffres fiables pour documenter la déclaration pré-remplie des contribuables, qui avaient l'indélicatesse, jusque là, de ne pas tout dire de leurs revenus fonciers. De les cacher peut-être même....

    C'est Pascal Cherki, député socialiste de Paris, qui a lancé cette proposition de loi. A Paris, ce type de location fait subir un grave préjudice à l'hôtellerie, pas celle des palaces, mais les hôtels de quartier qui voient défiler des touristes trainant derrière eux sacs et bagages, petits ou gros, sans jamais faire halte dans leur hall. Ce type de location nuit aussi à la vie des quartiers les plus touchés par le phénomène, car les utilisateurs occasionnels d'un studio ou d'un appartenant loué via AirB&B ne fréquentent pas les commerces du quartier, au mieux les restaurants, mais sans doute pas le cours des halles ou le boucher. Elle contribue à la désertification commerciale des lieux, car loués partiellement pendant l'année, ces logements restent souvent vides. Quant à l'ambiance dans la copro... des allers et venues tardives, peu de respect des voisins, car on ne les connaît pas. Et enfin, le plus grand défaut peut-être du système, ces locations ont tiré le prix des loyers vers le haut, en raréfiant le parc des logements loués à l'année, et en augmentant le prix simplement : la semaine au prix du mois, bien souvent.

    (lire aussi l'article de Libération du 6 décembre 2016 et la très récente décision du Conseil de Paris : Résidences secondaires : Paris triple la surtaxe) 

  • Conseil de quartier Lariboisière: ce sera le 1er février

    Des sujets bien différents seront abordés pour le premier conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul de l'année 2017.

    • l'avenir du marché Saint-Quentin mais aussi les commerces de proximité avec les actions de la Semaest
    • le plan sauvette mis en place depuis quelques mois sur Paris et qui concerne le quartier Barbès
    • les travaux d'aménagement de la rue d'Alsace dans le cadre du projet de Balcon Vert
    • la réorganisation du square Alban Satragne
    • un bilan de la Salle de consommation à moindre risque trois mois après son ouverture

    Et pour finir, un point sera fait sur les projets votés dans le cadre du budget d'investissement du conseil de quartier.

    Rendez vous à l'école élémentaire 3 rue de Belzunce à 19h le 1er février

     

    paris,paris 10e,scmr,square alban satragne,rue d'alsace,marché sauvette,marché saint quentin,semaest